Thérapeutiques antalgiques, médicamenteuses et non médicamenteuses Flashcards

1
Q

Quel est le motif principal de consultation en rhumatologie ?

A
  • La douleur est le motif principal de consultation en rhumatologie, que ce soit dans les atteintes aiguës ou chroniques
    -> Tout rhumatologue ou le médecin qui prend en charge des pathologies ostéoarticulaires doit donc savoir évaluer, comprendre et traiter la douleur.
  • La loi du 4 mars 2002 relative aux droits du patient stipule que toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur
    -> Celle-ci doit être en toutes circonstances prévenue, évaluée, prise en compte et traitée.
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2
Q

Quel démarche préalables est indispensable à toute prescription d’antalgiques ?

A

L’EVALUATION, c’est-à-dire l’analyse qualitative et quantitative, de la douleur est une démarche indispensable et préalable à toute prescription d’antalgique à la suite d’un examen physique.

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3
Q

Qu’est ce que l’évaluation qualitative et quantitative ?

A
  • L’évaluation qualitative permet de distinguer les caractères nociceptif ou neuropathique ou nociplastiques et ainsi orienter les stratégies thérapeutiques
  • L’évaluation quantitative est faite par le patient, qui est considéré comme l’« expert de sa douleur »
    -> Le médecin n’interprète pas l’évaluation faite par le patient mais l’utilise, de concert avec d’autres arguments cliniques ou paracliniques dont l’évaluation qualitative qu’il lui revient de faire, pour la prise de décision et le suivi thérapeutique
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4
Q

Face à une douleur aigue, comment l’évalue-t-on ? Avec quoi fait-on le parallele de l’intensité de la douleur ?

A
  • face à une douleur aiguë :

– l’outil d’autoévaluation est une échelle unidimensionnelle (échelle visuelle analogique, EVA allant de 0 à 100 mm, échelle numérique de 0 à 10 ou échelle verbale simple) 

– il est habituel de mettre en parallèle l’intensité de la douleur, faible (EVA inférieure à 40 mm), modérée (EVA ≈ 40 à 70 mm) ou très intense (EVA supérieure à 70 mm), et le niveau de l’antalgique

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5
Q

Quelle nouvelle classification du niveau des antalgiques qui a ete proposé pour faire face à une douleur aigue ?

A

Une nouvelle classification a été proposée en 2010, très intéressante car fondée sur le mécanisme d’action de ces molécules requis selon :
– antalgiques non opioïdes 
– antalgiques opioïdes faibles 
– antalgiques opioïdes forts 

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6
Q

Quels outils utilise-t-on en cas de douleur chronique ? Qu’évalue-t-on en cas de douleur chronique ? Sur quoi débouche cette évaluation? Quel effet ne faut-il pas oublier car il s’ajoute à l’effet pharmaco des antalgiques ?

A
  • face à une douleur chronique, le recours aux échelles multidimensionnelles est de règle, on évaluera l’intensité, mais aussi le retentissement fonctionnel, psychologique et les aspects cognitivo-comportementaux
  • L’évaluation de la douleur chronique permet une approche globale dans ses composantes sensorielle, émotionnelle, cognitive et comportementale
    -> Elle débouche ainsi sur une prise en charge globale dans laquelle la prescription d’antalgiques est une étape indispensable mais non exclusive
  • Il ne faut pas oublier dans la PEC de la douleur l’importance de l’effet placebo
    -> Celui-ci est l’effet produit par la prescription et la prise d’une substance inerte chez n’importe quel sujet. Il s’ajoute à l’effet pharmacologique propre des antalgiques
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7
Q

Quelles sont les 5 grandes classes d’antalgiques ?

A

1) antinociceptifs
2) mixte
3) antidépresseurs
4) antihyperalgésiques
5) modulateurs de la transmission

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8
Q

Quels sont les différents antalgiques nociceptifs ?

A

1) paracétamol (1)
2) AINS (1)
3) associations paracétamol-opioides faibles (2) = paracétamol-codéine, paracetamol et poudre d’opium, chlorhydrate de néfopam (1)
4) opioides forts (3) = morphine, oxycodone, hydromorphone, fentanyl

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9
Q

Quelles sont les differentes formes galéniques possibles du paracetamol ? Quels sont les dosages ? Quels sont les effets du paracetamol ? Quel est son mode d’action antalgique ? Quelle est le posologie usuelle par 24h chez l’adulte ? Comment est la tolérance ? Une femme enceinte vous demande si elle peut en prendre, que lui repondez vous ?

A
  • le paracétamol est commercialisé sous de nombreuses spécialités et différentes formes galéniques (comprimé, comprimé effervescent, sachet, gélule, lyophilisat oral, suppositoire, forme injectable IM ou IV)
  • La majorité des dosages, chez l’adulte, sont à 500 mg ou 1 g
  • Le paracétamol est un ANALGESIQUE ANTIPYRETIQUE dont l’excellent rapport efficacité/tolérance en fait un antalgique de 1e intention dans la grande majorité des douleurs ne requérant pas un antalgique opioïde faible ou fort (par ex, il est recommandé dans le ttt des douleurs arthrosiques en 1e intention)
  • On ne connaît pas exactement son mode d’action antalgique, mais il s’agit probablement d’une ACTION CENTRALE NON MORPHINIQUE
  • Chez l’adulte, la posologie usuelle est de 3 à 4 g par 24h en respectant un intervalle minimum de 4h entre chaque prise. -> La prise habituelle est de 1 g par prise.
  • La tolérance est bonne : de rares cas d’accidents ALLERGIQUES (rash avec érythème ou urticaire) et de THROMBOPENIE ont été observés
  • Il est possible de le prescrire chez une femme enceinte
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10
Q

Pour quel organe et a partir de quelle dose le paracetamol est il toxique ? Quel est l’antidote ? En dehors du cas de surdosage, dans quels cas le paracetamol peut il etre toxique ? Quelle est la posologie pour les personnes agéesn ethyliques ou denutries ? Au bout de combien de temps le pic plasmatique est-il obtenu apres injestion per os ?

