Cours 3 - Formation d’impressions et attributions (1) Flashcards

1
Q

Quelles sont les étapes principales dans la formation d’impressions?

A

1- Observation (on se concentre sur la personne, on porte attention sur certaines choses)

-> Apparence physique, comportements, contexte (on retient certaines informations)

2- Attribution (On se questionne sur la personne et amène au 1er jugement formulé)

-> Dispositions (caractéristiques qu’on attribue à la personne)

3- Intégration (combinaison des infos pour avoir un impressions globales de la personne)

-> Impressions (formation d’une 1ère impression)

4- Biais confirmatifs (a pour but de garder nos croyances intacts, donc si l’impression ne correspond pas à nos croyances, on déforme l’infos )

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2
Q

Quelle est la différence entre l’analyse approfondi et le jugement rapide?

A

L’analyse approfondi = Quand on passe par toutes les étapes pour se former une impression. Souvent fait quand :
- quand bcp d’infos sur la personne
- quand on a bcp de temps
- quand on est très motivé (à connaître la personne)

Jugement rapide = Quand on se base sur nos observations (apparence physique, comportements, contexte) pour se former notre impression. Souvent fait quand on forme un préjugé. Augmente les risques d’erreur d’impression.

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3
Q

Qu’est-ce que l’étude de Willis et Todorov nous informe sur la rapidité de la formation d’une impression? Expliquer l’étude en question.

A

Méthode : 4 groupes de participants à qui on présente des photos de personne. Chacun des groupes voit la photo +/-rapidement, dont le 4e qui a un temps illimité. On leur pose ensuite des question sur la photo présentée.

Résultats: Corrélation très similaire entre les groupes quant au temps de visionnement de la photo et le jugement d’un trait en lien avec cette image.

Conclusions: Peu importe le temps qu’on a pour se former une impression, on a de bonne chance d’arriver à la même impression. Même si on doit passer par les différentes étapes d’analyse, le tout se fait très rapidement.

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4
Q

Pourquoi sommes-nous aussi rapides pour nous former une impression de l’autre?

A
  • Question de survie à la base: Reconnaître qui est une menace vs une aide. L’évolution humaine a montré que nos cerveaux ont été programmés pour reconnaitre les individus avec une vision positive et négative vis à vis de nous.
  • Les recherches sur le cerveau ont montré qu’on a une partie spécifique du cerveau qui est associé à qqch de positif (gauche) vs négatif (droit). Donc notre cerveau nous envoie des signaux comme quoi il faut se méfier ou non de la personne.

***Montre que question de bien-être (aujourd’hui) et question d’adaptation sociale

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5
Q

Comment l’apparence physique peut nous influencer lorsqu’on se forme une impression de quelqu’un?

A
  • Habituellement le premier et le seul indice pour se former une impression d’une personne
  • On a des idées préconçues par rapport à certaines caractéristiques physique
  • La beauté physique, particulièrement un beau visage, amène une variété d’attentes positives (ce qui est beau est bon)
  • Aussi, la beauté physique de l’autre influence notre attitude envers cette personne.
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6
Q

Donner des exemples d’études qui on révéler des impressions influencés par l’apparence physique.

A
  • Étude sur les personnes qui portent des lunettes. Les résultats montrent qu’ils sont considérés comme plus intelligents et studieux.
  • Étude sur la perception d’une personne en fonction de son habillement. Les résultats démontrent que se fie à une personne surtout en fonction de son habillement, puisqu’on se réfère à se qu’on connaît.
  • Étude sur la perception des poils de barbe. Les résultats démontrent que les hommes qui ont de la barbe sont perçus comme étant plus masculin, matures, confiants, dominants et courageux VS les hommes rasés de près sont perçus comme étant plus sociales plus discipliné en milieu de travail.
    ***variation sur la mode et l’époque

Conclusions de toutes ses études : nos observations concernant l’apparence physique vient changer nos impressions

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7
Q

Qu’elles sont les comportements et les expressions non verbales qui peuvent nous influencer dans la formation de nos impressions?

A

En générale, nous donne des informations sur le monde interne de la personne.

