Cours 7 - Communication Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que tente de faire un langage plus inclusif ? (2)

A

Évite de:

  • de reproduire des asymétries sociales;
  • d’essentialiser certains groupes
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2
Q

Quelles sont les deux fonctions de la communication ?

A
  • Informationnel;
  • Relationnels
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3
Q

Que rehausse le mimétisme lors de la communication (2) ?

A

Le mimétisme permet de former une sorte de ciment interpersonnel rehaussant les sentiments d’affiliation et de sympathie

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4
Q

Quelle stratégie issue de la théorie de l’accomodation de la communication traduit la volonté de se rapprocher et de nouer des relations positives avec un interlocuteur?

A
  • Un comportement langagier de convergence
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5
Q

Quelle stratégie issue de la théorie de l’accomodation de la communication traduit l’hostilité ou l’antagonisine interpersonnel ?

A
  • Un comportement langagier de divergence ou de maintien
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6
Q

Quelles sont les avantages des neurosciences sociales (3) ?

A

La possibilité d’établir:

  • un lien plus direct entre le comportement social et la santé;
  • une relation plus étroite avec les phénomènes relevant de l’évolution;
  • et ce en contournant les biais liés aux déclarations verbales des participants.
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7
Q

Que retrouve-t-on chez les personnes ayant une ARS (arythmie sinusale respiratoire) plus élevée au repos ? (2)

A
  • Une meilleure reconnaissance des émotions;
  • Un plus grand sens de connexion lors de leurs interactions sociales
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8
Q

Que soutient la théorie polyvagale ?

A

Elle postule qu’au cours de l’évolution des mammifères, le systèrne nerveux autonome a évolué pour soutenir les comportements d’engagement social.

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9
Q

Quels sont les 3 contextes retenus en communication ?

A
  • physiologique;
  • interpersonnel;
  • socioculturel
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10
Q

Vrai ou faux

La convergence est le seul moyen d’établir un rapprochement avec un interlocuteur

A

FAUX

Le partage de stéréotype aiderait aussi à nouer des relations positives avec un interlocuteur

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11
Q

Pour quelle raison serait-il nécessaire de signifier notre adhésion à un groupe valorisé ?

A

Pour promouvoir une image de soi positive

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12
Q

Quelles stratégie issue de la théorie de l’accomodation traduit l’hostilité ou l’antagonisme interpersonnelr?

A
  • Un comportement langagier de maintien
  • Un comportement langagier de divergence
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13
Q

En général, que montrent les études utilisant la technique du locuteur masqué (matched- guise technique)?

A

Les locuteurs des lectes non standard sont évalués moins favorablement que les locuteurs des variétés standard

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14
Q

Sur quelle technique repose beaucoup la recherche sur les attitudes langagières ?

A

Sur la technique du locuteur masqué (matched- guise technique)

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15
Q

Qu’est-ce que la communication phatique ?

A

Échanges qui ont pour seule fonction d’alimenter un lien social plutôt que de transmettre des informations.

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16
Q

L’étude de Lavner et al. sur les couples américains montre une influence réciproque entre quelles deux variables ?

A

La qualité de la communication et la satisfaction conjugale des deux partenaires

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17
Q

Vrai ou faux.

En général, les interactions numériques ont les mêmes effets physiologiques que celles en personne.

A

FAUX

Les échanges par texto ne libèrent pas d’ocytocine et ne réduisent pas le niveau de cortisol de la même manière que les échanges en personne

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18
Q

Selon Berget (2014) de manière générale, nous utilisons la communication pour gérer nos relations interpersonnelles. Par quelles manières ? (4)

A
  • influencer les autres
  • partager de l’information,
  • réguler nos émotions,
  • renforcer notre attachement et notre sentiment d’appartenance
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19
Q

Vrai ou faux

Plus que l’accent (variations de prononciation), les variations lexicales restent le marqueur le plus saillant d’une variété de langue et donc de l’appartenance à une catégorie sociale.

A

Le contraire:

Plus que ces variations lexicales, l’accent (variations de prononciation) reste le marqueur le plus saillant d’une variété de langue et donc de l’appartenance à une catégorie sociale.

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20
Q

Quelle est la différence entre un géolecte et un sociolecte ?

