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Dév bambino > Cours 6 > Flashcards

Cours 6 Flashcards

1
Q

Évolution des émotions durant l’enfance

A

Émotions se raffinent, comme la cognition. Sont plus globales/grossières au début et se développent

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Q

Pourquoi est-ce que les émotions ont un rôle primordial ?

A

Émotions sont impliquées dans les relations, exploration du monde, etc.

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3
Q

Comment lire les expressions des bébés ?

A

Vocalisations, gestes et surtout expressions faciales

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4
Q

Quelle est la particularité des expressions faciales pour les émotions ?

A

Liens entre expressions faciales et émotions qu’elles représentent sont pas mal universels

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5
Q

Se fier à l’expression faciale pour lire les émotions des bébés est-il suffisant ?
Qu’est-ce qu’on devrait utiliser aussi pour interpréter les émotions du bébé ?

A

Non, ça peut induire en erreur
* Falaise visuelle –> pas d’expression faciale de peur
* Bébés aveugles = peu d’expressions faciales
* Une expression faciale peut désigner plusieurs émotions possibles. Ex. sourire poli VS sourire de contentement

Pour interpréter expressions faciales du bébé, utiliser d’autres indices : vocal, facial, gestuel et situationnel.

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6
Q

Avec quoi se complexifient les émotions ?

A

Émotions se complexifient, avec le développement et la coordination des capacités (dév. du SNC) et avec les expériences, les buts et les contextes changeants.

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7
Q

Au début, le bébé a 2 états. Quels sont-ils ?

A

Attirance et retrait
C’est ensuite que les émotions se complexifient

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8
Q

Pourquoi est-ce que ça prend du temps avant que émotions se complexifient et soient claires et qu’on puisse les détecter plus facilement ?

A

Parce que nécessite coordination de plusieurs capacités pour le bébé, donc se complexifient/se développent avec dév du SNC

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9
Q

Le reflet et contingence des parents pourraient aider …

A

aider à ce que les expressions faciales du bébé deviennent + claires et organisées

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10
Q

4 émotions de base et leurs premières apparitions

A
  1. Joie :
    Sourire = dès la naissance
    Sourire social = 2 mois
    Rire = 3-4 mois
  2. Colère :
    Détresse générale = dès la naissance
    Colère = 4-6 mois
  3. Tristesse
    Détresse en réaction à un visage immobile = 2-7 mois
  4. Peur
    Première peur = 6-12 mois
    Peur de l’étranger = 8-12 mois
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11
Q

Les émotions de base dépendent-elles de la culture?

A

Non, elles sont universelles

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12
Q

Sourire chez le nouveau-né VS chez le bébé de 1 mois VS 2 mois VS 3-4 mois

A

Le sourire chez nouveau-né veut pas dire grand-chose, c’est un peu random. Désigne pas nécessairement une expression de joie ou un sourire social. Sourit quand est repu, caressé, quand il dort…
1 mois –> sourire en réaction à quelque chose
Vers 2 mois, apparition du sourire social. Le bébé peut sourire à quelqu’un
3-4 mois –> rire

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13
Q

Rires et sourires - vers 6 mois VS vers 1 an

A

6 mois –> + souvent avec gens familiers
1 an –> différents sourires

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14
Q

Sourire social - variations culturelles

A

Plusieurs pays où c’est pas encouragé d’exprimer ses émotions

Dans cultures où encouragent moins expressions faciales –> moins de sourire social

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15
Q

Pourquoi est-ce que la colère augmente jusqu’à environ 2 ans ?

A

Colère apparaît vers 4-6 mois.
Ensuite, jusqu’à 2 ans, capacités augmentent, comportement intentionnel… veut contrôler propres actions et leurs effets. Mais on doit souvent lui empêcher de faire certains trucs donc peut le mettre en colère

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16
Q

Valeur adaptative de la colère

A

se défendre, surmonter obstacles, motive adulte à venir et consoler

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17
Q

Le bébé commence à vivre de la tristesse à partir de ____ mois. Dans quelles situations est-ce que ça survient le plus ?

A

Tristesse à partir de 2 mois.
Surtout si privé d’affection. Ex. still-face

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18
Q

Qu’est-ce qu’ont montré les études de visage immobile (still face) ou triste du parent ?

A

still face –> bébé tente de le faire réagir… pleure, se retire

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19
Q

absence de ____ = grand risque pour

A

absence de communication

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20
Q

La peur commence à survenir à partir de ____ mois. Dans quelles situations surtout?

A

À partir de 6 mois
Surtout face à la nouveauté (jouet, endroit)

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21
Q

Quelle est la peur la plus fréquente chez le bébé ?

