Arthrose Flashcards

1
Q

Quelle est la prévalence de l’arthrose ?

A

L’arthrose est une maladie ostéoarticulaire très fréquente touchant environ 10 % de la population.

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2
Q

Quelles sont les localisations principales de l’arthrose ?

A

Elle affecte principalement le rachis, les genoux, les hanches et les mains

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3
Q

Quelles structures affecte l’arthrose ?

A

L’arthrose affecte en premier lieu le cartilage articulaire, mais aussi la membrane synoviale et l’os sous-chondral.

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4
Q

Qu’entraine l’arthrose quand elle devient symptomatique ?

A
  • Lorsque l’arthrose devient symptomatique, elle entraîne des douleurs et une gêne fonctionnelle.
  • Sa forte prévalence et son retentissement sont à l’origine d’un coût médico-économique considérable.
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5
Q

Quel risque découle de la sedentarité occasionée par l’arthrose ?

A

Du fait de la sédentarité qu’elle occasionne, une surmortalité cardiovasculaire est observée chez les patients gonarthrosiques.

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6
Q

Physiopathologie de l’arthrose

A

L’arthrose est une maladie de l’ensemble de l’articulation synoviale qui est composée principalement de quatre tissus :

  • le cartilage articulaire
  • l’os sous-chondral
  • la membrane synoviale
  • la capsule

Sous l’effet de différents stress (mécanique, inflammatoire, métabolique), l’ensemble de ces tissus va subir des modifications avec notamment :

  • la DEGRADATION du cartilage par des enzymes protéolytiques capables de détruire les fibres de collagènes et de protéoglycanes 
  • une INFLAMMATION de la membrane synoviale avec le recrutement de cellules immunitaires sous l’effet de débris cartilagineux ;
  • un REMODELAGE de l’os sous-chondral conduisant aux géodes, sclérose sous-chondrales et au développement d’excroissances osseuses appelées ostéophytes.

L’arthrose est caractérisée par un EXCES DE CONTRAINTE mécanique sur les articulations mais pas seulement : il existe aussi une AUGMENTATION de la production de médiateurs inflammatoires tels que les CYTOKINES responsable d’une inflammation locale.
=> Cette inflammation de bas grade va induire la production accrue d’enzymes protéolytiques telles que les métalloprotéases, capables de digérer la matrice extracellulaire du cartilage.

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7
Q

Physiopathologie de la douleur arthrosique

A

La douleur arthrosique est quant à elle un phénomène complexe puisque le cartilage n’est pas innervé.
Sa physiopathologie fait donc intervenir l’os sous-chondral, la capsule articulaire mise en tension lors des épisodes d’épanchement, la membrane synoviale et des mécanismes complexes de sensibilisation centrale de la douleur.

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8
Q

Quels sont les roles des 4 tissus de l’articulation synoviale ?

A
  • le cartilage articulaire, qui est un tissu particulier puisqu’il n’est ni vascularisé, ni innervé et qu’il comprend un seul type de cellules : les chondrocytes. Sa matrice est composée à plus de 80 % d’eau et d’un réseau de collagène et de protéoglycanes, fortement hydrophiles, à l’origine des propriétés biomécaniques du cartilage articulaire dont le rôle principal est d’absorber les contraintes mécaniques entre deux surfaces osseuses 
  • l’os sous-chondral, qui est la plaque d’os intra-articulaire sur lequel repose le cartilage. Ses interactions avec le cartilage sont importantes et permettent le passage de nutriments de l’os vers le cartilage notamment 
  • la membrane synoviale, tissu conjonctif lâche qui sécrète le liquide synovial, lubrifiant de l’articulation, normalement présent en très faible quantité 
  • la capsule qui entoure l’ensemble de l’articulation.
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9
Q

A cause de quoi est initiée l’arthrose ?

A

L’ arthrose primitive est initiée sous l’influence de facteurs de risque qui se combinent à une susceptibilité propre du cartilage à développer une arthrose chez certains individus

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10
Q

Quels sont les FR de l’arthrose ?

A

1* AGE : rare avant 40 ans, l’incidence de l’arthrose augmente fortement après 60 ans 

  • SURPOIDS et surtout OBESITÉ : l’excès pondéral favorise l’arthrose des articulations portantes (genou, rachis et, dans une moindre mesure, hanche) ou non (arthrose digitale).
    => Désormais on considère que le syndrome métabolique est, au-delà de la seule obésité, un facteur de risque d’arthrose (combinaison de l’HTA, diabète de type 2 ou insulinorésistance, dyslipidémie et obésité) 
  • HEREDITE : il existe des familles où la prévalence de l’arthrose est bien supérieure à celle de la population générale, ce qui est probablement lié à des facteurs génétiques de susceptibilité (polymorphismes génétiques).
    => Cela concerne particulièrement l’arthrose DIGITALE
  • sexe FEMININ : la prévalence de l’arthrose est plus importante chez les femmes que chez les hommes, surtout après la ménopause 
  • EXCES DE CONTRAINTES mécaniques : port de charges lourdes, microtraumatismes répétés, troubles de l’architecture des membres, congénitaux ou acquis augmentant les contraintes (genu varum ou genu valgum pour la gonarthrose, dysplasie pour la hanche), ATCD de lésions et/ou de chirurgie méniscoligamentaires (ligaments croisés et ménisques du genou) ou de fractures articulaires.

=> Ces facteurs de risque ne correspondent pas à des arthropathies destructrices (qui, elles, sont responsables d’arthrose secondaire) mais favorisent l’arthrose.

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11
Q

Quels sont les 3 grands phenotypes d’arthrose ?

A

Ainsi, on considère schématiquement qu’il existe 3 grands phénotypes d’arthrose primitive qui regroupent la majorité des patients et qui peuvent se combiner chez un même patient :

  • arthrose liée au vieillissement 
  • arthrose métabolique (associée à l’obésité ou au syndrome métabolique) 
  • arthrose post-traumatique.
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12
Q

Sur quelles pathologies survient l’arthrose secondaire?

