Cours 6 - Le lexique mental bilingue Flashcards

1
Q

Définir le lexique mental.

A

Le vocabulaire d’un locuteur.

Par « vocabulaire », on entend :
Les mots et leurs propriétés diverses sont encodés dans le lexique mental (syntaxiques, grammaticales, phonologiques, sémantiques, fréquences, etc.).

***inclut aussi la façon de l’utiliser pour comprendre et produire le langage (choix de certain mots vs d’autres)

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Q

Quelles sont les différentes étapes pour en lien avec le lexique mental afin d’utiliser un mot?

A

1- Stockage du mot
2- Accès lexical
3- Activation du mot

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3
Q

Comment détermine-t-on quelle(s) aire(s) du cerveau s’occupe du lexique mental?

A

On demande à des patients (avec lésion) de nommer des images

On observe le nombre et le type d’erreurs de dénomination d’images

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4
Q

Sur quels résultats repose aire cérébrale associée au lexique mental?

A

Résultats :
- Les patients souffrant d’aphasie de Wernicke ont une mauvaise performance (donc une mauvaise reconnaissance des images ou une difficulté à les nommer?)
- Les patients avec lésions à l’aire de Wernicke et au gyrus angulaire ont le plus de problème avec la dénomination
–> On postule donc qu’il s’agit du siège du lexique mental (nommé ensemble aire de Geschwind)
Différentes lésions à différents endroits cause des déficits de dénomination spécifiques :
***donne indice que les régions lésées s’occupent d’éléments précis du lexique.

Aussi :
- Lésions au gyri fusiforme ou occipital = problèmes à nommer les choses vivantes
- Lésions aux lobes temporaux = problèmes à nommer les outils et les objets inanimés
- Lésions au lobes frontaux = problèmes à nommer les verbes

Démontre que:
- Il existe des distinctions importantes et nécessaires dans le lexique mental.
- Le lexique n’est pas restreint à l’aire de Wernicke
- Différents éléments sont répartis à plusieurs endroits du cerveau Ex.Verbes d’action stockés proches de l’aire motrice qui s’occupe de faire action…
- Donc, le langage semble connecté avec les autres fonctions

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5
Q

Quelles sont les théories qui tentent d’expliquer la façons dont les mots sont organisés dans le lexique mental?

A
  • Théorie sensorielle/fonctionnelle
  • Théorie de la catégorie spécifique
  • Théorie conceptuelle/structurale
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6
Q

Expliquer la théorie sensorielle/fonctionnelle.

A

Distinction entre les éléments sensoriels et fonctionnels :
SENSORIELS
- Reconnaissance et dénomination des choses vivantes
- Les propriétés des éléments sont encodées
**non créé par l’humain, éléments que l’on peut voir et entendre, mais sans rôle précis de leur nature
VS
FONCTIONNELS
- Reconnaissance et dénomination des objets non-vivants
- Les propriétés des éléments sont encodées
**
Créé par l’humain réponde à une fonction précise

Prédictions :
- Pas de dissociation à l’intérieur d’une catégorie
***Autrement dit, si la région liée à sensoriel/fonctionnel est déficiente, on ne pourra pas nommer aucun objet de cette catégorie.
Ex. Si capable de nommer « cheval », alors capable de nommer « canard ».
- Déficit disproportionnel pour le type d’information duquel dépend la reconnaissance ou la dénomination
Ex. si aspects fonctionnels affectés, les objets non-vivants sont affectés, mais les choses vivantes sont préservées.

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7
Q

Expliquer la théorie de la catégorie spécifique.

A

Les catégories :
- Aliments
- Animaux
- Outils
***autre catégories possibles, ici exemple

Les catégories ont été créées par des pressions évolutives (besoins différents) et pour des raisons de survie principalement.

Prédictions :
- Chaque catégorie est desservie par des réseaux neuronaux distincts
- Un trouble a un réseau ne sera pas compensé par un autre réseau
- Pas d’association entre type d’information encodée (ex. couleur, utilisation) et le déficit à une catégorie

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8
Q

Expliquer le problème que tente de résoudre la théorie conceptuelle/structurale

A

La théorie sensorielle/fonctionnelle et celle de la catégorie spécifique postulent des substrats neuronaux différents pour différents éléments :
- Pour les types de mots
- Pour les catégories

-> Se basent sur le fait que certains patients ont des problèmes avec certains mots mais pas avec d’autres.
Ex. Problèmes avec les vivants, mais pas avec les non-vivants

MAIS!
- Les catégories de mots avec lesquelles les patients n’ont pas de problèmes ne sont pas tout à fait intactes non plus.
- Pas toutes les informations sont perdues dans les catégories problématiques
Ex. des traits comme « a quatre pattes » (info générale) sont conservés alors que « a des rayures » (info spécifique) est perdu

Il faut que la théorie (future) tienne compte de ça…

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9
Q

Expliquer la théorie conceptuelle/structurale.

