Cauchemars Flashcards

(44 cards)

1
Q

Les cauchemars selon Hartmann

A
  • paradoxal fin de nuit
    se définit comme un rêve long et effrayant qui finit par réveiller le rêveur
    Le réveil serait un reflet de l’intensité onirique du cauchemar
  • d’autres encore ne fournissent pas de définition de ce phénomène, ou ils laissent aux participants le soin de définir eux-mêmes les cauchemars
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2
Q

le réveil lors d’un cauchemar

A

Hypothèse : des gens se réveillent lorsqu’ils font un cauchemar à
cause de l’extrême intensité des émotions ressenties.
Réveil = une mesure de l’intensité du cauchemar
- Mauvais rêves sans réveil même si émotions aussi intenses
* moins du 1/4 chronique se réveille tjrs
- Seuils d’éveils : nous avons tous un seuil différent sur ce qui nous réveille (bruit, émotions), certains plus facilement quand émotions intenses que d’autres

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3
Q

émotions cauchemars

A
  • une proportion significative de participants ne mentionnent pas la
    peur parmi les principales émotions ressenties lors des cauchemars
  • jusqu’à 30 % des cauchemars contienne des émotions autres
    que la peur — par exemple le dégoût, la colère et la tristesse
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4
Q

cauchemar/mauvais/dysphoriques

A
  • Cauchemars : Des rêves perturbants (caractérisés par des imageries troublantes et des émotions négatives intenses) dont le contenu déplaisant cause le réveil.
  • Le critère du réveil peut permettre de distinguer les cauchemars des mauvais rêves (rêve très troublant qui ne réveille pas le dormeur)
  • Rêves dysphoriques : mauvais rêves + cauchemars, n’importe quelle expérience
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5
Q

cauchemar et le DSM-5

A

A. Survenues répétées de rêves prolongés, extrêmement dysphoriques, dont le
souvenir persiste lors de l’éveil, qui impliquent généralement des efforts pour
éviter des menaces contre la survie, la sécurité ou l’intégrité physique et qui
surviennent habituellement pendant la deuxième partie de la principale
période de sommeil.
* B. Lorsque le sujet se réveille immédiatement après un rêve dysphorique, il est
rapidement oriente et pleinement éveillé.
* C. La perturbation du sommeil provoque une détresse significative ou une
altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines
importants.
* D. Les symptômes du cauchemar ne sont pas imputables aux effets
physiologiques d’une substance (p. ex. substance donnant lieu a un abus,
médicament).
* E. Des troubles mentaux et médicaux concomitants n’expliquent pas
convenablement la plainte principale de rêves dysphoriques.

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6
Q

terreur nocturne

A

Terreurs nocturnes: des éveils partiels qui s’accompagnent d’un cri perçant ou de pleurs soutenus, d’une activation du système nerveux autonome et de manifestations comportementales de peur intense.
L’enfant qui fait une terreur nocturne (+ freq)
* reste très agité, confus et inconsolable
* une fois l’épisode terminé, se souvient rarement d’un contenu
onirique au-delà d’une scène ou d’une image statique
* peut souffrir d’amnésie rétrograde complète
- Réveil avec battements de cœurs élevés et pouvant être très rapide (plus que dans la vie éveillée)
- Se réveil en panique, très troublant, inconsolable
- Se souvient rarement d’avoir eu une terreur nocturne, tandis qu’on se souvient d’un cauchemar au matin
- Pas même stade, plus en sommeil lent profond N3 en début de nuit (patron inverse du cauchemar)

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7
Q

prévalence des cauchemarx

A

seuil clinique est à 1/sem c’est bcp
* jusqu’à 50% des enfants font des cauchemars de façon intermittente
(pic entre 6-10 ans); la fréquence diminue ensuite progressivement
jusqu’à l’âge adulte
* 1 - 4% des adolescents (1 par semaine)
* 2 - 6% des étudiants adultes (1 par semaine)
* 8 - 30% des étudiants adultes (1 par mois)
* 5 - 8% des adultes (« problème avec les cauchemars »)
* 7 - 50 % des populations cliniques
* sondage auprès de 4000 médecins: 4% des patients parlent spontanément du fait qu’ils font des cauchemars
* 85% des adultes: 1 ou plus par année
* Conclusion: les cauchemars sont plus courants que ce que révèlent les évaluations rétrospectives > - Tendance à sous-estimer les mauvais rêves et cauchemars, mais tenir un journal peut aider le rappel de toutes sortes de rêves (15% plus rappel)
* La fréquence des cauchemars et des mauvais rêves
= de 53% à 162% supérieure.