A

Le premier est associé à différents groupes géographiques

Le deuxième est associé à différents groupes sociaux

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21
Q

Selon l’étude de Choudhury et al., (2013) auprès de participants ayant souffert d’un trouble dépressif majeur dans le passé et ayant ont donné accès aux chercheurs à tous leurs messages Twitter de l’année précédente, que (3) permet de prédire l’apparition de dépression chez eux ?

A

Des messages contenant davantage de mots à valence négative, exprimant des préoccupations relationnelles et médicales accrues, et révélant une plus grande religiosité permettent de prédire l’apparition de la dépression chez les participants.

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22
Q

Maass et ses collaborateurs (2014) ont vérifié si des changements de terminologie permettent effectivement de changer la représentation mentale de ces professions. Quels sont les résultats observés ? (3)

A

Le fait d’utiliser une formulation politiquement correcte amène les participants:

  • à percevoir moins de distance interpersonnelle et institutionnelle;
  • à revendiquer des capacités de leadership plus similaires;
  • à distribuer des fonds de manière plus égalitaire entre les professions.
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23
Q

Dans l’étude de Stahlberg et al. (2001) on a demandé à des participants allemands d’indiquer leur écrivain, acteur, musicien ou athlète préféré. Quel est le résultat observé ?

A

Les participants ont nommé davantage de femmes en réponse à la question formulée de manière inclusive que celle formulée de manière masculine.

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24
Q

Quelle tendance langagière observe-t-on chez les personnes rapportant un score élevé de dépression? (1)

A

Une plus grande fréquence à l’utilisation de la preinière personne du singulier (1ère s.) dans les interactions quotidiennes

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25
Q

Quelle tendance langagière observe-t-on chez les personnes présentant beaucoup d’agréabilité ? (2)

A

Elles utilisent moins de mots à valence négative et moins de mots injurieux

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26
Q

Quelle tendance langagière observe-t-on chez les personnes extraverties ? (2)

A

Elle parlent davantage et ont une plus grande tendance à utiliser des mots positifs

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27
Q

En quoi le langage peut agir comme outil de « diagnostic social » ?

(4 exemples)

A

Nos actes de communication verbale reflètent nos émotions, notre personnalité, nos identités personnelles et sociales.

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28
Q

Selon Rosenberg & Langer (1965), les postures présentent une gamme de signaux. Lequel ici est représenté ?

A

L’hésitation

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29
Q

Le plus souvent, où se font les bris de compréhension ?

A

Au niveau du contexte social

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30
Q

Compléter cet énoncé:

TOUTE COMMUNICATION NE PREND
UNE SIGNIFICATION QU’EN FONCTION DU ________________ CRÉÉ PAR SON CONTEXTE SOCIAL PLUS LARGE!

A

TOUTE COMMUNICATION NE PREND
UNE SIGNIFICATION QU’EN FONCTION DU TERRAIN D’ENTENTE CRÉÉ PAR SON CONTEXTE SOCIAL PLUS LARGE!

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31
Q

Que retenir sur la métaphore de la danse en communication ?

A

Il y a la coconstruction du sens en négociant un terrain commun, d’entente

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32
Q

À quel contexte social appartient l’expérience perceptuelle ?

A

Le non-verbal

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33
Q

Pourquoi la langue et les symboles en tant que structure et mécanisme ne sont pas suffisant à la communication (2) ?

A

On doit considérer le contexte social ;

D’autant plus que les problèmes de bris de compréhension ne sont pas au niveau linguistique/symbolique, mais au niveau du contexte social

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34
Q

À quel contexte social appartient l’expérience langagière ?

A

Le verbal

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35
Q

Quels sont les 3 terrains d’entente en communication ?

A
  1. Par rapport aux éléments linguistiques;
  2. Par rapport au non-verbal;
  3. Par rapport aux règles et normes sociales partagées par une communauté
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36
Q

Toute communication ne prend une signification qu’en fonction de quoi ?

A

Toute communication ne prend une signification qu’en fonction du terrain d’entente créé par un contexte plus large

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37
Q

À quel contexte social appartient l’expérience langagière ?

A

Le verbal

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38
Q

À quel contexte social appartient l’appartenance à une communauté?

A

Le social

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39
Q

Quel est le problème à retenir sur la métaphore de la radio ?

A

Le contexte social n’est pas pris en compte

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40
Q

Quels sont les 2 modèles de définition de la communication vus dans le cours ?

