CM9 - Pathologie Médico-Légale Flashcards

1
Q

Quels changements post-mortems pouvons-nous observer?

A
  • Lividités.
  • Rigidités (rigor mortis).
  • Baisse de la T corporelle.
  • Décomposition.

Aussi, s’il y a lieu :
- Lésions de bases.
- Plaies par projectiles d’armes à feu.

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2
Q

Quelle est la méthode certaine pour préciser le moment d’un décès?

A

Elle n’existe pas.

On arrive plutôt à un estimé d’autant moins précis que le délai entre le moment du décès et celui de la découverte du corps est long.

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3
Q

Où apparaissent les lividités?

A

Dans les endroits déclives du corps (zones les plus basse. Ex : dos si personne couchée).

Lividités = apparition d’une coloration peau, variant de rosée à bleutée

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4
Q

Qu’est-ce qui provoque la coloration des lividités?

A

L’accumulation de sang dans les petits vaisseaux des zones déclives, provoquée par la gravité en l’absence de pression artérielle.

Apparition env. 30min-2h après le décès.

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5
Q

Après combien de temps les lividités atteignent leur maximum? Qu’est-ce qui arriver passé ce délai? Si on bouge le corps avant ce délai?

A

8 à 12h après le décès.

  • Passé ce délai, les lividités vont rester dans la même position (lividitées fixées) même si le corps change de position.
  • Avant ce délai, si le corps est changé de position, les lividités vont se redistribuer selon la nouvelle position du corps.
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6
Q

Comment savoir si la lividtée est fixée?

A

Faire une pression avec un doigt dans une zone de lividité et noter si une blancheur est apparue lorsque la pression est relâchée; si oui, la lividité n’est pas encore fixée.

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7
Q

Si on a des lividités tout autour du corps, qu’est-ce que ça nous indique par rapport au patient décédé?

A

Son corps a probablement été déplacé après son décès.

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8
Q

Quelle est donc l’utilité des lividités?

A
  • Savoir si un corps a été déplacé.
  • Aide à l’évaluation globale d’un temps de décès.
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9
Q

Dans quelles zones déclives seraient absentes les lividités?

A

Où il y a pression sur le corps.

Ex : au niveau des fesses pour une personne reposant sur le dos, à l’endroit où une ceinture serre, etc.

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10
Q

Qu’est-ce qu’une coloration rouge cerise des lividités indique quant à la cause de décès?

A

Intoxication au monoxyde de carbone.

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11
Q

Limites à l’évaluation des lividités

A
  • Peu développées en cas d’hémorragie.
  • Personnes de couleur noires (plus difficile à voir les changements de la lividité car cachées par la teinte plus foncée de la peau).
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12
Q

Tâches de Tardieu

A
  • Accumulation de sang plus importante à certains endroits.
  • Provoque la rupture de petits vaisseaux à ces endroits.
  • Développement de pétéchies ou de purpura.

À NE PAS CONFONDRE AVEC DES CONTUSIONS.

À confirmer ce que c’est vraiment.

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13
Q

Rigor mortis

A

Phénomène post-mortem par lequel les muscles vont acquérir une certaine raideur après le décès. C’est un phénomène chimique qui est dû à la formation de complexes entre les protéines musculaires (actine et myosine). Ces complexes vont demeurer stables jusqu’à la décomposition du corps. C’est un phénomène de raideur et non de contraction.

Manque d’ATP qui relaxe normalement les muscles provoque rigidité.

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14
Q

Discuter de l’évolution des rigidités dans le temps.

A
  • Apparaissent environ 2-4h après le décès.
  • Maximales 8 à 12h après le décès.
  • Restent à leur maximum pendant quelques heures, puis disparaissent graduellement.
  • Disparues 36h à 48h post-décès.
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15
Q

Que veut-on dire par « briser » les rigidités?

A

Briser les rigidités = mobiliser l’articulation en cause.

Lorsque maximales, il peut être très difficile de briser les rigidités; si les rigidités sont brisées avant d’atteindre leur maximum, elles vont réapparaître, mais n’atteindront jamais leur maximum; si elles sont brisées après avoir atteint leur maximum, elles ne reviendront pas.

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16
Q

Qu’est-ce qui va impacter le développement des rigidités?