A

A côté de l’arthrose primitive, on distingue les arthroses dites secondaires qui surviennent sur des arthropathies destructrices préexistantes (principalement arthrites MICROCRISTALLINES, arthrites SEPTIQUES, RHUMATISMES inflammatoires destructeurs tels que la polyarthrite rhumatoïde ou la spondyloarthrite).

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13
Q

Def et epidemiologie de la coxarthrose

A
  • La coxarthrose est l’arthrose de l’articulation coxofémorale.
  • Entre 40 et 75 ans, la prévalence de la coxarthrose symptomatique en France est de l’ordre de 1 à 5 % de la population, avec une légère prédominance féminine.
    Dans 50 % des cas, elle est secondaire à un vice architectural de la hanche qu’il faudra systématiquement rechercher avec des radiographies (coxarthrose secondaire sur dysplasie).
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14
Q

Comment fait-on le diagnostic de la coxarthrose ?

A

Le diagnostic est RADIOCLINIQUE :
- clinique = interrogatoire et examen clinique
- imagerie = radio

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15
Q

Que faut-il rechercher à l’interrogatoire qui fait évoquer une coxarthrose ?

A

1* TERRAIN : âge > 40 ans, FR (obésité, traumatisme articulaire…)

2* DOULEUR du pli de l’AINE, pouvant irradier sur la face antérieure ou antéromédiale de cuisse mimant une cruralgie.
=> <!> Les douleurs peuvent être postérieures dans la fesse ou totalement « projetée » en regard du genou, ce qui peut être trompeur!!!!

3* D’horaire MECANIQUE : augmentée à l’effort, calmée par le repos et ne réveillant pas le malade la nuit (sauf aux changements de position), possibilité de dérouillage matinal possible mais < 15 minutes

4* RAIDEUR de hanche.

5* RETENTISSEMENT fonctionnel : il faut évaluer la diminution des capacités fonctionnelles en lien avec l’atteinte de la coxofémorale

+ On recherchera une limitation du périmètre de marche, des difficultés à mettre des chaussettes, à enfiler un collant, à s’accroupir, à sortir de voiture, ou un retentissement sur la vie sexuelle
+ Indices algofonctionnelles (KOOS, WOMAC, Lesquene)

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16
Q

Quelles sont les indices algofonctionneles qui peuvent etre utilisés pour suivre l’evolution du retentissement de la coxarthrose ?

A

Plusieurs indices algofonctionnels, sous forme de questionnaires comme :
- l’indice WOMAC ( Western Ontario and McMaster Universities index )
- le KOOS ( Knee Injury and Osteoarthritis Outcome Score )
- l’indice de Lequesne
=> permettent de suivre l’évolution du retentissement de la coxarthrose.

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17
Q

Que comprend l’examen clinique de la coxarthrose et comment se deroule-t-il ?

A
  • Il doit être bilatéral et comparatif, se faire debout, à la marche puis en position couchée
  • Il comprend une inspection, une palpation et mobilisation
    => Au total, au terme de l’examen, on doit pouvoir affirmer la responsabilité de la hanche dans le syndrome douloureux.
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18
Q

Que recherche-t-on à l’inspection ? (coxarthrose)

A
  • boiterie d’esquive
  • flessum de hanche (impossibilité d’extension complète de hanche)
  • attitude vicieuse en rotation latérale
  • amyotrophie des muscles de la loge antérieure de cuisse (psoas, quadriceps ).
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19
Q

Que recherche-t-on à la palpation/mobilisation ? (coxarthrose)

A

– douleur et/ou limitation douloureuse lors de la mobilisation de la hanche : au début, les mouvements sont peu limités et la limitation concerne principalement la rotation médiale et l’extension 
– palpation et mobilisation des genoux à la recherche d’une gonarthrose associée 
– absence de syndrome rachidien, signe de Léri négatif (si doute sur une cruralgie )

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20
Q

Qu’observe-t-on en imagerie radiologique en cas de coxarthrose ? qu’est ce qu’elles permettent ? Quelles sont les profils realisés ? (voir coxometrie p103)

A
  • aident à confirmer le diagnostic évoqué cliniquement.
  • un cliché de bassin debout de FACE et un faux profil de LEQUESNE de chaque hanche : indispensable car il évalue l’interligne articulaire en avant et en arrière 
    -> l’interligne articulaire normal croît d’arrière en avant
  • il peut exister une dissociation anatomoclinique : l’importance de l’atteinte radiologique n’est pas toujours corrélée à la douleur et/ou au retentissement fonctionnel
  • permet de voir les 4 signes cardinaux de l’arthrose : pincement localisé de l’interligne articulaire, osteophytose marginale, osteosclerose condensante de l’os sous-chondral, des géodes
    +/- perte de sphericite tete femorale dans formes severes

La radiographie permet de détecter des formes liées à un vice architectural (dysplasie) grâce à la coxométrie qui évalue les angles de couverture du cotyle et l’obliquité du col fémoral sur le cliché de face.

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21
Q

L’IRM et l’arthroscanner sont-ils utiles au diagnostic de la coxarthrose ? Si non,dans quels cas peuvent-ils servir ?

A
  • L’IRM de hanche n’a pas d’intérêt en présence d’une coxarthrose typique. Cet examen sera discuté en cas de doute avec certains diagnostics différentiels (ostéonécrose, fissure, algodystrophie)
  • Face à une coxarthrose typique, l’arthroscanner de hanche ne présente pas d’utilité. Cet examen est parfois utilisé pour rechercher une atteinte cartilagineuse coxofémorale sans signes d’arthrose à la radiographie ou une ostéochondromatose secondaire à la coxarthrose.
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22
Q

Quels sont les 4signes cardinaux radiographiques de la coxarthrose ?