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8
Q

contenu des cauchemars

A
  • très peu étudié malgré l’intérêt voué à ce type de rêve
  • limites importantes des quelques études existantes:
  • limité au contenu thématique
  • définition du CM variable
  • mesures rétrospectives (questionnaire ou entrevue)
  • mesure de la prévalence à vie plutôt que fréquence des divers contenus
    aucune analyse du contenu des CM/MR
  • études « questionnaires » : forte prévalence pour les thèmes de la chute, de la poursuite / agression, et de la paralysie ou de la mort, mais ces résultats sont probablement biaisées
  • d’une part, ces études demandent normalement aux participants de se souvenir d’un cauchemar récent …
  • étant donné la fragilité de notre mémoire à long terme des rêves, la plupart des personnes finissent par rapporter un cauchemar particulièrement intense, inhabituel ou saillant, datant souvent de plusieurs années ou décennies
  • les cauchemars ayant pour thème la poursuite et la mort correspondent certainement à cette description !
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9
Q

étude UDEM contenu

A

plus de 500 participants recrutés parmi la population générale
* étude sur les rêves et le sommeil
* journaux de rêves de type narratif (2 à 5 sem.)
* participants devaient identifier leurs CM et MR selon des définitions fournies (critère d’éveil)
VARIABLES :
* Contenu thématique : catégorisation de 12 thèmes développée empiriquement (max. 2 thèmes/rêve)
* Émotion principale: question ouverte puis catégorisation selon 7 émotions
* Intensité émotionnelle sur échelle de 1 à 5
* Échelles de Hall & Van de Castle: interactions amicales, interactions agressives, succès, échecs, chances, malchances

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10
Q

Résultats Udem thèmes

A

RÉSULTATS :
* 3% cauchemars, 10% mauvais rêve, surtout agressions physiques et conflits interpersonnels… thématique différente si on évalue CM et MR (certains plus fréquents dans un), juste 2 tomber
* poursuivi, force maléfique et accident…

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11
Q

Résultats Udem émotions

A

normalement réveil causé par les émotions plus fortes, peur plus fréquente, mais pas la seule
30% CM plus de 50% autres émotions quand MR, pas de différences entres les deux types de rêves

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12
Q

Résultats Udem fins du rêves et bizzarerie

A

80% fin négative CM et 60% MR, CM plus bizarre que MR et ceux-ci plus bizarre que ceux normaux (comme un continuum)

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13
Q

comparaison résumé MR et CM

A

CM
* + de thèmes reliés à des menaces à l’intégrité physique (agressions, poursuite, force maléfique)
* étendue de thèmes plus restreinte (1/2: agression)
* + intenses émotionnellement
* + associés à la peur
* + bizarres
MR
* + de thèmes reliés à des menaces à l’intégrité psychologique (conflits)
* plus grande étendue de thèmes
* - intenses émotionnellement
* plus grande étendue d’émotions
* - bizarres

** Appui à l’idée que les CM représentent
une expression plus rare et plus sévère
du même phénomène que les MR

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14
Q

CM idiopathiques et cliniquement significatifs

A

les cauchemars idiopathiques (ceux qui n’ont pas de cause
évidente) sont fréquents, la plupart des gens en faisant au moins
quelques-uns chaque année
* les cauchemars « cliniquement significatifs », qui surviennent
généralement au moins une fois par semaine, sont rapportés par
environ 4-5 % de la population adulte

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15
Q

profil et causes typiques

A
  • CM sont plus fréquents chez les femmes que chez les hommes (15-16 ans)
  • sont associés à une série de conditions, notamment l’insomnie, la dépression, mauvaise adaptation psychosociale et des idées suicidaires
  • mais les cauchemars se produisent également chez des personnes avec un bon bien-être psychologique
  • d’où viennent ces rêves et pourquoi sont-ils si fréquents ?
  • il y a probablement autant de croyances sur l’origine des CM que sur la nature et la fonction des rêves en général
  • premières explications centrées sur l’idée de visites de démons, de fantômes ou d’autres mauvais esprits
  • explications contemporaines: le stress, les conflits non résolus, l’adversité de la petite enfance, la génétique et les personnalités « sujettes aux cauchemars »
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16
Q

