APP 6 - Néoplasies II Flashcards

1
Q

Différenciation.

A

La différenciation est la ressemblance morphologique et fonctionnelle entre les cellules parenchymateuses néoplasiques et les cellules parenchymateuses normales. Meilleure est la différenciation de la cellule transformée, le mieux la cellule retient les capacités fonctionnelles de la cellule normale.

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2
Q

Tumeur bénigne VS maligne en termes de différenciation.

A

Tumeur bénigne : en général, bien différenciées morphologiquement et fonctionnellement. Les mitoses des ¢ néoplasiques sont rares et normales.
Tumeur maligne : large éventail de différenciation (allant de bien différenciées à complètement indifférenciées). Entre ces deux extrêmes, on dit qu les tumeurs sont de différenciation modérée.

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3
Q

Anaplasie.

A
  • L’anaplasie est une faible différenciation : la perte de la différenciation structurelle ET fonctionnelle des cellules normales.
  • L’anaplasie est considérée comme un hallmark de la néoplasie maligne.
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4
Q

À quels changements morphologiques est souvent associée l’anaplasie?

Cette carte est vrm importante à bien connaître.

A
  • Pléomorphismes : variation dans la taille, la forme et la fonction de la ¢ pour s’adapter à l’environnement (= les ¢ d’une même tumeur ne sont pas uniformes, VRAIMENT PAS TOUS PAREILLES).
  • Morphologie nucléaire anormale : taille du noyau largement disproportionnée par rapport au cytoplasme (1:1) (RAPPORT NC (nucléocytoplasmique) augmenté). Noyau de forme variable et irrégulière. Chromatine agglomérée le long de la membrane nucléaire. Hyperchromatisme (trop de chromatine). Noyau de coloration foncée. Peut présenter de nombreux nucléoles.
  • Mitoses : nombreuses mitoses avec figures atypiques (ex : aces multipolaires).
  • Perte de polarité : l’orientation des cellules anaplasiques est hautement perturbée. Les cellules tumorales se développent de manière anarchique et désorganisée.
  • o Autres changements: Formation de cellules tumorales géantes possédant un gros noyau ou plusieurs petits.
  • Nécrose ischémique dans des régions centrales des tumeurs anaplasiques.
  • Émergence de fonction non anticipée : plus la tumeur croît rapidement et plus elle est anaplasique, moins elle a de chance d’avoir une activité spécialisée.
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5
Q

Tumer bénigne VS maligne en terme de taux de croissance.

A

Tumeurs bénignes : croissent lentement.
Tumeur malignes : croissance beaucoup plus rapide, se déployant éventuellement localement et dans des sites distants (métastase) pour causer la mort.

Mais beaucoup de variation dans la vitesse de croissance.

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6
Q

Exception aux taux de croissance dans les tumeurs bénignes.

A

Les léiomyomes dans l’utérus, influencés par les niveaux d’œstrogènes durant la grossesse, ont une croissance plus rapide que certaines tumeurs malignes.

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7
Q

V ou F : le taux de croissance des tumeurs malignes est proportionnellement corrélé avec leur niveau de différenciation.

A

FAUX.

Inversement corrélé.

Les cellules néoplasiques non différenciées ont tendance à croitre plus rapidement que les différenciées.

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8
Q

Quels sont les facteurs déterminants du taux de croissance.

A
  1. Temps requis pour doubler la population cellulaire tumorale.
  2. Fraction de croissance (growth fraction) : fraction des cellules tumorales pouvant se répliquer.
  3. Vitesse à laquelle les cellules meurent ou tombent en sénescence.
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9
Q

Que stipule l’hypothèse des ¢ souches cancéreuses?

A

Stipule que seulement un sous-ensemble spécial des ¢ néoplasiques a la capacité de renouvellement. Ce serait les cellules qui ont les propriétés des cellules souches.

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10
Q

Quelle est LA caractéristique la plus fiable pour différencier une tumeur maligne d’une tumeur bénigne?

A

Les métastases.