A

peur de l’étranger

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22
Q

Peur de l’étranger - variations culturelles

A

Moins fréquent dans cultures où plusieurs personnes s’occupent des bébés, pcq sont habitués à voir plusieurs visages, sont attachés à plusieurs femmes, se font prendre par plusieurs femmes, etc.

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23
Q

Valeur adaptative de la peur

A

bébé peut se déplacer, explorer… mais ne va pas trop loin! La peur fait qu’il revient vers sa base de sécurité (ses parents)

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24
Q

Comprendre les émotions des autres -
Premiers mois, 3 mois, 4-5 mois, 6 mois et 7 mois

A
  • Premiers mois : Imite les expressions faciales
    “contagion émotive” et/ou conditionnement opérant
  • 3 mois : sensible à l’échange, sa structure, a des attentes
  • 4-5 mois : distingue émotions (pos. VS nég). Se fient d’abord à la voix, puis plus tard au visage/expression faciale
  • 6 mois : associe voix et visages
  • 7 mois : traite les indices de façon unifiée (comme adultes)
    émotion a un sens, en tant que réaction à qqchose
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25
Q

Vers 8-10 mois, le bébé fait preuve de référence sociale lors de situations incertaines.
Qu’est-ce que ça veut dire ?

A

Situation incertaine –> recherche info de quelqu’un de fiable (= référence sociale)
Est capable de se fier sur l’émotion des autres pour comprendre une situation ambiguë
L’émotion du parent influence son comportement
Peut comparer sa propre réaction à celle des autres

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26
Q

Référence sociale -
POurquoi est-ce que la voix est le plus efficace pour guider le bébé lors de situations incertaines ?

A

parce que le bébé a pas besoin de quitter le truc ambigu du regard, donc si au final était dangereux, moins de chances de se faire jumper pcq il regardait pas

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27
Q

Référence sociale -
Le bébé peut comparer sa propre réaction à celle des autres -
Étude: biscotte ou brocoli ? (14 mois VS 18 mois)

A
  • Chercheure fait comprendre qu’elle préfère brocolis.
  • Plus tard, elle dit qu’elle a faim.
    –> Enfants de 14 mois vont lui amener les biscottes pcq c’est ça qu’eux préfèrent
    —> mais enfants de 18 mois vont se servir de l’information et donner brocoli
    –> Donc à 18 mois, les bébés font pas juste réagir aux émotions des autres, ils utilisent les signaux
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28
Q

Référence sociale - 14 mois VS 18 mois

A

à 14 mois, font juste réagir aux émotions de l’autre
à 18 mois, sont capables d’utiliser les signaux pour guider leurs actions et comprendre les intentions d’autrui

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29
Q

Émergence des émotions reliées à la conscience de soi.
* Quelques exemples
* À quel âge ?

A

18-24 mois –> émotions liées à la conscience de soi. Comprend qu’il est un individu unique, séparé
Mais a besoin de l’adulte pour savoir quand ressentir ces émotions
* Honte, embarras
* Culpabilité
* Fierté
* Envie

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30
Q

Les émotions liées à la conscience de soi :
* Innées ou acquises ?
* Elles dépendent de quoi ?

A
  • Les émotions liées à la conscience de soi sont acquises
  • Elles dépendent du feedback de son entourage par rapport aux actions qu’il fait
  • Lui apprend ce qui fait qu’il agit bien ou non, donc influence quand se sent fier, coupable, etc.
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31
Q

Émotions liées à la conscience de soi - universelles ?

A

non, variations culturelles. Asie VS Occident

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32
Q

Auto-régulation émotionnelle -
* Qu’est-ce que c’est ?
* Cette habileté contribue à l’ajustement ____ et ____
* Est un bon prédicteur du ____ ultérieur
* Nécessite du contrôle ____ (effortful control)

A
  • Auto-régulation émotionnelle : savoir gérer/réguler ses émotions. Pas les supprimer mais être en contrôle
  • Cette habileté contribue à l’ajustement cognitif et social
  • Est un bon prédicteur du bien-être ultérieur
  • Nécessite du contrôle volontaire (effortful control)
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33
Q

2 facteurs qui aident le progrès dans l’auto-régulation émotionnelle

A
  • Développement du cortex cérébral
  • Assistance des parents - Sensibilité, empathie, réponse rapide et contingente.
    Ex. Parent l’aide à réguler l’intensité des émotions en lui faisant regarder autre chose par exemple
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34
Q