ce que propose certains chercheurs

A
  • pour compliquer les choses encore plus, certains chercheurs ont proposé que:
  • les cauchemars remplissent une fonction biologique
  • d’autres pensent qu’ils reflètent une défaillance de la fonction
    normale des rêves ou du sommeil
  • d’autres encore les considèrent comme n’ayant aucun lien
    avec quelque fonction biologique que ce soit!
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17
Q

facteurs de stress

A
  • aigus (exposition à la guerre, à des catastrophes naturelles)
  • expérimentaux (montrer à des sujets des films troublants ou leur
    faire passer un test “d’intelligence” avant de s’endormir)
  • émotionnels (perte de travail, divorce, décès d’un être cher),
  • sociaux (conflits interpersonnels, solitude, inquiétudes concernant
    des amis ou des collègues)
  • tracas quotidiens (être surmené, pris dans la circulation, égarer
    fréquemment des clés etc), qui peuvent tous s’accumuler au fil des
    semaines, des mois, voire des années
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18
Q

stress et cauchemars

A

résultats contradictoires…
* tout le monde ne réagit pas de la même manière à un facteur de stress donné; certaines personnes font des cauchemars en période de stress, alors que d’autres, exposées au même facteur de stress, n’en font pas.
* les marqueurs biologiques de la réaction au stress, tels que les niveaux de cortisol, peuvent différer considérablement de notre « impression subjective » du stress
* nos réactions neurobiologiques au stress - par opposition à notre perception subjective de ce stress - jouent probablement aussi un rôle dans quand nous faisons des cauchemars
* notre sensibilité « innée » aux facteurs de stress est
partiellement contrôlée par notre génétique
* une étude sur les CM de plus de 3 500 paires de jumeaux a révélé des variantes génétiques associées aux cauchemars des enfants et des adultes (mais la manière dont ces gènes interagissent avec les facteurs environnementaux pour influencer l’apparition des CM demeure inconnu)
* les cauchemars sont communs, à multiples facettes, et le produit d’une interaction complexe entre plusieurs facteurs psychologiques et biologiques

19
Q

recherche CRIPCAS : 2 objectifs

A

Nos projets de recherche vise l’identification des symptômes suggérant une histoire d’abus chez les enfants et les adultes.

Deux objectifs principaux:
a) meilleure compréhension de la relation entre une histoire d’abus et le contenu des cauchemars
b) évaluer l’hypothèse qu’une analyse quantitative du contenu des cauchemars peut être utilisée pour différencier les victimes d’abus sexuels, des victimes d’abus physiques, des individus n’ayant pas signalé d’abus

20
Q

cauchemars associés au PTSD

A
  • les cauchemars qui sont liés au trauma
    d’origine
  • les cauchemars récurrents
  • les cauchemars épisodiques: re-vivre
    l’événement traumatique (comme des
    flashbacks)
  • pas tous les cauchemars TSPT sont des
    répétitions de l’événement traumatique
  • Normalement rare que le rêve soit pareil comme l’évènement, il se modifie avec le temps mais conserve des éléments du thème
  • Plus le temps passe, moins de mémoire épisodique représentée dans le rêve
  • Ce qu’on a encodé de l’évènement, comment est notre perception, notre réseau social
  • Le lieu peut être différent, mais l’émotion la même, contexte peut être différent… adaptation du cerveau qui prend les souvenirs difficiles et essaient de les intégrer tranquillement dans la mémoire, séparer émotion de l’évènement, le rêve aiderait dans ces processus
  • Transformations dans le contenu = souvent en parallèle avec des améliorations cliniques chez la personne, diminution émotion
21
Q

variables trauma et individu

A

L’émergence et la fréquence des CM peuvent être médiées par deux types de variables:

variables reliées au trauma
* la sévérité du trauma
* le degré d’exposition au trauma
* la quantité de temps qui s’est écoulé entre l’investigation et l’occurrence du trauma original (habituellement, après la phase aigüe de l’exposition au trauma, les victimes tendent à avoir moins de cauchemars.

variables reliées à l’individu
* la réaction psychologique au trauma (ex. la détresse et le niveau d’anxiété)
* les psychopathologies
* les caractéristiques de la personnalité