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11
Q

Quelle est la caractéristique la plus fiable pour différencier une tumeur maligne d’une tumeur bénigne, après les métastases?

A

Invasion locale.

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12
Q

Invasion locale : tumeur bénigne.

A
  • N’a pas la capacité d’infiltrer, d’invasion ou de métastase.
  • Les tumeurs bénignes se développent en masse cohésive expansible.
  • À cause de la croissance et de l’expansion lentes, la tumeur développe une capsule fibreuse qui sépare les cellules tumorales de l’hôte. Cette capsule est probablement dérivée du stroma de l’hôte et de la tumeur, alors que les cellules parenchymateuses de l’hôte s’atrophient sous la pression et l’expansion de la tumeur.
  • Cette encapsulation n’empêche pas la croissance, mais PRÉVIENT L’INVASION.
  • Par contre, un manque de capsule ne veut pas pour autant dire qu’il y a une tumeur malgine (il y a des exceptions).

La tumeur est comme enveloppée.

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13
Q

Invasion locale : tumeur maligne.

A
  • Infiltration, invasion et destruction progressive des tissus environnants.
  • Elles ne développent pas de capsules bien définies.
  • Elles sont faiblement démarquées des tissus normaux environnants.
  • Une capsule fibreuse peut se former autour des tumeurs à croissance lente, mais elle n’est pas imperméable comme dans la tumeur bénigne.
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14
Q

Cancers épithéliaux in situ.

A

Présentent les caractères cytologiques des tumeurs malignes sans invasion de la membrane basale.

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15
Q

Qu’est-ce qu’une métastase?

A

Une implantation tumorale discontinue de la tumeur primaire.

INDICATEUR DE TUMEUR MALIGNE À TOUT COUP.

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16
Q

Est-ce que toutes les tumeurs malignes peuvent métastaser?

A

Oui, à quelques exceptions.

En général, plus la tumeur est agressive, plus elle a une croissance rapide et plus le néoplasme d’origine est gros, donc plus il y a de chance qu’il y ait métastase.

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17
Q

Troies voies de propagation (dissémination) menant aux métastases.

A

1) Ensemencement des surfaces et cavités corporelles.
2) Propagation lymphatique (voie la plus commune pour les carcinomes).
3) Propagation hématogène (voie la plus commune pour les sarcomes).

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18
Q

Ensemencement des surfaces et cavités corporelles.

A
  • Se produit lorsque le néoplasme malin pénètre dans une cavité naturelle du corps.
  • Généralement au niveau de la cavité péritonéale, mais peut aussi toucher les cavités pleurales, péricardique et subarachnoïde. Et les espaces articulaires.
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19
Q

Propagation lymphatique.

A
  • Les tumeurs ne contiennent pas de vaisseaux lymphatiques. Donc elles utilisent les vaisseaux en périphérie.
  • L’implication des noeuds lymphatique suit les drainages naturels.
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20
Q

Métastase sautée.

A

Un noeud local peut parfois être contourné à cause d’anastomoses (cross connexion) veineuse-lymphatique ou parce que l’inflammation ou les radiations auront oblitéré le canal lymphatique.

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21
Q

Noeud sentinel.

A

1er nœud dans une région de bassin lymphatique à recevoir le flot lymphatique de la tumeur.

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22
Q

À quoi servent les noeuds lymphatiques dans le cancer?

A

Peuvent servir de barrière : pendant l’arrêt des cellules tumorales, ou le passage d’antigènes ou de débris, dans le ganglion.
Il peut aussi y avoir une réponse immunitaire spécifique à la tumeur.

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23
Q

Par quoi est causé le grossissement du noeud lymphatique?

A
  • La propagatin et la croissance des ¢ cancéreuses.
  • Hyperplasie réactive.
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24
Q

V ou F : le grossissement des noeuds est toujours un indicateur qu’il y a dissémination.

A

FAUX.

Pas toujours, mais souvent.

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25
Q

Propagation hématogène.