A
  • Maladies : fièvre, perte de régulation de la T corporelle comme dans l’hémorragie cérébrale, infection ou exercice physique.
  • Facteurs environnementaux.
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17
Q

Utilité des rigidités.

A
  • Pour voir si un corps a été déplacé (rigidités brisées).
  • L’évaluation globale d’un temps de décès

Même chose que lividités.

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18
Q

Spasme cadavérique

A

= rigidité instantanée.

Si qq se pend et qu’il tenait qqch dans sa main lors du décès, sa main va devenir rigide rapidement car tout l’ATP de la main va être utilisé.

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19
Q

Qu’est-ce qui arrive à la T corporelle après le décès?

A

Le corps va graduellement perdre sa chaleur et sa T va rejoindre la T ambiante après un certain temps.

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20
Q

Est-ce que la chair de poule post-mortem est liée au froid?

A

Non.

C’est une forme des rigidités des muscles polo-érecteurs.

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21
Q

Règle la plus simple pour déterminer le moment du décès à partir de la T du corps.

A
  • À 20 degrés celcius, le corps va perdre 1 degré par heure APRÈS les 3 premières heures passées le moment du décès.
  • Durant ces 3 premières heures, la T peut rester stable.
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22
Q

Pourquoi est-ce que l’interprétation de la T post-mortem est difficile?

A
  • On ne peut toujours être sûr que la T° de la victime était normale ou non au moment du décès.
  • la vitesse de refroidissement du corps est influencée par plusieurs facteurs qui ne sont pas toujours connus: la température ambiante, la stabilité de la température ambiante, la présence de vent, l’état de nutrition, les vêtements de la victime, le pourcentage de graisse de la victime, l’âge (les enfants refroidissent plus rapidement car leur surface corporelle par rapport à leur masse est plus grande).
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23
Q

Quels deux processus implique la décomposition d’un corps?

A

1) Autolyse.
2) Putréfaction.

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24
Q

Autolyse post-mortem.

A

Digestion enzymatique.

Accomplie par nos propres ¢ qui nous digèrent.

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25
Q

Putréfaction post-mortem.

A

Relève de l’action des bactérie.

Après le décès, la flore bactérienne de l’intestin va se multiplier, envahir les vaisseaux et se répandre dans l’organisme, produisant divers changements.

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26
Q

Quels sont les changements causés par la putréfaction post-mortem?

A
  • au tout début, apparition d’une tache verte à l’abdomen, le plus souvent à la fosse iliaque droite dans les 24-36 heures après le décès.
  • la tache verte s’agrandit et s’étend progressivement à tout le corps.
  • une “circulation post-mortem” va apparaître: l’hémolyse du sang dans les vaisseaux et la réaction de l’hémoglobine avec des gaz produits par les bactéries vont dessiner les vaisseaux qui peuvent être vus à l’examen externe du corps.
  • avec la relâche de gaz dans les vaisseaux et les tissus, le corps va gonfler, la peau peut passer à une coloration pourpre ou noire, la langue et les yeux vont devenir proéminents, un liquide d’autolyse va s’échapper du corps par les orifices naturels (donnant une fausse impression de saignement et de blessure) et l’épiderme va se séparer du derme (exfoliation de la peau).
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27
Q

Facteurs qui font avancer la putréfaction plus rapidement.

A
  • Moisissure = permet la prolifération des bactéries.
  • Température = chaude.
  • Lumière = la noirceur accélère la putréfaction.
  • Cause de décès = cocaïne, etc.
  • Âge de la personne.
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28
Q

Adipocire.

A

Autre forme de décomposition.

Transformation des graisses en acide oléique, palmitique et stéarique durant la putréfaction, sous l’action des enzymes humains ou bactériens. Cela donne aux tissus un aspect cireux grisâtre et se voit surtout dans des atmosphères très humides (Exemple : corps échoué sur la rive). Ce changement nécessite un minimum de plusieurs semaines ou quelques mois.

Saponification = hydrolyse et hydrogénation des graisses du corps.

29
Q

V ou F : les oeufs des mouches sont des indicateurs du stade de développement du décès.

A

VRAI.

Dans certains cas, les mouches déposent leurs œufs sur le corps et on peut alors observer leurs divers stades de développement.

30
Q

Qu’est-ce qui peut arriver à un corps dans un climat chaud et sec au lieu de la putréfaction?

A

Le corps peut se momifier.

