Cours 4 - Formation d'impressions et attributions (2) Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un biais d’attribution?

A

Biais d’attribution = Tendance à émettre des attributions qui semblent rompre avec la logique ou avec les principes théoriques usuels.

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Q

Quels sont les types de biais d’attribution?

A

Fait par l’observateur (juge qqn d’autre) :
- Erreur d’attribution fondamentale
- Biais de responsabilité

Fait par l’acteur (envers soi):
- Biais de complaisance
- Autohandicap

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3
Q

Qu’est-ce que l’erreur d’attribution fondamentale?

A

Erreur d’attribution fondamentale = Tendance à exagérer l’importance des facteurs dispositionnels (internes) et à sous- estimer l’influence des facteurs situationnels (externes) dans l’explication du comportement d’autrui.

Pourquoi ça se produit?
- Effet de saillance
- Jugement rapide

***Peut se produire même si les causes externes sont évidentes.

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4
Q

Expliquer comment l’étude de Jones et Harris est associé à l’erreur d’attribution fondamentale.

A

Méthode: Texte à lire par participants rédigé par d’autres étudiants.
Position du texte - 1/2 reçoivent texte en faveur VS 1/2 contre le régime communisme
Assignation - Dans chacun des groupes on leur dit que la personne qui écrit obligé OU assigné à la position.
4 groupes de participants au total
on leur demande d’évaluer l’attitude réelle des personnes qui ont écrit le texte

Résultats :
- Position choisie -> évalue négativement l’attitude des pro-Castro et positivement les anti-Castro - Normal de voir ses résultats, car les étudiants ont choisis leur position.
- Position assignée -> Aurait dû être autour de 30 pour les 2 colonnes. Ils se sont laisser influencer par le contenu du texte.

Conclusions:
Ici erreur d’attribution fondamentale, car n’ont pas tenu compte du contexte de l’expérience soit d’avoir été obligé de prendre un côté ou l’autre.

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5
Q

Qu’est-ce que l’effet de saillance?

A

Une information saillante est une information qui est marquante, qui attire et retient l’attention. Cette information suscite davantage des émotions et elle est plus facilement retenue.

La saillance d’une information peut dépendre de certains aspects, notamment :
- le contexte
- le point de vue du percevant

Ce qui est le plus remarquable a plus de chances d’être utilisé pour faire l’attribution. C’est ce que nous appelons l’effet de saillance.

***Responsable de l’erreur d’attribution fondamentale fait par un observateur

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6
Q

Expliquer comment l’étude de Taylor et Fiske permet de comprendre que le point de vue du percevant détermine l’effet de saillance.

A

Méthode: On place les participants autour de A et B qui complice du chercheur et joue un scénario.
On veut que A et B donnent un nombre égal d’arguments et qu’ils soient équivalents dans la conversation.
1 à 6 sont les participants qui assistent à la situation et on leur demande lequel a eu plus d’importance dans la conversation.

Résultats :
- 1 et 2 (qui sont placés derrière A) ont dit B
- 3 et 4 (qui sont placés derrière B) ont dit A
- 5 et 6 (qui sont de sorte à bien voir A et B) ont dit les 2

Conclusions:
Quand on regarde qqn qui parle et qu’on le regarde de face, c’est normal quelle attire plus notre attention, car on voit ses geste et ses expression facile, ce qui reflète la saillance du au point de vu du percevant.

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7
Q

Expliquer le biais de responsabilité injustifiée.

A

Biais de responsabilité injustifiée = Tendance à porter le blâme à la victime plutôt qu’à la cause réelle.

Pourquoi ça se produit?
- Assurance quant à l’impossibilité que ça nous arrive.
- Surcharge émotive qui nuit à la réflexion.
- Croyance en un monde juste
- Biais rétrospectif

***Se produit davantage su les conséquences sont graves

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8
Q

Expliquer ce qu’est le biais rétrospectif.

A

Biais rétrospectif = Fausse impression qu’on connaissait déjà une information nouvelle. Ceci nous amène, entre autres, à surestimer le fait qu’un événement passé aurait pu être anticipé.

***Responsable du biais de responsabilité injustifié fait par un observateur

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9
Q

Expliquer ce qu’est le biais de complaisance.

A

Biais de complaisance = Tendance (plus souvent de l’optimiste) à attribuer nos succès et bons comportements à des facteurs dispositionnels (internes) et nos échecs et mauvais comportements à des facteurs situationnels (externes).

