Cours 4 - Formation d'impressions et attributions (2) Flashcards
(34 cards)
Qu’est-ce qu’un biais d’attribution?
Biais d’attribution = Tendance à émettre des attributions qui semblent rompre avec la logique ou avec les principes théoriques usuels.
Quels sont les types de biais d’attribution?
Fait par l’observateur (juge qqn d’autre) :
- Erreur d’attribution fondamentale
- Biais de responsabilité
Fait par l’acteur (envers soi):
- Biais de complaisance
- Autohandicap
Qu’est-ce que l’erreur d’attribution fondamentale?
Erreur d’attribution fondamentale = Tendance à exagérer l’importance des facteurs dispositionnels (internes) et à sous- estimer l’influence des facteurs situationnels (externes) dans l’explication du comportement d’autrui.
Pourquoi ça se produit?
- Effet de saillance
- Jugement rapide
***Peut se produire même si les causes externes sont évidentes.
Expliquer comment l’étude de Jones et Harris est associé à l’erreur d’attribution fondamentale.
Méthode: Texte à lire par participants rédigé par d’autres étudiants.
Position du texte - 1/2 reçoivent texte en faveur VS 1/2 contre le régime communisme
Assignation - Dans chacun des groupes on leur dit que la personne qui écrit obligé OU assigné à la position.
4 groupes de participants au total
on leur demande d’évaluer l’attitude réelle des personnes qui ont écrit le texte
Résultats :
- Position choisie -> évalue négativement l’attitude des pro-Castro et positivement les anti-Castro - Normal de voir ses résultats, car les étudiants ont choisis leur position.
- Position assignée -> Aurait dû être autour de 30 pour les 2 colonnes. Ils se sont laisser influencer par le contenu du texte.
Conclusions:
Ici erreur d’attribution fondamentale, car n’ont pas tenu compte du contexte de l’expérience soit d’avoir été obligé de prendre un côté ou l’autre.
Qu’est-ce que l’effet de saillance?
Une information saillante est une information qui est marquante, qui attire et retient l’attention. Cette information suscite davantage des émotions et elle est plus facilement retenue.
La saillance d’une information peut dépendre de certains aspects, notamment :
- le contexte
- le point de vue du percevant
Ce qui est le plus remarquable a plus de chances d’être utilisé pour faire l’attribution. C’est ce que nous appelons l’effet de saillance.
***Responsable de l’erreur d’attribution fondamentale fait par un observateur
Expliquer comment l’étude de Taylor et Fiske permet de comprendre que le point de vue du percevant détermine l’effet de saillance.
Méthode: On place les participants autour de A et B qui complice du chercheur et joue un scénario.
On veut que A et B donnent un nombre égal d’arguments et qu’ils soient équivalents dans la conversation.
1 à 6 sont les participants qui assistent à la situation et on leur demande lequel a eu plus d’importance dans la conversation.
Résultats :
- 1 et 2 (qui sont placés derrière A) ont dit B
- 3 et 4 (qui sont placés derrière B) ont dit A
- 5 et 6 (qui sont de sorte à bien voir A et B) ont dit les 2
Conclusions:
Quand on regarde qqn qui parle et qu’on le regarde de face, c’est normal quelle attire plus notre attention, car on voit ses geste et ses expression facile, ce qui reflète la saillance du au point de vu du percevant.
Expliquer le biais de responsabilité injustifiée.
Biais de responsabilité injustifiée = Tendance à porter le blâme à la victime plutôt qu’à la cause réelle.
Pourquoi ça se produit?
- Assurance quant à l’impossibilité que ça nous arrive.
- Surcharge émotive qui nuit à la réflexion.
- Croyance en un monde juste
- Biais rétrospectif
***Se produit davantage su les conséquences sont graves
Expliquer ce qu’est le biais rétrospectif.
Biais rétrospectif = Fausse impression qu’on connaissait déjà une information nouvelle. Ceci nous amène, entre autres, à surestimer le fait qu’un événement passé aurait pu être anticipé.
***Responsable du biais de responsabilité injustifié fait par un observateur
Expliquer ce qu’est le biais de complaisance.
Biais de complaisance = Tendance (plus souvent de l’optimiste) à attribuer nos succès et bons comportements à des facteurs dispositionnels (internes) et nos échecs et mauvais comportements à des facteurs situationnels (externes).
Pourquoi ça se produit?
- Pour protéger notre estime de soi (adaptatif)
- Pour faire bonne impression aux autres
- Influence de nos attentes (s’applique seulement dans le cas où on s’attend à réussir)
- Influence du biais égocentrique jumelé à une perception positive de soi (liés à la mémoire)
(on retient plus les choses qu’on a fait et les positifs qui nous sert à faite nos attributions donne impression que quand on fait des choses par nous-même s’est en majorité positif)
Expliquer le biais égocentrique.
Biais égocentrique = Biais qui amène un individu à exa- gérer dans ses souvenirs la part qu’il a pris dans des activités collectives.
***Responsable du biais de complaisance fait par l’acteur
Expliquer comment l’étude de Bergquist est en lien avec le biais égocentrique.
Méthode: Le chercheur a demandé à des personnes de différents pays de répondre à une série de questions sur des comportements bons pour l’environnement (ex : utiliser des moyens de transport durables ou actifs, réduire sa consommation d’objets en plastique).
Ensuite, les participants devaient donner leur avis sur la fréquence de ces comportements chez leurs amis, puis chez leurs concitoyens.
Résultats: De manière générale, les participants se perçoivent comme étant plus respectueux de l’environnement que les autres. Ils ont des convictions exagérées quant à leur propre contribution à l’atténuation des changements climatiques.
Conclusion: Ceci représente un biais de complaisance produit par un biais égocentrique.