La peau prend alors une teinte brune ou brun-jaunâtre et une consistance cartonnée.

31
Q

Chgmnt post-mortem confondus avec traumatiques.

Arrivent à cause de la mort et non avant.

A
  • Lividité.
  • Tâches de Tardieu (accumulation de sang)
  • Tâche verte (putréfaction).
  • Liquide d’autolyse (qui peut être mépris pour du sang).
  • Tâche noire (qui peut être méprise pour la prise de drogues).
32
Q

À quoi faut-il faire attention concernant les changements post-mortem?

A
  • Changements qui miment des lésions traumatiques.
  • « Faux» temps de décès.
33
Q

Donc, comment faire une « vraie » évaluation du temps de décès?

A
  • Corps ne doit pas être déplacé.
  • Pathologiste judiciaire doit être présent sur la scène.
  • Plusieurs facteurs à tenir en compte.
34
Q

Deux types de lésions de base?

A

1) Objets contondants.
2) Objets piquants et tranchants.

35
Q

Plaies par objet contendant.

A

Lésion traumatique résultant de l’impact entre un corps mousse (objet contondant) et le corps humain. L’objet va meurtrir et écraser les tissus.

Le poing, le pied, une barre de fer et un bâton de base-ball sont des exemples d’objet contondant. La sévérité de ces lésions dépend de la force appliquée, de la région frappée, de la durée de temps pendant laquelle la force est appliquée, de l’étendue de surface corporelle sur laquelle la force s’applique et du type d’instrument.

Tout ce qui n,est pas pointu en gros.

36
Q

Aspects des lésions d’objets contondants

A
  • Érosion : perte de la partie superficielle de la peau secondaire à un frottement. Chez la personne vivante, elle va former une croûte en quelque jours. Parfois, selon sa géométrie, l’érosion peut nous indiquer le type d’instrument utilisé. Érosion = abrasion, égratignure, éraflure, écorchure.
  • Lacération : déchirure d’un tissu qui peut être la peau ou un organe interne.
  • Contusions : tache de couleur rouge ou bleutée, plus ou moins étendue, constituée de sang extravasé dans les tissus secondairement à la rupture de vaisseaux sanguins. La contusion évolue dans le temps : au début elle est bleue, rouge ou pourpre. Ensuite, avec la dégradation de l’hémoglobine, elle va devenir violette, puis verte, puis jaune et va finalement disparaître. Cette séquence d’apparition des couleurs n’est toutefois pas la même pour tous les auteurs. De plus, le temps de guérison varie d’une personne à l’autre et même chez une personne en fonction des sites et de l’étendue de la contusion. Cette évolution peut prendre des jours, des semaines ou des mois, et elle s’arrête au moment du décès.
37
Q

Est-ce que l’absence d’ecchymose élimine toujours le fait qu’il y a eu un impact?

A

NON.

ex : paroi abdominale peut être étirée ou tordue sans que cela ne cause de lésion visible à la paroi abdominale même, mais en présence d’importants dommages internes.

38
Q

V ou F : la présence d’une infiltration sanguine dans les tissus bordant une lésion traumatique indique que la victime était vivante lorsqu’elle a subi la lésion.

A

VRAI.

39
Q

Différence entre hématome et contusion.

A

Contusion = infiltration de sang dans le tissu.
Hémtaome = collection de sang entre les plans tissulaires. On peut mesurer la quantité de sang.

Contusion = bleu/ecchymose.

contusion = intra tissulaire. hématome = bien défini.

40
Q

Qu’est-ce qu’on peut déduire si l’érosion est de couleur rouge-brune?

A

Victime était vivante.

Sinon ce serait jaune.

41
Q

Lacération VS Coupure

A

Lacération = déchirure. C’est pas propre.
Coupure = peu ne se déchir pas, c’est vraiment bien délimité, pas de perte de tissu sous-jacent.

42
Q

Fracture

A
  • Source d’indice sur le type de traumatisme subi.
  • Fracture usuelle = linéaire.
  • Types particuliers au crâne : enfoncée, en penture ou en anneau.

L’analyse des lignes de fractures = indices sur l’ordre des impacts.

43
Q

Fracture en penture

A

Le plus souvent la penture va etre transverse et d’une base moyenne à l’autre base moyenne (D à G). Si on a du sang qui coule de 2 oreilles avant de meme ouvrir le corps de l’autopsie, on suspecte une fracture en penture. Cette fracture a surtout lieu après un traumatisme à la tete.