A
  • Le paracétamol est potentiellement toxique pour le foie : un surdosage, à partir de 10g de paracétamol en une seule prise, provoque une cytolyse hépatique pouvant conduire au coma et à la mort , l’antidote est la N-acétylcystéine
  • En dehors des cas de surdosage, même aux doses thérapeutiques le paracétamol peut être hépatotoxique, essentiellement en cas de dénutrition, d’hépatopathie préexistante ou d’insuffisance rénale
  • Chez les personnes âgées, éthyliques ou dénutries, la posologie est réduite à 3g/j
  • Le pic plasmatique étant obtenu entre 30 et 60min après l’absorption per os, le délai d’action est le plus souvent d’1h
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11
Q

Quelle est la posologie chez un insuffisant renal severe ?

A
  • Chez l’insuffisant rénal sévère (clairance inférieure à 15ml/min), la posologie est de moitié et l’intervalle entre 2 prises est de 8h
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12
Q

Quelle forme de paracetamol est deconseillée en cas de régime sodé ou hyposodé ?

A
  • En cas de régime désodé ou hyposodé, les comprimés effervescents sont déconseillés
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13
Q

Quelle est la posologie pour la forme injectable IM ou IV de paracétamol ? Quel est le delai d’action?

A
  • Pour la forme injectable IM ou IV (paracétamol), la posologie est de 1 g, à renouveler en cas de besoin au bout de 4h, sans dépasser 4g par jour
    -> Le délai d’action reste important, de l’ordre de 30 à 60 minutes
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14
Q

Concernant le paracétamol : 1) quelle est la posologie habituelle ? 2) Quels sont les principaux EI et précautions d’emploi? 3) Quelles sont les principales CI ?

A

1)
- 500 à 1 000 mg par prise, à renouveler en cas de besoin au bout de 4h minimum

  • max. 3 ou 4 g par jour

2) – Hépatotoxicité
– Attention au risque de surdosage en cas d’association de plusieurs médicaments contenant du paracétamol (automédication)

3) Insuffisance hépatocellulaire

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15
Q

Concernant les AINS : 1) quelle est la posologie habituelle ? 2) Quels sont les principaux EI et précautions d’emploi? 3) Quelles sont les principales CI ?

A

1)
- Il existe des AINS à durée d’action courte (2 à 6h) qui nécessitent 4 prises par jour et d’autres à durée d’action prolongée (12 à 24h) qui nécessitent 2 ou 1 prise(s) par jour

2)
– Hémorragie
– Ulcération ou perforation gastro-intestinale
– Insuffisance rénale fonctionnelle
– Réactions toxi-allergiques : toxidermie bulleuse, syndrome d’hypersensibilité…
– Les AINS ne doivent être utilisés qu’en cure courte!!

3)
– À partir de 5 mois de grossesse révolus
– ATCD d’hémorragie ou de perforation digestive au cours d’un précédent traitement par AINS
– ATCD d’allergie ou d’asthme déclenchés avec un AINS
– Ulcère gastroduodénal en évolution
– Insuffisance hépatocellulaire sévère
– Insuffisance rénale sévère
– Acide acétylsalicylique : risque hémorragique
– Association aux anticoagulants oraux

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16
Q

Quelles sont les 2 actions des AINS et laquelle arrive en premier ? Quel est le mécanisme d’action antalgique ? les AINS inhibent la synthese de quoi ? Quelles enzymes sont inhibées ?

A
  • Les AINS ont une action antalgique à une posologie inférieure à celle préconisée pour une action anti-inflammatoire
  • Ils possèdent une action antalgique centrale et périphérique.
    -> Les AINS agissent surtout au niveau périphérique, principalement par inhibition de la synthèse des PROSTAGLANDINES
    -> Des mécanismes centraux seraient également impliqués : par inhibition de la synthèse des prostaglandines centrales, activation du système monoaminergique.
  • L’action périphérique des AINS consiste en l’inhibition de deux enzymes du métabolisme de l’acide arachidonique , la cyclo-oxygénase 1 (Cox-1) et la cyclo-oxygénase 2 (Cox-2)
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17
Q

Qu’est ce que la COX1 et la COX2? Sur quel organe les AINS inhibiteurs preferentiels de COX2 ont ils un risque ?

A
  • La cyclo-oxygénase 1 est « constitutive »
    -> Elle est ubiquitaire et a une fonction surtout homéostasique (régulation de la mucosécrétion gastrique, du flux rénal, de la fonction plaquettaire)
  • La cyclo-oxygénase 2 est inductible dans des circonstances pathologiques (lésions tissulaires), elle contribuerait au phénomène inflammatoire
  • Certains AINS inhibiteurs préférentiels de la Cox-2 (coxib) ont été développés afin d’améliorer leur tolérance digestive, mais leur risque cardiovasculaire est à prendre en considération chez les sujets à risque (par ex, HTA connue, coronaropathie, sujet âgé)
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18
Q

Quels sont les EI et les complications des AINS ?