  • Les expressions émotionnelles
    ***Les chercheurs s’entendent pour dire qu’il existe 6 familles d’états émotionnels universels qui résultent de l’évolution humaine : colère, peur, dégout, surprise, joie et tristesse.
  • Le regard
    ***Les yeux envoient des messages sur la qualité de l’interaction et de la relation
  • Les gestes, les mouvements et les postures
    ***certaines différences culturelles ici
  • Les comportements
  • Le toucher
    ***la façon que la personne touche les gens (pression, mouvement, raison…)
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8
Q

Quelles influences les différents types de regards peuvent avoir sur la formation de nos impressions?

A

Regard maintenu : perçu comme honnête, direct, amical, aimable ou intéressé. (positif)

Regard fuyant : perçu comme non amical, louche, évasif, indifférent ou timide. (négatif)

Regard fixe et soutenu : peut être perçu comme colérique, hostile ou dominateur; ou peut être perçu comme amoureux ou très intéressé. (+/- selon le contexte)

Regard vers le bas : perçu comme triste, honteux ou soumis.
***Ne s’applique pas à tous les contextes culturels. Ex. En Asie, représente une forme de respect.

***Avec des lunettes de soleil, il nous manque des informations…
Donc ambiguité dans son expression car nous manque toute la musculature fine autour des yeux qui nous donne bcp d’infos

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9
Q

Comment le contexte peut nous influencer dans la formation de nos impressions? Donner des exemples.

A

La majorité du temps, le contexte nous aide à interpréter, mais parfois il peut nous nuire.

Ex. Un homme qui joue du violon dans une station de métro est ignoré par la majorité des gens. Par contre, cet homme n’est pas n’importe qui; c’est un des meilleurs violoniste au monde!
Le violon qu’il tient vaut 5000$ et il joue l’une des pièces les plus difficile à jouer. Les gens paye une fortune pour le voir en spectacle.
Prouve que les gens se laisse influencer par le contexte ce qui les mène à commettre des erreurs d’impression.

Ex. Étude de l’influence du lieu dans un hôpital psychiatrique. Une personne se fait admettre dans l’hôpital en prétendant avoir des hallucinations. Une fois admis, il agit de façon tout à fait normal (ne parle pas des hallucinations). Le chercheur principale demande au psychiatre ce qu’il pense du patient “pas malade”, mais personne n’a réalisé que c’était un faux patient.
Donc, le contexte les a influencé car les médecins l’ont classé comme malade même si faux.
Les vrais patients avaient, par contre, vu que c’était des faux patient contrairement aux médecins et infirmiers.
Prouve que la majorité du temps le contexte nous donne des infos sur l’impression qu’on se fait de qqn, mais parfois à tort

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10
Q

Qu’est-ce qu’une attribution? À qui peut-elle être destinée?

A

Attribution = Jugement (inférence) porté sur une personne, une situation, un événement.
***Interprétation personnelle de la réalité.

Elle peut être faire…
- Pour les autres => attribution de l’observateur ou hétéro-attribution
- Pour soi-même => attribution de l’acteur ou auto-attribution

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11
Q

Quels sont les 3 types d’attributions? Quels but sont associés à chacun?

A

(1) Attributions causales (Pourquoi?)
But : déterminer les causes d’un comportement, d’un événement, d’un succès/d’un échec ou expliquer un manque de contrôle sur l’environnement.

(2) Attributions dispositionnelles (Qui?)
But : déterminer les caractéristiques d’un individu à partir d’une action qu’il vient d’accomplir.

(3) Attributions de responsabilité
But : déterminer le niveau de responsabilité d’un individu par rapport à un acte qu’il a commis ou à un événement qui s’est produit.

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12
Q

Quelles sont les 2 grands types de théories associées à l’attribution?

A

(1) Théories de l’attribution
=> S’intéresse à comment la personne faut une attribution.
=> Concernent les antécédents (croyances, observations, motivation) pour l’interprétation de nos observations résultants en attributions.
Différentes théories de ce type de théorie:
- Théorie des inférences correspondantes (Jones et Davis)
- Théorie de la covariation (Kelley)
- Approche pragmatique
- Approche du traitement de l’information

(2) Théories attributionnelles
=> S’intéresse à comprendre les conséquences des attributions
=> Concernent comment les interprétations de nos observations formant les attributions amènent à des conséquences sur nos comportements, émotions, attentes.
Différentes théories de ce type de théorie:
- Théorie de la motivation à l’accomplissement (Weiner)
- Théorie de la résignation acquise (Seligman)

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13
Q

Quelles sont les 2 possibilités pour expliquer les comportements des autres ou os comportements?