Pourquoi ça se produit?
- Pour protéger notre estime de soi (adaptatif)
- Pour faire bonne impression aux autres
- Influence de nos attentes (s’applique seulement dans le cas où on s’attend à réussir)
- Influence du biais égocentrique jumelé à une perception positive de soi (liés à la mémoire)
(on retient plus les choses qu’on a fait et les positifs qui nous sert à faite nos attributions donne impression que quand on fait des choses par nous-même s’est en majorité positif)

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10
Q

Expliquer le biais égocentrique.

A

Biais égocentrique = Biais qui amène un individu à exa- gérer dans ses souvenirs la part qu’il a pris dans des activités collectives.

***Responsable du biais de complaisance fait par l’acteur

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11
Q

Expliquer comment l’étude de Bergquist est en lien avec le biais égocentrique.

A

Méthode: Le chercheur a demandé à des personnes de différents pays de répondre à une série de questions sur des comportements bons pour l’environnement (ex : utiliser des moyens de transport durables ou actifs, réduire sa consommation d’objets en plastique).
Ensuite, les participants devaient donner leur avis sur la fréquence de ces comportements chez leurs amis, puis chez leurs concitoyens.

Résultats: De manière générale, les participants se perçoivent comme étant plus respectueux de l’environnement que les autres. Ils ont des convictions exagérées quant à leur propre contribution à l’atténuation des changements climatiques.

Conclusion: Ceci représente un biais de complaisance produit par un biais égocentrique.

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12
Q

Expliquer l’autohandicap.

A

Autohandicap = Création d’une excuse toute prête en cas d’échec ou pour se valoriser davantage après un succès.

Pourquoi ça se produit?
- Pour protéger notre estime de soi.
- Pour faire bonne impression aux autres.

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13
Q

Quelle sont les 2 types d’autohandicap?

A
  • Revendiqué : revendiquer la présence d’obstacle avant de s’engager dans une tâche
  • Comportemental : mettre de l’avant des obstacles à sa propre réussite avant de participer à une tâche
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14
Q

Expliquer la principale différence entre l’acteur et l’observateur quand aux attributions.

A

L’observateur a tendance à expliquer le comportement de l’autre par des raisons dispositionnelles.
L’acteur a tendance à expliquer son propre comportement par des raisons situationnelles.

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15
Q

Expliquer comment l’étude de Hansen, Kimble et Biers est associé à la différence entre l’observateur et l’acteur.

A

Méthode: 2 personnes doivent se parler pendant 5 min sans se voir. Le tout avec un rôle attribué : soit amical ou non-amical
Il savait son rôle, mais pas le rôle de l’autre.
On leur demande de s’autoévaluer et d’évaluer l’autre personne.

Résultats:
Observateur:
- si l’autre agit amicalement, on l’évalue plus comme amicale
- si l’autre agit non-amicalement, on l’évalue plus comme non-amicale
Acteur:
- si joue rôle d’amicale, s’évalue comme amical
- si jour rôle non-amicale, s’évalue plus comme amical

Conclusion:
Montre que si on est acteur ou observateur, on a des perceptions différentes d’une même situations, la quantité d’infos disponibles vient jouer sur la perception.
Normal, quand on connait peu qqn, l’attribution va être moins exact, on se fie sur ce qui est attendu, mais sur nous même, on prend en compte la situation dans laquelle on est.

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16
Q

Quant à l’étape de l’intégration de l’information, quelles sont les 3 grandes approches?

A

1- Approche gestaltique
2- Approche associationniste
3- Approche cognitive

17
Q

Expliquer la théorie de la gestalt.

A

Selon la théorie de la gestalt, les processus de la perception et de la représentation mentale traitent spontanément les phénomènes comme des ensembles structurés et non comme une simple addition ou juxtaposition d’éléments.

Donc, le principe de base est :
Le tout est plus grand que la somme de ses parties.

18
Q

Expliquer comment les études de Asch permet de comprendre ce qu’est l’approche gestaltiste.

A

ÉTUDE 1
Méthode : 5 groupes de participants qui obtiennent liste qui décrivent une personne.
selon impression de la personne, on leur demande de jugé selon 6 critères.
Résultats:
- les traits chaleureux et froids semblent changer beaucoup la perception des gens
- dans les 3 autres groupes, on observe moins de différences
Conclusion:
Montre que changer seulement 1 choses changent bcp la perception qu’on peut avoir de qqn.