A
  • Les veines sont pénétrées plus souvent et facilement, car leur paroi est plus mince que celle des artères.
  • Lors de l’invasion veineuse, les cellules tumorales suivent le flot veineux drainant le site du néoplasme et s’arrêtent généralement dans le premier lit capillaire rencontré.

Organes les plus fréquemment impliqués :
- Foie : toute zone de drainage portal s’y rend.
- Poumons : tout drainage des veines cave se rend aux poumons.

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26
Q

V ou F : La localisation du néoplasme original et le cours normal du drainage veineux n’expliquent pas toujours la distribution des métastases.

A

VRAI.

× Cancer du sein atteint préférablement les os
× Carcinome bronchogénique atteint surrénales et cerveau
× Neuroblastome atteint foie et os
× Très peu dans muscle squelettique et rate malgré flot sanguin important

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27
Q

Comparaison finale entre tumeurs bénignes et malignes : différenciation/anaplasie, taux de crosisance, invasion locale, métastase.

A
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28
Q

V ou F : l’hyperplasie peut être physiologique ou pathologique.

A

VRAI.

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29
Q

Hyperplasie.

A

Résultat d’une prolifération de cellules matures influencée par des facteurs de croissance, et dans certains cas d’une augmentation de la production de cellules à partir de cellules souches.

PLUS de cellules.

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30
Q

Deux catégories d’hyperplasie.

A
  1. Hyperplasie hormonale : Augmente la capacité fonctionnelle d’un organe au besoin.
    Ex : développement des glandes mammaires durant la grossesse et la puberté.
  2. Hyperplasie compensatrice : Augmente la masse tissulaire suite à des dommages ou une résection partielle.
    Ex : Quand on enlève une partie du foie, il se reforme.
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31
Q

Quand est-ce que l’hyperplasie devient-elle pathologique?

A

La plupart des formes d’hyperplasie pathologique sont causées par un excès d’hormones ou de facteurs de croissance agissant sur des cellules cibles.

o Hyperplasie endométriale, Infectionsvirales, et cicatrisation des plaies.

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32
Q

Différence entre cancer et hyperplasie.

A
  • L’hyperplasie demeure un phénomène contrôlé puisqu’il n’y a pas de mutations au niveau des gènes qui régulent la division cellulaire, et que l’hyperplasie régresse lorsque la stimulation hormonale est éliminée.
  • Lors d’un cancer, le contrôle de la croissance est déréglé ou inefficace à cause d’aberrations génétiques, résultant en une prolifération non restreinte
  • L’hyperplasie pathologique constitue un terrain sur lequel une prolifération cancéreuse peut survenir.
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33
Q

Métaplasie.

A

Remplacement d’un type de cellule par un autre. Il s’agit d’un phénomène adaptatif et réversible qui se produit le plus souvent en réponse à une agression tissulaire répétée et prolongée. Le tissu de remplacement est mieux armé que le tissu original contre ladite agression.

Ex classique : oesophage de Barette : suite à reflux gastro-œsophagien, l’épithélium œsophagien est remplacé par un épithélium gastrique.

  • Elle prédispose davantage au développement d’un cancer. Si le stimulus prédisposant à la métaplasie persiste, il peut initier des transformations malignes.
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34
Q

Dysplasie

A

Désordre de croissance caractérisée par une perte de l’uniformité des cellules individuelles et une perte dans l’orientation architecturale :
- Pléomorphisme : Variation dans la taille et la forme de la cellule.
- Noyau hyper chromatique, large pour la taille de la cellule.
- Figures mitotiques abondantes.
- Les mitoses ne sont pas confinées à la couche basale.

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35
Q

Classification des dysplasies.

A

Bas grade (le seul réversible) -> Haut grade -> In situ -> Invasif.

Haut grade et in situ sont pas mal même chose (presque tt l’épaisseur).

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36
Q

Dysplasies glandulaires : description morphologique.