A

Il existe 4 signes cardinaux de l’arthrose, qui ne sont pas forcément tous présents :

  • le pincement localisé de l’interligne articulaire apprécié de façon comparative. Sur la face, il est le plus souvent supérolatéral, plus rarement supérieur global ou supéromédial. L’interligne sur le cliché de face peut être normal dans les formes débutantes, d’où l’intérêt du cliché de profil 
  • l’ostéophytose marginale : avant-toit, péricéphalique, périfovéale, céphalique postéro-inférieure, « en hamac » sous le col fémoral => c’est un signe spécifique de l’arthrose 
  • l’ostéosclérose condensante de l’os sous-chondral dans les zones d’hyperpression, le pôle supérieur de la tête et/ou le toit du cotyle 
  • des géodes sous forme de lacunes cerclées en regard du pincement maximal de l’interligne articulaire (zone d’hyperpression).
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23
Q

Quel examen biologique est necessaire au diagnostic de la coxarthrose ?

A
  • Aucun examen biologique n’est nécessaire au diagnostic. Il n’y a pas de syndrome inflammatoire au cours de l’arthrose (CRP, VS normales)
  • L’examen du liquide synovial est inutile dans une coxarthrose typique cliniquement et radiographiquement.
    => En cas de doute diagnostique, l’analyse du liquide articulaire confirme son caractère « mécanique » et l’absence de microcristaux.

-> Il n’y a pas de test de routine permettant d’évaluer la dégradation du cartilage.

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24
Q

Quels sont les diagnostics différentiels de la coxarthrose ?

A
  • Une CRURALGIE (mais douleurs neurogènes, diminution ou abolition d’un réflexe rotulien, hypoesthésie de la face antérieure de cuisse).
  • Une OSTEONECROSE aseptique de la tête fémorale (rechercher des facteurs de risque tels que l’alcool ou la corticothérapie).
  • Une TENDINOPATHIE du moyen fessier (douleur latérale, en regard du grand trochanter).
  • Une FISSURE OSTEOPOROTIQUE du bassin (sacrum ou branche).
  • Un SYNDROME DOULOUREUX régional complexe de hanche (surtout au troisième trimestre de grossesse).
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25
Q

Quel est le pronostic de la coxarthrose ?

A
  • Il existe des grandes variations interindividuelles dans la cinétique d’évolution clinique et/ou radiographique : la progression moyenne du pincement articulaire à la hanche est de 0,2 à 0,3 mm par an.
  • Certaines formes de coxarthrose n’évoluent pas (moins de 10 %) ou peu (surtout les formes supéromédiales).
  • À l’inverse, il existe des épisodes de chondrolyse semi-rapide, voire de chondrolyse rapide, correspondant à la coxarthrose destructrice rapide (CDR)
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26
Q

Quelles sont les differentes formes cliniques de la coxarthrose?

A
  • la coxarthrose destructrice rapide
  • coxarthroses liées à une anomalie d’architecture
  • coxarthrose secondaire a une autre patho de la hanche
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27
Q

Qu’est ce que la coxarthrose destructrice rapide ? Comment se manifeste-t-elle ? Comment evolue-t-elle ? Quel examen permet de la mettre en evidence ? Vers quoi peut-elle evoluer ?
Que faire en cas de doute avec une coxite ou une patho microcristalline ?

A
  • La CDR se définit par un pincement de plus de 50 % de l’interligne ou de 2 mm en l’espace d’un an.
  • Elle est caractérisée par une douleur de début BRUTAL, très INTENSE, à recrudescence NOCTURNE.
  • Elle évolue très rapidement vers un pincement global de l’interligne sans ostéophytose.
  • Seule la répétition des clichés (à 3 mois d’intervalle minimum) met en évidence la chondrolyse par l’étude du pincement articulaire.
  • L’évolution peut se faire vers l’ostéolyse de la tête fémorale qui perd alors sa sphéricité.
  • Le doute avec une coxite notamment infectieuse ou microcristalline impose la ponction articulaire pour analyser le liquide synovial.
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28
Q

Dans le cadre des coxarthroses liées à une anomalie d’architecture, quelles sont les pathologies pouvant causer ces anomalies et quel examen permet de les reperer ? (voir photo p106)

A
  • Différentes pathologies congénitales telles que la dysplasie luxante ou la dysplasie interne ou acquises au cours de la croissance sont responsables de vices architecturaux qui vont faire le lit d’une coxarthrose à l’âge adulte lorsqu’elles ne sont pas dépistées et prises en charge. (voir photo “formes clniques dossier med4)
  • Elles sont détectées à la radiographie standard par la coxométrie.
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29
Q

Quelles sont les pathologies à l’origine d’une coxarthrose secondaire ? (complement d’au dessus)

A
  • Fractures du cotyle ou du toit cotyloïdien
  • Ostéonécroses de la tête fémorale à un stade évolué.
  • Coxites évoluées secondaires à toute maladie articulaire destructrice (principalement : spondyloarthrite, polyarthrite rhumatoïde, arthrite microcristalline, arthrite septique).
  • Maladie de Paget (coxopathie pagétique ).
  • Inégalité des membres inférieurs lorsqu’elle dépasse 3 cm.
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30
Q

Quels sont les ttt possibles de la coxarthrose ?

A
  • ttt médical
  • ttt chirurgical (PTH)
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31
Q

Quel est le ttt médical de la coxarthrose ?

A
  • il est pluridisciplinaire.
  • combine systématiquement traitement pharmacologique et traitement non pharmacologique et vise à contrôler la douleur et limiter le retentissement fonctionnel.
  • Le ttt médical prendra en compte le nombre d’articulations arthrosiques symptomatiques : s’agit-il d’une coxarthrose isolée incitant aux traitements locaux ? ou s’agit-il d’une coxarthrose dans le cadre d’une polyarthrose ? ainsi que la présence de comorbidités qui peuvent limiter certaines prescriptions médicamenteuses (par exemple, AINS per os )
  • La tolérance devra être évaluée (particulièrement celle des AINS per os et des opioïdes)
  • Le renouvellement des traitements, particulièrement pharmacologiques, sera à discuter en fonction de leur efficacité et de leur tolérance.
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32
Q

Quand est-il de l’utilisation des antiarthrosiques d’action lente et des injections d’acide hyaluronique en cas de coxarthrose ?

A

Les antiarthrosiques d’action lente et les injections d’acide hyaluronique ont été utilisés dans la coxarthrose, sans preuve réelle de leur efficacité symptomatique

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33
Q

Comment est évaluée l’efficacite du ttt medical de la coxarthrose ?