ÉTUDE 2
Méthode: Même chose que pour la première étude. mais ici on inverse l’ordre de la liste des traits que les participants reçoivent
Résultats:
Les résultats sont différents, selon l’ordre.
Conclusion:
L’ordre impact sur l’impression globale de la personne

CONCLUSIONS GÉNÉRALES POUR LES 2 ÉTUDES:
- Il y a une interaction entre les traits observés.
- Certaines caractéristiques de la personnalité de la cible ont une plus grande importance que d’autres dans le processus de formation d’impression. Un effet de centralité est observé.
- L’ordre de présentation des traits influence notre perception globale. Un effet de primauté est observé.

19
Q

Expliquer l’approche gestaltisme concernant l’intégration de l’information.

A

Lorsqu’on a beaucoup d’informations par rapport à qqn, ces informations s’influencent pour donner un tout.
Ce tout résulte en notre perception de l’individu.

2 effets y sont associés :
- effet de centralité
- effet de primauté

20
Q

Qu’est-ce que l’effet de centralité?

A

Effet de centralité = Effet de traits importants qui servent à structurer l’impression et qui incluent sur le sens retenu pour les autres traits décrivant une personne.

***Impliquer dans l’approche gestaltiste concernant l’intégration de l’information

21
Q

Qu’est-ce que l’effet de primauté?

A

Effet de primauté = Tendance à accorder plus d’importance aux premières informations reçues dans la formation d’une impression.

***Impliquer dans l’approche gestaltiste concernant l’intégration de l’information

22
Q

Expliquer ce qu’est l’approche associationniste concernant l’intégration de l’information.

A

Implique d’évaluer séparément les caractéristiques d’un tout avant de les combiner.

Se base sur la règle de la moyenne pondérée.

23
Q

Expliquer ce qu’est la règle de la moyenne pondérée.

A

Règle de la moyenne pondérée = Chaque caractéristique est évaluée selon sa présence et selon l’importance qui lui est accordée. Ensuite, les résultats de ces évaluations individuelles sont additionnés et, enfin, le résultat de cette addition est divisé par le nombre de caractéristiques (calcul de la moyenne).

Donc, pour chaque caractéristique, on y associe une valeur (de présence - objectif) et un poids (importance - subjectif).
Pour obtenir la moyenne pondérée, on multiplie la valeur avec le poids et on fait la moyenne du résultat de chaque caractéristique.

***Impliquer dans l’approche associationniste concernant l’intégration de l’information

24
Q

Quels sont les facteurs qui influence le poids accordés à chacun des traits dans l’approche associationniste?

A

La source de l’information.
(on accorde plus de poids quand on fait confiance à la source de l’info)

La valence de l’information.
(est-ce que l’info penche plus vers le positif ou le négatif?
on a plus tendance à accorder plus d’importance aux infos négatives)

La normalité de l’information.
(on accorde plus d’importance à qqn de saillant (plus remarquable))

La séquence des informations recueillies.
(on accorde plus d’importance aux premières information (effet de primauté))

25
Q

Expliquer l’approche cognitive concernant l’intégration de l’information.

A

La façon qu’on perçoit les autres repose sur notre mémoire qui est limitée.
L’intégration des informations de fait en 2 étapes:

1- Impression initiale : Les informations qu’on perçoit chez une personne est regrouper sous forme de groupes (stratégie de la mémoire). Ces groupes représente ce qu’on retient, soit les traits généraux de la personne.

2- Impression globale: En continuant de revoir cette personne, on va avoir pleins de traits associés à celle-ci, ce qui est encore une fois, trop pour la mémoire. On va récupérer les éléments formant chaque traits et on va se faire une impression globale de la personne.

26
Q

Est-ce qu’en générale, les humains forment de bonnes impressions ou des impressions erronés d’autrui?

A

L’humain est assez bon pour se former des impressions.
Malgré les limites de notre perception, certains facteurs peuvent nous aider à former des impressions plus exactes des autres :
- Les indices visuels venant de la personne observée (caractéristiques physiques, tenue vestimentaire, comportements et expressions non verbales).
- Le fait que certains traits de personnalité s’accompagnent de comportements particuliers.
- Les propos exprimés verbalement par la personne.
- Notre volonté à être exact.
- Notre connaissance des risques d’erreur.
- L’utilisation de stratégies mentales efficaces

***On peut tout de même commettre des erreurs.

27
Q

Quels sont les 2 types d’exactitude qui démontre qu’il est parfois difficile de former des impressions valides rapidement?