Auto-régulation émotionnelle -
* Nourisson
* 2-4 mois
* 3 mois
* 6 mois
* 1 an

A
  • Nourrisson : dépend du parent (calmer, distraire, cajoler). Nourrisson contrôle absolument rien de ses émotions, c’est le parent qui fait 100 % du travail
  • 2 à 4 mois : interactions face à face, montre objets. «exerce» tolérance en évoquant plaisir + ajuste intensité. Parent l’aide à réguler l’intensité des émotions en lui faisant regarder autre chose par exemple
  • 3 mois : peut réorienter son attention, se réconforter. Peut regarder ailleurs si quelque chose lui plait pas, sucer son pouce, stratégies pour s’auto-apaiser
  • 6 mois : communique mieux besoins; se déplacer est utile (s’approcher ou s’éloigner). Peut s’approcher et s’éloigner des objets attirants ou aversifs , donc peut se réguler comme ça
  • Vers 1 an : soutient davantage attention
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35
Q

Quand les parents sont impatients, colériques, laissent attendre le bébé quand il vis des émotions négatives. Qu’est-ce que ça entraîne ?

A

Ne pas aider le bébé qui n’est pas capable de s’auto-réguler
–> enfreint le développement de l’habileté d’auto-régulation émotionnelle
dév. structures SNC est affecté
Cortisol, etc.

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36
Q

Auto-régulation est aussi savoir comment ____ ses émotions
Parents imitent davantage les émotions ____
- différences sexuelles; culturelles (dès 1 an!)

A

Auto-régulation est aussi savoir comment exprimer ses émotions
Parents imitent davantage les émotions positives
- différences sexuelles; culturelles (dès 1 an!)

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37
Q

Auto-régulation émotionnelle et langage/représentations mentales -
Utilisation du vocabulaire pour les émotions : 18 mois VS 2 ans

A

18 mois - + de vocabulaire, mais l’utilise peu pour réguler émotions
Vers 2 ans - nomme ses émotiosn –> aide/guide parent à aider !

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38
Q

Auto-régulation émotionnelle -
Quoi faire et ne pas faire en cas de crise pour favoriser la régulation émotionnelle du bébé ?

A

Crises –>
ne pas plier/céder, sympathie, distraire, donner alternative, suggérer (plus tard) meilleure façon de gérer refus

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39
Q

Tempérament, réactivité et auto-régulation

A

Tempérament : différences individuelles «stables» au niveau de la réactivité et de l’auto-régulation, tôt dans la vie. –> implique donc qu’il y a une base biologique
* Réactivité : Rapidité et intensité des émotions, de l’attention et des activités motrices.
* Auto-régulation : Stratégies pour réguler cette réactivité

40
Q

Le ____ serait la pierre angulaire de la personnalité
mais pas la même chose que la personnalité

A

tempérament

41
Q

Les bébés ont pas tous le même tempérament. Qu’est-ce que ça implique quant aux différences individuelles dans la capacité d’auto-régulation émotionnelle ?

A

Différences individuelles dans le tempérament dès la naissance

–> Partent pas tous égaux, certains ont bcp plus de trucs à réguler

42
Q

Tempérament -
Étude longitudinale de Thomas et Chess (1956)
* Facteur protecteur ou facteur de risque contre quoi ?
* Influence des pratiques parentales

A
  • Tempérament augmente risque de problèmes psychologiques OU protège de l’impact du stress familial
  • Pratiques parentales influencent style émotif
43
Q

3 types de tempérament chez le bébé

A
  • Facile (40%) : régulier, humeur pos., s’adapte facilement
  • Difficile (10%) : irrégulier, humeur négative ou intense, accepte difficilement changement
  • Lent à s’adapter (15%) : agit/réagit peu, humeur nég., s’adapte lentement
  • (35% ne sont pas catégorisés)
44
Q

Lequel des 3 types de tempéraments est le + risqué ?

A

Lent à s’adapter
–> craintif/réservé à l’âge scolaire

45
Q

Tempérament -
Modèle de Rothbart -
5 composantes sous-jacentes à la réactivité :
1) Niveau d’activité
2) Attention et persévérance
3) Peur, détresse
4) Irritabilité
5) Affects positifs

Une composante sous-jacente à la régulation :
1) Contrôle volontaire

A

Réactivité :
1) Niveau d’activité : niveau d’activité motrice globale
2) Attention et persévérance : durée de l’orientation ou de l’intérêt
3) Peur, détresse : Inquiétude et détresse en réponse à un stimulus intense ou nouveau, incluant le temps d’adaptation à de nouvelles situations
4) Irritabilité : Niveau d’agitation, pleurs et détresse lorsque frustration des désirs
5) Affects positifs : Fréquence d’expression de joie et de plaisir

