Cours 5 - Cognitions sociales Flashcards

1
Q

Pourquoi parle-t-on de cognitions sociales?

A

La mémoire (processus cognitif) est grandement impliqué dans la perception sociale.
Combine la psychologie cognitive à la perception sociale.

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2
Q

Quels sont les 3 grands processus à la base de notre perception (au niveau du traitement de l’information sociale)?

A

1- Acquisition (= observation visuelle et recueillement de l’information)
2- Emmagasinage (= stockage et mémorisation de l’information)
3- Récupération (= Réutilisation de la mémoire, soit quand on écrit ou on exprime notre conscience)

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3
Q

Quelles sont les grandes étapes du traitement de l’information?

A

1- Stimuli en provenance de l’environnement
2- Mémoire sensorielle
**Infos y reste max 2s
3- Attention
**
en portant plus d’attention à une information, on a plus de chance qu’elle aille dans la MCT
4- Mémoire à court terme
***7 +/- 2 éléments pour max 30s
5- Mémoire à long terme

Concernant les processus à la base de notre perception.
Acquisition = 1 et 2
Emmagasinage = 4 et 5
Récupération = de 5 à 4

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4
Q

Quels sont les problèmes liés à l’attention?

A
  • Problème d’attention sélective
  • Problème d’attention partagée
  • Problème de distraction
  • Problème de vigilance
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5
Q

Qu’est-ce que le problème d’attention sélective?

A

Manque d’information dû au fait que notre attention est dirigée sur un stimulus en particulier, sans tenir compte de ce qui se passe autour.

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6
Q

Qu’est-ce que le problème d’attention partagée?

A

Manque d’informations causé par le fait de diriger son attention sur plusieurs stimuli à la fois d’où il est impossible de tout capter.

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7
Q

Qu’est-ce que le problème de distraction?

A

Manque d’information causé par l’intervention de stimuli externes ou internes qui nuisent à la concentration.

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8
Q

Qu’est-ce que le problème de vigilance?

A

Manque d’information causé par la rêverie, les absences psychologiques, la réflexion, la somnolence nuisant ainsi à la concentration de ce qui se passe autour.

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9
Q

Quels sont les différents processus de récupération?

A
  • Rappel
  • Rappel sériel
  • Reconnaissance
  • Amorçage
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10
Q

Qu’est-ce que le rappel?

A

Retrouver une information en la cherchant dans notre mémoire.

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11
Q

Qu’est-ce que le rappel sériel?

A

Rappel d’informations dans un ordre précis.
Facilite le rappel, car les éléments sont classés et joints ensemble dans notre mémoire.

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12
Q

Qu’est-ce que la reconnaissance.

A

Reconnaissance d’un information familière après y avoir été exposée.

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13
Q

Qu’est-ce que l’amorçage?

A

Activation d’associations mnésiques suite à la présentation d’un stimulus.
Ex. soleil -> chaleur -> été -> vacances -> sud…

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14
Q

Expliquer comment l’étude de Lassiter montre que l’attention a une influence importante sur notre perception.

A

MÉTHODE :
Étude où les participants regardaient une scène où policier interrogeait un suspect.
3 versions d’enregistrement :
1- on voit seulement suspect
2- voit les 2
3- voit seulement policier
Ensuite les participants devaient évaluer la coercition (force - menaces, manipulation…) du policier pour faire révéler qqch au suspect.

RÉSULTATS:
- policier -> plus de coercition car attention porter sur lui
- les deux -> moyen, interprétation plus juste
- suspect -> moins de coercition, car attention pas porter au policier.

CONCLUSION:
Les interprétations que l’on fait d’une situation varie en fonction de ce qu’on y a vu. Montre que l’attention a un impact sur la façon de percevoir une situation.

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15
Q

Quelles sont les 2 façons de stocker l’information dans notre mémoire?

A

En catégories
= Structures mentales qui incluent tous les objets, personnes ou événements partageant les mêmes caractéristiques typiques.

En schémas
= Structures mentales qui incluent des informations reliées entre elles. Inclut toutes les informations qu’on a sur qqch de précis.

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16
Q

Quels sont les types de schémas?