22
Q

noradrénaline et PTSD

A
  • la production de noradrénaline chute de 75 % pendant le sommeil chez les sujets en bonne santé, mais elle augmente de 25 % chez les personnes souffrant de TSPT
  • des niveaux élevés de noradrénaline empêchent le
    développement d’un sommeil paradoxal fonctionnel et empêchent la suppression normale de la répétition de mémoires épisodiques
  • les niveaux élevés de noradrénaline limitent la capacité su cerveau à intégrer l’événement traumatique dans des réseaux associatifs plus larges, intégration nécessaire pour « guérir » d’une expérience traumatique
23
Q

prédiction PTSD

A

le fait d’avoir des « cauchemars réplicatifs » à la suite d’une expérience traumatique est un prédicteur du développement d’un TSPT
* la représentation répétée de souvenirs liés à un traumatisme dans les cauchemars est associée à des symptômes de TSPT diurnes plus graves et plus chroniques

24
Q

cauchemars post-traumatiques contenu

A

des éléments déformés du traumatisme
* représentent l’événement traumatique de manière métaphorique
* rejouent les mêmes émotions pénibles vécues au moment du traumatisme (par exemple, la terreur, l’impuissance) sans référence directe à l’événement traumatique réel
* * les cauchemars TSPT présentent un continuum de reproduction lié au traumatisme et au degré de fonctionnement du cerveau en sommeil / rêve
* changements positifs dans le contenu des cauchemars liés au traumatisme (par exemple, diminution de la fréquence et de l’intensité des éléments de réplication, augmentation des représentations métaphoriques de l’événement traumatique) tendent à coïncider avec les améliorations cliniques de l’humeur générale et du fonctionnement quotidien
* ces changements dans le contenu du rêve peuvent améliorer la réaction post-traumatique et servir d’indicateurs du progrès clinique chez les victimes de trauma