A

Les effets indésirables et complications des AINS sont :

  • toxicité digestive gastroduodénale (gastrite, ulcère, hémorragies digestives) 
  • insuffisance rénale (par inhibition de la synthèse des prostaglandines rénales) 
  • réactions cutanées et toxi-allergiques (toxidermie bulleuse, syndrome d’hypersensibilité…) 
  • action antiagrégante exposant au risque hémorragique (hémorragie digestive en particulier chez la personne âgée) et faisant déconseiller leur association avec d’autres molécules modifiant l’hémostase 
  • hépatotoxicité (cytolyse) 
  • rétention hydrosodée 
  • risque thrombotique artériel
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19
Q

Quels sont les AINS qui ont le risque thrombotique artériel le + eleve ? Quel est celui qui a ce risque le + faible ?

A
  • Les COXIBS et le DICLOFENAC sont ceux ayant le risque thrombotique artériel le plus élevé
  • tandis que le NAPROXENE est celui ayant le risque le plus faible
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20
Q

Quelles sont les principales interactions médicamenteuses des AINS ?

A

Les principales interactions médicamenteuses sont :

  • ANTICOAGULANTS (héparine, antivitamine K) : diminution de l’efficacité des AVK, majoration du risque hémorragique 
  • DIURETIQUES et IEC : risque d’insuffisance rénale fonctionnelle 
  • LITHIUM : majoration de la lithiémie 
  • AINS entre eux, aspirine, corticoïdes : majoration du risque d’hémorragie digestive 
  • METHOTREXATE à dose oncologique : toxicité hématologique
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21
Q

Quelles sont les principales CI des AINS ?

A

Les principales contre-indications sont :

  • les ATCD de gastrite et d’ulcère 
  • les anomalies préexistantes de la coagulation ou patients sous anticoagulants à visée curative ou sous antiagrégants plaquettaires 
  • les ATCD d’anomalie de la fonction rénale : insuffisance rénale, sujet âgé, insuffisant cardiaque, patients sous diurétiques, patients hypovolémiques
  • les ATCD d’allergie aux AINS
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22
Q

Quelles sont les personnes qui sont le plus exposées au risque d’effets indesirables des AINS?

A

Les patients âgés sont les plus exposés au risque d’effets indésirables

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23
Q

Dans quel type de douleur les AINS sont les + efficaces ? Quelles sont les indications dans la douleur chronique ?

A
  • Les AINS ont une efficacité prouvée dans les douleurs aiguës, à la fois par leur mécanisme antalgique et par leur mécanisme anti-inflammatoire
  • Leurs indications dans la douleur chronique sont limitées (à l’exception des spondyloarthrites)
    -> En cas de poussée douloureuse aiguë lombaire et/ou arthrosique, on les utilise préférentiellement en cure courte
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24
Q

Quelles sont les 3 associations paracetamol-opioides faibles possibles ? Quelle est la dose a ne pas depasser ?

A

Associations paracétamol-opioïdes faibles (palier II):

  • De nombreuses associations contenant du paracétamol et de la codéine, ou du paracétamol et de la poudre d’opium sont commercialisées.
  • Quelle que soit l’association, la dose de 4g par jour de paracétamol ne doit pas être dépassée

1) paracetamol-codeine
2) paracetamol-pourdre d’opium
3) chlorhydrate de néfopam

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25
Q

Quel est le dosage du paracetamol et de la codeine dans l’association paracetamol-codeine ? Quelle est la durée d’action de cette association?

A
  • Les dosages de paracétamol sont usuellement de 500 mg par comprimé mais peuvent varier de 300 à 600 mg, et de 8 à 50 mg pour la codéine
  • Cette diversité d’association ne permet aucune comparaison d’efficacité entre ces médicaments
  • L’action antalgique de la codéine s’associe à celle du paracétamol
  • La durée d’action de la codéine est d’environ 4h
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26
Q

Quelle est la posologie des comprimes de l’association paracetamol-codeine ? A combien cela revient-il par jour ?

A
  • Pour la plupart des spécialités, il est recommandé de donner 1 à 2 cp. (le plus souvent 2 cp.) à chaque prise et de renouveler la prise toutes les 8h
  • Ce schéma conduit habituellement à la prescription d’environ 3 g par jour de paracétamol et 150 à 180 mg par jour de codéine
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27
Q

Qu’est ce que la dyhydrocodéine? Par quel organe est-elle métabolisée ? Quelle est la posologie par 24h ? A quoi correspond un cp de dyhydrocodeine en codeine en terme d’effet antalgique ?

A
  • La codéine est également commercialisée non associée, sous forme de dihydrocodéine à libération prolongée
  • La dihydrocodéine est métabolisée par le foie comme la codéine
  • La posologie de dihydrocodéine est de 60 mg 2 fois par 24h
    -> Un comprimé à 60 mg serait équi-antalgique à 120 mg de codéine
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28
Q

Quels effets a la codéine ? Quels est le risque ?

A
  • La codéine est faiblement DEPRESSEUR RESPIRATOIRE
  • Elle peut induire une TOXICOMANIE comme tout opiacé.
  • La codéine est souvent responsable de troubles DIGESTIFS (constipation, nausées et vomissements, qu’il faut savoir prévenir et traiter) et de troubles NEUROSENSORIELS (somnolence, vertiges, céphalées).
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29
Q

Avec quoi ne faut-il pas associér la codeine ?

A

En théorie, on évite d’associer la codéine à un opioïde fort (ce n’est pas logique puisque la codéine est transformée en morphine), cela majore aussi les effets indésirables cumulés des deux molécules

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30
Q

Quelles sont les principales contre-indications a la codeine?