A
  • La cause est la personne (ses dispositions, sa personnalité, ses intentions, etc.)
    => Nous parlons alors d’une cause interne, dispositionnelle ou reliée à la personne.
    Attribution faite par un observateur (« C’est sa faute ») ou un acteur (« C’est ma faute »)
  • La cause est la situation (le contexte, les circonstances, le hasard, etc.)
    => Nous parlons alors d’une cause externe, situationnelle ou reliée au contexte.
    Attribution faite par un observateur (« Ce n’est pas sa faute; c’est la faute de… ») ou un acteur (« Ce n’est pas ma faute; c’est la faute de… »)
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14
Q

Quelles sont les différences principales entre la théorie de l’interférence correspondante et la théorie de la covariation?

A

Théorie de l’interférence correspondante :
S’applique…
- Quand on a une attribution dispositionnelle
- Si c’est l’observateur qui fait l’attribution
- Si l’attribution porte seulement sur une observation

VS

Théorie de la covariation :
S’applique…
- Quand on a une attribution causale
- Si l’attribution est faite par un observateur ou un acteur
- Si l’attribution porte sur plusieurs observations

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15
Q

Expliquer la théorie des inférences correspondantes.

A

Tente d’expliquer comment on fait une attribution en regardant l’action commise par une personne.

Étapes:
(1) Observation
De l’action et des effets résultants de cette action en tenant compte des effets distinctifs.
= D’autres actions auraient-ils mené au même résultat?

(2) Analyse
2 questions à se poser ici:
-> Est-ce que la personne avait le choix ou non de faire cette action là?
-> Est-ce qu’on s’attend à ce genre de comportements habituellement?
***Selon la réponse, on va savoir si on peut aller plus loin dans l’analyse :
Si pas le choix (obligé), on ne peut pas inférer sur ses intentions et ses dispositions OU Si un comportement répond aux attentes sociale, plus difficile d’inféré les dispositions -> obligé -> externe -> on ne peut pas utiliser la théorie
= Le comportement correspond-il aux attentes en lien avec le choix de la personne?

(3) L’attribution
On infère le tout. On lui attribue une intention et une disposition.
Qu’est-ce qu’on pense de cette personne?
= Est-ce que la personne aurait pu agir autrement?
***part de subjectivité

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16
Q

Qu’est-ce qu’un effet distinct?

A

Effet distinct = Conséquence qui découle uniquement de l’action que la personne a choisi de faire en comparaison aux autres actions que la personne auraient pu faire.

***Les effets distinctifs sont très important pour nous guider dans notre interprétation. Si une personne a choisi d’aller à un endroit au lieu d’un autre, c’est car il y a qqch de plus à cet endroit. Donc, le choix de la personne nous informe et si on regarde les effets distinctifs, nous donne plus d’information.

17
Q

Expliquer la théorie de la covariation.

A

On y trouve 3 dimensions d’informations où on y fait des comparaisons:

(1) Consensus
Le comportement de la personne observée est comparé au comportement des autres personnes.
- Si la personne à faire le comportement -> consensus considéré FAIBLE
- Si plusieurs personnes font le même comportement que la personne -> consensus considéré ÉLEVÉ

(2) Distinction
Le comportement que la personne observée adopte par rapport à l’entité est comparé au comportement qu’elle adopte par rapport à d’autres entités.
- Quand le comportement de la personne est différents vis à vis les autres entités -> la distinction est ÉLEVÉE
- Quand le comportement est similaire envers d’autres entités -> la distinction est FAIBLE

(3) Constance
Le comportement de la personne observée à ce moment précis est comparé au comportement qu’elle adopte à d’autres moments semblables (même entité).
- Si le comportement est toujours le même -> la constance est ÉLEVÉE
- Si le comportement est différent d’une fois à l’autre -> la constance est FAIBLE

***S’il nous manque des informations pour examiner l’une ou l’autre des 3 dimensions, nous comblons les vides par des inférences.
(par contre, augmente le risque d’erreur…)

18
Q

Qu’est-ce qu’une entité selon la théorie de la covariation?

A

Entité = Par rapport à quoi ou à qui la personne fait son comportement

19
Q

À quelle cause peut être associé l’attribution selon la théorie de la covariation?