44
Q

Fracture en anneau.

A

Lors d’un impact violent sur le sommer de la tete, ou quand personne tombe fortement sur les fesses sa peut pousser la colonne vertébrale dans la crane causant une fracture en anneau.

45
Q

Plaies par objet piquant et tranchant.

A

Traversent les tissus en les sectionnant plutôt qu’en les meurtrissant. Ils vont donc donner des plaies régulières, nettes, sans pont tissulaire et habituellement sans érosions sur leurs lèvres; ces critères les différencient des lacérations par objet contondant.

Les exemples d’objets piquants et tranchants sont nombreux, mais dans la grosse majorité des cas, il s’agit de couteaux.

46
Q

Quand est-ce qu’on va avoir une érosion liée à une plaie par objet piquant ou tranchant?

A

Si celui-ci est rentré jusqu’au manche qui agit alors comme objet contondant.

47
Q

V ou F : Les dimensions des plaies faites par objet uniquement tranchant permettent de faire d’estimé des dimensions de la lame.

A

FAUX.

La longueur de ces plaies peut être supérieure, inférieure ou égale à celle du tranchant de l’instrument.

48
Q

Plaies pénétrantes

A

Plaies qui se caractérisent par une profondeur dans le corps supérieure à leur longueur à la peau.

Armes piquante = plaie pénétrante.

Ex : couteau, ciseau, pic à glace, etc.

49
Q

Coupure

A

Plaie dont la longueur à la peau est plus grande que la profondeur dans le corps.

Arme tranchante = coupure.

ex : couteau, lame de rasoir, morceau de verre.

50
Q

Plaies de défenses.

A

Dans le cas de meurtre ou de tentative de meurtre, la personne agressée va souvent tenter de se défendre en saisissant ou en déviant l’arme, ce qui résulte régulièrement en des coupures profondes aux mains et aux bras, parfois aux jambes : il s’agit de plaies de défense.

51
Q

Pourquoi la limite entre les objets contondants et objets tranchants n’est pas toujours nette?

A

Haches ou machette peuvent produire des coupures de la peau accompagnées d’érosions, de fractures ou de sillons dans l’os sous-jacent.

Chop-wounds

52
Q

Deux grandes catégories d’armes à feu.

A

Armes courtes : revolvers et pistolets.
Armes longues : carabines et fusils.

53
Q

Grande différence entre revolvers, pistolets, carabines et fusil?

A

Fusil n’a pas de rayure dans son canon.

54
Q

Quel nom donne-t-on au fusil s’il ne tire qu’un plomb?

A

« Slug ».

S’il en tire plusieurs, ça varie d’une dizaine à une centaine

55
Q

Qu’est-ce que le calibre d’une balle de fusil?

A

Son diamètre.

Qui du même coup correspond au diamètre de canon de l’arme.

Un fusil calibre 12 a un diamètre de canon de .729 pouce, un calibre 20 a .615 pouce. Le fusil 410 est une exception, le diamètre de son canon ayant .410 pouce.

56
Q

Que signifie le terme « magnum » ?

A

Charge de poudre plus grande que normalement.

57
Q

Physiologie d’une balle de fusil

A

Lorsqu’on charge une arme à canon rayée, on la charge avec une cartouche qui comprend la balle et la douille. La douille comprend à sa base l’amorce; au-dessus de l’amorce se trouve la poudre; au sommet de la douille est sertie la balle. Lorsqu’on presse la détente, on fait exploser l’amorce, ce qui va enflammer la poudre. La poudre qui brûle va faire augmenter la pression à l’intérieur du canon et cette augmentation de pression va déplacer la balle qui va sortir par le canon. En plus de la balle, une flamme, de la suie (noir de fumée), des produits de l’amorce, des gaz et des particules de poudre vont également sortir du canon.

Dans le cas d’un fusil, la base de la cartouche est comparable. Toutefois, au-dessus de la poudre, se trouve une bourre qui consiste en une rondelle de feutre ou de plastique faisant office de piston pour pousser sur les plombs se trouvant au-dessus. Cette bourre va sortir du canon et peut elle-même devenir un projectile. Tout comme pour les armes à canon rayé, lors d’une décharge, il y aura en plus du projectile une flamme, de la suie (noir de fumée), des produits de l’amorce, des gaz et des particules de poudre qui vont sortir du canon.