A
  • Normal : ¢ bien ordonnées, noyaux à la base de la glande.
  • Adénome tubulaire (bas grade) : plus de ¢, noyaux essaient de se fit in (on appelle ça pseudostratifié).
  • Adénome tubulaire (haut grade) : perd l’architecture de la glande, lumière est un peu partout, les ¢ ne sont plus uniformes (MAL DIFFÉRENCIÉ).
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37
Q

Est-ce que la dysplasie évolue toujours en cancer?

A

Pas nécessairement.

Des changements légers à modérés qui n’impliquent pas la totalité de l’épaisseur de l’épithélium peuvent être réversibles lorsque les causes incitatives sont retirées.

Deux exemples :

  • Carcinome in situ (néoplasme pré-invasif) : lorsque les changements dysplasiques sont marqués et impliquent toute l’épaisseur de l’épithélium, mais les lésions demeurent confinées par la membrane basale.
  • Tumeur invasive : lorsque les cellules dysplasiques percent la membrane basale.
38
Q

Tableau comparatif : hyperplasie, métaplasie, dysplasie.

A
39
Q

Incidence du cancer selon le site : hommes VS femmes.

A
40
Q

Risque de décès dû au cancer selon le site : hommes VS femmes.

A
41
Q

Facteurs augmentant l’incidence des cancers.

A
  • Variables géogaphiques et environnementales (cause prédominantes des cancers sporadiques. Ex : arsenic, amiante, bérylium, etc.)
  • Âge (la fréquence augmente avec l’âge, avec une majorité des morts entre 55 et 75 ans. Peut être expliqué par l’accumulation de mutations somatiques associées avec l’émergence de néoplasmes malins et par le déclin du système immunitaire qui accompagne la vieillesse).
  • Hérédité.
  • Lésions pré-néoplasiques aquises.
42
Q

3 catégories de cancers basées sur leur modèle d’héritage.

A

1) Syndrome autosomique dominant : l’héritage d’un seul gène mutant augmente grandement le risque de développer une tumeur. (Ex : Rétinoblastome; le gène RB suppresseur de tumeurs est atteint).
2) Syndrome autosomique récessif de la réparation de l’ADN défectif.
3) Cancers familiaux de cause héréditaire incertaine : Pas de marqueur phénotypique spécifique. (Cancer va souvent apparaître à un jeune âge, chez plusieurs membres de la famille, tumeurs multiples ou bilatérale. La prédisposition va souvent être dominante, mais pénétrance incomplète et multifactorielle).

43
Q

Hérédité du cancer du poumon.

A

Les polymorphismes dans les enzymes métabolisant les médicaments confèrent une prédisposition génétique au cancer du poumon chez les personnes qui fument des cigarettes. De façon plus frappante, on a identifié des variantes dans un récepteur d’acide nicotinique comme étant associées au développement du cancer du poumon. Ces variantes étaient fortement associées au nombre de cigarettes fumées, ce qui suggère qu’elles augmentent indirectement le risque de cancer du poumon en augmentant la dépendance des cigarettes.

44
Q

Est-ce que les lésions pré-néoplasiques se développent inévitablement en cancer?

A

NON.

Elles augmentent les probabilités de malignité, mais la majorité ne progresse pas en cancer.

  • Les lésions prénéoplasiques arrivant lors d’inflammation ou de lésions chroniques peuvent se transformer en lésions malignes et entrainer des mutations somatiques car :
  • La prolifération régénérative est constamment stimulée.
  • Les cellules sont exposées aux sous-produits de l’inflammation.
  • Leur retrait/renversement peut empêcher le développement d’un cancer
45
Q

Lésions pré-néoplasiques communes.

A

o Métaplasie/dysplasie squameuse de la muqueuse bronchique (chez fumeurs) → cancer du poumon.
o Adénomes villeux du colon → carcinome colorectal;

46
Q

Les agents environnementaux mutagènes (agents chimiques, radiations, soleil) causent-ils toujours des cancers?

A

Non, parce que les ¢ normales sont capables de réparer les dommages à l’ADN. S’il y a un défaut dans un système de réparation de l’ADN, cela entraine une accumulation de mutations lors des divisions cellulaires, menant à l’instabilité génomique, qui est le résultat de la perte des deux copies d’un gène, ou d’une seule.