A

Les principales contre-indications sont:
- l’allergie à la codéine
- l’asthme, l’insuffisance respiratoire ou hépatique
- la grossesse et allaitement

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31
Q

Quelle est la posologie habituelle de l’association codeine + paracetamol ? Quelle est le recommandation concernant la dose chez la personne agée ? et en cas de reponse insuffisante ?

A
  • 20 à 30 mg de codéine et 300 à 500 mg de paracétamol par prise
  • À renouveler si besoin au bout de 6h
  • En cas de réponse insuffisante, la dose peut être doublée et l’intervalle entre les prises peut être diminué jusqu’à 4h
  • Il est recommandé de diviser les doses par 2 chez le sujet âgé
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32
Q

Quels sont les principaux EI et precautions d’emploi de la codeine + paracetamol ?

A

– Troubles digestifs : constipation (nécessite le plus souvent une prévention), nausées, vomissements
– Troubles neurosensoriels :
somnolence, vertige, céphalées

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33
Q

Quelles sont les principales CI de la codeine + paracetamol ?

A

– Allergie à la codéine
– Insuffisance respiratoire
– Asthme
– Insuffisance hépatocellulaire
– Grossesse et allaitement

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34
Q

Quelle est la posologie habituelle de la dyhydrocodeine ?

A
  • 1 comprimé à libération prolongé de 60 mg toutes les 12h
  • max = 120 mg par jour
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35
Q

Quels sont les principaux EI et precautions d’emploi de la dihydrocodeine?

A

– Constipation (nécessite le plus souvent une prévention)
– Nausées
– Vomissements
– Somnolence
– Vertiges

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36
Q

Quelles sont les principales CI de la dihydrocodeine ?

A

– Insuffisance respiratoire
– Asthme
– Insuffisance hépatocellulaire
– Insuffisance rénale grave
– Grossesse : 1 er trimestre
– Allaitement
– Association à un IMAO dans les 15 jours

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37
Q

Quelle est l’indication de l’association paracétamol et poudre d’opium?

A

Cette association est indiquée dans le ttt symptomatique de la douleur AIGUË d’intensité MODEREE A INTENSE et/ou ne REPONDANT PAS à l’utilisation d’antalgiques de palier I utilisés seuls

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38
Q

Quelles sont les 3 associations paracetamol et piudre d’opium possible ? et quelles sont leur posologie et delai ? Quel est le pourcentage/dosage de morphine dans la poudre d’opium ? Chez quels types de patients les doses doivent etre reduites ?

A

Il existe l’association :

1- paracétamol 300 mg, poudre d’opium 10 mg, caféine 30 mg en gélule, à renouveler si besoin au bout de 4 à 6h

2- la forme suppositoire contient : paracétamol 500 mg, opium 15 mg, caféine 50 mg

=> La poudre d’opium est titrée à 10 % de morphine, ce qui correspond à 1 mg de morphine par gélule et 1,5 mg par suppositoire

  • Les prises doivent toujours être espacées d’au moins 4h
  • Les doses doivent être réduites chez le sujet AGÉ et en cas d’INSUFFISANCE RESPIRATOIRE chronique

3- L’association paracétamol 500 mg et poudre d’opium 25mg sous forme de gélule est à renouveler au bout de 4 à 6h sans dépasser 4 gélules par jour
-> Les doses doivent être réduites chez les sujets âgés et en cas d’insuffisance respiratoire chronique

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39
Q

Quels sont les effets indesirables et le risque d’une utilisation prolongée de la poudre d’opium ?

A
  • Les principaux effets indésirables rapportés avec la poudre d’opium sont la CONSTIPATION et la SOMNOLENCE
  • L’utilisation prolongée à des doses élevées peut conduire à un état de DEPENDANCE
40
Q

Dans quelles situations la poudre d’opium est elle contre-indiquée ?

A
  • La poudre d’opium est contre-indiquée en cas d’insuffisance hépatocellulaire, de grossesse et d’allaitement, et en association aux agonistes partiels ou aux agonistes-antagonistes morphiniques en raison d’un risque de diminution de l’effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs et de survenue d’un syndrome de sevrage.
41
Q

Qu’est ce que le chlorhydrate de néfopam ? Quelles sont les indications de ce médicament ?

A
  • Le chlorhydrate de néfopam est un antalgique de palier I (antalgique non opioïde), mais en pratique il est employé pour des douleurs d’intensité moyenne, donc comme un antalgique de palier II
  • Ce médicament est indiqué dans les DOULEURS POSTOP, les douleurs AIGUES, et sera souvent utilisé en association avec les OPIOIDES FORTS (épargne morphinique)
42
Q

Quels sont les effets indésirables du chlorhydrate de néfopam ?

A

Les effets indésirables sont des VERTIGES, MALAISE, HYPOTENSION (surtout si l’injection est trop rapide)

43
Q

Quelles sont les contre-indications du chlorhydrate de néfopam ?

A

Les contre-indications sont : épilepsie, convulsions ou ATCD de troubles convulsifs, glaucome à angle fermé, troubles urétroprostatiques

44
Q

Quel est le mecanisme d’action des opioides forts ? Sur quel type de douleur sont-ils utilisés ?

A
  • C’est grâce à leur action sur les récepteurs opioïdes que les opioïdes forts permettent le soulagement des douleurs intenses
  • Cette action sur les récepteurs est aussi responsable des effets indésirables des opioïdes forts
    => ils sont ensuite rangés en differentes classes d’agonistes
45
Q

Quelles sont les 3 classes d’opioïdes forts ?