25
Les cauchemars et la psychopathologie
une grande partie de la recherche sur les CM vise à étudier la relation entre la psychopathologie et la fréquence des CM * bien que la plupart des études aient révélé une relation entre ces deux variables, ce n’est pas toujours le cas (pas un seul patron ou corrélat psychologique des cauchemars) * critère pour déterminer quels sujets feraient partie du groupe « cauchemars fréquents » ; seuils d’inclusion sont souvent arbitraires * le phénomène du cauchemar n’ést pas toujours défini de la même manière - Plus de cauchemars = plus de chances d’avoir une psychopatho (moins de bien-être, anxiété, dépression…), mais pas tjrs - Comment définir le seuil? Définition des cauchemars revient aux patients ou chercheurs? presque toutes les personnes qui rapportent faire souvent des cauchemars font fréquemment des mauvais rêves aussi * certains individus déclarant faire fréquemment des mauvais rêves ne font pas de cauchemars * suggère que les cauchemars représentent une manifestation un peu plus rare — et plus sévère — d’un même phénomène
26
Cauchemars et pensées suicidaires
- Lien pour prédire des possibles tentatives de suicide, facteur, meilleur prédicteur d’une 2e tentative chez les personnes ayant des troubles du sommeil * lien entre rêves dysphoriques et pensées suicidaires bien établi dans les populations cliniques adultes * les cauchemars = problème de sommeil le plus lié au risque suicidaire parmi des gens ayant déjà tenté de se suicider * résultats similaires chez les adolescents * développement des rêves dysphoriques à travers l’adolescence (13 à 18 ans) en lien avec des problèmes d’adaptation psychosociale (idéations suicidaires et symptômes intériorisés: dépressifs ou anxieux) * l’identification de rêves dysphoriques: mieux cibler les jeunes à risque aux idéations suicidaires
27
Détresse liée aux cauchemars (nightmare distress)
- Détresse pas corrélée à la fréquence des cauchemars - Plus de détresse à l’état de veille par rapport aux cauchemars = moins de bien-être mesure alternative à la fréquence des cauchemars et/ou mauvais rêves; sans ou avec critère de réveil * corrélé avec les mesures typiquement associées avec le bien-être psychologique: anxiété, névrotisme, dépression, stress, etc. * peut être considéré comme un trait de personnalité prédisposant certains individus à réagir fortement aux expériences émotionnellement négatives * autre facteur : plusieurs médicaments augmentent la fréquence des cauchemars (bêta bloqueurs, neuroleptiques, benzodiazépines, antiinflammatoires…)
28
Traitements des cauchemars
- Il existe des traitements efficaces pour les cauchemars, mais c’est peu connu dans le milieu de la santé… * imagery rehearsal - thérapie par révision et répétition de l’imagerie mentale (RRIM) recommandée comme traitement de première ligne pour CM chroniques > A * rêves lucides > C * hypnose * autres techniques de relaxation, désensibilisation, etc. > B * traitements pharmacologiques - Avant : il fallait fouiller dans le passé et régler les conflits, mais pas résultats empiriques - Mtn : on peut les traiter directement > RRIM plus recommandée (démystifie les mythes, expliquer ce qu’on connait des cauchemars, s’entrainer à imaginer des scénarios plus agréables, changer le contenu sans dire aux gens quoi changer) très courte durée et bcp de réponses positives, on ne sait pas vraiment pourquoi ça fonctionne (aide sentiment impuissance? Rend expérience privée plus objective en la racontant)
29
thérapie par révision et répétition de l’imagerie mentale (RRIM)
- une composante éducative (mener le patient à considérer les CM comme un phénomène qui peut être modifié vs incontrôlable) - 2e composante expose les principes de l’imagerie mentale, la met en pratique et l’applique aux rêves (outil pour travailler ses cauchemars) - choisir un cauchemar et rédiger un scénario modifié (ou par le dessin) lequel sera imaginé quelques minutes par jour à la maison. * rédiger le cauchemar vécu * rédiger le cauchemar en changeant le contenu * visualisation de nouveau scenario en maintenant un état de détente
30
résultats (RRIM)
RRIM - diminution des cauchemars dans un intervalle de 2 à 8 semaines suivant le début du traitement * taux de réponse élevés (70% à 90%) * réduction de 50% des cauchemars chez des femmes qui en avaient depuis plus de 20 ans; réponse complète au traitement (fréquence nulle de cauchemars) chez 23% des vétérans Quatre méta-analyses ont démontré l'efficacité de la RRIM dans l'amélioration de la fréquence des cauchemars: - leur intensité - la qualité du sommeil - l'insomnie - symptômes diurnes du TSPT - ainsi que des symptômes dépressifs et anxieux; Effets observés auprès: - de la population générale - de victimes d'agression sexuelle - de militaires ou vétérans - patients avec ou sans diagnostic de TSPT - populations atteintes de divers troubles mentaux
31
RRIM enfants
Les résultats d’études cliniques menées chez les enfants (6-9 ans et 8-11 ans) montrent une diminution de la fréquence des cauchemars et de la détresse associée. L’enfant apprend à modifier le contenu de son mauvais rêve comme il le souhaite et le révise mentalement (ou par le dessin) à certains moments de la journée ou de la semaine
32
mécanismes actions RRIM
Mécanismes d'action de la RRIM: * cadre sécurisant (sentiment d’être pris en charge, volet éducatif, rencontre en groupe, etc) * espoir de « guérison » * rapporter ses rêves dysphoriques * une augmentation du sentiment de contrôle
33
femmes agressions sexuelles et RRIM