A

1- Exactitude globale
Quand on porte un jugement général sur une personne (indépendamment du contexte), peut arriver que notre jugement soit exact ou non, car la personne peut être différente selon le contexte dans lequel elle se trouve.
***susceptibles de commettre des erreurs d’attribution fondamentale

2- Exactitude circonscrite
Quand on évalue qqn en lien avec un contexte précis, il y a plus de chances que notre jugement soit exact.

28
Q

L’ajout de nouvelles informations ajoute quoi à la formation d’impressions?

A

Plus on a d’infos sur la personne, plus on peut clarifier son impression.

Par contre, si les nouvelles infos ne concordent pas avec l’impression initiale, il peut être difficile d’adapter son impression car ça exige un effort cognitif.

29
Q

Quels sont les buts des biais confirmatifs?

A

De venir confirmer des croyances qu’on avait déjà au départ en modifiant possiblement la réalité pour qu’elle concorde avec nos croyances initiales.

30
Q

Qu’est-ce que la confirmation d’hypothèse?

A

C’est un biais confirmatif où on a tendance à chercher, interpréter et créer les informations qui supportent les croyances existantes.
(on cherche infos qui concordent avec nos croyances)

31
Q

Qu’est-ce que la persistance des croyances?

A

C’est un biais confirmatif où on a tendance à discréditer les informations qui contredisent les croyances existantes et à réinterpréter les faits de manière à confirmer ces croyances.
(de toutes l’infos, la personne va réinterpréter ces croyances pour qu’elles concordent)

32
Q

Qu’est-ce que la prophétie autoréalisatrice?

A

Processus par lequel les croyances d’un percevant par rapport à une autre personne l’amènent à adopter certains comportements qui, eux, amènent l’autre personne à se comporter de façon à confirmer les croyances initiales du percevant.

en 3 étapes:
1- Croyances du percevant
2- Comportement du percevant envers la cible (en raison de ses croyances)
3- Comportement de la cible envers le percevant (en raison de ses croyances sur le comportement du percevant)

***N’est pas un biais confirmatif à la base, mais peut le devenir.

33
Q

Expliquer l’étude de Chapman et Chapman qui démontre la confirmation des hypothèses et la persistance des croyances.

A

MÉTHODES :
Les chercheurs ont présenté à des psychologues et à des étudiants en psychologie des cas de patients hypothétiques présentant des problématiques diverses. Chaque cas était accompagné d’un diagnostic (paranoïa, problème d’impuissance, etc.) et du dessin d’un bonhomme, censé avoir été fait par le patient.

RÉSULTATS :
1- Les participants surestiment la fréquence des signes présents dans le dessin en fonction de la problématique du patient. Par exemple, lorsqu’ils savent qu’ils jugent un paranoïaque, ils trouvent davantage de gros yeux dans les dessins; quand ils pensent que le patient est préoccupé par sa masculinité, ils trouvent davantage de larges épaules et de musculature développée.
2- Cet effet s’avère très résistant aux données contradictoires, puisque, en présence de rapports qui témoignent du contraire, les participants ne corrigent pas leurs conclusions et continuent à se baser sur leurs théories.

CONCLUSIONS:
Associé à 1 -> chaque participant avaient au préalables une croyance et cherche dans le dessin uniquement les infos qui viennent affirmer cette croyance -> montre le confirmation d’hypothèse
Associé à 2 -> plus en lien avec la persistance des croyance, donne info contraire mais n’en tient pas compte

34
Q

Expliquer l’étude de Darlet et Gross sur la persistance des croyances.

A

MÉTHODE:
On demande aux participants le potentiel académique d’Hannah
1er groupe -> Hannah vient d’un milieu très défavorisé, parent peu éduquer, peu de stimulation (manipuler les participants pour qu’ils aillent des attentes plus faibles)
2e groupe -> Hannah vient d’un milieu très favorisé, parents éduqué, bcp de stimulation (manipuler pour augmenter les attentes)
attentes = croyance de départ des participants
Ensuite montre même vidéo d’Hannah qui fait une performance moyenne en lecture et en maths et on demande au gens ce qu’il pense de la vidéo

RÉSULTATS:
Différence pas aussi marqué pour ceux qui ont pas vu la vidéo.
Ceux qui s’attendait qu’elle soit moins bonne à l’école ont évalués sa performance comme moins bonne.

CONCLUSIONS:
Les participants ont interprété la performance d’Hannah en fonction de leurs croyances initiales (i.e. leurs attentes). Cette étude montre que lorsque les gens ont une croyance sur quelque chose, ils peuvent interpréter les nouvelles informations pour aller dans le même sens que leur croyance.
Ceci est un exemple précis de la persistance des croyances.