Régulation :
* Contrôle volontaire : Capacité de supprimer volontairement une réaction dominante dans le but de planifier et d’exécuter une réponse plus adaptée
Ex.: se distraire, inhibition, gérer émotion difficile

46
Q

Contrôle volontaire prédit ajustement ____ et ____
et ce, dans nombreuses cultures (ex. persévérance, prosocialité)

A

Contrôle volontaire –> prédit ajustement social et académique

47
Q

Tempérament -
2 types de bébés face à la nouveauté

A

Faceà la nouveauté…
* Inhibés : timides, émotions négatives, retrait
* Non-inhibés : sociables, émotions positives, approche

48
Q

Kagan - Développement de la timidité
* Pourcentage d’enfants inhibés
* Pourcentage d’enfants non-inhibés
* Pourcentage d’enfants de ces deux groupes extrêmes qui restent dans l’extrême

A
  • Les plus inhibés/timides (20%)
  • Les désinhibés (40%)
  • 20 à 25% de ces enfants «extrêmes» le sont restés (gardent leur tempérament inhibé ou non inhibé)
49
Q

enfants inhibés vs non inhibés face à la nouveauté -
Réaction physiologique différente

A

Enfants timides, face à la nouveauté :
* Activité amygdale++, du cortex frontal (droit)
* Rythme cardiaque, pression sanguine
* Cortisol salivaire, pupilles dilatées, bout doigts froids

50
Q

Le parentage influence les chances qu’un bébé émotionnellement réactif à la nouveauté (inhibé) devienne un enfant craintif (reste inhibé), ou bien qu’il devienne moins timide (non inhibé). Comment ?

A
  • Parentalité chaleureuse et solidaire –> réduit la réaction physiologique intense des inhibés face à la nouveauté
  • Parentalité froide, intrusive, qui punit ou nie les sentiments des enfants –> augmente l’anxiété
  • Parents qui surprotègent enfants inhibés –> rendent plus difficile pour l’enfant de surmonter une envie de retraite (envie de se retirer face à la nouveauté)
  • Parents qui font des demandes appropriées pour que leur enfant aborde de nouvelles expériences –> aide enfants inhibés à développer des stratégies pour réguler la peur
51
Q

Stabilité du tempérament -
* Petite enfance
* 3 ans
* Qu’est-ce qui fait que ça devient + stable à 3 ans ?

A
  • Petite enfance - faible stabilité du tempérament, le tempérament se développe
  • 3 ans - prédiction long terme plus fiable si tempérament est mesuré à 3 ans
  • Capacités d’auto-régulation –> irritabilité diminue
    Capacité de contrôle volontaire
52
Q

Estimés d’héritabilité du tempérament/personnalité

A

~ 50%
* Nature et culture contribuent, ensemble
* Corrélations gène-environnement
* Croyances, attentes, valeurs des parents … pratiques

53
Q

Tempérament - Différences
* Asiatiques VS Nord-Américains

A
  • Asiatiques - moins actifs, moins irritables, se consolent mieux, plus craintifs
    Voient les bébés comme des êtres indépendants à qui on doit apprendre à se fier sur les autres (interdépendance)
    Asie = Interdépendance –> douceur, réconfort
    veulent amener bébés à être plus interdépendants donc approche plus douce et réconfortante.
  • Amérique du Nord
    On voit le bébé comme dépendant et on veut lui apprendre à acquérir indépendance
    Plus axés sur la stimulation, essayer qu’ils soient actifs, etc
    Pourrait aussi être dû à pratiques parentales différentes en Asie
54
Q

Tempérament - Différences
* Sexe
* Pourquoi?

A

Garçons : plus irritables, impulsifs, actifs;
Filles : plus de timidité, contrôle volontaire, coopérative
Encouragement des parents (stéréotypes sexuels activité VS proximité)
* Parents vont récompenser certains comportements selon stéréotypes de genre par exemple, et ça va faire que bébé va davantage développer certains traits/tempérament et tout

55
Q

Susceptibilité différentielle -
Parentage de bonne VS piètre qualité
* Quels bébés bénéficient le + du parentage soutenant ?
* À quels bébés est-ce que le parentage de piètre qualité nuit le plus ?