Étude: comment les femmes victimes d’agression sexuelle ont réécrit leurs cauchemars chroniques avec la RRIM. la réécriture des récits par ces femmes se caractérisait par la maîtrise du contenu du rêve: * comportementale (riposter ou vaincre un agresseur ou une autre menace) * sociale (demander l'aide d'autres personnages du rêve) * ou environnementale (changer l'environnement hostile du rêve pour un cadre non menaçant). Elles ont créé de nouvelles associations au traumatisme et que le « cerveau rêveur » peut utiliser comme tremplins dans son exploration de voies associatives. La réécriture de leurs cauchemars a également semblé changer la façon dont ces femmes réagissaient au cauchemar au fur et à mesure de son déroulement, poussant sa progression vers une voie plus adaptative. * dans leur nouvelle version elles se défendaient, demandaient de l’aide (apparition d’une autre personne), changer le lieu et contexte
34
traitements par les rêves lucides
- Par rêve lucide : utiliser la prise de conscience pour changer le cauchemar durant le sommeil même, peut confronter - Enseigner la lucidité peut avoir un effet positif, mais ce n’est pas tout le monde qui sont capable… certains sont conscients mais pas en contrôle = peut être pire - Lucidité ou sentiment de contrôle qui aide réellement? * la technique de familiarisation avec ses thèmes récurrents * « se réveiller » face à son cauchemar * « changer » le déroulement de scénario onirique * développer une distance (en étant conscient du fait que c’est un rêve) personnelle permettant d’observer le cauchemar * atténuation possible des émotions oniriques
35
engager avec l'ennemi - LaBerge
Devenir lucide durant le cauchemar et ensuite engager son « ennemi », lui poser des questions. Exemple: * Qui est tu? * Qui suis-je? * Pourquoi es-tu là? * Que veux-tu de moi? * Comment puis-je t’aider? * Comment peux-tu m’aider?
36
traitement par l'hypnose
- Hypnose : quelques évidences dans laquelle ça semble aider, mais le nb de session et son contenu n’est pas clair * Hypnose: parfois efficace, surtout si contient une suggestion de changer le contenu onirique
37
traitement pharmaco
- pharmaco régule les niveaux anormaux de la noradrénaline > Prazosin (antihypertenseur) Prazosin: antihypertenseur * efficace avec les CM traumatiques (TSPT) (1-6mg au coucher) * niveaux élevés de noradrénaline dans le TSPT empêchent le développement d'un sommeil paradoxal pleinement fonctionnel * bloquerait la réponse cérébrale à la norépinéphrine; normalise le sommeil paradoxal
38
autres traitements
* les techniques de relaxation sont efficaces, surtout pour les cauchemars idiopathiques * la relaxation progressive des muscles * désensibilisation systématique
39
Cauchemars et troubles du sommeil
* - la majorité de ceux qui ont des cauchemars ont des troubles du sommeil comme l’insomnie Symptômes d’insomnie plus latence au sommeil plus éveils nocturnes plus micro-éveils plus fatigue au lever Après traitement ! endormissement plus rapide ! moins d’éveils nocturnes ! plus d’énergie au lever Il ne faut pas oublier que le sommeil joue un rôle important dans l’adaptation émotionnelle, le traitement des souvenirs / apprentissages et la régulation affective.
40
fonction des cauchemars
Simulation de menaces * modèle de Antti Revonsuo (2000) * les rêves ont évolué comme mécanisme pour simuler des situations dangereuses et pratiquer des moyens pour les éviter ou survivre à ces menaces * cauchemars peuvent être adaptatifs Rêves, cauchemars et créativité Cauchemars et détresse? - simulation de menace selon Antti, comme ça on est préparé à y faire face dans la vraie vie, adaptatif > mais très peu de cpts réalistes dans les cauchemars… - agréable pour certains, souvent dans les milieux artistiques
41
rêves récurrents
Prévalence: 60% à 75% des adultes rapportent avoir eu un ou plusieurs rêves récurrents à un moment de leur vie (Prévalence: femmes > que chez les hommes) * Les rêves récurrents qui émergent durant l’enfance peuvent persister à l’âge adulte * Contenu: 60% à 85% des rêves récurrents chez les adultes sont décrits comme déplaisants * Entre 85% et 90% des rêves récurrents d’enfants sont déplaisants ou de nature menaçante * - surviennent quand on a des problèmes dans notre vie qu’on adresse pas, là pour nous signaler qu’on doit faire quelque chose… quand réglé = plus de rêve * Point de convergence: Les rêves récurrents sont associés à un manque de progrès dans l’identification et la résolution de conflits.
42
Les rêves récurrents et le bien-être psychologique
Les gens qui font des rêves récurrents présentent un déficit marqué au niveau du bien-être psychologique + contenu onirique plus négatif. Les gens qui faisaient des rêves récurrents auparavant présentent un niveau de bien-être psychologique généralement plus élevé (et contenu onirique plus positif) que les gens qui ne font pas de rêves récurrents. Donc, il semble que lorsqu’un rêve récurrent cesse et que la cessation se maintient, les répercussions sur le bien-être psychologique sont positives.
43
questions rêves récurrents
Est-ce que les gens qui vivent des événements similaires déclarent faire des rêves récurrents qui sont similaires? Aucune évidence en ce sens. Est-ce que le contenu du rêve récurrent change au cours des ans? Même si le contenu thématique du rêve demeure le même, le contexte ou les personnages peuvent se transformer. Souvent, cette transformation reflète les changements dans la vie de la personne - thématique : majorité idiosyncratique (on ne les retrouverait pas deux fois) - découvrir une nouvelle pièce dans une maison, hausse de bien-être (nouvelle partie de soi…)
44
résumé
La fréquence des cauchemars et des mauvais rêves dépend de la méthode utilisée pour évaluer leur occurrence. Elle dépend aussi des variables médiatrices. * La relation entre la fréquence des cauchemars et la psychopathologie n’est pas simple et directe. * Des traitements efficaces existent pour les cauchemars et mauvais rêves * La répétition et l’affect négatif sont des dimensions du rêve associés au niveau bien-être mesuré.