CM SOC Flashcards

(18 cards)

1
Q

modèle du contrat de communication : base

A
  • Ghiglione
  • Qui (4 personnes) dit Quoi (sujet) Comment (co-construction autour d’un enjeu)?
  • négociation du contrat
  • 2 signataires = co-construction de la réalité
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2
Q

modèle du contrat de communication : 4 principes

A
  • principe de pertinence : reconnaître à l’autre la possibilité de communiquer et accepter qu’il parle
  • principe de réciprocité : reconnaître à l’aitre la capacité de communiquer sur le sujet, lui laisser la possibilité de définir son identité et de négocier qui elle sera, ainsi que contester ou valider qui on est soi-même
  • principe de contractualisation : renvoie au “comment?”. Reconnaître à l’autre et pouvoir soi-même rentrer ds une démarche où on valide la façon dont on communique (ex: tu/vous) càd les règles de comm usuelles (ex: CM/TD)
  • principe d’influence : renvoie au “quoi”. Co-construction d’un monde avec l’autre mais pour soi. Jeu coopération-compétition : s’ajuster à l’autre, tenir compte de l’autre, imposer à l’autre de quoi on va parler et ce sur quoi on va parler (ex: “il faut qu’on parle”)
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3
Q

modèle du contrat de communication : double enjeu coopération-compétition

A

Renvoie au principe d’influence du contrat de communication. C’est donc s’ajuster à l’autre, tenir compte de l’autre, mais aussi imposer à l’autre de quoi on va parler et ce sur quoi on va parler. Ex “il faut qu’on parle”, soit accepte, soit refuse, soit impose = qd impose, utilise ce double enjeu c-c puisqu’il prend l’autre en compte tout en imposant sa vision

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4
Q

modèle du contrat de communication : 4 personnes

A

4 personnes dans une situation de communication
- la personne A telle que la personne B l’imagine
- la personne A telle qu’elle voudrait qu’on l’imagine
- la personne B tel que la personne A l’imagine
- la personne B telle qu’elle voudrait qu’on l’imagine
→ qd il y a élaboration du contrat, c’est qu’on passe de 4 à 2 (on se met d’acc sur qui on est et sur qui est autrui)

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5
Q

modèle du contrat de communication : rupture du contrat

A
  • négociation et renégociation en continu
  • ex: débat présidentiel. Chirac “nous sommes 2 candidats et non l’un président et l’autre ministre”, Mitterand “ok Monsieur le Premier Ministre”. Mitterand refuse clairement le contrat de communication, voire le rétablit à son avantage (pdt>ministre)
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6
Q

modèle du contrat de communication : dispositif clinique

A

Chabrol dit que le contrat de communication est faussé dans le cas du dispositif clinique car il n’y a pas de possibilité pour celui qui est accompagné de négocier le contrat de communication qui est d’emblée imposé par le praticien

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7
Q

modèle du contrat de communication : Zarka et l’impossibilité à communiquer

A

3 niveaux pour définir le “quoi?” :
- motif : ce qui est dit (ex: orientation droit ou psycho)
- demande : véritable demande qui est cachée derrière le motif (ex: sollicitation d’un conseil concret pour faire plier les parents). Pour cela il faut reconnaître l’autre comme interlocuteur (pcpe 1 et 2) & s’engager et accepter les règles de communication (pcpe 3)
- appel : degré d’implication mis dans la situation de communication (invite l’autre à entrer dans une relation qui engage sa liberté et sa responsabilité morale, amenant à une réflexion personnelle)

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8
Q

constructionnisme social : base

A

Tout ce que l’on considère réel est construit socialement. Rien n’est réel avant que les Hommes ne s’accordent à dire qu’il en est ainsi

Communiquer, c’est définir le réel de façon à justifier, étayer et préparer l’action

Le réel c’est la façon dont on communique sur le monde, et les mots utilisés

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9
Q

constructionnisme social : rêve

A

Situation : un père est condamné à 12 ans de prison suite au rêve de sa fille, car elle a porté plainte contre lui pr agg. sex.
Statut réel : fantasmatique (faux souvenirs) ou résurgence d’un traumatisme (réalité matérielle)?
Résultat : les experts en trauma ont été écouté, la vérité a été basé sur l’accord langagier (ce qui a joué sur la décision c’est la spécialité)