A

L’efficacité du traitement pourra être évaluée sur :

  • périmètre de marche
  • douleur à la marche, mesurée par exemple sur une EVA 
  • indices algofonctionnels (Lequesne, WOMAC) 
  • indices de qualité de vie
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34
Q

Quels sont les 5 mesures NON pharmacologiques du ttt médical de la coxarthrose ?

A

– ÉDUCATION du patient avec mesures de ménagement articulaire :
* éviter les marches dans les périodes les plus douloureuses
* promouvoir l’activité physique (marche, vélo, piscine) en dehors des poussées
* éviter les stations debout prolongées, le port de charges lourdes
– PERTE DE POIDS si surpoids ou obésité
– Port de CANNE controlatérale notamment lors des poussées
– REEDUCATION douce de la hanche, possiblement en balnéothérapie (pour préserver la mobilité articulaire, la trophicité musculaire et éviter la constitution d’un flessum)
– CURE THERMALE : notamment en cas de coxarthrose dans un contexte de polyarthrose ou en cas de comorbidités limitant les prescriptions médicamenteuses ; a souvent un effet à la fois antalgique et psychologique

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35
Q

Quelles sont les 4 mesures pharmacologiques du ttt médical de la coxarthrose ?

A

– Antalgique simple de palier I à la demande en fonction de la douleur et non en systématique (paracétamol jusqu’à 3 g par jour)
– AINS per os en cure courte en l’absence de contre-indication, à la posologie efficace la plus faible possible pour la durée la plus courte ; prendre en compte les comorbidités et contre-indication (notamment : maladies cardiovasculaires, ATCD d’ulcère gastroduodénal, IR, maladie hépatique)
– Antalgiques de palier II (codéine, tramadol) et exceptionnellement de palier III (morphine) selon les comorbidités et la tolérance
– Infiltration intra-articulaire de corticoïdes, en cas d’échec du traitement médicamenteux bien conduit

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36
Q

Quel est le ttt chirurgical de la coxarthrose ?

A
  • prothese totale de hanche
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37
Q

Quelle est l’indication de la PTH? Quel indice pourra aider? Quelle est la duree de vie de la PTH ? Quels sont ses objectifs ? Comment sont les suites opératoires ?

A
  • Indication : coxarthrose symptomatique avec retentissement clinique important (douleur et handicap) malgré un ttt médical bien conduit
  • On pourra s’aider de l’indice de Lequesne (seuil retenu ≥ 10–12)
  • Durée de vie: environ 20 ans
  • Objectifs : efficacité antalgique et récupération fonctionnelle
  • Suites opératoires : simple, le plus souvent avec reprise de la marche dès J1
  • Expliquer au patient les complications aiguës et tardives possibles
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38
Q

L’imagerie seule permet-elle de poser une indication a une PTH ? (arthrose) (voir photo pth p108)

A

L’imagerie seule ne permet pas de porter l’indication de la mise en place d’une prothèse de hanche car le degré de l’atteinte radiographique est imparfaitement corrélé aux symptômes

39
Q

Quelles sont les complications aigue postop de la PTH ?

A

hématome, phlébite, arthrite septique précoce, retard de cicatrisation devant faire rechercher une infection

40
Q

Quelles sont les complications tardives postop de la PTH ?

A

– la LUXATION de prothèse (il faudra à titre préventif éduquer les patients pour éviter les mouvements de flexion, rotation médiale et adduction excessifs) 
– le DESCELLEMENT prothétique précoce qui, par définition, survient durant la première année et devra faire rechercher une infection, ou tardif (descellement « mécanique » favorisé par l’usure du polyéthylène, complication la plus fréquente) 
– la DETERIORATION cotyloïdienne 
– la FISSURE périprothétique 
– l’OSSIFICATION périprothétique

41
Q

Def de gonarthrose

A

La gonarthrose est l’arthrose d’un des différents compartiments du genou : fémorotibial latéral (externe), fémorotibial médial (interne) et/ou fémoropatellaire

42
Q

Epidemio de la gonarthrose

A

Il s’agit de la localisation la PLUS FREQUENTE d’arthrose aux membres inférieurs, avec une nette prédominance FEMININE après la ménopause. Entre 40 et 75 ans, l’arthrose du genou touche 2 à 10 % des hommes et 3 à 15 % des femmes en France. Les différentes localisations (fémorotibiale latérale, fémorotibiale médiale ou fémoropatellaire) sont volontiers INTRIQUEES (15 à 20 % des cas), réalisant des atteintes uni-, bi- ou tricompartimentales. Il faudra préciser chez un patient gonarthrosique le ou les compartiments touchés.

43
Q

Comment est le diagnostic de la gonarthrose ?

A

il est radioclinique
- clinique (interrogatoire, examen clinique)
- imagerie (radiographie)

44
Q

Quels elements de l’interrogatoire font evoquer une gonarthrose ?

A

1* Terrain : âge > 40 ans, facteurs de risque = obésité, troubles de la statique des membres inférieurs avec notamment un genu varum (entraînant une surcharge de pression dans le compartiment fémorotibial médial) ou un genu valgum (entraînant une surcharge de pression dans le compartiment fémorotibial latéral).

2* Douleur globale du genou, plus souvent localisée en médial en cas d’arthrose fémorotibiale médiale.

3* D’horaire mécanique : augmentée à l’effort, notamment dans les escaliers, calmée par le repos et ne réveillant pas le malade la nuit (sauf aux changements de position), avec un dérouillage matinal possible mais < 15 minutes.

4* Sensation de raideur, de craquements, de lâchage du genou.

5* Épisodes de blocage du genou qui peuvent évoquer des corps étrangers présents dans l’articulation (ostéochondrome) ou une lésion méniscale arthrosique.

6* Une augmentation de la douleur associée à un dérouillage matinal (< 15 minutes) et à un épanchement est évocatrice d’une poussée inflammatoire.

7* Retentissement fonctionnel : une limitation du périmètre de marche , des difficultés à monter ou descendre les escaliers.