A
  1. Modèle encodeur-décodeur
  2. Modèle de l’adaptation interpersonnelle
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41
Q

Quel modèle de définition de la communication suis-je ?

-La communication est un acte par lequel une source transmet de l’information à un récepteur par l’entremise d’un médium

A

Modèle encodeur-décodeur

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42
Q

Quel modèle de définition de la communication suis-je ?

La communication est aussi un processus d’influence et d’adaptation mutuelle, impliquant des actions et des réactions conduisant à des styles de communication plus ou moins similaires

A

Modèle de l’adaptation interpersonnelle

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43
Q

Comment le modèle encodeur décodeur définit-il la communication?

A

Acte par lequel une source transmet de l’information à un récepteur par l’entremise d’un médium

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44
Q

Comment le modèle de l’adaptation interpersonnelle définit-il la communication?

A

La communication est un processus d’influence et d’adaptation mutuelle, impliquant des actions et des réactions conduisant à des styles de communication plus ou moins similaires

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45
Q

Quelles sont les 4 caractéristiques des symboles?

A
  1. Sont des comportements porteurs de sens;
  2. Actions ou conséquences d’une action auxquels on attribue une signification;
  3. Leur sélection est arbitraire et dépend des conventions établies
  4. Leur utilisation dépend de l’accord social régissant la relation entre le symbole et sa signification
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46
Q

Selon Clark, quels sont les 3 sujets d’ententes préalable pour qu’un message soit compris ?

A
  1. L’expérience langagière
  2. L’expérience perceptuelle
  3. L’appartenance à une même communauté
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47
Q

Selon Clark, quelle est la condition pour qu’un message soit compris?

A

Relation claire entre le symbole et sa signification (« coordination symbolique »).

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48
Q

Quels sont les 2 conséquences de l’appartenance à une même communauté sur la résolution du problème de la coordination symbolique?

A
  1. L’analyse et la connaissance de la structure et des mécanismes d’une langue particulière ne peut rendre compte du phénomène de coordination. En effet, tout symbole ne prend une signification qu’en fonction du terrain d’entente créé par son contexte social plus large
  2. La solution aux bris de communication auxquels on impute les problèmes graves de notre société (ex. divorce, guerre) n’est pas réductible à une intervention purement linguistique. Elle requiert une compréhension du contexte sociale et une action sur ce contexte.
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49
Q

À quelle 2 utilisations réfère-t-on la communication non-verbale en tant que tout indice non-langagier ?

A

À l’utilisation de:

  • diverses parties du corps
  • des objets qui nous entourent
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50
Q

Qu’est-ce que la communication non-verbale?

A

Tout indice non-langagier

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51
Q

Que retenir de l’étude de Tracy & Matsumoto (2008) ?

A

Les athlètes non-voyants expriment le même langage non-verbal que les non-non-voyants en cas de fierté ou de honte.

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52
Q

Quelles sont les 5 fonctions de la communication non-verbale selon Patterson (1983)?

A
  1. Communiquer sentiments et identité;
  2. Régulariser les conversations
  3. Permettre d’exprimer l’intimité / l’hostilité, la soumission / la dominance
  4. Traduire la volonté de contrôle
  5. Servir de support à la communication verbale
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53
Q

Compléter.

Quand on fait un choix au niveau des messages non-verbaux que l’on transmet, on manifeste ainsi nos ———, nos ——–, on indique aux autres (« ——– ») comment ils peuvent interagir avec nous. Ceci est nécessaire pour avoir des relations harmonieuses et des communications réussies.

A

Quand on fait un choix au niveau des messages non-verbaux que l’on transmet, on manifeste ainsi nos identités, nos intentions, on indique aux autres (« contrôle ») comment ils peuvent interagir avec nous. Ceci est nécessaire pour avoir des relations harmonieuses et des communications réussies.

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54
Q

Compléter.

« Primauté de l’ ———— du ———– sur le message ———- quant au ——— du message »

A

« Primauté de l’expression du visage sur le message verbal quant au sens du message »

55
Q

Vrai ou faux. Des preuves montrent que les comportements linguistiques d’une nation réflètent les stéréotypes à son endroit ?

A

Pas plus vrai que çô

56
Q

Comment conçoit-on que le smiley n’est pas l’équivalent d’un sourire ?

A

Ça n’augmente pas la chaleur perçue

57
Q

Quel est le dark side du smiley ?