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10
Q

constructionnisme social : Clinton et Lewinsky

A

diverses (4) stratégies discursives de défense :
- (1) expression de la colère (colère>tristesse car la colère fait aboutir à l’idée qu’il a été condamné injustement)
- (2) oubli (s’il ne se souvient pas, il ne peut pas en parler)
- (3) jeu rhétorique du langage n°1 (contact inapproprié =/= relations sex.)
- (4) jeu rhétorique du langage n°2 (“est-il vrai que”, cela dépend de ce qu’“être” veut dire (est-il vrai qu’eu à ce moment, ou est-il vrai que déjà eu un jour, n’amène pas à même réponse), il détourne le sens pour conclure au fait qu’il n’a pas menti)

que ce soit pour oubli ou pr jeu rhéthorique du langage → s’il n’y a plus de “quoi?”, il n’y a plus de communication possible (il n’a pas menti vu qu’il ne se souvient pas, il n’a pas menti vu qu’il a répondu selon tel contexte)

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11
Q

constructionnisme social : 3 conceptions du réel (épistémologies)

A
  • (1) épistémologie physicaliste : la réalité est considérée matérielle et uniquement matérielle
  • (2) épistémologie idéaliste : on a accès à la réalité à travers les caractéristiques personnelles (subjectivité, émotions, expériences) et les représentations individuelles (on a tous une façon de sentir, percevoir, penser le réel qui nous est propre) qui définissent notre rapport au réel
  • (3) épistémologie inter-subjectiviste : il n’y aurait pas de subjectivité individuelle mais que de l’inter-subjectivité dans le sens où on n’aurait pas de raisons de penser en individuel. On a tous l’impression d’avoir des opinions, alors qu’on est porteur de représentations sociales (la réalité est partagée)
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12
Q

rhétorique : billig (dialogique)

A

Processus de pensée dialogique = logos vs antilogos. Ex: on peut être pour ou contre l’avortement (quand on parle, on parle de 2 mondes qui existent)

Catégorisation (cas général) vs particularisation (cas particulier). Ex: les conducteurs : on définit la catégorie des bons conducteurs (le plus souvent p/r à soi) puis le cas particulier des mauvais conducteurs (des minorités opposées à soi : femmes, jeunes, vieux, alcooliques, etc.). Le discours vient justifier et légitimer les infractions routières

Double processus dont le principal objectif est de justifier et d’étayer l’action

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13
Q

dimension performative : base + Samuel Paty + Bourdieu

A

Il existe des mots qui suscitent l’action chez autrui (ex: “j’ordonne”)

Illustration w/Samuel Paty : la personne qui a écrit l’adresse de SP sur les RS/internet alors même qu’il était cible (mots, langage) aurait poussé/incité un individu à commetre son meurtre (action) : l’action de meurtre fait suite au langage, comme si donné l’endroit où vit/travaille SP avait poussé l’individu concerné au meurtre. On comprend la thèse du langage comme étayant l’action/comme acteur de mouvement

Malgré tout, Bourdieu invalide cette thèse en nous disant que cela ne marche qu’avec un certain statut social associé à celui qui utilise le langage

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14
Q

implicite : formes de non-dit

A

4 formes :
- ce qui n’est pas dit car pas pensé (inconscient cognitif)
- ce qui n’est pas dit car volonté de le cacher (conscient stratégique)
- ce qui n’est pas dit mais qui est exprimé par lapsus ou expression corporelle (inconscient émotionnel)
- ce qui n’est pas dit car c’est non normatif de le dire

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15
Q

implicite : travail du psy

A

Le travail du psy est d’aller chercher ce non-dit car celui-ci détermine le réel et l’action. Tant que les choses ne sont pas dites, il n’y a pas de réparation possible sur le plan psychologique

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16
Q

implicite : existence du non-dit

A

La réalité n’est opérante qu’à travers le langage : ce qui n’est pas dit n’existe pas. La réalité n’existe qu’à partir du moment où elle est dites

17
Q

rhétorique : doury (4)

A

4 fonctions :
- cognitive: élaborer opinions
- relationnelle: élaborer lien de connivence ou d’antagonisme avec son interlocuteur
- identitaire: élaborer une identité sur laquelle s’ancre la position défendue
- instrumentale: étayer ou justifier l’action

18
Q

langage lié à l’action (via exemple de Clinton et Lewinsky)

A

fonction première langage = définir le réel + étayer et définir l’action
illustration : clinton et lewinsky. S’il n’y a plus de quoi communiquer, il n’y a plus de communication possible, et donc plus d’action possible en retour
clinton a menti : si reconnait, communication a lieu, il est destitué ; si stratégie discursive de défense pr dire que pas menti, il définit le réel d’une autre façon, et définit une réalité sur laquelle il n’est plus attaquable
communiquer = définir le réel de façon à étayer, justifier et préparer l’action, si redéfinit le réel, redéfinit les conditions de l’action (donc plus possible d’attaquer si redéfinit sur une autre base que sur celle où on est atatqué)