+ indices algofonctionnels (questionnaires) : WOMAC, Lequesne

45
Q

Que comprend et comment est l’examen clinique en cas de gonarthrose ?

A

Il doit être bilatéral et comparatif, se faire debout, à la marche puis en position couchée.

  • inspection
  • palpations et mobilisation
  • test des stabilites anteroposterieures et laterales
  • EXAMEN DES HANCHES +++ (douleur coxarhtrose projetée a eliminer) = SYSTEMATIQUE
46
Q

Que comprend l’inspection en cas de gonarthrose ?

A
  • recherche d’une DEVIATION axiale
  • d’un FLESSUM (impossibilité d’extension complète du genou)
  • d’une BOITERIE, voire mise en évidence d’un dérobement ou d’un lâchage (flexion spontanée du membre inférieur en position debout, témoignant d’une faiblesse quadricipitale)
  • recherche d’une AMYOTROPHIE des muscles de la loge antérieure de cuisse (quadriceps).
47
Q

Que comprends la palpation et la mobilisation en cas de gonarthrose ?

A

– une DOULEUR et/ou une limitation douloureuse lors de la mobilisation du genou : la flexion du genou (distance talon-fesse) est longtemps conservée dans la gonarthrose 

– des CRAQUEMENTS à la flexion, traduisant une atteinte du cartilage articulaire 

– un EPANCHEMENT intra-articulaire, par la recherche d’un choc patellaire ou d’un signe du flot

– une TUMEFACTION dans le creux poplité, à la face médiale, témoin d’une bourse synoviale nommée kyste poplité, qui est le signe d’un épanchement important.
=> Le kyste poplité peut se rompre dans le mollet lors de certains mouvements en compression, entraînant une douleur brutale et un tableau de pseudophlébite.

+ Test des stabilités antéropostérieures (conservées) et latérales (laxité médiale ou latérale) -> ces dernières sont un élément fondamental dans les indications ultérieures de la chirurgie.

48
Q

Quel examen systematique de l’examen clinique est à faire en cas de gonarthrose?

A
  • L’examen des hanches est systématique , afin d’éliminer une douleur de coxarthrose projetée au genou et afin de rechercher une atteinte coxofémorale associée.
49
Q

Quelle imagerie est a realiser en cas de gonarthrose ? Quelles sont les incidences à faire ?

(voir photo p 110)

A

Les radiographies vont aider à confirmer le diagnostic évoqué cliniquement.

Il faudra systématiquement demander l’ensemble des incidences radiographiques suivantes de manière bilatérale et comparative :

  • une incidence de face en appui bipodal, rotation nulle, genoux en extension 
  • un profil 
  • un défilé fémoropatellaire à 30° de flexion 
  • une incidence en schuss (de face, en charge, à 30° de flexion, cliché en postéro-antérieur), qui doit être systématique : il permet de voir le compartiment postérieur = celui qui est le plus précocement atteint et de révéler un pincement de l’interligne articulaire qui ne serait pas vu sur le cliché en extension.
50
Q

Quels sont les signes cardinaux de l’arthrose que l’on retrouve a la radio en cas de gonarthrose ?

A

On retrouve les signes cardinaux d’arthrose qui ne sont pas forcément tous présents :

  • pincement de l’interligne localisé à un des deux compartiments fémorotibiaux (une atteinte des deux compartiments fémorotibiaux est possible dans la gonarthrose primitive, mais se voit aussi dans les arthroses secondaires) 
  • ostéophytose : dite marginale externe, mais également interne, appréciée sur le cliché de face ou des épines tibiales, visualisée sur le cliché en schuss, ou encore située en avant et en arrière du tibia, sur la face postérieure du condyle et au-dessus de la trochlée, analysée sur le profil. Les ostéophytes sont spécifiques de l’arthrose 
  • ostéosclérose sous-chondrale
  • géodes sous-chondrales
51
Q

Quel est l’interet de l’IRM en cas de gonarthrose ?

A

L’IRM n’a pas d’intérêt en cas de gonarthrose typique . Elle n’est réalisée qu’en cas de doute pour éliminer certains diagnostics différentiels (atteinte méniscale, ostéonécrose, fissure

52
Q

Quel examen biologique est necessaire au diagnostic de gonarthrose ?

A

Aucun examen biologique n’est nécessaire au diagnostic. Il n’y a pas de syndrome inflammatoire (CRP et VS normales).

Il n’y a pas de test de routine permettant d’évaluer la dégradation du cartilage.

En cas d’épanchement, la ponction retrouvera un liquide mécanique.

53
Q

Quels sont les diagnostics differentiels de l’arthrose FT?

A

Le diagnostic associant douleur mécanique du genou et anomalies radiographiques compatibles chez un patient ayant un âge compatible et des facteurs de risque de gonarthrose est habituellement facile.

Il faudra parfois évoquer :

  • atteinte coxofémorale projetée 
  • atteinte méniscale isolée, à évoquer devant :
    – début brutal chez un sujet jeune 
    – notion de traumatisme 
    – épisodes de blocage du genou 
  • arthropathie microcristalline évoluant à bas bruit (intérêt de la ponction d’un épanchement) 
  • ostéonécrose d’un condyle fémoral
  • fissure d’un plateau tibial
54
Q

Quel est le pronostic de la gonarthrose FT?

A

L’évolution de la gonarthrose se fait par poussées et est très variable à l’échelon individuel .

Il existe des périodes douloureuses alternant avec des périodes d’accalmie.

Il existe parfois une discordance radioclinique avec des patients peu douloureux et gênés bien que la radiographie montre des signes d’arthrose évoluée, et inversement.

55
Q

Donnez un exemple de facteur de mauvais pronostic de la gonarthrose FT?

A

La présence d’un épanchement articulaire à répétition ou chronique est un facteur de mauvais pronostic d’évolution de la gonarthrose

56
Q

Quelles sont les 2 formes cliniques possibles des gonarthroses FT ?

A
  • gonarthroses destructrice rapide
  • secondaires à une autre pathologies (gonarthroses secondaires)
57
Q

Quelle est la presentation radiologique de la gonarthrose destructrice rapide ? Que faut-il rechercher comme pathologies associée ?

