Chapitre 3 Flashcards
(20 cards)
Qu’est-ce que le chômage selon la définition du BIT ?
Le chômage concerne les personnes de 15 ans ou plus qui remplissent trois conditions :
- Ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu’une heure, durant la semaine de référence.
- Être disponible pour travailler dans les deux semaines.
- Avoir cherché activement un emploi au cours des quatre dernières semaines ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois.
Quelle est la différence entre le chômage et le sous-emploi ?
Le sous-emploi concerne les personnes ayant un emploi mais qui :
Travaillent à temps partiel et souhaitent travailler plus.
Ont travaillé moins d’heures que d’habitude involontairement (ex. : chômage technique).
Comment calcule-t-on le taux de chômage ?
Taux de chômage = (Nombre de chômeurs) / (Nombre d’actifs [personnes en emploi + chômeurs])
Quelles sont les principales causes du chômage structurel ?
Problèmes d’appariement (inadéquations spatiales et de qualifications).
Asymétries d’information (ex. : salaire d’efficience).
Effets des institutions (salaire minimum, règles de protection de l’emploi).
Quelle est la différence entre le chômage structurel et conjoncturel ?
Chômage structurel : lié aux dysfonctionnements durables du marché du travail (inadéquation formation-emploi, rigidités institutionnelles).
Chômage conjoncturel : causé par une baisse temporaire de l’activité économique (ex. : crise économique).
Comment les asymétries d’information influencent-elles le chômage ?
Elles poussent les employeurs à offrir un salaire d’efficience (supérieur au salaire d’équilibre) pour attirer les meilleurs travailleurs, ce qui peut limiter les embauches et donc augmenter le chômage structurel
Quels sont les effets du salaire minimum sur l’emploi ?
Positifs :
Encourage les demandeurs d’emploi à chercher activement.
Améliore la motivation et la productivité.
Négatifs :
Peut augmenter le coût du travail et limiter les embauches.
Incite les entreprises à automatiser plutôt qu’à embaucher.
Quels types de politiques sont mises en place pour lutter contre le chômage conjoncturel ?
Les politiques macroéconomiques de soutien de la demande globale :
Politique monétaire : baisse des taux d’intérêt pour stimuler l’investissement.
Politique budgétaire : augmentation des dépenses publiques ou baisse des impôts.
Quelles politiques permettent de lutter contre le chômage structurel ?
Politiques d’allègement du coût du travail (baisse des cotisations sociales).
Politiques de formation (amélioration des qualifications des travailleurs).
Politiques de flexibilisation (assouplissement des règles d’embauche et de licenciement).
Qu’est-ce que le chômage conjoncturel ?
Le chômage conjoncturel est la part du chômage qui s’explique par les fluctuations de l’activité économique. Il augmente en période de récession et diminue en période de croissance.
Comment les fluctuations de l’activité économique affectent-elles le chômage conjoncturel ?
Lorsque l’activité économique augmente (hausse du PIB), les entreprises embauchent pour répondre à la demande, ce qui réduit le chômage conjoncturel. À l’inverse, en période de récession, les entreprises licencient, ce qui augmente le chômage conjoncturel.
Quelles sont les politiques macroéconomiques pour lutter contre le chômage conjoncturel ?
Les politiques macroéconomiques visent à soutenir la demande globale par :
Des politiques budgétaires (augmentation des dépenses publiques ou baisse des impôts).
Des politiques monétaires (baisse des taux d’intérêt pour stimuler l’investissement et la consommation).
Qu’est-ce qu’une politique d’allègement du coût du travail ?
Une politique d’allègement du coût du travail vise à réduire les charges supportées par les employeurs (par exemple, en baissant les cotisations sociales ou en modulant le SMIC) pour inciter les entreprises à embaucher davantage.
Quelles sont les politiques de formation pour lutter contre le chômage structurel ?
Les politiques de formation visent à améliorer les qualifications des travailleurs pour réduire les inadéquations de qualifications. Elles incluent :
La formation initiale (pour les jeunes).
La formation continue (pour les salariés en poste).
La formation adaptée aux chômeurs (pour répondre aux besoins des secteurs en croissance).
Qu’est-ce qu’une politique de flexibilisation du marché du travail ?
Une politique de flexibilisation vise à assouplir les règles du marché du travail pour permettre aux entreprises d’ajuster plus facilement leur main-d’œuvre (par exemple, en facilitant les embauches et les licenciements ou en permettant des ajustements du temps de travail).
Quels sont les effets des politiques de flexibilisation sur le chômage ?
Les politiques de flexibilisation peuvent réduire le chômage en permettant aux entreprises d’embaucher plus facilement et de s’adapter aux fluctuations de la demande. Cependant, elles peuvent aussi entraîner une précarisation des emplois et une baisse des salaires.
Quels sont les effets des asymétries d’information sur le marché du travail ?
Les asymétries d’information peuvent conduire à des problèmes de sélection adverse (embaucher des travailleurs incompétents) et d’aléa moral (travailleurs qui fournissent moins d’effort). Pour y remédier, les employeurs peuvent verser un salaire d’efficience, ce qui peut cependant limiter les embauches et augmenter le chômage structurel.
Quels sont les effets des inadéquations spatiales sur le chômage structurel ?
Les inadéquations spatiales (lorsque les emplois ne sont pas situés là où se trouvent les demandeurs d’emploi) peuvent prolonger la durée du chômage, car les travailleurs ne sont pas toujours mobiles géographiquement pour occuper les postes vacants.
Quels sont les effets des inadéquations de qualifications sur le chômage structurel ?
Les inadéquations de qualifications (lorsque les compétences des demandeurs d’emploi ne correspondent pas aux besoins des employeurs) peuvent entraîner un chômage structurel, car les entreprises peinent à recruter des travailleurs qualifiés pour les postes disponibles.
Quels sont les effets des politiques de soutien de la demande globale sur le chômage conjoncturel ?
Les politiques de soutien de la demande globale (par exemple, augmentation des dépenses publiques ou baisse des impôts) stimulent l’activité économique, ce qui incite les entreprises à embaucher et réduit le chômage conjoncturel.