58
Q

Quels sont des indices de proximité du tir?

A

Flamme, suie, produits de l’amorce, gaz et particules de poudre qui sont relâchées au coup de feu.

59
Q

Plaie d’entrée d’un projectile.

A

Orifice généralement régulier (rond ou ovale), entouré d’une collerette érosive; cette collerette érosive est due au frottement du projectile sur le rebord de l’orifice. Un essuyage grisâtre du projectile est parfois aussi visible dans les lèvres de la plaie (Si le projectile est tiré à bout touchant, de très près ou de près, les évidences de proximité de tir aident à identifier l’entrée).

60
Q

Plaie de sortie.

A

Lacérations irrégulières, de grosseur variable, sans forme prévisible, ni collerette érosive.

PLUS GROSSE QUE LA PLAIE D’ENTRÉE, CAR LE PROJECTIL EST MAINTENANT OUVERT.

61
Q

V ou F : il est possible de préciser le calibre d’un projectile à partir des dimensions des trous d’entrée ou de sortie.

A

FAUX.

Impossible.

62
Q

Indices d’un tir à bout touchant.

A
  • Dommages dus aux gaz qui s’échappent du canon.
  • Les gaz pénètrent alors sous la peau et créent alors un «trou de mine» entre le cuir chevelu et l’os. Ce «trou de mine» va alors décoller et étirer fortement le cuir chevelu qui va fendre en forme d’étoile autour de l’entrée.
  • À l’autopsie, du noir de fumée et des particules de poudre sont visibles mélangés au sang dans ce trou de mine. La destruction due aux gaz est parfois si importante que tout le crâne va montrer des fractures extensives ou être complètement ouvert avec éclatement de la tête. L’empreinte du canon est aussi parfois visible sur la peau.

Autre indice :
- Coloration rouge-cerise des muscles sous la plaie d’entrée. Cette décoloration est due au monoxyde de carbone présent dans les gaz lors d’une décharge d’arme à feu. Le monoxyde de carbone va transformer l’hémoglobine présente dans le tissu en carboxyhémoglobine, ce qui va décolorer le tissu.

63
Q

Tir de très près : indices.

A
  • Dispersion des gaz ce qui réduit les dommages par rapport à un tir à bout touchant.
  • Un dépôt de noir de fumée est toutefois présent autour de l’entrée. Des grains de poudre peuvent aussi être retrouvés sur la peau ou dans la plaie.
Bout touchant VS tir de très près
64
Q

Tir de près : indices.

A
  • Particules de poudre soient visibles sur la peau (tatouage de poudre) mais sans qu’il n’y ait de suie.

En moyenne, pour une arme de poing, la suie voyage moins de un pied. Le diamètre et la densité de ce tatouage sont utiles pour déterminer la distance de tir. Plus la densité est grande et le diamètre petit, plus la distance de tir est petite. La présence de ce tatouage de poudre dépend également de la sorte de poudre et de la longueur du canon de l’arme.

65
Q

Tir de loin : indice.

A

Aucune particule de poudre ni noir de fumée ne sera identifiable sur la peau.

Dans le cas d’un fusil, le degré de dispersion des plombs est un autre indice permettant d’évaluer la distance de tir. Lorsque les plombs sortent du fusil, ils sont groupés en amas. Par la suite, ils s’écartent progressivement les uns des autres. Si une cible est relativement rapprochée du canon de l’arme, la plaie d’entrée va consister en un seul trou par lequel seront passés tous les plombs, les rebords de ce trou pouvant être réguliers ou quelque peu crénelés; si la cible est éloignée, chaque plomb aura sa propre entrée

66
Q

Comment doit toujours être décrite la trajectoire du projectile?

A

En fonction de la position anatomique internationale.

67
Q

Particularité des projectiles qui traversent le crâne.

A

Le trou à l’intérieur du crane serait plus grand que le trou à l’extérieur (à la sortie).
Le trou va etre petit et régulier à la table interne, et le trou à la surface externe (lors de la sortie) le trou va etre plus grand et irrégulier, comme si l’épaisseur de l’os a été mangé.

68
Q

Cavité temporaire.

A
  • Passage d’un projectile dans le corps et formation d’une cavité dite temporaire.