A

Ça n’augmente pas la chaleur perçue et diminue la compétence perçue;

58
Q

Comment et pourquoi (2) l’expression du visage peut-elle varier ?

A

Selon…

  1. Les règles de manifestation;
  2. Les motivations sociales
59
Q

Sur quoi l’expression du visage donne-t-il de l’information ?

A

Sur l’état émotionnel du
locuteur

60
Q

Quelles sont les 3 caractéristiques des expressions du visage?

A
  1. La manifestation des expressions faciales est universelle. Toutes les cultures en ont. Tous les humains sont capables de les reconnaître.
  2. Lorsque le message verbal et l’expression du visage sont en contradictions, c’est habituellement l’expression du visage a préséance sur la signification du message.
  3. La production des expressions faciales varie selon la culture
61
Q

Quel est le gros bémol avec le regard ?

A

En tant que tel, le regard n’a aucune signification. Celle-ci varie selon le contexte situationnel et interpersonnel.

62
Q

De quelles manières (2) la production des expressions faciales varie en fonction de la culture?

A
  1. Selon Ekman (1992), la culture définit le contexte d’expression des émotions faciales;
  2. Selon Zuckerman et al (1981), la culture définit l’influence des expressions faciales sur celui qui les affichent
63
Q

Que comprendre sur le sourire et le terrain d’entente ?

A

Le terrain d’entente culturel régit l’utilisation du sourire et sa signification

64
Q

Que peut signifier un contact visuel ou un regard (4) ?

A
  1. Un soulignement de ce qui est transmis;
  2. Un message en tant que tel d’intimité ou d’hostilité;
  3. Un signal (de tour de parole);
  4. Un outil de contrôle de la communication
65
Q

Quelles sont les 3 fonctions du regard en communication?

A
  1. Communiquer l’information
  2. Régler l’interaction
  3. Exercer le contrôle
66
Q

Qu’est-ce que la convergence linguistique ?

A

Processus par lequel un des
interlocuteurs modifie son comportement langagier
pour le rendre semblable à celui de son interlocuteur

67
Q

Comment se définit la vitalité ethnolinguistique ?

A

Capacité des groupes linguistiques à se comporter et à se maintenir en tant qu’entités collectives distinctes et actives dans les situations de contacts de langues (Giles et al.,1977).

68
Q

Qu’est-ce que le maintient langagier ?

A

Stratégie qui consiste, pour un interlocuteur, à conserver le code langagier qui lui est propre pour toute la conversation

69
Q

Qu’est-ce que la divergence linguistique ?

A

Processus par lequel un des interlocuteurs modifie son comportement langagier pour qu’il se distingue au maximum de celui de son interlocuteur.

70
Q

Selon la théorie de l’accommodation communicative (Giles et al,
1977), quelles sont les 3 stratégie d’adaptation du comportement langagier utilisées lors de rencontres interculturelle ?

A
  • La convergence linguistique
  • Le maintien linguistique
  • La divergence linguistique
71
Q

Quelle critique fait Painter (2009)?

A

Le monde social est présenté comme socialement neutre

72
Q

Quels sont les 3 concepts importants des relations inter-groupes ?

A
  • La catégorisation;
  • L’endogroupe
  • L’exogroupe
73
Q

Définir… « relations intergroupes ».

A

Tout aspect de l’interaction humaine qui implique des individus se percevant, ou étant perçus par les autres, comme membre d’une catégorie sociale

74
Q

Comme implication du biais linguistique pro-endogroupe, à quoi est lié l’usage d’adjectifs ?

A

À la permanence du trait

75
Q

Comme implication du biais linguistique pro-endogroupe, à quoi est lié l’usage de verbes d’action ?

A

À des circonstances particulières

76
Q

Que démontre le biais linguistique pro-endogroupe ?

A

Démontre comment, par l’usage de la langue, on peut, de façon détournée, communiquer des opinions positives ou négatives par rapport aux membres d’un autre groupe

77
Q

Définir la « langue ».

A

Ensemble des symboles verbaux qui représentent des choses, des idées, des événements, des objets

78
Q

Quels sont les 2 principes de base de la communication verbale?