A
  • aggravation rapide du pincement articulaire de plus de 50 % en 1 an.
  • touche particulièrement les patients présentant des épanchements chroniques ou récidivants du genou.

=> Il faut alors rechercher l’existence d’une chondrocalcinose articulaire associée.

58
Q

Quelles sont les pathologies a l’origine des formes secondaires des gonarthroses FT ?

A

Certaines gonarthroses sont secondaires à :

  • une arthrite chronique : polyarthrite rhumatoïde, spondyloarthrite périphérique, arthrite septique, arthropathie microcristalline 
  • une ostéonécrose évoluée 
  • une maladie de Paget
59
Q

quels sont les signes qui permettent d’evoquer un diagnostic de gonarthrose secondaire femorotibiale?

A

Le contexte CLINIQUE et la RADIOGRAPHIE standard (montrant typiquement une atteinte tricompartimentale) suffisent en général à évoquer ce diagnostic de gonarthrose secondaire.

60
Q

Quels sont les ttt des gonarthroses FT ?

A
  • ttt medical
  • ttt chirurgical
61
Q

Que comprend le ttt médical des gonarthroses femorotibiales?

A
  • Il est PLURIDISCIPLINAIRE.
  • Il combine systématiquement ttt pharmacologique et un non pharmacologique et vise à contrôler la douleur et à limiter le retentissement fonctionnel.
  • Le traitement médical prendra en compte le nombre d’articulations arthrosiques symptomatiques : s’agit-il d’une gonarthrose isolée incitant aux traitements locaux ? ou s’agit-il d’une gonarthrose dans le cadre d’une polyarthrose ? + présence de comorbidités qui peuvent limiter certaines prescriptions médicamenteuses (Ex: AINS per os ).
62
Q

Quelles sont mesures pharmacologiques du ttt de la gonarthroses FT ? (rang B )

A

– Antalgique simple de palier I à la demande en fonction de la douleur et non en systématique (paracétamol jusqu’à 3 g par jour).
– AINS per os en cure courte en l’absence de CI, à la posologie efficace la plus FAIBLE et pour la durée la plus COURTE prendre en compte les comorbidités et CI (notamment : maladies cardiovasculaires, ATCD d’ulcère gastroduodénal, IR, maladie hépatique).
– AINS en topiques locaux
– Antalgiques de palier II (codéine, tramadol) et exceptionnellement de palier III (morphine)
– Infiltrations intra-articulaires de dérivés cortisoniques, notamment en cas d’épanchement
– Infiltrations intra-articulaires d’acide hyaluronique (ont été déremboursées par l’assurance maladie)
– Antiarthrosiques d’action lente (glucosamine, chondroïtine, insaponifiables d’avocat et de soja) dont l’efficacité est modeste (ont été déremboursés par l’assurance maladie)

63
Q

Quelles sont mesures NON pharmacologiques du ttt de la gonarthroses FT ? (rang B )

A

– Éducation du patient avec mesures de ménagement articulaire :
* éviter les marches dans les périodes les plus douloureuses
* promouvoir l’activité physique (marche, vélo, piscine) en dehors des poussées
* éviter les stations debout prolongées, le port de charges lourdes

– Perte de poids si surpoids ou obésité

– Lutter contre le flessum par un programme d’auto-exercices

– Cure thermale : notamment en cas de gonarthrose dans un contexte de polyarthrose ou en cas de comorbidités limitant les prescriptions médicamenteuses, a souvent un effet à la fois antalgique et psychologique

64
Q

Comment sera evaluer l’efficacite du ttt medical de la gonarthrose FT ?

A

L’efficacité du traitement pourra être évaluée sur :

  • périmètre de marche
  • douleur à la marche, mesurée par exemple sur une EVA 
  • régression de l’épanchement si présent initialement 
  • indices algofonctionnels (Lequesne, WOMAC) 
  • indices de qualité de vie.

La tolérance devra être évaluée (particulièrement celle des AINS per os et des opioïdes).

Le renouvellement des traitements, particulièrement pharmacologiques, sera à discuter en fonction de leur efficacité et de leur tolérance.

65
Q

Dans quel cas un ttt chirurgical de la gonarthrose FT pourra etre envisagé ? L’imagerie a elle seule peut-elle porter l’indication chirurgical ? Quels sont les ttt chirurgicaux possibles ?

A
  • Il est à proposer en cas de gonarthrose fémorotibiale symptomatique avec retentissement clinique important (douleur et handicap) malgré un traitement médical bien conduit.
  • L’imagerie seule ne permet pas de porter l’indication de la mise en place d’une prothèse de genou car le degré de l’atteinte radiographique est imparfaitement corrélé aux symptômes.

=>On pourra s’aider de l’indice de Lequesne (seuil retenu ≥ 10–12).

  • protheses du genou, ttt dit conservateur par osteotomie de réaxation
66
Q

Quelles sont les indications a la prothese de genou en cas de gonarthrose FT? Quelles sont les suites opératoires ?

A
  • Indications :

– prothèse totale de genou : gonarthrose symptomatique avec retentissement fonctionnel malgré un traitement médical bien conduit 
– prothèse unicompartimentale (=partielle): gonarthrose unicompartimentale isolée sans trouble de l’axe ni laxité ligamentaire.

  • Suites opératoires : reprise de la marche progressive et nécessite une rééducation prolongée d’environ 6 semaines.
67
Q

Quelles sont les indications du ttt conservateur (osteotomie de reaxation) de la gonarthrose FT ?

A
  • Indications : gonarthrose unicompartimentale sur genu varum pour l’ostéotomie de valgisation ou sur genu valgum pour l’ostéotomie de varisation en cas de gonarthrose sur genu valgum chez un sujet < 65 ans symptomatique en l’absence de laxité ligamentaire.
  • En pratique : rarement effectuée.
  • Objectifs : effet SYOMPTOMATIQUE et permet de RETARDER la pose d’une prothèse totale de genou d’environ 12 ans.
68
Q

Quelles sont les indications du ttt conservateur (osteotomie de reaxation) de la gonarthrose FT ?