A

Classiquement, les opioïdes forts sont classés en:

  • agonistes PURS (morphine, hydromorphone, fentanyl et dérivés)
  • agonistes PARTIELS (buprénorphine)
  • agonistes-antagonistes (nalbuphine)
46
Q

Quelles sont les différentes formes possibles des opioides forts ?

A

Il faut distinguer les formes injectables, transdermiques, transmuqueuses et orales, et parmi ces dernières, les formes à libération prolongée et à libération immédiate

47
Q

Info sur l’efficacite des opioides forts

A
  • Très schématiquement, les opioïdes forts ont tous un potentiel d’efficacité comparable, si l’on tient compte de la table de conversion équi-analgésique des opiacés
  • Pour simplifier, ils ont tous le même potentiel d’effets indésirables, les mêmes précautions d’emploi et nécessitent la même surveillance

=> Il existe néanmoins des spécificités pour chacune des spécialités.

48
Q

Quelles sont les regles de prescription des formes injectables et autres ?

A

Les règles actuelles de prescription sont simples :
- 7 jours pour les formes injectables immédiates

  • 28 jours pour toutes les autres formes, sur ordonnance sécurisée
49
Q

Quels sont les principaux antalgiques opioides forts ?

A

1) morphine = chlorhydrate de morphine, sulfate de morphine
2) oxycodone
3) hydromorphone
4) fentanyl

50
Q

Quels sont les seuls morphiniques qui ont l’AMM pour les douleurs non cancéreuses ?

A

Seuls les morphiniques tels que:

  • le chlorhydrate ou le sulfate de morphine
  • l’oxycodone
  • et le fentanyl en patch

ont l’autorisation de mise sur le marché pour les douleurs non cancéreuses

51
Q

Quelles sont les formes galéniques possibles du chlorhydrate de morphine ? Quels sont les modes d’administration ?

A
  • Le chlorhydrate de morphine peut être utilisé PER OS sous forme de préparations mais est surtout prescrit en PARENTERAL, soit en DISCONTINU (voie IV ou sous-cutanée, voie péridurale et intrathécale), soit en CONTINU (voie intraveineuse à la seringue électrique, avec un perfuseur portable ou une pompe programmable : technique d’analgésie contrôlée par le patient [PCA])
52
Q

Quelles sont les 2 types de spécialités possible du sulfate de morphine ?

A
  • Il existe 2 spécialités à libération PROLONGEE ayant des dosages de 10 à 200mg et se prescrivant en 2 prises par jour et une spécialité à 1 prise par jour
    -> La forme per os LP sur 12h représente certainement la forme la plus prescrite dans les douleurs chroniques ou dans les douleurs aiguës, en relais d’une forme à libération immédiate
  • Les formes à libération IMMEDIATE sont très utiles pour réaliser une titration per os de morphine ou pour permettre des interdoses lors des ttt stables avec une forme LP
53
Q

L’oxycodone est une alternative a quoi ?

A
  • L’oxycodone est une alternative à la morphine orale dans le cadre de la rotation des opioïdes
  • Une attention particulière doit être portée sur le risque fréquent de MÉSUSAGE avec cette molécule
54
Q

L’hydromorphone est une alternative a quoi ? Quelle est son équivalence avec le sulfate de morphine ?

A
  • L’hydromorphone est une alternative à la morphine orale pouvant s’inscrire dans le concept de la rotation des opioïdes: 4 mg matin et soir sont équivalents à 30 mg matin et soir de sulfate de morphine LP (rapport de 7/5)
55
Q

Quelle est l’indication a l’utilisation de patch au fentanyl ? Quelles sont les recommandations d’utilisation?

A
  • Il existe du fentanyl par voie transdermique
  • Ces patchs sont indiqués dans les douleurs chroniques sévères qui nécessitent une administration continue au long cours d’opioïdes
  • Le patch doit être posé selon des recommandations rigoureuses : sur une peau saine et sèche, sans poils ni plis, il doit être changé toutes les 72 heures (noter sur la boîte et sur le patch la date et heure de pose), se méfier de la fièvre qui augmente le passage du fentanyl
56
Q

Quel est le delai d’efficacité du patch de fentanyl ? En relais de quoi ce ttt est-il utilisé ?

A
  • Il faut savoir qu’en moyenne 12 à 18h sont nécessaires pour que l’efficacité commence à apparaître
  • De ce fait, ce médicament est utilisé en relais d’un traitement per os
    -> Il faut utiliser la table spécifique d’équivalence de dose et savoir recourir à une forme immédiate de morphine en complément antalgique si nécessaire
57
Q

Quelles sont les autres formes possibles de la fentanyl ? Quelles sont leurs indications ?

A
  • Il existe également plusieurs formes transmuqueuses rapidement actives (comprimé sublingual, applicateur buccal, comprimé gingival, pulvérisateur nasal)
    -> Ces formes sont indiquées pour des ACCES DOULOUREUX PAROXYSTIQUES chez les patients adultes utilisant des morphiniques pour traiter les douleurs chroniques d’origine cancéreuse
  • L’accès douloureux paroxystique est une exacerbation passagère d’une douleur chronique par ailleurs contrôlée par un ttt de fond
    -> Elles ne doivent pas être utilisées en douleurs non cancéreuses.
58
Q

Quels sont les principaux effets indésirables et contre-indications des opioïdes forts?