A
  • Bébés ayant un tempérament difficile bénéficient le plus du parentage soutenant (gains sont plus grands)
  • Bébés ayant un tempérament difficile sont le plus sévèrement affectés par mauvais parentage
    Mais tous les bébés ont un impact du bon VS mauvais parentage, c’est juste que l’impact est plus important chez les bébés difficiles
56
Q

Gène qui est un facteur de risque de développer tempérament difficile

A

5-HTTLPR (sur chromosme 7) –> risque tempérament difficile

57
Q

5-HTTLPR (sur chromosme 7) est un facteur de risque pour le tempérament.
* Décris l’interaction entre la présence du gène et parentage positif VS négatif

A

Bébé qui ont le gène de vulnérabilité :
* Pratiques parentales positives –> très basse réactivité aux événements négatifs, encore plus basse que ceux qui ont pas ce marqueur génétique
* Pratiques parentales négatives –> réactivité aux événements négatifs +++

58
Q

Comment est-ce que les parents voient les ressemblances/différences entre leurs enfants ?

A

Parents voient leurs enfants plus distincts les uns des autres qu’ils ne le sont
Jumeaux MZ perçus comme moins similaires que par les chercheurs (très similaires)
Jumeaux DZ perçus comme opposés (VS assez similaires)

59
Q

Goodness-of-fit (fit = ajustement) -
* Quand le tempérament de l’enfant interfère avec son adaptation, comment le parent doit-il s’ajuster ?
* Qu’est-ce qui arrive si le parent ne s’ajuste pas ?

A

Si enfant a tempérament qui présente un défi :
* Parents doivent s’ajuster en créant un milieu qui reconnait le tempérament de l’enfant, tout en encourageant un meilleur fonctionnement
–> peut permettre de réduire les difficultés de l’enfant
* Si parents ne s’ajustent pas, donc adopte pratiques punitives –> accentue les difficultés de l’enfant, ce qui stresse les parents davantage (cercle vicieux)

60
Q

Lien entre acceptation, tempérament et adaptation psychosociale

A
  • Quand le tempérament du bébé correspond à ce qui est valorisé, l’adaptation psychosociale est favorisée
  • Quand tempérament du bébé ne correspond pas aux attentes familiales et culturelles, –> devient un facteur de risque

Ex.: timidité moins valorisée en Chine maintenant qu’avant 2002 (économie compétitive; affirmation et sociabilité)

61
Q

Comment les parents peuvent aider à l’ajustement de l’enfant

A

Parents doivent faire effort élibéré s’ajuster aux tendances naturelles de leur enfant
* Accepter les dispositions de l’enfant, —> il devient donc possible de travailler avec ces dispositions, et de l’aider à adopter un style plus adapté, favorisant son développement et son bien-être
* Pour bébés difficiles : “défaire” la corrélation gène-environnement afin de ne pas aggraver la situation. Donc travailler fort pour ne pas avoir des réactions qui empireraient le tempérament difficile
Pcq dépend à la fois des gènes et des pratiques parentales. Si bébé difficile + parentage positif —> bébé va bcp mieux s’ajuster que si parentage négatif

62
Q

Attachement

A

Attachement : lien affectif durable avec un individu dont on a besoin, qui n’est pas aisément remplaçable, vers qui on se tourne en période de détresse, dont on croit qu’il est en mesure de nous protéger, de nous aider et dont on n’apprécie pas se séparer.

63
Q

Développement de l’attachement -
* Freud
* Parce que c’est la mère qui nourrit le bébé ?
* Étude singes qui démontre ça

A
  • Freud - lien mère-bébé = base de toutes les relations
  • Attachement n’est PAS associé à la satisfaction de faim. Ce serait lié au lien, si le lien est bon, aura confiance en le monde qui l’entoure
  • Une mère en fil de fer qui les nourrit, et une mère en tissu qui les nourrit pas
    –> Les petits préfèrent la mère en tissu (douce) à la mère en fer (dure et froide), même si c’est la mère dure qui tient le biberon.
64
Q

Théorie éthologique de l’attachement (Bowlby)

A
  • Attachement aurait une valeur adaptative (évolution)
  • Retient idée de Freud, que ce 1er lien intime a un gros impact
  • Imprégnation (Lorenz; bébés oies)
  • Bébés humains ont des comportements innés qui gardent parent tout près –> protège du danger et soutient l’exploration (dév. compétence)
    = Comportements innés qui ont valeur adaptative pcq incitent parent à prendre soin de nous et favorise dév des compétences
65
Q

Attachement se développe en 4 temps :

A

1) Préattachement (0 à 6 sem.)
Serre doigt, sourit, pleure…
Reconnaît voix, odeur, visage de maman
Si elle part, c’est ok, ça le dérange pas

2) Émergence de l’attachement (6 sem. à 6-8 mois)
Répond différemment à la personne familière
Sentiment de confiance (« elle répondra si j’ai besoin »)
Encore ok si elle part, ça le dérange toujours pas

3) L’attachment proprement dit (6-8 mois à 18-24 mois) :
Lien d’attachement est évident!
Préférence pour sa mère, c’est sa base de sécurité pour aller explorer
Proteste si elle part (de + en +)
Anxiété de séparation (liée à la permanence de l’objet ?)