Expliquer l’autohandicap.
Autohandicap = Création d’une excuse toute prête en cas d’échec ou pour se valoriser davantage après un succès.
Pourquoi ça se produit?
- Pour protéger notre estime de soi.
- Pour faire bonne impression aux autres.
Quelle sont les 2 types d’autohandicap?
- Revendiqué : revendiquer la présence d’obstacle avant de s’engager dans une tâche
- Comportemental : mettre de l’avant des obstacles à sa propre réussite avant de participer à une tâche
Expliquer la principale différence entre l’acteur et l’observateur quand aux attributions.
L’observateur a tendance à expliquer le comportement de l’autre par des raisons dispositionnelles.
L’acteur a tendance à expliquer son propre comportement par des raisons situationnelles.
Expliquer comment l’étude de Hansen, Kimble et Biers est associé à la différence entre l’observateur et l’acteur.
Méthode: 2 personnes doivent se parler pendant 5 min sans se voir. Le tout avec un rôle attribué : soit amical ou non-amical
Il savait son rôle, mais pas le rôle de l’autre.
On leur demande de s’autoévaluer et d’évaluer l’autre personne.
Résultats:
Observateur:
- si l’autre agit amicalement, on l’évalue plus comme amicale
- si l’autre agit non-amicalement, on l’évalue plus comme non-amicale
Acteur:
- si joue rôle d’amicale, s’évalue comme amical
- si jour rôle non-amicale, s’évalue plus comme amical
Conclusion:
Montre que si on est acteur ou observateur, on a des perceptions différentes d’une même situations, la quantité d’infos disponibles vient jouer sur la perception.
Normal, quand on connait peu qqn, l’attribution va être moins exact, on se fie sur ce qui est attendu, mais sur nous même, on prend en compte la situation dans laquelle on est.
Quant à l’étape de l’intégration de l’information, quelles sont les 3 grandes approches?
1- Approche gestaltique
2- Approche associationniste
3- Approche cognitive
Expliquer la théorie de la gestalt.
Selon la théorie de la gestalt, les processus de la perception et de la représentation mentale traitent spontanément les phénomènes comme des ensembles structurés et non comme une simple addition ou juxtaposition d’éléments.
Donc, le principe de base est :
Le tout est plus grand que la somme de ses parties.
Expliquer comment les études de Asch permet de comprendre ce qu’est l’approche gestaltiste.
ÉTUDE 1
Méthode : 5 groupes de participants qui obtiennent liste qui décrivent une personne.
selon impression de la personne, on leur demande de jugé selon 6 critères.
Résultats:
- les traits chaleureux et froids semblent changer beaucoup la perception des gens
- dans les 3 autres groupes, on observe moins de différences
Conclusion:
Montre que changer seulement 1 choses changent bcp la perception qu’on peut avoir de qqn.
ÉTUDE 2
Méthode: Même chose que pour la première étude. mais ici on inverse l’ordre de la liste des traits que les participants reçoivent
Résultats:
Les résultats sont différents, selon l’ordre.
Conclusion:
L’ordre impact sur l’impression globale de la personne
CONCLUSIONS GÉNÉRALES POUR LES 2 ÉTUDES:
- Il y a une interaction entre les traits observés.
- Certaines caractéristiques de la personnalité de la cible ont une plus grande importance que d’autres dans le processus de formation d’impression. Un effet de centralité est observé.
- L’ordre de présentation des traits influence notre perception globale. Un effet de primauté est observé.
Expliquer l’approche gestaltisme concernant l’intégration de l’information.
Lorsqu’on a beaucoup d’informations par rapport à qqn, ces informations s’influencent pour donner un tout.
Ce tout résulte en notre perception de l’individu.
2 effets y sont associés :
- effet de centralité
- effet de primauté
Qu’est-ce que l’effet de centralité?
Effet de centralité = Effet de traits importants qui servent à structurer l’impression et qui incluent sur le sens retenu pour les autres traits décrivant une personne.
***Impliquer dans l’approche gestaltiste concernant l’intégration de l’information
Qu’est-ce que l’effet de primauté?
Effet de primauté = Tendance à accorder plus d’importance aux premières informations reçues dans la formation d’une impression.
***Impliquer dans l’approche gestaltiste concernant l’intégration de l’information
Expliquer ce qu’est l’approche associationniste concernant l’intégration de l’information.
Implique d’évaluer séparément les caractéristiques d’un tout avant de les combiner.
Se base sur la règle de la moyenne pondérée.
Expliquer ce qu’est la règle de la moyenne pondérée.
Règle de la moyenne pondérée = Chaque caractéristique est évaluée selon sa présence et selon l’importance qui lui est accordée. Ensuite, les résultats de ces évaluations individuelles sont additionnés et, enfin, le résultat de cette addition est divisé par le nombre de caractéristiques (calcul de la moyenne).
Donc, pour chaque caractéristique, on y associe une valeur (de présence - objectif) et un poids (importance - subjectif).
Pour obtenir la moyenne pondérée, on multiplie la valeur avec le poids et on fait la moyenne du résultat de chaque caractéristique.
***Impliquer dans l’approche associationniste concernant l’intégration de l’information
Quels sont les facteurs qui influence le poids accordés à chacun des traits dans l’approche associationniste?
La source de l’information.
(on accorde plus de poids quand on fait confiance à la source de l’info)
La valence de l’information.
(est-ce que l’info penche plus vers le positif ou le négatif?
on a plus tendance à accorder plus d’importance aux infos négatives)
La normalité de l’information.
(on accorde plus d’importance à qqn de saillant (plus remarquable))
La séquence des informations recueillies.
(on accorde plus d’importance aux premières information (effet de primauté))