A
  • À la personne (Si le consensus est faible, soit si la personne est la seule à faire ce comportement)
  • À l’entité (Si la distinction est élevée, soit si la personne a un comportement particulier avec cette entité)
  • Aux circonstances (Si la constance est faible, soit si la personne a un comportement différent maintenant avec cette entité)

***Peut être associé à plus d’un de ces facteurs.

20
Q

Qu’est-ce que l’approche pragmatique?

A

Approche pragmatique = Cette approche stipule que, le plus souvent, nous raisonnons en utilisant des raccourcis mentaux. Ceux-ci sont des stratégies cognitives qui nous permettent de porter des jugements plus rapidement et avec moins d’efforts cognitifs.

21
Q

Donner un exemple de raccourci mental en lien avec l’approche pragmatique.

A

La théorie de l’économie cognitive.

On utilise des raccourcis mentaux le plus souvent car on a pas le temps de prendre en compte toute l’information.

Étapes:
(1)Événement
(2) Identification d’une cause plausible
(3) Recherche d’indices confirmatifs & Présence possible d’un lien de cause à effet pour confirmer/infirmer la cause de l’événement.

***Cependant, l’utilisation de raccourcis mentaux augmente le risque d’erreurs.

22
Q

Expliquer la théorie de la motivation à l’accomplissement (théorie attributionnelle).

A

But de cette théorie: voir se qui se passe au niveau de la motivation lors d’une attribution envers soi.

Étapes:
1- Événement que l’on tente d’expliquer.

2- On fait des attributions envers soi à propos de cet événement

3- Dimensions causales -> on analyse l’attribution selon 3 composantes :
(1) Lieu de causalité (cause interne ou externe)
(2) Contrôle (a eu contrôle de la situation ou non)
(3) Stabilité (lui arrive souvent ou rarement)

4- Conséquences cognitives et affectives
COGNITIVE : On se sert de la stabilité
Impact sur la motivation:
- STABLE - SUCCÈS -> HAUSSE MOTIVATION
- STABLE - ÉCHEC -> BAISSE MOTIVATION
AFFECTIVE : on se sert du lien de causalité
Impact sur la motivation:
- RÉUSSITE -> INTERNE -> HAUSSE DE MOTIVATION
- ÉCHEC -> INTERNE + CONTRÔLE -> + CULPABILITÉ -> HAUSSE MOTIVATION
- ÉCHEC -> INTERNE + NON CONTRÔLE -> + HONTE -> BAISSE MOTIVATION

5- Motivation résultante des conséquences.

23
Q

Expliquer comment l’étude de Seligman et Maier a mené la théorie de la résignation acquise.

A

Méthode: On s’intéresse à l’apprentissage chez les chiens (qui ne font pas d’attribution).
On a 3 groupes de chiens :
- Chocs évitables (contrôlables)
- Chocs inévitables (incontrôlables)
- Groupe témoin (pas de choc et sans phase 1)
Phases :
1- Groupe 1 a dispositif pour s’échapper des chocs et a rapidement compris son contrôle. Groupe 2 subit les chocs sans pouvoir se libérer.
2- Plancher à moitié électrifié. Différentes réactions selon le groupe.

Résultat (à la phase 2):
Groupe 1 et 3 : on vite appris à se sauver des chocs
Groupe 2: ne bouge pas malgré les chocs.

Conclusion: Le groupe a compris la résignation acquise.

24
Q

Qu’est-ce que la résignation acquise? Et quelles en sont les conséquences observables?

A

Résignation acquise = État psychologique qui résulte de la venue fréquente d’événements désagréables perçus comme incontrôlables par la personne qui les vit, et menant à des états émotionnels, cognitifs et motivationnels déficitaires.

Conséquences:
- auto-attributions négatives
- tristesse
- passivité
- apathie
- inhibition

25
Q

Expliquer comment l’étude de Hull et Mendolia applique la théorie de la résignation acquise au phénomène de la dépression?

A

Cherche a expliquer le lien entre le niveau d’optimiste, les symptômes dépressifs et la façon de faire les attributions chez une personne.

Personne optimiste : Corrélation négative avec la dépression
- Style attributionnel d’événements positifs : interne, stable, global.
- Style attributionnel d’événements négatifs : externe, instable, spécifique.

Personne pessimiste : Corrélation positive avec la dépression
- Style attributionnel d’événements positifs : externe, instable, spécifique.
- Style attributionnel d’événements négatifs : interne, stable, global.