Cours 3 - Acquisition de la langue maternelle Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la définition d’une langue maternelle?

A
  • La première langue acquise par l’être humain
  • En l’absence de troubles ou de situations particulières, tous les êtres humains acquièrent une première langue
  • Elle peut être orale ou signée
  • Ne demeure pas toujours la langue dominante chez l’individu. La dominance peut même changer à l’âge adulte si la personne commence à travailler, étudier ou autre dans une autre langue.
  • Touchait aussi à la notion d’identité
  • Peut être difficile à déterminer (p.ex., un enfant adopté à un jeune âge par des parents parlant une autre langue)
  • On considère donc que la langue maternelle est surtout la première langue acquise à un niveau d’un locuteur natif
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2
Q

Quelles sont les approches formelles et leurs arguments? Quelles sont les approches fonctionnelles et leurs arguments?

A
  • Approches formelles et leurs arguments :
    o Innéisme
    o Modèle computationnel
  • Approches fonctionnelles et leurs arguments
    o Points importants de ces approches
    o Constructivisme
    o Constructionnisme
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3
Q

Quelles sont trois grandes questions que toutes les approches se posent?

A
  • Trois grandes questions :
    o Quelle est la relation entre la faculté de langage et la cognition en générale? Est-ce que le langage est une fonction cognitive ou une fonction spéciale, à part entière?
    o Quel est le rôle de l’input?
    –> Simple déclencheur dans l’approche théorique
    –> Rôle central dans l’approche fonctionnelle
    o Quelle est la nature de la connaissance linguistique? Qu’est-ce que ça veut dire connaître une langue?
    – > Règles/lois abstraites dans l’approche formelle
    –> Connaissance de ce qui ne fait pas partie de la grammaire cible (approche formelle)
    –> Règles plus spécifiques, propres à un contexte donné, dans l’approche fonctionnelle
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4
Q

Quels sont les deux grands types d’approches?

A

o Approches formelles
–> Analyse abstraite de la structure du langage
–> Théories surtout basées sur la linguistique
o Approches fonctionnelles
–> Étude du langage en contexte
–> Théories en lien avec la psychologie, plus globale

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5
Q

Dans les théories d’acquisition linguistique, qu’est-ce que la théorie de l’innéisme de Chomsky?

A

o Le langage humain est une faculté spéciale
o Les enfants ont accès à la grammaire universelle (GU) : toutes les langues du monde ont des points de ressemblance, surtout des éléments qu’on ne retrouve dans aucune langue. Il y a donc des paramètres communs à toutes les langues et en tant qu’humain, nous aurions accès à une capacité de connaître ces paramètres et que l’enfant a accès à tout cela dès la naissance
o Les enfants y ont accès avant même d’apprendre à parler
o Ils ont d’abord accès à toutes les variantes possibles
o Les enfants « n’apprennent » pas leur langue maternelle, il la développe
o Ils construisent des règles qui leur permettent d’utiliser le langage de façon créative
o Les enfants ne développent pas le langage par instruction
o Ni par analogie
o Ni par imitation
o L’input (le stimulus linguistique) n’est pas important
o Ils ne se construisent pas un « dictionnaire mental »
o Argument de la pauvreté du stimulus
- Langage = adaptation génétique propre à l’espèce humaine
- Développement et non apprentissage
- Rôle de l’environnement –> surtout un déclencheur du processus de développement
- L’enfant passe par plusieurs étapes dans son développement du langage :
o Développement phonologique
o Développement du vocabulaire
o Développement morphologique
o Développement syntaxique
o Développement sémantique

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6
Q

Quels sont les principaux arguments de Chomsky?

A
  • Arguments :
    1. Absence de données négatives
    o Absence d’interventions systématiques pour aider l’enfant à choisir les bonnes hypothèses
    o Absence de mise en pratique de la part des enfants
    2. La pauvreté du stimulus
    o Ce que les enfants entendent n’est pas suffisant pour expliquer ce qu’ils produisent
    o Ils produisent des phrases qu’ils n’ont jamais entendues
    –> P.ex. : « I hate you mommy. »
    o Environnement linguistique insuffisant
    –> Les enfants produisent et entendent des phrases qu’ils n’ont jamais produites ou entendues
    o Environnement linguistique imparfait
    –> Les énoncés linguistiques ne sont pas tous bien formés, ce qui soulève la question suivante : comment l’enfant sait-il quels énoncés font partie de la grammaire de sa langue et lesquels n’en font pas partie?
    o Autres notions :
    –> L’enfant apprend des choses que l’environnement ne lui permet pas d’observer consciemment. P.ex., le langage n’est pas une suite linéaire de mots et le langage est organisé en unités abstraites plus petites (phonèmes, mots, syntagmes)
    –> P.ex., la coférence (deux mots dans la même phrase peuvent faire référence à la même entité) est un exemple que le langage n’est pas une suite linéaire de mot
  • Le mécanisme qui prend ces points en charge est appelé Grammaire Universelle (GU)
    o Système de règles/principes abstraites qui déterminent les formes possibles que peuvent prendre les grammaires et exclue les énoncés qui n’appartiennent pas aux langues naturelles
    o Permet la créativité
  • Autres arguments pour la GU :
    o Les enfants font des erreurs spécifiques et systématiques (les erreurs que tous les enfants sont pas mal toutes les mêmes)
    o Ils généralisent trop
    –> Ex : « un beau homme »
    –> Ex : « two sheeps »
    o Ils utilisent des constructions syntaxiques qui n’existent pas dans leur langue
    –> Des études rapportent que des enfants apprenants l’anglais produisent des phrases avec une structure allemande
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7
Q