A
  • Schémas sur le soi (= infos que l’on a de nous-même, le plus complexe de nos schémas)
  • Schémas sur les personnes que nous connaissons (= façon de percevoir chaque personne que l’on connait)
  • Schémas sur les types de personnalité (= façon de décrire un type de personnalité)
  • Schémas sur les rôles sociaux (= stéréotypes)
  • Schémas sur les événements (= idée de comment une situation se déroule. Utile pour interpréter la façon que les gens se comportent)
17
Q

Quelles sont les utilités des catégories et des schémas?

A
  • Organiser et simplifier les informations dans notre mémoire à long terme.
  • Guider notre attention sur certaines informations présentes dans notre
    environnement.
  • Évaluer et interpréter plus rapidement les nouvelles informations (objets, personnes, événements).
18
Q

Quels sont les inconvénients des catégories et des schémas?

A
  • Sélectionner certaines informations plutôt que d’autres (correspond à la confirmation d’hypothèse)
  • Transformer les informations recueillies (correspond à la persistance des croyances)
  • Sauter rapidement à des conclusions (jugement rapide)

Le tout résultant en…
-> Augmentation du risque d’erreur dans nos perceptions sociales.

19
Q

Que sont les heuristiques?

A

Heuristiques = Raccourcis mentaux qui réduisent les activités mentales complexes en des jugements simples et rapides.
Donc des stratégies pour juger plus rapidement qqn.

***Ces raccourcis incitent les gens à employer leurs catégories et schémas afin de traiter plus rapidement et avec moins d’efforts les informations présentes dans leur environnement.

-> en a un total de 5.

20
Q

Quels sont les 5 types d’heuristiques?

A
  • Heuristique de représentativité
  • Heuristique de disponibilité
  • Heuristique d’ancrage
  • Heuristique affective
  • Heuristique par simulation
21
Q

Expliquer l’heuristique de représentativité.

A

Processus par lequel il y a jumelage de l’information de notre environnement social avec des prototypes ou schémas déjà existants, afin de porter un jugement basé sur la ressemblance entre les deux.

***la réponse est toujours “oui” ou “non” (ressemble à mon schéma?)

22
Q

Expliquer l’heuristique de disponibilité.

A

Processus par lequel l’information rapidement
rappelée est utilisée afin de porter un jugement.
Pour 2 raisons :
- Accessibilité de l’information
- Quantité d’informations

23
Q

Expliquer l’heuristique d’ancrage (et d’ajustement).

A

Processus par lequel un événement similaire est utilisé comme point de référence pour parvenir à une estimation. L’estimation est ajustée en tenant compte des particularités de la situation actuelle.

***le point de référence nous sert d’échelle comme une règle (plus ou moins ce qu’on a entendu?)

***Ajustement se fait selon notre point de référence

24
Q

Expliquer l’heuristique affective.

A

Processus par lequel une réaction affective est utilisée comme point de référence pour porter un jugement.

***Comment on se sent sur le moment pour juger ce qui se passe. Ex. si on se sens inquiet, on va avoir tendance à juger la situation comme inquiétante.

25
Q

Expliquer l’heuristique par simulation.

A

Processus par lequel nous tentons de déterminer ce qui arrivera dans l’avenir ou de déterminer ce qui s’est produit dans le passé en se basant sur les connaissances acquises.

***On s’invente des scénarios sur ce qui va se passer ou sur le pourquoi tel événement est arrivé…

*** On se sert de nos schémas sur les événements

26
Q

Définir les erreurs de jugement.

A

Erreurs de jugement = Erreurs que l’on commet dans notre façon de réfléchir pour différentes raisons qui augmente les risques d’avoir des perceptions erronées.

***en a 10 au total

***la grande majorité s’explique par les heuristiques

27
Q

Quels sont les 10 erreurs de jugement possibles?

A

1- Reconstruction des souvenirs
2- Faux consensus
3- Corrélation illusoire
4- Erreur de combinaison des probabilités
5- Négligence de la ligne de base
6- Effet de formulation et effet de contexte
7- Pensée magique
8- Effet de primauté et effet de récence
9- Effet de dilution
10- Effet de l’humeur

28
Q

Expliquer ce qu’est la reconstruction des souvenirs.

A

Nos souvenirs ne sont habituellement pas des copies exactes de nos acquisitions et de nos expériences passées. Ils sont en partie construits au moment de l’emmagasinage et de la récupération.
Donc on utilise nos croyances pour combler l’informations manquantes.