A
  • Indications : gonarthrose unicompartimentale sur genu varum pour l’ostéotomie de valgisation ou sur genu valgum pour l’ostéotomie de varisation en cas de gonarthrose sur genu valgum chez un sujet < 65 ans symptomatique en l’absence de laxité ligamentaire.
  • En pratique : rarement effectuée.
  • Objectifs : effet SYMPTOMATIQUE et permet de RETARDER la pose d’une prothèse totale de genou d’environ 12 ans.
69
Q

Quels sont les FR de l’arthrose femoropatellaire ?

A
  • Femme
  • Dysplasie fémoropatellaire (subluxation latérale de la patella)
  • Chondromalacie patellaire (amincissement localisé du cartilage patellaire avec ulcération et fissure visible en IRM)
  • ATCD de luxation de la patella
70
Q

Comment est l’atteinte de l’arthrose femoropatellaire ?

A

Atteinte souvent bilatérale et symétrique .

71
Q

Que rechercher à l’interrogatoire en cas d’arthrose femoropatellaire ?

A
  • Douleur mécanique de la face antérieure du genou
  • Majorée lorsque la patella est plaquée sur les trochlées fémorales (la descente plutôt que la montée des escaliers, la station assise prolongée : signe du cinéma , l’agenouillement)
  • Épanchement articulaire possible
72
Q

Que rechercher à l’examen clinique en cas d’arthrose femoropatellaire ?

A
  • Examen bilatéral et comparatif
  • La douleur est réveillée :
    – à l’extension contrariée de la jambe 
    – à la pression de la patella sur le genou fléchi 
    – à la palpation de la patella 
    – à la manœuvre du rabot (douleur déclenchée au frottement de la patella contre la trochlée) 
    – à la manœuvre de Zohlen : douleur lorsque l’examinateur s’oppose à l’ascension de la patella lors de la contraction du quadriceps.
  • Épanchement possible.
  • Il faudra examiner les autres compartiments du genou et les hanches.
73
Q

Quels sont les 2 manoeuvres a realiser a l’examen clinique en cas d’arthrose femoropatellaire ?

A

– manœuvre du rabot (douleur déclenchée au frottement de la patella contre la trochlée) 
– manœuvre de Zohlen : douleur lorsque l’examinateur s’oppose à l’ascension de la patella lors de la contraction du quadriceps.

74
Q

Quel examen d’imagerie faire en cas d’arthrose femoropatellaire et que recherche-t-on ?

A
  • une radiogaphie
  • clichés de face, de profil en charge, en schuss, et une incidence axiale à 30° ou 60°, qui permettra de confirmer le diagnostic.

Les incidences axiales mettent en évidence une diminution ou une disparition de l’interligne latéral, associée à une ostéophytose patellaire trochléenne latérale visible aussi sur le profil.
(voir photos p114 115)

75
Q

Quels sont les ttt de l’arthrose femoropatellaire ?

A
  • médical
  • chirurgical
76
Q

Quel est le ttt médical en cas d’arthrose femoropatellaire ?

A
  • Le traitement est surtout médical, associant KINESITHERAPIE et ttt ANTALGIQUES :
    – rééducation isométrique du muscle vaste médial de façon à réaxer la patella avec apprentissage d’auto-exercices 
    – limiter les sports très sollicitants lors des phases douloureuses (ski, vélo) 
    – AINS topiques ou per os à la dose la plus faible et pour la durée la plus courte possible en respectant les CI
    – antalgiques simples 
    – infiltrations de corticoïdes en cas d’épanchement 
    – l’efficacité des injections d’acide hyaluronique (viscosupplémentation) n’est pas démontrée dans cette indication.
77
Q

Quelles sont les indications du ttt chirurgical de l’arthrose femoropatellaire ? Quelles sont les chirurgies ?

A
  • Chirurgie :
    – rare et seulement en cas de retentissement clinique important malgré un traitement rééducatif et antalgique bien conduit 

– différentes techniques chirurgicales sont proposées : transposition de la tubérosité tibiale, patellectomie , arthroplastie totale de la patella.

78
Q

def de l’arthrose digitale

A
  • L’arthrose digitale (base du pouce, articulation IPDistale et - souvent, articulation IPproximale) est avec le genou la localisation la plus fréquente de l’arthrose en général.
  • Elle est plus volontiers associée à l’arthrose des genoux et elle s’intègre parfois dans une polyarthrose .
79
Q

Epidemio de l’arthrose digitale

A
  • Elle prédomine chez les femmes après la ménopause et chez les sujets ayant des ATCD familiaux au 1er degré.
  • Parmi les sujets avec arthrose digitale radiographique, 20 % en souffrent, sous la forme de douleurs mécaniques pouvant toucher tous les doigts. L’atteinte des articulations IPD est la forme la + fréquente, suivi de l’arthrose de la base du pouce (arthrose trapézométacarpienne ou rhizarthrose), favorisée par des microtraumatismes répétés ou par un vice de la statique du premier métacarpien.
80
Q

Comment est le diagnostic de l’arhtrose digitales ?

A

Quand les déformations sont typiques, le diagnostic est purement clinique, sans avoir besoin des radiographies.

sinon, le diagnostic peut être confirmé sur une radiographie des mains de face qui montrera les signes habituels d’arthrose

81
Q

Que recherche-t-on à l’interrogatoire en cas d’arthrose digitale ?

A
  • DOULEUR MECANIQUE chronique des doigts et/ou de la base du pouce.
  • Apparition PROGRESSIVE de tuméfactions NODULAIRES des articulations IPD et/ou IPP parfois douloureuses, entraînant des déformations importantes.
  • Absence de douleur des métacarpophalangiennes.
  • Évaluer le retentissement fonctionnel.
82
Q

Que recherche-t-on à l’examen clinique en cas d’arthrose digitale ?

A
  • Il doit être bilatéral et comparatif.
  • Douleur à la palpation et à la mobilisation des articulations IPP et IPD et/ou de la base du pouce.
  • Recherche de synovites des interphalangiennes et de nodules appelés nodules d’Heberden sur les IPD et nodules de Bouchard sur les IPP (voir photos p116)
  • Dans les formes évoluées de rhizarthrose, on constate un pouce adductus associé à une amyotrophie de la loge thénar
83
Q

Quels sont les signes radiologiques observes en cas d’arthrose digitale ?