Quels sont les éléments clés de la théorie du modèle computationnel appliqué au langage de Pinker (1984)?

A
  • Modèle computationnel appliqué au langage (Pinker 1984) : considéré comme une théorie linguistique mais intègre plus de psychologie
    o Apprenabilité (notion centrale, fait référence que pour un humain, apprendre une langue est possible mais pas pour un bébé chat par exemple)
    o Quatre composantes :
    –> Classes de langues
    –> Un environnement d’apprentissage
    –> Une stratégie d’apprentissage
    –> Un critère de succès (comparaisons entre les différentes hypothèses et la langue cible)
    o Principale caractéristique : comprend des mécanismes d’apprentissage
    –> P.ex., de façon implicite, l’enfant segmente les énoncés en catégories simples : noms, verbes, etc.
    –> L’apprenant combine ces éléments en unités plus grandes (syntagmes, phrases, etc.)
    o Objet d’étude : état final de la langue (la structure syntaxique). Même si on regarde son environnement et ses stratégies d’apprentissage, l’objet d’étude final est quand même la syntaxe ce qui en fait une théorie linguistique
    o L’apprenant applique certaines correspondances à partir de ses observations à l’aide de ses connaissances intrinsèques
    –> Agent = SN
    –> Action = V
    –> Patient = SN
    –> Location = SP
    o Mécanismes génératifs des phrases de la langue (e.g. SN –> Dét N (SP))
    o Interaction acquisition du langage et mémoire :
    –> Mémoire associative : association entre signifiant et forme
    –> Mémoire procédurale : application de règles
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8
Q

Qu’est-ce que les approches fonctionnelles?

A

o Aucune prédisposition spécifique au langage
o Langage émerge de l’expérience
 But : remplir des fonctions cognitives, sociales et communicatives
o Se concentre surtout sur les aspects autres que la syntaxe de premier ordre
o Le langage est complètement intégré aux autres fonctions cognitives
–> Le développement du langage est subordonné à celui de la cognition en général
o Les termes nom, verbe, syntagme, etc., n’ont aucune réalité psychologique
o La GU n’existe pas, le langage est défini par l’expérience individuelle
o L’input est suffisant à l’apprenant pour construire sa grammaire
–> Par conséquent, input différent = grammaire différente (du moins aux stades précoces)
o Interaction sociale est un facteur
o Analogie avec la mémoire
–> Approche formelle : langage –> déclaratif (les approches elles-mêmes ne font pas cette proposition)
–> Approche fonctionnelle : langage –> procédural
o Unités de base :
–> Unités sémantiques (sens)
–> Unités phonologiques (sons)
–> Unités symboliques (=relations entre les deux premières)

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9
Q

Quelles sont les bases des théories psychologiques?

A

o Les théories psychologiques proposent que le langage est une faculté comme tout autre
o Le langage fait partie de la cognition
o Le langage doit être acquis
o La langue maternelle doit être acquise
o Le sens est dérivé de l’interaction sociale et de la pragmatique
o Les enfants n’ont pas accès à toutes les variantes possibles de langage (parce qu’ils ne pensent pas que la GU existe)
o Ils ont besoin de stimulus langagier
o Ils utilisent des méthodes d’analogie et d’imitation
o Ils utilisent même l’information gestuelle pour comprendre le langage (ex., pointage qui commence entre 6 à 9 mois)
o Apprentissage « statistique » (mots qu’il entend plus souvent va être mieux appris)
o Plus les enfants entendent un mot dans un certain contexte, plus ils ont de chances de l’apprendre lui et le contexte
o Le vocabulaire est appris de cette façon
o Les règles de grammaire sont apprises de cette façon

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10
Q

Qu’est-ce que le constructionnisme de Tomasello?