***parfois produit de l’heuristique affective.

29
Q

Expliquer comment l’étude de Loftus et Palmer prouve les erreurs de jugement via la reconstruction des souvenirs.

A

MÉTHODE:
On montre une même vidéo à tous les participants où une voiture en fracasse une autre. On demande ensuite environ à quelle vitesse circulaient les voitures lorsqu’elles se sont… frappées/fracassées/entrées en collision/ heurtées/touchées.
Le mot suivant variait selon le participant.

RÉSULTATS:
Selon le mot utilisé, la vitesse estimés variaient.

CONCLUSIONS:
Les participants ont ajouté le mot (leur schéma du mot) au schéma de l’événement qui a influencé la perception de la vitesse des voitures.
Lors de l’élaboration de nos souvenirs, nous utilisons inconsciemment nos connaissances et nos croyances pour combler les lacunes.

30
Q

Expliquer ce qu’est le faux consensus.

A

C’est la tendance à surestimer l’ampleur avec laquelle les autres partagent nos opinions, nos attitudes et nos comportements.
On a en majorité tendance à avoir l’impression que les autres ont les mêmes opinions et attitudes que nous.

C’est un produit de l’heuristique d’ancrage (et d’ajustement) et de l’heuristique de disponibilité qui nous permet de nourrir notre image de soi.

En effet, on s’utilise comme point de référence pour juger les autres, donc nos opinions sont plus facilement accessible pour le jugement qui nous donne l’impression d’être correct.

31
Q

Expliquer l’étude de Krueger et Clement sur le faux consensus.

A

MÉTHODE :
Les participants reçoivent questionnaire avec 40 affirmations, on leur demande s’ils sont en accord ou non avec ces affirmations. Ensuite, on leur demande d’estimer le % d’accord dans la population générale. Pour chaque affirmation, les participants ont été séparés en deux groupes en fonction de leur opinion personnelle.

RÉSULTATS:
On voit une différence dans les chiffres:
Les estimations du % d’accord sont plus élevées pour les participants en accord avec l’affirmation croyant que la population aura la même opinion qu’eux VS les participants en désaccord avec l’affirmation croyant que la population n’aurait pas la même opinion qu’eux (en acoord).

CONCLUSION:
Quand on a une opinion, on a plus l’impression que la population général va penser comme nous.

32
Q

Expliquer l’erreur de jugement des corrélations illusoires.

A

C’est la croyance que deux éléments covarient alors que ce n’est pas le cas.
On a l’impression qu’il y a un lien entre 2 choses alors qu’il n’y en a pas.

C’est le résultat d’un double effet de saillance (on retient mieux ce qui est négatif et minoritaire) qui implique l’heuristique de disponibilité et l’heuristique de représentativité.

33
Q

Expliquer l’étude de Hamilton et Gifford sur l’effet de saillance.

A

MÉTHODE:
Les participants reçoivent une feuille avec 3 colonnes:
1- 36 noms
2- dit si personne du groupe a ou b
3- qualité ou défaut de la personne
Ensuite, les participant doivent décrire le groupe a et le groupe b.

RÉSULTATS:
Les participants décrivent plus négativement le groupe a alors qu’ils sont minoritaires.

CONCLUSION:
Les participants ont fait des corrélations illusoires car ils ont reliés 2 informations (négatif et minoritaire) qui n’ont pas de lien à la base ensemble (mémoire qui a fait ça).

34
Q

Expliquer ce qu’est l’erreur de combinaison des probabilités.

A

Cette erreur se produit lorsque nous présumons qu’une série de conditions spécifiques est plus probable qu’une seule condition.
Résultat de l’heuristique de représentativité.
On regarde les informations d’une situations et on tente de les faire correspondre à nos schémas, mais ici la question n’est pas ce qui correspond le plus mais le plus probable…

35
Q

Expliquer l’étude de Tversky et Kahneman sur l’erreur de combinaison des probabilités.

A

MÉTHODE:
On propose une situation aux participants.
On leur demande ce qui est le plus probable entre :
1.Linda est caissière à la banque.
2.Linda est caissière à la banque et est membre active du mouvement féministe.

RÉSULTATS:
La majorité on dit option 2 (85%), mais c’est une erreur car pas la plus probable.

CONCLUSION:
Plus on ajoute d’information, moins c’est probable en terme mathématique.
Peu importe ce qui est mentionné dans la description, le plus probable reste toujours ce qui contient moins d’information.