A
  • troubles digestifs
  • depression respiratoire
  • autres effets indésirables = sédation, somnolence, confusion, dysphorie, retention d’urine, secheresse buccale et prurit
59
Q

Que faut-il systématiquement prévenir en cas d’utilisation d’opioides forts ? comment ?

A
  • Il faut systématiquement, et dès le début du ttt, prévenir la CONSTIPATION grâce aux conseils hygiénodiététiques (fibres alimentaires, hydratation) et à la coprescription d’1 et, mieux, 2 accélérateurs du transit (macrogol)
60
Q

Quels sont les troubles digestifs possibles en cas d’utilisation d’opioides forts ? Comment les previent-on et a quelle posologie?

A

=> Il s’agit des nausées, vomissements et constipation

  • Il faut systématiquement, et dès le début du ttt, prévenir la constipation grâce aux CONSEILS hygiénodiététiques (fibres alimentaires, hydratation) et à la coprescription d’un et, mieux, deux ACCELERATEURS DU TRANSIT (macrogol)!!!!
  • La prévention des nausées et vomissements (moins fréquents que la constipation et transitoires) fait appel à la dompéridone en limitant la prescription à la durée de ttt la plus courte (usuellement 7j maximum) et à la dose la plus faible possible, sans dépasser 30 mg par jour chez l’adulte, au métoclopramide, au métopimazine.
  • Les antagonistes des récepteurs 5-HT3 de la sérotonine ne sont que très rarement utilisés, les troubles opioïdo-induits n’étant pas liés à la voie de la sérotonine
61
Q

Les antagonistes des récepteurs 5-HT3 de la sérotonine sont-ils utilisés pour prévénir les risques de vomissements en cas d’utilisation d’opioides forts ?

A
  • Les antagonistes des récepteurs 5-HT3 de la sérotonine ne sont que très rarement utilisés, les troubles opioïdo-induits n’étant pas liés à la voie de la sérotonine
62
Q

VOIR TABLEAU P136

A

opioides forts

63
Q

quelles conditions faut-il respecter pour eviter la depression respiratoire en cas de prise d’opiodes forts ? Comment se passe la surveillance ? Que faut-il faire si la FR est inferieure à 6?

A
  • Théoriquement, elle ne survient pas si les opioïdes sont prescrits correctement sans dose de charge, en augmentant progressivement les doses et s’il n’y a pas de surdosage (toujours être très prudent chez des sujets âgés), ni de contre-indication
  • Il faut systématiquement surveiller la fréquence respiratoire (au moins 3 fois par jour et même toutes les heures lors d’une titration) chez les patients recevant un opioïde fort
    -> Si la fréquence respiratoire est inférieure à 6 cycles/minute il faut immédiatement injecter du NALOXONE et appeler un médecin
64
Q

Quels sont les autres effets indesirables des opioides forts ?

A
  • La SEDATION, la SOMNOLENCE sont fréquentes : il faut en avertir le patient
  • Une CONFUSION mentale et une DYSPHORIE peuvent apparaître : elles sont fréquentes chez le sujet âgé
  • La RETENTION D’URINE est possible et la diurèse doit être surveillée
  • La SECHERESSE BUCCALE et le PRURIT sont possibles
65
Q

Quels sont les risques d’utilisation d’opioides forts qui necessitent d’évaluer la balance benefice-risque ?

A

L’utilisation d’opioïde fort doit faire évaluer la balance bénéfice-risque avec les risques de CHUTE et les risques liés à la CONDUITE d’engins automobiles

66
Q

conseils concernant la posologie des opioides forts

A
  • Face à une douleur aiguë, pour obtenir une analgésie rapidement, il est utile de recourir à une technique de titration par voie orale avec les formes à libération immédiate ou par voie parentérale avec la technique de PCA (analgésie contrôlée par le patient).
  • La posologie à atteindre est celle nécessaire au soulagement du patient, dans le respect des règles de prescription et la limite de la tolérance du traitement.
67
Q

conseils concernant la titration des opioides forts

A
  • En cas de titration par voie orale, on débute habituellement par une dose initiale de 10mg de morphine, avec évaluation de l’efficacité et de la tolérance toutes les heures : en cas de douleur non soulagée, administration de 10mg en respectant un intervalle d’une heure entre les prises
  • Au bout de 24h, la dose totale consommée permet de calculer la dose à libération prolongée nécessaire.
  • En cas de titration IV : 2 à 3 mg de morphine sont administrés toutes les 5 à 10min, jusqu’à l’amélioration de la douleur avec surveillance des effets secondaires (fréquence respiratoire, somnolence)
  • Le relais peut être réalisé avec une forme orale ou à la seringue électrique (IVSE)
68
Q

Qu’est ce que l’accoutumance ou tolerance ? Comment faire en cas de dependancce physique ?

A
  • La tolérance, ou accoutumance, est la nécessité d’augmenter les doses pour maintenir l’effet thérapeutique. Elle peut être prévenue par la rotation des opioïdes.
  • La dépendance psychique (conduite toxicomaniaque) est exceptionnelle lorsque la prescription médicale concerne une bonne indication et est bien évaluée et surveillée régulièrement, au cours des douleurs cancéreuses ou des douleurs aiguës. Pour les douleurs chroniques non cancéreuses, le risque est certainement plus élevé, d’où la nécessité de suivre des règles rigoureuses de prescription.
  • La dépendance physique existe et nécessite la diminution progressive systématique des doses pour éviter un syndrome de sevrage.
  • Le risque de mésusage (usage détourné à des fins toxicomaniaques) est un risque dont le prescripteur doit être averti. Prudence et dépistage sont de règle
69
Q

Qu’est ce que le mesusage ? Qu’est ce que l’addiction?