A

o Unités concrètes de formes, sens et usage
o Comporte un aspect génératif (mais non transformationnel) (e.g., le + ballon –> Dét + N –> SN <objet direct, sujet, etc.> ; mais Le ballon a été lancé par Luc n’est pas dérivé de Luc a lancé le ballon)

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11
Q

Qu’est-ce que la théorie de Piaget?

A

o Un des psychologues développementaux les plus reconnus de l’histoire (1896-1980)
o Vise à expliquer la structure et l’origine de la connaissance
o Approche : constructivisme
- Théorie de Piaget, en bref :
o 0 à 2 ans : période sensorimotrice, enfants appréhendent le monde via leur sens
–> À la fin de ce stade, l’enfant se fait une représentation abstraite du monde extérieur (e.g. le concept de permanence de l’objet)
o Entre 2 et 7 ans : stade préopérationnel, habiletés à raisonner limitées par leurs recours à la perception et par leur égocentrisme (adoption de points de vue différents difficile)
o Entre 7 à 11 ans : stade opérationnel concret, raisonnement moins contraint par la perception (peut trouver la solution à un problème sans l’expérimenter), pensée logique émerge, réalisation de l’existence de points de vue différents, etc.
o 12 ans et plus : stade opérationnel formel, comme les adultes

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12
Q

Quels sont les bons et les mauvais côtés de chaque approche?

A

o Bons côtés :
–> Les théories linguistiques sont souvent plus précises au niveau des éléments linguistiques (phonologie, morphologie, etc)
–> Les théories linguistiques tentent d’expliquer les patrons d’erreurs
–> Les théories psychologiques tiennent comptent de l’importance de l’environnement et du stimulus
o Mauvais côtés :
–> Les théories linguistiques minimisent l’importance de « l’input » et des interactions
–> Les théories psychologiques étudient peu les notions linguistiques comme la phonologie et la syntaxe
–> Elles se cantonnent beaucoup aux mots et parfois à certains morphèmes

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13
Q

Quelles sont les étapes de l’acquisition de la langue maternelle?

A
  • Première tâche dans l’acquisition d’une langue : l’apprentissage des mots
  • Mot = association entre un sens et un mot, tout peut être un mot s’il y a un sens associé au son
    o Vocalisations (pas la même chose que le babillage, vraiment premiers sons que le bébé produit)
    o Babillage
    o Mots et babillage
    o Premiers mots
    o Mots + babillage
    o Combinaison de mots
    o Explosion du vocabulaire - Les vocalisations des nouveau-nés pourraient déjà contenir des caractéristiques de leur langue maternelle
  • Le pleur des nouveau-nés suit la mélodie de l’input linguistique de leur entourage
  • Il présente des caractéristiques intonatoires semblables à celle de la langue maternelle (toutes les langues ont des règles par rapport à l’endroit où va l’accent tonique dans un mot et les pleurs pourraient refléter ces caractéristiques intonatoires)
    e
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14
Q

Qu’est-ce que les grilles des compétences langagières?

A
  • Les capacités en lien avec l’âge peuvent être répertoriées
    o Pour la recherche
    o Pour s’assurer du bon développement de l’enfant
  • Même si les étapes sont les mêmes entre les langues, grilles spécifiques à la langue
  • Dans le cours, ces grilles peuvent nous aider à suivre le développement bilingue vs le développement normal d’un enfant monolingue (si on a environ les mêmes étapes aux mêmes âges)
  • Peut aussi nous aider à différencier les variations normales entre les enfants vs les possibles retards/pathologies du langage et commencer les traitements nécessaires
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15
Q

Quelle est l’étape importante survenant à 4 mois chez les enfants pour la production du langage?

A

o Variation de la durée, intensité et hauteur des vocalisation
o Développement de la courbure en angle droit du conduit vocal

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16
Q

Qu’est-ce que la notion de période critique?

A
  • Période critique :
    o Période au-delà de laquelle de l’acquisition du langage deviendrait difficile, voire presque impossible
  • Y-a-t-il une période critique?
    o Études sur les « enfants sauvages » (mais reste difficile d’affirmer sans doutes qu’il existe une période critique car ces enfants n’ont pas seulement été privés de langage mais soulève un point plus philosophique qu’il est important d’exposer l’enfant à un environnement langagier très tôt)
    o Dans les 80-90, on s’intéresse à l’acquisition du langage par les enfants sourds
  • Différents facteurs peuvent l’influencer :
    o Endogènes (internes) :
    –> Maturation cérébrale
    o Exogènes (externes) :
    –> Environnement linguistique
  • La privation a des effets rapides au détriment de la capacité à apprendre une langue
  • Il existe une période critique pour l’acquisition de L1 chez les humains
  • Le cerveau doit être exposé au langage (oral ou signé) pour se développer normalement
17
Q

Quelles sont les différentes méthodes d’étude possibles dans le domaine d’acquisition de la langue maternelle?