4) Formation relation réciproque (18 à 24 mois) :
Proteste moins, car comprend mieux allées et venues (langage, représentation…mieux prédire retour)
Comprend que la mère va revenir, s’habitue que c’est juste pcq il s’en va à la garderie et qu”elle va revenir après

66
Q

4 phases de l’attachement - modèle interne

A

Au cours des 4 phases, enfant construit un lien durable, qui sert de base de sécurité en l’absence du parent.

Le lien avec notre parent sert de modèle interne (ensemble d’attentes) devient une base pour interpréter nos attentes par rapport à autrui :
- disponibilité des autres
- chance d’être soutenu par les autres en cas de stress par ex.
- interaction avec ces figures

Une partie essentielle de la personnalité
Un guide pour toutes relations futures !
On révise notre modèle (capacités, interactions) *

67
Q

Attachement et modèle interne -
Étude des 2 ovales, violation des attentes -
Comment est-ce que ça démontre que les bébés de 12-16 mois ont déjà un modèle interne ?

A

Petit cercle et grand ovale montent la montage
Un moment donné, petit cercle n’arrive pas à monter
Ensuite, soit (1) grand ovale vient le rejoindre, soit (2) continue son chemin
* Les bébés sécures sont surpris de voir 2. –> Donc y’a eu violation de leurs attentes. S’attendaient pas à ce que l’ovale (parent) continue son chemin –> montre que bébés de 12-16 mois ont déjà modèle interne

68
Q

Mesurer la sécurité de l’attachement -
Les 8 étapes de la situation étrange (Ainsworth), et comportement d’attachement observé à chaque étape

A
  1. Chercheur conduit le parent et l’enfant dans un local où se trouvent quelques jouets et les quitte.
  2. Parent est assis alors que l’enfant joue avec les jouets
    –> le parent comme base de sécurité
  3. Personne étrangère (PE) entre dans le local et parle au parent.
    –> Réaction à un adulte non familier
  4. parent quitte le local. La PE reste avec l’enfant et tente de le consoler s’il exprime de la détresse
    –> anxiété de séparation
  5. parent revient et réconforte l’enfant au besoin. La PE quitte le local
    –> réaction à la réunion
  6. parent quitte le local. L’enfant est laissé seul.
    –> anxiété de séparation
  7. PE entre dans le local et tente d’interagir ou réconforter l’enfant.
    –> Habileté à être réconforté par un étranger
  8. parent revient, interagit avec l’enfant, le réconforte au besoin et tente de ressusciter l’intérêt de l’enfant pour les jouets
    –> réaction à la réunion
69
Q

Les 4 types d’atttachement observés suite à la situation étrange (Ainsworth)

A

Sécurisant
Le parent est considéré comme une base de sécurité
Recherche active du contact avec lui à son retour.
Évitant
Semble indifférent au parent, se sépare sans problème de ce dernier, et évite le contact lors de la réunion.
Résistant / ambivalent
Recherche la proximité avec le parent, explore peu. Est en détresse quand quitte, puis collant + colère à la réunion.
Désorganisé
Type qui réflète la plus grande insécurité.
À la réunion, l’enfant se montre souvent confus, et présente des comportements contradictoires.

70
Q

Lequel des 4 types d’attachement est le plus inquiétant et est associé aux pires pratiques parentales ?

A

Patron désorganisé

71
Q

Méthode du Q-Sort

A
  • Parent ou autre observateur classe des caractéristiques selon si ça représente plus ou moins l’enfant
  • Méthode privilégiée pour les enfants de 1 à 5 ans.
  • Reflète bien relation, au quotidien
  • Mais nécessite beaucoup de temps et ne permet pas de différencier les différents types d’attachement insécurisants.
72
Q

Stabilité de l’attachement
* Selon le type
* Selon le SSE

A
  • Attachement sécurisant ou désorganisé = + stabilité
  • SSE moyen = + stabilité
    SSe faible = mois stable
    sécurisant –> insécurisant
    insécurisant –> autre type
    Événements de vie difficiles –> changements négatifs
73
Q

Situation étrange -
Comparaison interculturelle -
Important de tenir compte du contexte culturel des pratiques parentales pour interpréter le style d’attachement suite à la situation étrange.
Comportements d’attachement peuvent avoir des significations culturelles distinctes
* Quelques exemples de styles d’attachement plus ou moins fréquents dans d’autres cultures qu’ailleurs, et pourquoi ça serait le cas

