cours 10 - détresse psychologique Flashcards
(50 cards)
compléter la phrase : contrairement à ce que l’on peut généralement penser, le burnout affecte …
Le burnout n’est donc pas signe d’…
les plus motivés et les plus talentueux promis les travailleurs.
incompétence.
Pourquoi l’idée que les personnes qui font des burnout sont incompétentes est-elle ainsi répandue ?
Avant le burnout, la personne est souvent motivée et compétente tandis que plus la personne se rapproche du burnout et plus la personne risque de devenir amotivée et découragée.
De quelle source provient cette définition : “Syndrome d’épuisement professionnel physique et mental lié à un excès de travail, de stress et de manque de considération.
Définition du dictionnaire.
Quelle est la définition de l’OMS du burnout ?
Sentiment de fatigue intense (dépasse fatigue physique), de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail.
Quelle était la définition du burnout de Freudenberger en 1974 (une des premières définitions) ?
L’épuisement professionnel est un problème né de la bonne intention d’atteindre des buts élevés, voire irréalistes et qui aboutit à ce que l’on épuise ses énergies, se détache de soi même et perd le contact avec les autres.
Vrai ou Faux : on pourrait caractériser la dépression comme étant une conséquence du burnout plutôt que la cause de ce dernier.
Vrai.
Qu’est ce que la dévotion ?
Se consacrer entièrement à quelqu’un//quelque chose.
De manière récapitulative, quels seraient les trois éléments qui augmentent les chances de vivre un burnout ?
1-idéal élevé
2-des objectifs élevés voir impossibles
3-une estime de soi plus/moins élevée
Vrai ou Faux : un excès de travail, comme des heures supplémentaires, mène presque inévitablement à un épuisement professionnel.
Faux, cependant il est vrai que le stress qui peut être causé par une surcharge de travail peut augmenter les chances de burnout (et augmente avec l’avancement dans le burnout).
Compléter la phrase : le moteur de l’épuisement professionnel est avant tout un … entre … et le retour de l’énergie en termes de … et … dans le quotidien.
- déséquilibre
- l’énergie dépensée au travail
- satisfaction
- de plaisir
Qu’est ce que le “test de Maslach” ?
Théorie de Maslack (et Jackson) de 1981, qui inclue un test qui démontre la théorie, le MBI test.
Comment fonctionne le MBI test ?
Se situe sur trois échelles qui caractérisent le burnout :
1- l’épuisement émotionnel
2 - la dépersonnalisation ou cynisme
3 - la perte de l’accomplissement personnel.
Comment peut on décrire le critère de l’épuisement émotionnel ?
Sentiment de ressources personnelle épuisées . Ne se sent plus concerné par son travail, isolement, lassitude et insatisfaction.
Comment peut on décrire le critère de la dépersonnalisation ou cynisme ?
Développement d’attitudes négatives impersonnelles, détachées et même cyniques envers les personnes dont on s’“occupe”.
L’autre devient un objet plutôt qu’une personne.
Comment peut on décrire le critère de perte de l’accomplissement personnel ?
Dévalorisation de son travail et de ses compétences soit croyance que les objectifs ne sont pas atteints.
Baisse de l’estime de soi et du sentiment d’efficacité.
Combien de phrases contient l’échelle de Maslach ? Nommer trois exemples de phrases que l’on peut retrouver dans l’échelle pour évaluer le niveau d’épuisement professionnel.
L’échelle contient 22 phrases
exemple :
“Je me sens émotionnellement vidé par mon travail”
“Je sens que je craque à cause de mon travail “
“Je me sens plus insensible aux gens depuis que j’ai ce travail”
“Je crains que ce travaille ne m’endurcisse émotionnelement”
“Je me sens pleine d’énergie”
Comment calculent-on l’indice de l’échelle de Maslach ?
Addition des scores de certaines questions qui correspondent à une mesure en particulier (ex : mesure du niveau d’épuisement professionnel, de dépersonnalisation et d’accomplissement personnel)
Scores modérés voire élevés = épuisement professionnel latent.
Si score élevé aux deux premières mais faible à la dernière = possible de se sentir épuisé en ce moment.
Si score faible aux deux premières et élevé à la dernière = loin d’être épuisé.
Quelles sont les premiers symptômes physiques d’un burnout ?
- Fatigue chronique
- Lassitude
- Douleurs (surtout musculaires) ex: dorsalgies, maux de tête, troubles du transit, rhumes/grippes, sommeil perturbé,…
- Automédication (psychotropes, drogues, alcool,…)
quels sont les premiers symptômes psychologiques ?
- cynisme (et méfiance)
- irritabilité/susceptibilité accrue (diminution du sens de l’humour)
- sentiment d’impuissance (pas de lieu de contrôle)
- perte d’intérêt général (et du sens des priorités)
- mépris de l’image de soi (autodépréciation)
- Baisse d’estime de soi
- problèmes de concentration/décision et de mémoire.
Quels sont les premiers symptômes comportementaux d’un burnout ?
- Taux élevé d’absentéisme, de présentéisme
- Lunatique, distrait, manque de concentration
- Conduites addictives (consommation d’alcool, de drogues, jeu, etc.)
- Conduite à risque, accidents
- Manque de professionnalisme/conflits
Quels sont les symptômes relationnels du burnout ?
- Perte de la capacité d’empathie
- Rupture sociale (isolement)
- Indifférence face au travail
- déshumanisation de la relation
- la relation avec le “client” est ressentie comme ennuyeuse et même désagréable
- hostilité vis-à-vis des “clients”
- distance, attitude administrative
Compléter la phrase : “le burnout est un processus de … qui se développe en … phases.
- désillusion
- quatre (parfois 3 ou 6 selon les modèles)
Quelles sont les quatre phases du burnout ?
1 - enthousiasme idéaliste
2 - stagnation
3 - frustration
4 - apathie
Comment se traduit la première phase du burnout (enthousiasme idéaliste) ?
- surinvestissement au travail qui va jusqu’à s’oublier
- énergie débordante, grande ambition
- dépense d’énergie excessive et même inefficace
- attentes et objectifs très élevés/irréalistes (conception idéaliste de son travail)
- conception idéaliste “masque” les besoins et intérêts personnels.
+ les insatisfactions dans la vie personnelle mènent aussi à se “lancer” dans le travail