ch9 Flashcards
ethique de l’env (3 cards)
L’éthique de l’environnement ou éthique environnementale
Branche de la philosophie de l’environnement, principalement formalisée dans le monde angloaméricain et australien au XXe siècle.
Elle se veut une nouvelle éthique relative à la protection de l’environnement. L’éthique
environnementale examine les rapports « homme-nature » en cherchant également à considérer les besoins propres de la nature.
Elle analyse les rapports de l’espèce humaine avec les entités naturelles vivantes sous l’angle de tous
leurs impacts, dans l’espace et dans le temps, et à l’aune de valeurs morales.
En cela, elle se démarque des approches anthropocentriques du vivant nées en Europe et centrées sur l’Homme et ses besoins.
Ecocentrisme
L’écocentrisme désigne un système de valeurs centré sur la nature et la nécessité pour les humains de vivre en harmonie avec elle. Ce système s’oppose à l’anthropocentrisme davantage centré sur les
humains pensés comme êtres séparés de la nature et pouvant par conséquent exploiter ses ressources de manière illimitée.
L’Ecocentrisme propose de considérer la planète ou les écosystèmes comme des entités
bénéficiaires de droits moraux.
Anthropocène
Le concept d’« anthropocène » a été popularisé par le chimiste Paul Crutzen en 2000.
L’Anthropocène est une nouvelle époque géologique qui se caractérise par l’avènement des
Hommes comme principale force de changement sur Terre surpassant les forces géophysiques.
C’est l’âge des humains et d’un désordre planétaire inédit. La révolution industrielle du XIXe siècle serait le déclencheur principal de cette capacité de l’humain à transformer l’ensemble du système terrestre. Pour la première fois, l’histoire de la Terre entre en collision avec celle des hommes et des femmes qui l’habitent. Les désordres générés par les effets de l’activité humaine ont des conséquences multiples : climat, sécurité alimentaire, accès aux ressources vitales, migrations forcées et soudaines, précarité énergétique…
Des chercheurs contestent la pertinence du concept en raison de son caractère anthropocentré ou de
son attribution de la responsabilité de la catastrophe environnementale annoncée à l’entièreté de l’espèce. Jason W. Moore lui oppose la notion de « capitalocène », impliquant que ce sont le mode de production capitaliste et les formes sociales qu’il rend possible qui devraient être considérées à l’origine du changement d’ère géologique.