A

Stipule que…
Les choses vivantes ont plus de traits en communs et donc sont moins distincts que les objets non- vivants (+ éléments partagés, - d’éléments distincts)
VS
L’information sur la fonction biologique est fortement corrélée avec les propriétés perceptuelles partagées (+ éléments distincts, - d’éléments partagés)

Ici, dans un cas pathologique, les éléments moins corrélés entre eux sont affectés :
Via le même processus, un patient avec lésion aura tendance à nommer les objets non-vivants vs les vivants. Pourquoi?
Les éléments non fortement corrélés sont affectés puisqu’ils sont « moins fort »
- Chez les non-vivants, éléments moins corrélés = propriétés partagées (Donc garde les propriétés distinctives qui permettent l’identification)
- Chez les vivants, éléments moins corrélés = propriétés distinctives (Donc ne garde pas les propriétés distinctives qui permettent l’identification et ne saura pas le nommer )

Prédictions :
- Les traits fortement corrélés à d’autres traits sont plus résistants aux dommages (car plus connecté)
- Déficits pour les choses vivantes quand les dommages sont légers
- Déficits pour les choses vivantes et les objets non-vivants quand les dommages sont sévères.

***problème de la théorie : si la théorie a raison, on ne devrait jamais trouver un cas où on a des dommages associés aux non-vivants et pas de dommages associés aux vivants.
Aussi pas claire où se classent les aliments dans le modèle.

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10
Q

Quelles sont les informations stockées dans le lexique mental?

A
  • L’information conceptuelle
  • La forme du mot
  • L’information grammaticale
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11
Q

Quels sont les processus impliqués dans la reconnaissance d’un mot?

A
  • Il y a activation de mots lors du lien entre le signal acoustique et le mot approprié
  • Il y a alors compétition entre le mot cible et les mots inappropriés
    ***Plus un mot a d’éléments similaire, plus il y a de mots en compétition, ce qui prend plus de temps pour sélectionner le bon mot.
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12
Q

Quelles sont les théories d’encodage au niveau du lexique mental?

A
  • Approche symbolique
  • Approche sous-symbolique
  • Approche hybride
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13
Q

Expliquer l’approche symbolique.

A

Système de règles de grammaire et vocabulaire coexistent dans des régions différentes de la mémoire et du cerveau:
- Interagissent durant la compréhension et la production du langage

Avantages :
- Restreint considérablement la quantité d’items lexicaux et de règles en mémoire
- Est productive, permet des généralisations efficaces et rapides
- Est élégante, répond aux exigences scientifiques de simplicité

Inconvénients :
- Ne rend pas compte des formes irrégulières
- Risque de surgénéralisation
- Présuppose une analyse complète de toutes les formes, sans tenir compte d’autres facteurs qui influencent le traitement (fréquence, longueur de mots…)

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14
Q

Expliquer l’approche sous-symbolique.

A

Dit modèle connexionniste où on a une absence totale de règles symboliques.
- L’ensemble des entrées lexicales et de leurs formes dérivées et/ou fléchies se retrouvent dans un seul et même système mémoriel
- Le système procède par généralisations statistiques et force (poids) d’association

Avantages :
- Produit des simulations d’apprentissage convaincantes
- Permet d’expliquer certaines formes irrégulières (mais pas toutes)
- Prend en considération certains aspects reconnus de l’apprentissage (fréquence, probabilité, statistiques…)
Inconvénients :
- N’explique pas toutes les formes irrégulières
- N’est pas économique au niveau de la mémoire
- Ne fait pas que simuler des réseaux de neurones et peut ne pas rendre compte du fonctionnement du cerveau
- Est totalement arbitraire

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15
Q

Expliquer l’approche hybride.

A

Mélange l’approche symbolique et sous-symbolique où les formes irrégulières = des formes comme les autres, stockés comme les autres mots, mais avec un trait grammatical « passé » incorporé à leur entrée lexicale.
- Les formes régulières sont générées de façon productive par une règle
- Une forme fléchie d’un verbe stockée va bloquer l’application de la règle
- Partout ailleurs, la règle va s’appliquer
Avantages :
- Permet une distinction entre formes irrégulières et formes régulières dans un seul et même modèle
- Fait des prédictions empiriques intéressantes

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16
Q

Quels sont les modèles de lexique mental monolingue?

A
  • WEAVER ++
  • Le “Independant Network Model”
17
Q

Expliquer le modèle WEAVER ++.

A
  • Approche développementale
  • Se base sut comment l’enfant développe le langage et quel type d’info est présente au début ainsi que les étapes franchies
  • Tient compte de la façon dont le langage est développé par l’enfant
  • Intègre les différents éléments du langage de cette façon

En étapes :
- Préparation conceptuelle = intègre l’info psychologique, ce que veut dire le mot
- Sélection lexicale = le mot lui-même
- Encodage morphologique et phonologique = de quelle façon le mot est formé

18
Q

Expliquer le modèle de l’“Independant Network Model”.

A

Observations :
- Certains patients ont des problèmes avec les homonymes (dualité entre verbe et nom pour certains) Ex. un peigne (N) vs il peigne (V)

Postulat :
L’information syntaxique est représentés indépendamment de l’information lexicale-sémantique et de la forme du mot (phonologie)
- Certains patients ont des problèmes seulement dans certaines modalités de l’input (compréhension) ou de l’output (production)
- Problème dans l’autre modèle dans la modalité orale (phono) ou écrite (orthographique), mais pas nécessairement les deux
- Distingue la forme orale et écrite
- Propose que le lexique est organisé en réseaux indépendants
(Réseau lexical-sémantique et Réseau lexical-syntaxique)
- Ces réseaux sont connectés les uns aux autres par des nœuds lexicaux de modalités spécifiques

19
Q

Quels sont les modèles de lexique mental bilingue?

A
  • Modèle hiérarchique révisé
  • Modèle lexical/conceptuel distribué