47
Q

Syndrome de Lynch.

A

Syn : cancer colorectal héréditaire non polyposique.

C’est un défaut dans le système de réparration des mésappariements.

48
Q

Décrire le syndrome de Lynch en détails.

A
  • Caractérisé par des carcinomes familiaux du colon, affectant principalement le colon proximal.
  • Il y a mutation dans un seul des 4 gènes du système de réparation des mésappariements. On hérite de un et two-hit pour le second.
  • Un patient affecté a hérité d’une copie du gène défectueux et acquiert la mutation de l’autre copie dans les cellules épithéliales du colon. Le système de réparation des mésappariements étant muté, il permet les mutations dans d’autres gènes.
  • Instabilité des microsatellites (MSI) : Les microsatellites sont des répétitions en tandem de 1-6 nucléotides au travers du génome. Chez les patients avec HNPCC, la longueur de ces microsatellites est inconstante.
49
Q

Xeroderma Pigmentosum.

A

C’est un défaut dans la voie de réparation par excision de nucléotides.

  • Les rayons ultraviolets du soleil causent des cross-linking des pyrimidines (T et C), ce qui prévient la réplication normale de l’ADN. Ils sont réparés par excision de nucléotides.
  • Plusieurs protéines sont impliquées dans la voie de réparation par excision de nucléotides, une perte héritée d’un d’entre eux peut amener la maladie.
50
Q

Hypersensibilité aux agents endommageant de l’ADN (prédisposition au cancer).

A

o Syndrome de Bloom : défaut du développement.
oAtaxie-télangiectasie : symptômes neuronaux. Gène muté=ATM, code pour une protéine importante dans la reconnaissance des défauts de l’ADN et l’activation de p53.
o Anémie de Fanconi: anémie.

51
Q

Causes du cancer du sein héréditaire.

A

o Mutation dans les gènes BRCA1 et BRCA2 dans 50% des cancers du sein héréditaires.
§ BRCA1 : risque de cancer épithélial des ovaires et de la prostate.
§ BRCA2 : risque de cancer ovaires, prostate, pancréas, canaux biliaires, estomacs, LB et mélanomes.
o Ces deux gènes fonctionnent dans les ¢ normales dans le système de réparation par recombinaison homologue. Pour que le cancer se développe, les deux copies de ces gènes doivent être inactivés.

52
Q

Cancers lymphoïdes héréditaires.

A

Mutations des gènes RAG1, RAG2 et AID, menant à une instabilité génomique.

53
Q

Quels sont les agents carcinogènes du cancer?

A

1) Les agents chimiques : complets (initiateurs et promoteurs) ou incomplets (initiateurs ou promoteurs). D’action directe (les plus faibles) ou indirecte. Les carcinogènes chimiques sont souvent mutagènes et ciblent le plus souvent les gènes RAS et TP53.
2) Les radiations (UV, raons X, fission nucléaire, radionucléotides) : les rayons UV induisent des dommages à l’ADN en formant des dimères pyrimidines. Normalement, ces dommages sont réparés par l’excision de nucléotides, mais lors d’une exposition trop abondante, le système de réparation devient surchargé, ce qui mène au cancer.
3) Carcinogènes microbiens ou viraux : virus du papillome humain (HPV), virus d’Epstein-Barr (EBV) (fonctionne si infection concomitante (ex: malaria) qui affaiblit le système), virus de l’hépatite B et C, ou virus à ARN comme HTLV-1. Les bactéries peuvent égalemetn causer des cancers (ex : helicobacter pilori)”

54
Q

Pourquoi est-ce que les tumeurs (tout type confondu) causent des problèmes.