A
  • Les opioïdes exposent les patients aux risques de mésusage et d’addiction qu’il faut prévenir et dépister
  • Le mésusage est l’utilisation inadaptée des doses et de l’effet recherché du médicament
  • L’addiction est un trouble de l’usage défini par le DSM5 ou la CIM10
70
Q

Quels sont les criteres DSM-5 qui définissent l’addiction?

A
  • 11 critères
  • ≥ 2 des manifestations suivantes sur 12 mois :

-> 9 critères psychiques (perte de contrôle) :
1. Incapacité à gérer la consommation
2. Efforts infructueux pour arrêter
3. Temps consacré à la recherche
4. Craving
5. Incapacité de remplir des obligations
6. Problèmes relationnels, sociaux
7. Abandon des autres activités
8. Usage en situations dangereuses
9. Poursuite malgré les conséquences

-> 2 critères physiques :
10. Tolérance ou accoutumance
11. Syndrome de sevrage

71
Q

Quels sont les criteres CIM-10 qui définissent l’addiction?

A
  • 6 critères
  • ≥ 3 des manifestations suivantes sur 12 mois min. :
  1. Tolérance
  2. Syndrome de sevrage. Consommation de substances pour atténuer les symptômes de sevrage
  3. Craving
  4. Difficultés à contrôler la consommation
  5. Abandon progressif d’autres sources de plaisir et d’intérêts au profit de la consommation de substances. Augmentation du temps passé à obtenir ou consommer des substances
  6. Poursuite de la consommation malgré la survenue de conséquences nocives
72
Q

Quels sont les antalgiques mixte ?

A
  • le tramadol
  • tramadol + paracétamol
73
Q

Qu’est ce que le chlorhydrate de tramadol ? Quels sont ses effets ?

A
  • Le chlorhydrate de tramadol est un antalgique de palier II ayant un effet opioïde μ faible et un effet monoaminergique (inhibition de la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine)
74
Q

Quelles sont les différentes formes du tramadol ? Quelles sont les posologies et le rythme d’administration ?

A
  • Il est commercialisé sous plusieurs noms de spécialité avec des formes à libération immédiate (LI) dosées à 50 mg et des formes à libération prolongée (LP) dosées de 50 à 200 mg
  • Les formes LI sont données à la posologie de 1 à 2 gélules toutes les 4 à 6h
  • Les formes LP sont données 2 fois par jour
  • La dose maximale est de 400 mg par jour
  • Il existe des ampoules injectables à 100 mg (dose maximale quotidienne : 600 mg) réservées à l’usage hospitalier
  • Il existe des associations paracétamol-tramadol à doses fixes contenant 37,5 mg de tramadol et 325 mg de paracétamol
    -> Il est recommandé de donner en début de traitement 1 cp. par prise puis 1 à 2 cp. 3 à 4 fois par jour.
75
Q

Quels sont les effets indésirables du tramadol ?

A

Les effets indésirables les plus fréquents sont :
- les nausées et les vomissements 
- la somnolence, les céphalées et les vertiges 
- la sécheresse buccale et l’hypersudation

76
Q

Quelles sont les principales contre-indications du tramadol ?

A
  • Il n’est pas logique de l’associer aux opioïdes forts
  • Ses principales contre-indications sont l’insuffisance respiratoire, rénale ou hépatique sévère, l’épilepsie non contrôlée, la grossesse et l’allaitement, l’association aux IMAO
77
Q

Quelle est la durée qu’il est recommandé de ne pas depasser concernant la prescription du tramadol ?

A
  • Du fait du risque de mésusage et d’addiction, il n’est pas recommandé de renouveler la prescription au-delà de 3 mois
78
Q

Quelle est la posologie habituelle du tramadol ?

A

– Formes à libération immédiate :
* dose d’attaque : 100 mg en cas de douleur aiguë et 50 ou 100 mg en cas de douleurs chroniques
* dose d’entretien : 50 ou 100 mg toutes les 4 à 6 heures
* au-delà de 75 ans : augmenter à 9 heures l’intervalle entre 2 prises

– Formes à libération prolongée :
* dose initiale : 50 à 100 mg de chlorhydrate de tramadol 2 fois par jour, matin et soir
* si le niveau d’antalgie est insuffisant, la dose peut être augmentée à 150 mg ou 200 mg, 2 fois par jour
* dose maximale : 400 mg par jour

79
Q

Quelle est la posologie habituelle du tramadol = paracétamol ?

A

– Dose d’attaque : 2 cp. de l’association tramadol-paracétamol 37,5 mg-325 mg (soit 75 mg de chlorhydrate de tramadol et 650 mg de paracétamol)
– Max. 8 cp. par jour (soit 300 mg de ch lorhydrate de tramadol et 2 600 mg de paracétamol)
– Les prises doivent être espacées d’au moins 6 heures

80
Q

Quels sont les principaux effets indésirables et les précautions d’emploi du tramadol ?

A

– Abaissement du seuil épileptogène
– Confusion
– Nausées
– Vomissements
– Somnolence
– Vertiges
– Constipation en cas de prise prolongée

81
Q

Quels sont les principaux effets indésirables et les précautions d’emploi du tramadol+paracetamol ?

A

cf paracetamol

82
Q

Quelles sont les principales contre-indications du tramadol ?