A
  • Allemands - parents favorisent l’indépendance –> attachement évitant ++ élevé (indifférent au départ du parent)
  • Japonais - favorisent l’interdépendance. Laissent rarement bébé seul. –> bcp d’attachement résistant/ambivalent.
    Mais traduit pas une insécurité, c’est dû aux attentes parentales dues à la culture
  • Sociétés où soins collectifs (plusieurs s’occupent de l’enfant) –> faibles niveaux d’anxiété envers les étrangers – attachement sécure
74
Q

Style d’attachement le plus fréquent, toutes cultures confondues

A

attachement sécure

75
Q

Facteurs qui influencent la sécurité de l’attachement

A
  • Disponbilité du donneur de soin
  • Qualité des soins (sensibles et chaleureux, synchronie interactive)
  • Caractéristiques du bébé
  • Contextes familiaux (propre modèle interne des parents)
76
Q

Facteurs qui influencent la sécurité de l’attachement -
Disponibilité du donneur de soin et lien avec l’adoption tardive

A
  • Disponibilité - Situations extrêmes qui empêchent de créer un lien avec un adulte –> dév. émotif normal est compromis
    Ex. orphelinat avec privation extrême –> difficultés d’attachement, santé mentale, difficultés cognition sociales, volume amygdale
  • Adoption tardives (> 4 ans) –> capable de s’attacher à parent adoptif
    MAIS difficultés d’attachement (ex. désir attention, amitié non-discriminée, n’utilise pas parent lors stress, peu d’amis)
77
Q

Facteurs qui influencent la sécurité de l’attachement -
Qualité des soins - soins sensibles et synchronie interactive

A

Soins sensibles : répondre de façon rapide, constante, adéquate

Synchronie interactive (Occident) :
Communication qui distingue bébés sécures des autres
- Réponse qui reflète, s’harmonise, «danse émotive»

Différences culturelles (sensibilité)… façons d’être attentif

78
Q

Facteurs qui influencent la sécurité de l’attachement -
Comment la qualité des soins influence le style d’attachement

A

Soins sensibles et chaleureux –> Sécurisant
Intrustion, surstimulation, comportements exagérés –> évitant
Rejet des besoins affectifs, soins changeants, difficulté à réconforter –> résistant/ambivalent
Mauvais traitements, comportements atypiques –> désorganisé

79
Q

Facteurs qui influencent la sécurité de l’attachement -
Caractéristiques du bébé
* Prématurité et complications à la naissance et tout
* Risque pour attachement sécurisant ? - Étude

A

Prématurité, complications naissance, maladie –> rôle parental plus éprouvant

Risque pour attachement insécurisant?

–> Étude sur la prématurité :
Risque seulement si aussi accompagné de SSE faible ou de la santé psychologique de la mère
→ moins de sensibilité
→ plus d’attachement insécure

80
Q

Facteurs qui influencent la sécurité de l’attachement -
Caractéristiques du bébé -
* Tempérament réactif
* Interaction gène-environnement pour risque de difficultés d’attachement

A
  • Tempérament réactif –> risque attachement insécure
  • Interactions G x E
    Certains marqueurs génétiques augmentent le risque de difficultés d’attachement seulement si manque de sensibilité
    (tempérament ne suffit pas à déterminer qualité attachement)
    Ex. 5-HTTLPR –> risque attachement insécure SI mère peu sensible ou autre problème parentage
    Ex. Perte ou trauma non-résolu de la mère –> Risque attachement désorganisé seulement chez bébés ayant un certain marqueur génétique (lié impulsivité/ hyperactivité)
81
Q
  • Héritabilité de l’attachement
  • Ceque ça montre par apport à l’ajustement des parents
A
  • 0
  • Montre que parents font vrm un bon travail de s’adapter aux besoins de l’enfants pcq estimé d’héritabilité est nul (0), donc enfants ont pas un même style d’attachement génétique de base que les parents
82
Q

Interventions pour parents d’enfants difficiles :
* Augmentent ____ parentale et ____ d’attachement !
* Particulièrement efficace si marqueur ____ (lié cortisol)

A

Interventions pour parents d’enfants difficiles :
* Augmentent sensibilité parentale et sécurité d’attachement !
* Particulièrement efficace si marqueur DRD4 (lié cortisol)

83
Q

Facteurs qui influencent la sécurité de l’attachement -
Contextes familiaux

A

Problème santé mentale des parents, stress financier, insatisfaction conjugale, STRESS quotidien
–> interfère avec la capacité de procurer des soins sensibles
affecte le sentiment de sécurité directement aussi

Maintien du parentage sensible malgré adversité –> = protecteur
Importance du soutien social

84
Q

Service de garde à temps plein avant 1 ans = facteur de risque pour attachement insécurisant ?

