arguments Rimbaud Flashcards
(44 cards)
Théorise pas la position du poète, mais reprend les idées de VH.
Lettre du « voyant » à Demeny 15 mai 1871, cite « Stella », Voyance des poètes. « Hugo, trop cabochard, a bien du vu dans les derniers volumes ; […] Stella donne à peu près la mesure de vue de Hugo. »
Héroï-comique
« L’Éclatante victoire de Sarrebrück » :
« dada »
Sarcasme et jeu de mots
« Chant de guerre parisien » :
« Thiers » et « Picard » « sont des Eros »
Bureaucrates
« Reparties de Nina » : « bureaux »
« A la musique » : « Les gros bureaux bouffis traînent leurs grosses dames »
Le poète en déplacement
« Roman » : « cafés tapageurs » VS « tilleuls verts de la promenade ».
« Ma Bohème » : « aller » ; « la » ; « assis » mais « au bord des routes »”
“Rêvé pour l’hiver” “en wagon”
Refus de dogme chrétien
“Soleil et Chair” : « Je crois en toi ! Je crois en toi ! Divine mère, Aphrodité marine ! — Oh ! la route est amère Depuis que l’autre Dieu nous attelle à sa croix »
Parodie de discours chrétien
« Les corbeaux » : « Seigneur ».
« Les Châtiments de Tartuffe » : « Oremus »
Dénigrer image de province et habitants
« Mal » : « mères, ramassées/ Dans l’angoisse » « donnent à Dieu] un gros sou lié dans leur mouchoir ! ».
« Les Pauvres à l’Eglise » : « espèces d’enfants » ; « bav[er une] foi mendiante et stupide » et de « récit[er] la complainte infinie à Jésus ».
Citation du printemps
24 mai 1870 à Théodore de Banville avec « Sensation », « Ophélie » et « Credo in unam » (« Soleil et Chair »).
« Cher Maître, Nous sommes aux mois d’amour ; j’ai presque dix-sept ans. L’âge des espérances et des chimères, comme on dit, – et voici que je me suis mis, enfant touché par le doigt de la Muse, – pardon si c’est banal, – à dire mes bonnes croyances, mes espérances, mes sensations, toutes ces choses des poètes – moi j’appelle cela du printemps. »
Définition du vrai poète disparate dominée par assimilation au poète romantique
« un vrai romantique, un vrai poète » Théodore de Banville, datée du 24 mai 1870
Nature verte ou bleue
« Roman » juin-août “les tilleuls verts de la promenade”
« A la musique » ; « marronniers » « verts »
« Dormeur du val » dans « frais cresson bleu ».
« locus amoenus » + éveil des sensations et donc de l’écriture + bleu du soir
« Sensation » : « Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers, Picoté par les blés, fouler l’herbe menue : Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue. ».
Discours moqueur à l’égard du lyrisme
« Ma Bohème » :
« souliers blessés »
Pied « près de mon cœur »
Age mis en valeur « Roman », exploite parfaitement registre lyrique.
vitalité du poète : « tilleuls verts »
« toutes ces choses des poètes » : vision idéalisée et non dramatique
réactions ironiques ou moqueuses : « vos sonnets la font rire »
« cavatines » meurent sur les lèvres
plaisirs simples et accessibles : « cafés éclatants » et « blocks de bière »
Thème de l’amour perd son prestige + figure de la femme
- « Reparties de Nina » : violentes,
- « Première soirée » désinvolture,
- « La Maline » « fichu moitié défait »,
- « Cabaret-Vert » : « tétons énormes »
- « Le Cœur supplicié » : violent
- « Mes Petites amoureuses »
« quelles rimes ! Ô ! quelles rimes ! »
ciel « vert-chou »
« hydrolat lacrymal »
« laideron »
« Ô »
« Pouah ! »
Critique Musset
« 14 fois exécrable »
« printanier l’esprit de Musset ! Charmant, son amour ! En voila, de la peinture à l’émail, de la poésie solide ! »
Musicalité, chanson, chansonnette
« Chant de guerre parisien » : « des yoles qui n’ont jam, jam »
Notion de beauté
« Vénus anadyomène », rime avec « anus »
Vocabulaire relâché
« Les Poètes de sept ans » : « il lui mordait les fesse »
« Les Premières Communions » : « Elle passa sa nuit sainte dans les latrines. ».
Mots enfantins
“Le Coeur supplicié” : « Ithyphalliques et pioupiesques » ;
« L’Eclatante victoire de Sarrebrück » : « s’en va, raide, sur son dada ».
Compte définir le printemps dans « Sensations »
« d’arriver à l’inconnu par le dérèglement de tous les sens »
« Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien, Par la Nature, – heureux comme avec une femme ».
Plaisirs simples des plats rustiques
- « Au Cabaret-Vert » : « des tartines/ De beurre et du jambon qui fût à moitié froid » ; « jambon rose et blanc » ;
- « La Maline » : « velours de pêche rose et blanc »
« parfumé d’une gousse d’ail ».
« m’aiser » avec « baiser ». « heureux » écho « Sensation » quand se veut « heureux comme avec une femme ».
Evolution sensorielle et sensuelle :
- absente dans « Sensation »,
- « Roman » : « on se sent aux lèvres un baiser/ Qui palpite là, comme une petite bête »,
- « Rêvé pour l’hiver » : « baisers fous ».
Dernier poème fait disparaitre personnage de la femme
« Ma Bohème »,
« Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou/ Et je les écoutais ».