A

En raison …
Ø De l’emplacement et de l’impact sur les structures adjacentes.
Ø De leur activité fonctionnelle comme la synthèse d’hormones ou le développement de syndromes
paranéoplasiques.
Ø Des saignements et infections lorsque la tumeur ulcère à travers les structures adjacentes.
Ø Des symptômes qui résultent de la rupture ou d’un infarctus.
Ø De la cachexie (fatigue généralisée) ou le gaspillage.

55
Q

Quel aspect de la tumeur a le plus gros impact sur l’agressivité du cancer?

A

La localisation. Une toute petite tumeur peut avoir des effets dévastateurs sur certains organes.

o Hypophyse: Insuffisance hypophysaire par compression et destruction des cellules normales.
o Artère rénale: Obstruction de l’apport sanguin, causant de l’ischémie rénale et hypertension.
o Canaux biliaires: Obstruction.

56
Q

Manifestations cliniques du cancer.

A
  • Cachexie.
  • Syndromes paranéoplasiques.
57
Q

La production hormonale par des glandes endocrines arrivent plus souvent avec quel type de tumeur?

A

Dans les tumeurs bénignes, car les ¢ néoplasiques sont bien différenciées et fonctionnelles.

58
Q

Exemples de production hormonale durant un cancer.

A

o Cellules β des îlots de Langerhans pancréatique: Hyperinsulinémie pouvant être fatale.
o Cortex des glandes surrénales: Hyperaldostéronisme = Rétention sodée, hypertension, hypokaliémie.

59
Q

Cachexie dans le cancer.

A

Perte progressive de gras corporel et de masse maigre, accompagnée par une faiblesse profonde, de l’anorexie et de l’anémie.

  • Il y a une corrélation entre la taille et l’étendue de la propagation du cancer avec la sévérité de la cachexie.
60
Q

Pourquoi le cancer cause la cachexie?

A
  • Ce n’est pas causé par les demandes nutritives de la tumeur ni pas une réduction de la prise de nourriture, mais par l’action de facteurs solubles comme les cytokines produites par la tumeur et l’hôte.

Les patients ont ainsi un métabolisme basal augmenté et une forte dépense de calories, malgré la réduction de la prise de nourriture.

Hypothèse : Les changements métaboliques seraient médiés par TNF (produit par les macrophages de l’hôte ou
la tumeur elle-même). TNF supprime l’appétit et inhibe la lipoprotéine lipase (qui libère les TAG des lipoprotéines)
.

61
Q

Quelle molécule cause la cachexie?

A

TNF-α.

À RETENIR POUR L’EXTERNAT.

62
Q

Y a-t-il des traitements existant contre la cachexie?

A

Non, autre que la supression de la tumeur.

63
Q

Qu’est-ce qu’un symptôme paranéoplasique?

A

Tu as des symptômes qui ne sont pas 100% reliés au cancer (comme le serait un saignement anal avec un cancer colorectal. Si on a un rash sur la peau avec un cancer colorectal, ce sera paranéoplasique).

Symptômes présents chez 10 à 15% des patients cancéreux qui ne peuvent pas être expliqués par l’invasion locale ou distante de la tumeur ni par l’élaboration d’hormones qui ne sont pas propres au tissu d’origine de la tumeur.
Ex :
- Hypercalcémie.
- Syndrome de cushing.
- Endocardite thrombotique non bactérienne par hypercoagulation.

64
Q

Pourquoi est-il important de reconnaître les syndromes paranéoplasiques en clinique alors?

A
  • Peuvent être les premières manifestations d’un néoplasme.
  • Peuvent causer de sérieux troubles et même être létales.
  • Peuvent mimer un stade métastatique et entraîner une confusion pour les traitements.
65
Q

Définir grade et stade du cancer.

A

Grade : Estime l’agressivité ou le niveau de malignité d’une tumeur basé sur la différenciation cytologique des cellules tumorales et sur le nombre de mitoses.
Stade : Estimation de la taille (T) de la tumeur primaire, la colonisation des nœuds lymphatiques (N) et la présence ou l’absence de métastases (M). Basée sur des examens cliniques et radiographiques, parfois sur des explorations chirurgicales.

66
Q

Ordre des grades.