A
  • On ne peut pas utiliser les mêmes méthodes de collecte de données sur des enfants que sur des adultes
    o Patience différente
    o Compréhension différente
    o Niveaux différents
    o Éthique
  • Méthode Ingram, 1989 : études observationnelles
    o Journaux tenus par les parents (pour mettre toutes les chances de notre côté, on peut fournir un formulaire préétabli)
    o Études sur de larges groupes
    o Données sur plusieurs enfants recueillis pour une période donnée
    –> Nous a permis d’observer que tous les enfants peu importe la langue passent par les mêmes étapes de développement du langage
  • Études longitudinales
    o Données obtenues sur plusieurs enfants observés à différents âges
    o Données obtenues sur plusieurs enfants à un même âge
    o Pour palier au problème d’attrition, on peut étudier les enfants uns fois mais faire des groupes d’enfants d’âges différents pour simuler une étude longitudinale
  • Points négatifs :
    o Petits échantillons de données récoltées
    o La production spontanée ne capture pas nécessairement toute la compétence linguistique des enfants
  • Études expérimentales sur les bébés :
    o Temps de réaction
    o Technique de succion
    o Orientation de la tête, du regard (préférence attentionnelle)
    o Questionnaires aux parents
    o Neuroimagerie cérébrale
18
Q

Qu’est-ce que le modèle de transmission familiale de un parent/une langue?

A

Avantages :
- Enfants encouragés à utiliser la langue de chacun des parents
- Permet une exposition plus équilibrée (en temps) des deux langues
- Parents choisissent la langue dans laquelle ils sont plus compétents
- Permet de transmettre une langue minoritaire qu’un seul parent maîtrise
Désavantages :
- Peut mener à l’abandon de la langue minoritaire
- Demande beaucoup d’efforts et de contrôle de l’environnement
- Frustrations liés aux choix de langue des enfants/parents
- Responsabilité plus grande des mères pour transmettre la langue minoritaire
- Transmission du discours monolingue
- Modèle peu réaliste et idéalisé des pratiques multilingues quotidiennes

19
Q

Qu’est-ce que le modèle de transmission familiale de une langue (minoritaire)/une langue (majoritaire) à l’extérieur?

A

Avantages :
- Maximise l’exposition à la langue minoritaire
- Maximise les opportunités pour pratiquer et utiliser la langue minoritaire
- Deux adultes contribuent à la transmission de la langue minoritaire – la responsabilité est partagée plus équitablement
- Modèle linguistique familial moins complexe
Désavantages :
- Peut mener à l’abandon de la langue familiale (minoritaire) en raison du manque d’opportunités à l’extérieur de la maison et de l’attrait de la langue majoritaire
- Maintien des pratiques monolingues
- Transmet l’idéologie et les discours monolingues
- Un parent peu être plus/moins à l’aise à utiliser la langue minoritaire

20
Q

Qu’est-ce que le modèle de transmission familiale de pratiques multilingues “libres”?

A

Avantages :
- Transmission du discours et de l’idéologie bilingue/plurilingue
- Pratiques linguistiques familiales plus spontanées et authentiques
- Moins de frustrations chez les parents et les enfants
- Modèles plus cohérents avec les pratiques bilingues/multilingues quotidiennes à l’extérieur de la maison
Désavantage s :
- Peut mener l’enfant à utiliser une seule langue
- Plus difficile d’exposer l’enfant de façon équilibrée aux deux langues
- Peut demander une adaptation des pratiques linguistiques dans les contextes monolingues (famille, école, voisinage, église

21
Q

Qu’est-ce que la socialisation langagière?

A

« La socialisation langagière est le processus par lequel les enfants et autres novices sont socialisés par la langue. Un des objectifs de cette socialisation est d’apprendre à l’enfant comment utiliser la langue pour produire des énoncés qui aient un sens, de façon à la fois efficace et acceptable pour la communauté. Ce processus débute dès la naissance puisque la manière dont on s’adresse ou pas à l’enfant est régie et organisée par la culture dans laquelle on s’insère. »

22
Q

Qu’est-ce que la langue d’héritage?

A
  • Définition simple : langue apprise dans le milieu familial et qui n’est pas la langue dominante du pays ou de la région
  • P.ex., deux parents issus de l’immigration qui parlent la langue de leur pays d’origine à leur enfant qui nait dans le pays d’immigration. Les parents ne parlent plus la langue de leur pays lorsqu’ils immigrent car ils ne savent/connaissent plus la langue comme elle a évolue depuis leur départ et c’est cette langue qui est apprise par l’enfant
  • Types de situation :
    o Langues d’héritage issues de l’immigration
    o Langues d’héritage indigènes
    o Langues d’héritage coloniales