A

– Insuffisance respiratoire sévère
– Intoxications aiguës ou surdosage avec des produits dépresseurs du SNC (alcool, hypnotiques, autres analgésiques…)
– Association à un IMAO dans les 15 jours
– Épilepsie non contrôlée par un traitement
– Allaitement si un traitement au long cours est nécessaire

83
Q

Quels sont les antalgiques antidepresseurs ?

A
  • antidepresseurs tricycliques (amitriptyline), inhibiteurs selectifs de la recapture de la serotonine
  • Pour information, qu’il s’agisse des tricycliques ou des IRSNa, l’efficacité clinique reste modeste chez de nombreux patients comme en témoignent les NNT (nombre de patients à traiter pour en améliorer un) variant entre 5 et 10 selon les critères et les études
84
Q

Quel est l’antidepresseur tricyclique de reference dans le traitement des douleurs neuropathiques périphériques et centrales, comme traitement de prévention dans les céphalées de tension ou les migraines, ainsi que comme coanalgésique dans la douleur lombaire ou dans la fibromyalgie?

A

L’amitriptyline est l’antidépresseur de référence dans le traitement des douleurs neuropathiques périphériques et centrales, comme traitement de prévention dans les céphalées de tension ou les migraines, ainsi que comme coanalgésique dans la douleur lombaire ou dans la fibromyalgie

85
Q

L’effet antalgique de l’amitriptyline se manifeste-t-il immédiatement ? Quelle action est responsable de la majorité des effets secondaires ?

A
  • L’effet antalgique se manifeste avec un certain délai comme l’effet sur la thymie.
  • L’action ANTICHOLINERGIQUE est responsable de la majorité de ses effets secondaires (somnolence, bouche sèche, constipation, hypotension orthostatique, tachycardie, prise de poids)
86
Q

Quelles sont les contre-indications de l’amitriptyline ?

A
  • Il est contre-indiqué en cas de glaucome à angle fermé, d’hypertrophie de prostate et d’infarctus du myocarde récent.
87
Q

Quelle est la posologie d’introduction de l’amitriptyline? et ensuite ?

A
  • Il est introduit initialement à une posologie faible (10 à 25 mg) avec augmentation progressive jusqu’à sa dose thérapeutique (50 à 150 mg).
88
Q

A quoi est liée l’action antalgique des IRSNa ? Quels sont ces IRSNa? Quels sont leurs effets ? Quelles sont leur indications ?

A
  • Leur action antalgique est liée essentiellement à l’action de la noradrénaline plus qu’à l’action de la sérotonine. Elle est globalement indépendante de l’action antidépressive.
  • Ce groupe comprend la venlafaxine, la duloxétine et le milnacipran
  • Ces molécules inhibent la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine avec une affinité variable pour l’un ou l’autre des transporteurs
  • Elles sont utilisées dans différents types de douleurs chroniques (polyneuropathie diabétique, fibromyalgie ) mais seuls la duloxétine et le milnacipran ont une AMM dans cette indication (douleur neuropathique diabétique périphérique chez l’adulte)
89
Q

Quels sont les antalgiques antihyperalgésiques ?

A
  • antiepileptique
  • chlorhydrate de néfopam
90
Q

Comment est l’efficacité antalgique des antiépileptiques ? Quels sont les 3 utilisés ?

A
  • Comme pour les antidépresseurs, des NNT élevés soulignent l’efficacité MODESTE de ces traitements
  • gabapentine, prégabaline, carbamazépine
91
Q

Quelles sont les indications de la gabapentine ? a quelle posologie ? Quels sont les effets secondaires ? Chez quels types de patients faut-il adapter la posologie ?

A
  • La gabapentine est un antiépileptique indiqué dans les douleurs neuropathiques périphériques, utilisable à des posologies entre 900 et 3 600 mg par jour en 3 prises
  • Les effets secondaires fréquents (sédation, sensation vertigineuse, ataxie locomotrice) nécessitent une introduction avec une posologie progressivement croissante.
  • L’utilisation chez le patient âgé, diabétique ou ayant une insuffisance rénale nécessite d’adapter la posologie
92
Q

Quelles sont les indications de la pregabaline comme antalgique ? Quels sont ses effets secondaires ? Pour quelle autre pathologie, la pregabaline a t elle une AMM?

A
  • La prégabaline est également un antiépileptique indiqué dans les douleurs neuropathiques périphériques et centrales
  • Les effets secondaires les plus fréquents sont la somnolence, l’ataxie locomotrice et la prise de poids, ils nécessitent une introduction avec une posologie progressivement croissante
  • La prégabaline a également une AMM dans le trouble anxieux généralisé compte tenu de ses propriétés anxiolytiques
93
Q

Dans quelle pathologie la carbamazepine est-elle utilisée ? Quelle est son efficacité concernant les douleurs neuropathiques ?

A
  • La carbamazépine est un antiépileptique utilisé dans le cadre des névralgies du trijumeau
  • Son utilisation en rhumatologie est limitée du fait d’une moindre efficacité dans les douleurs neuropathiques
94
Q

Quels sont les antalgiques modulateurs de la transmission?
LIRE P142 CAR PAS ANKISER

A
  • L’efficacité clinique reste modeste et leur usage doit être discuté au cas par cas

1) anesthesiques locaux
- Les anesthésiques locaux sont indiqués dans le ttt et la prévention des douleurs aiguës (application cutanée de lidocaïne et de prilocaïne ), via une anesthésie cutanée superficielle qui dure 1 à 2h
- Ceci est indiqué dans la prévention des douleurs induites par les soins dites douleurs procédurales
2) antiépileptiques
3) capsaicine

95
Q

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A

OKIIII MAIS BORDEL CE COURS DE MERDE