A

Grade I, II, III, IV par ordre ordre de différenciation croissante.
- Les critères de grade varient pour chaque cancer.
- Grade IV = anaplasie sur le spectre.

TOUJOURS DANS LES CANCERS MALINS.

67
Q

Système TNM des stades de cancer.

A

T : taille de la lésion primaire et jusqu’à quel point il infiltre : T1 à T4 (dépend pour chaque cancer. Ex : colon = si ça se rend jusqu’à la muqueuse = T1. Sous muqueuse = T2. Muscularis mucosae = T3. CHIFFRES FICTIFS MAIS EXEMPLE).
N : invasion des noeuds lymphatiques : N0 à N3.
M : métastases : M0 et M1.

Existe aussi le système AJC, qui serait encore plus précis.

68
Q

Est-ce qu’une métastase ganglionnaire signifie une métastase au sens du M?

A

Non si c’est les ganglions locaux (on dit métastase locale mais pas métastase en tant que tel).

Si c’est un ganglion distant, oui.

69
Q

Si on met T0, on définit quoi?

A

T0 = in situ.

70
Q

Identifier les différentes méthodes diagnostiques dans les laboratoires.

A

Dans l’APP5.

71
Q

Qu’est-ce qu’une polype?

A

Masse qui projette au-dessus de la muqueuse pour former une structure visible macroscopiquement.

72
Q

Polype sessile VS polype pédiculé.

A

Polype sessile : sans pédoncule, donc élargissent.
Polype pédiculé : polype avec pédoncule.

73
Q

Polypes intestinaux néoplasiques VS non néoplasiques.

A
  • Les polypes intestinaux non néoplasiques peuvent être divisés en polypes inflammatoires, hamartomateux ou hyperplasiques.
  • Les polypes intestinaux néoplasiques sont majoritairement des adénomes, qui ont le potentiel de devenir cancéreux.
74
Q

Adénomes appliqués au cancer colorectal.

A

Toute lésion de masse néoplasique dans le tractus gastrointestinal peut produire une protrusion muqueuse, nommée polype. Les plus communs sont les adénomes coloniques, qui sont des polypes bénins qui peuvent, ou pas, évoluer en adénocarcinomes.

Les adénomes colorectaux sont caractérisés par la présence de dysplasie épithéliale. Ces croissances vont de petits polypes, souvent pédiculés, à de gros polypes sessiles.

75
Q

Morphologie des adénomes colorectaux.

A
  • De 0.3 à 10 cm de diamètre.
  • Peuvent être pédonculés ou sessiles.
  • Leur surface ont une texture ressemblant à une framboise, dû à la croissance épithéliale anormale.
  • Histologiquement, ils ont un noyau hyperchromatique, allongé et stratifié.

Hyperchromatique = cancer.

76
Q

Classification des adénomes

A
  • Adénome tubulaire : tendent à être de petits polypes pédonculés, composés de petites glandes rondes et 12 tubulaires.
  • Adénome villeux : Souvent plus larges et sessiles, ils sont recouverts de minces villosités. Les foyers d’invasions y sont plus fréquents, mais les villosités ne suffisent pas à augmenter le risque de cancer.
  • Adénome tubulovilleux : Mixte d’éléments tubulaires et villeux.

Villeux = villosités.

77
Q

Qu’est-ce qui, morphologiquement, distingue les polypes hyperplasiques de adénomes?

A

Adénomes : présence d’une architecture dentelée sur toute la longueur de la glande, y compris la base de la crypte, associée à la dilatation de la crypte et à la croissance latérale.

78
Q

Facteurs de risques pour évaluer si les adénomes colorectaux sont des lésions malignes?

A
  • Grandeur : si >4cm, souvent foyer de cancer.
  • Dysplasie de haut grade.
79
Q

Gène qui cause les polypes adénomateux familiaux et à quels symptômes sont-ils associés?

A

Gène APC (adénomateux de la polyposis coli).