A
  • Ça dépend des expériences familiales et à la garderie
  • Qualité parentage plus déterminante que exposition garderie
  • Habiletés sociales : qualité de garderie est protecteur
  • Longues heures en garderie est un facteur de risque si garderie de piètre qualité
  • Risque + élevé si combinaison avec d’autres facteurs de risque
  • Stress (cortisol) ↑ souvent au cours d’une journée en garderie - Pire chez enfants craintifs
  • Attachement sécure à éducatrice –> Cortisol diminue au cours de la journée
  • Petit ratio, petit groupe, l’éducatrice formée en dév…
    favorise interactions positives, attachements sécures, et développement favorable
85
Q

Longues heures en garderie et habiletés sociales

A

Longues heures en garderie est un facteur de risque SEULEMENT SI garderie est de mauvaise qualité

meilleures habiletés sociales - garderie ET foyer familial de bonne qualité
Moins bonnes habiletés sociales - garderie ET foyer familial de mauvaise qualité

86
Q

Attachement au père

A
  • Bébé sourit autant à papa que maman
  • Si détresse, va vers mère (avant 1 an) mais cette préférence décline au cours de la 2e année
  • Soins sensibles et synchronie du père contribuent à la sécurité d’attachement
  • Styles différents (M: exprimer affection, soins phys. P: jouer/stimuler/surprendre)
  • Dévouent plus de temps aux enfants (2 travaillent)
  • ++ si bon coparentage
  • ++ si relation maritale bonne
87
Q

1965 et 2018 - enfants passent plus de temps avec père ou mère ?

A

plus de temps avec mère

88
Q

L’implication affective du père prédit moins, autant ou plus les compétences émotives, cognitives et sociales ultérieures que l’implication affective de la mère ?

A

L’implication affective du père prédit les compétences émotives, cognitives et sociales ultérieures aussi fortement (sinon plus) que celle de la mère.

89
Q

impact de la fratrie sur la sécurité d’attachement

A

sécurité d’attachement décline, surtout si > 2 ans, si stress chez mère
Mais peut être minimisé

90
Q

L’attachement et le développement ultérieur -
Attachement sécurisant entraîne meilleure adaptation ?

A

Un attachement sécurisant est parfois associé à une meilleure adaptation (pré-scolaire, scolaire)
Résultats varient… la continuité des soins que reçoit l’enfant détermine si l’attachement sera lié à l’ajustement

91
Q

La conscience de soi explicite -
Étude miroir point rouge sur le front. 18-20 mois VS 2 ans

A

> 18-20 mois : touche son front (conscience de son apparence unique)

Vers 2 ans : se pointe, se nomme
ex.: «moi!» «Kitie» se reconnaît !

92
Q

Les influences sur la conscience de soi

A
  • Agir sur son environnement
  • Attachement type sécurisant
  • Attention partagée/conjointe (compare réactions , référence sociale)
  • Variations culturelles
93
Q

Les influences sur la conscience de soi -
Variations culturelles ?

A

Les variations culturelles influencent l’émergence de comportements reliés à la conscience de soi
milieu rural < milieu urbain

  • Dépend des buts de socialisation des mères :
    Relation aux autres (rural) VS autonomie (urbain)
    Relation aux autres (rural) –> prédit obéissance
    Autonomie (urbain) –> prédit reconnaissance de soi
94
Q

La conscience de soi et l’obéissance -
COmment est-ce que la conscience de soi contribue au contrôle volontaire ?

A

Se voir comme un être distinct, pouvant décider propres comportements –> aide à se contrôler

95
Q

La conscience de soi et l’obéissance -
* La capacité à obéir émerge vers ____
* Peut revendiquer ____ en désobéissant
* Plus fréquent d’obéir ou de désobéir ?

A
  • La capacité à obéir émerge entre 12 et 18 mois
  • Peut revendiquer autonomie en désobéissant
  • Obéissance = plus fréquente!
96
Q

Méthode pour mesurer auto-contrôle

A

délai de la gratification

97
Q

Aider l’enfant à développer l’obéissance et le contrôle

A
  • Sensibilité et soutien dans les interactions
  • Avertir à l’avance des changements d’activités
  • Lui offir plusieurs rappels, mémos
  • Approuver quand il maîtrise ses comportements
  • Encourager son attention soutenue et sélective
  • Soutenir le développement du langage
  • Augmenter le nombre, complexité des règles à suivre graduellement

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