A
  • pincement de l’interligne qui, sur ces petites articulations, est souvent global 
  • ostéophytose latérale, parfois très exubérante et responsable des nodosités 
  • géodes sous-chondrales 
  • ostéocondensation sous-chondrale
84
Q

Quel est le pronostic de l’arthrose digitale ?

A
  • L’arthrose digitale est parfois invalidante par les douleurs et/ou la gêne fonctionnelle et/ou la gêne esthétique.
  • Des indices algofonctionnels permettent de quantifier son retentissement.

=> L’évolution montre une régression et une diminution des douleurs dans le temps au prix de l’installation de nodules, parfois déformants, possiblement handicapants sur le plan fonctionnel dans les gestes de la vie quotidienne.

85
Q

Qu’est ce que l’arthrose digitale erosive qui est une forme clinique particulière d’arthrose digitale ? ( voir photo p117)

A

L’arthrose érosive des doigts est une forme destructrice d’arthrose définie par la présence d’érosion à la radiographie des mains.

Cliniquement, il s’agit d’une forme plus sévère avec :

  • des DOULEURS INTENSES, d’horaire MIXTE (mécanique + inflammatoire), évoluant sur plusieurs semaines 
  • des SYNOVITES des IPP et IPD
  • une GENE fonctionnelle plus importante que la forme non érosive

=> La radiographie des mains de face confirme l’atteinte érosive et destructrice avec des géodes et un pincement total de l’interligne articulaire avec un aspect en « aile de mouette »

1) La destruction ou l’effondrement de la plaque osseuse sous-chondrale est un équivalent d’érosion.
2) Dans les formes les plus inflammatoires, ces atteintes peuvent ressembler à un rhumatisme inflammatoire, en particulier au rhumatisme psoriasique compte tenu des localisations sur les articulations interphalangiennes distales.

86
Q

Quel est la ttt médical de l’arthrose digitale ?

A
  • un ttt medical pharmacologique
  • un ttt medical non pharmacologique

-> Les injections d’acide hyaluronique n’ont pas leur place dans le traitement de l’arthrose digitale.

87
Q

Quelles sont les mesures pharmacologiques en cas d’arthrose digitale ?

A

– Antalgique simple de palier I à la demande en fonction de la douleur et non en systématique (paracétamol jusqu’à 3 g par jour).
– AINS topiques locaux (à préférer dans cette localisation d’arthrose)
– AINS per os en cure courte en l’absence de contre-indication, à la posologie efficace la plus faible et pour la durée la plus courte possible ; prendre en compte les comorbidités et contre-indications (notamment : maladies cardiovasculaires, antécédent d’ulcère gastroduodénal, insuffisance rénale, maladie hépatique)
– Rarement antalgiques de palier II (codéine, tramadol) et exceptionnellement de palier III (morphine)
– Infiltration intra-articulaire de dérivés cortisoniques en cas de douleurs rebelles
– Antiarthrosiques d’action lente (chondroïtine sulfate) parfois recommandés (ont été déremboursés)

88
Q

Quelles sont les mesures NON pharmacologiques en cas d’arthrose digitale ?

A

– Éducation du patient avec mesures de ménagement articulaire lors des poussées
– Auto-exercices de renforcement musculaire et de travail des amplitudes articulaires
– Orthèse digitale pour mettre l’articulation au repos et possiblement éviter les déformations notamment des articulations

89
Q

Quels sont les ttt chirurgicaux de l’arthrose digitale ? Quelles sont leurs indications et les types de chirurgie ?

A

1) de l’arthrose des interphalangiennes

  • Indications : cas exceptionnels compte tenu du caractère extensif et diffus de la maladie.
  • Types de chirurgie : en fonction des déformations, on peut proposer des interventions de réaxation, de blocage de l’articulation (arthrodèse) ou de remplacement prothétique.

2) de la rhizarthrose

  • Indications : rhizarthrose symptomatique malgré un traitement médical bien conduit.
  • Types de chirurgie : trapézectomie ou prothèse trapézométacarpienne.
90
Q

Quelles sont les autres localisations arthrosiques possibles ?

A

Les localisations arthrosiques en dehors de la main, du genou et de la hanche sont rares.

=> Elles doivent systématiquement faire rechercher une cause associée (traumatique, microcristalline, rhumatisme inflammatoire, etc.).

91
Q

Quelles sont les 2 types d’omarthrose (= arthrose de l’epaule) ?

A

L’omarthrose est l’arthrose de l’articulation scapulo-humérale.
(voir photos p119)

Il existe 2 types d’omarthrose :

  • l’omarthrose excentrée, définie par la présence d’une ascension de la tête humérale qui n’est plus en face de la glène scapulaire -> secondaire à une rupture de coiffe
  • l’omarthrose centrée , sans ascension de la tête humérale , plus rare que la forme excentrée, elle doit faire rechercher une pathologie articulaire destructrice comme la polyarthrite rhumatoïde ou la chondrocalcinose.
92
Q

Quelle est la clinique d’une arthrose de l’epaule ?

A

Clinique :

  • douleur mécanique de l’épaule 
  • raideur secondaire
93
Q

Quels sont les incidences a faire en cas d’omarthrose et que recherche-t-on ?

A

Radiographie :
- clichés de face et de profil des deux épaules (examen bilatéral et comparatif) et les rotations médiales et latérales de l’épaule, à la recherche de calcifications à l’insertion des tendons de la coiffe, de signe d’une tendinopathie, autre diagnostic différentiel de douleurs mécaniques de l’épaule.

=> Les radiographies confirment le diagnostic devant la présence des signes habituels (pincement, ostéophytes, géodes et ostéocondensation) et détermineront si l’omarthrose est centrée ou excentrée.

94
Q

lire points cles p 120 ++++

A

OKI SARAH, FORCE LE TRAVAIL PAYE TJR !!!!