  • Syndrome de Gardner: En plus des polypes intestinaux, les caractéristiques cliniques de ce syndrome peuvent
    inclure des ostéomes de la mandibule, du crâne et des os longs, des kystes épidermiques, des tumeurs desmoidiennes et thyroïdiennes ainsi que des anomalies dentaires (dents surnuméraires et non rompues).
  • Syndrome de Turcot : caractérisé par des adénomes intestinaux et des tumeurs du SNC.

Pt Turcot que le grand-père avait avec sa tumeur du SNC.

80
Q

Comment appelle-t-on un cancer colorectal héréditaire sans polypose (HNPCC)?

A

Syndrome de Lynch.

Regroupement familial de cancer à plusieurs sites incluant le colorectum.

81
Q

Dans la carcinogénèse d’un adénocarcinome colique, quelles deux voies peuvent être empruntées?

A

1) La voie APC/β- caténine.
2) La voie de l’instabilité des microsatellites.

82
Q

Description de la voie APC/β- caténine

A

Soit :
- mutation du gène suppresseur de tumeur APC.
- mutation du proto-oncogène qu i active KRAS qui stimule la croissance et prévient l’apoptose.
- mutation dans des gènes comme SMAD2 et SMAD4, qui sont des effecteurs du signalement TGF-β.
- mutation des gènes suppresseurs de tumeur TP53 (LE PLUS FRÉQUENT (70 à 80% des cancers du côlon).
- expression des télomérasess augmentée.

83
Q

Description de la voie de l’instabilité des microsatellites.

A

Lorsqu’il y a une perte des gènes réparant les mésappariements, il y a une déficience dans le système de réparation des mésappariements. En conséquence, les mutations s’accumulent dans les répétitions des microsatellites, amenant ainsi une instabilité des microsatellites.

84
Q

V ou F : les adénocarcinomes sont localisés dans une zone du côlon.

A

FAUX.

Distribués également dans tout le côlon.

85
Q

Morphologie des adénocarcinomes coliques.

A
  • Les tumeurs dans le colon proximal se développent souvent sous forme de masses polypoïdes (constitué de polypes), exophytiques (apparaissent vers l’extérieur). Ces tumeurs ne causent que rarement de l’obstruction.
  • Les tumeurs dans le colon distal tendent à être des lésions annulaires qui produisent des constrictions ‘’napkin rings’’ et un rétrécissement luminal, allant jusqu’à l’obstruction.

La majorité des tumeurs sont composées de cellules cylindriques longues qui ressemblent à l’épithélium dysplasique observé dans l’adénome. La composante invasive de ces tumeurs provoque une forte réponse desmoplasique stromale, responsable de leur consistance ferme caractéristique. Certaines tumeurs peu différenciées forment peu de glandes. D’autres peuvent produire une mucine abondante qui s’accumule dans la paroi intestinale, et celles-ci portent un mauvais pronostic. Les tumeurs peuvent également être composées de cellules de ‘’signet ring cells’’.

86
Q

Caractéristiques cliniques du cancer du côlon.

A
  • Fatigue et faiblesse due à une anémie ferriprive.
  • Les cancers du côlon gauche peuvent produire des saignements occultes, des changements dans les habitudes intestinales ou des crampes (inconfort du quadrant inférieur gauche).
87
Q

Quels sont les deux facteurs pronostiques les plus importants pour le cancer du côlon?

A

1) Profondeur de l’invasion.
2) Présence ou l’absence de métastases ganglionnaires.

  • La mauvaise différenciation et le schéma histologique mucineux sont associés à un mauvais pronostic.
  • Les métastases peuvent aller dans les nodules lymphatiques régionaux, dans les poumons, dans les os, mais surtout dans le foie, en raison du drainage de la veine porte.
88
Q

Est-ce qu’une tumeur bénigne est toujours encapsulée?

A

Pas nécessairement toujours encapsulé, mais généralement bien délimité d’une façon ou d’une autre.

89
Q

Marqueurs tumoraux, comment est-ce qu’on les détecte?

A

Sérologie.

90
Q
A