A
  1. Toutes les langues sont faites de phonèmes assemblées en morphèmes isolés par segmentation d’un mot
  2. On retrouve toujours une grammaire et une syntaxe régissant la formation des mots et des phrases
79
Q

Plus petite unité permettant de distinguer les mots les uns des autres

A

Phonèmes

80
Q

Plus petit élément significatif

A

Morphème

81
Q

Qu’est-ce qu’un phonème?

A

Plus petite unité permettant de distinguer les mots les uns des autres

82
Q

Qu’est-ce que morphème?

A

Plus petit élément significatif

83
Q

Comment peut-on expliquer l’hypothèse de la relativité linguistique?

A

Selon Sapir (1949), les limites personnelles et culturelles de notre vocabulaire dictent les limites de notre pensée et potentiellement de nos perceptions

84
Q

Quelle est la critique de l’hypothèse de la relativité linguistique?

A

La pensée humaine n’opère pas seulement sur la base du langage, mais également sur la base d’images et des relations entre ces images

85
Q

Que suis-je ?

Selon Sapir (1949), les limites personnelles et culturelles de notre vocabulaire dictent les limites de notre pensée et potentiellement de nos perceptions

A

Hypothèse de la relativité linguistique

86
Q

Quelles sont les quatre catégories d’expression du modèle des catégories linguistiques de Semin et Fiedler (1988) pour décrire une situation interpersonnelle, qui sont porteuses d’une causalité différente?

A
  1. Les verbes d’actions
  2. Les verbes d’actions interprétatifs
  3. Les verbes d’état
  4. Les adjectifs
87
Q

À propos des quatre catégories d’expression du modèle des catégories linguistiques de Semin et Fiedler (1988) pour décrire une situation interpersonnelle, qui sont porteuses d’une causalité différente, plus le niveau d’abstraction est élevé… (4)

A
  1. Plus il sera possible d’attribuer l’action à une disposition personnelle
  2. Moins l’action sera vérifiable
  3. Moins l’action sera circonscrite dans le temps et l’espace
  4. Plus grande sera la probabilité qu’un événement similaire se reproduise plus tard
88
Q

Quelles sont les 5 catégories d’intention proposées dans la théorie des actes de parole de Searle (1975) pour envisager le point de vue de l’intention du locuteur?

A
  1. Décrire quelque chose
  2. Amener quelqu’un à faire quelque chose
  3. Exprimer des sentiments et des attitudes
  4. Promettre quelque chose
  5. Faire quelque chose
89
Q

Quelles sont les 2 fonctions de la communication verbale selon l’approche de Noels et al. (2003)?

A
  1. Processus de contrôle
  2. Processus d’affiliation
90
Q

De quoi émerge la communication (2) ?

A
  • « La communication émerge de la coordination et de la corégulation des interactions entre les interlocuteurs »
91
Q

En utilisant les deux métaphores (celle de la radio et celle de la danse), définir la communication en psychologie sociale.

A

L’ensemble des comportements et des processus sociaux et psychologiques qui permettent de:

  • Transmettre et de recevoir des informations dans un contexte donné [radio]
  • Coconstruire le sens et la réalité sociale dans un contexte donné [danse]
92
Q

Quelles sont les caractéristiques des processus de contrôle?

A

Constituent l’ensemble des contraintes que des interlocuteurs s’imposent mutuellement par ce qu’ils disent et par la façon dont ils structurent la conversation

Concept de la parole puissante ( O’Barr, 1982) ou l’influence du discours qui a trois caractéristiques:

  1. Définit la situation comme ayant de vraies conséquences
  2. Cible une personne en particulier
  3. Précise l’intervention attendue
93
Q

Quelles sont les 2 stratégies de projection de l’image de soi positive qui font partie des processus d’affiliation?

A
  1. La révélation de soi réciproque (qui implique à la fois une image de soi plus positive et une plus grande intimité)
  2. L’utilisation de formules de politesse
94
Q

Quel était l’objectif de l’étude de Bourhis, Montaruli, & Amiot (2007) ?

A

Étudier les changements qui ont lieu dans les comportements d’accommodation (convergence) vs. de maintien langagier suite à l’implantation de lois linguistiques visant à augmenter la vitalité du français

95
Q

Quelle est la différence entre bilinguisme additif et soustractif (Lambert & Taylor, 1984) ?

A

Additif: acquisition de capacités mentales et culturelles

Soustractif: perte de la langue et de la culture maternelle

96
Q

Quelle est la contribution spécifique de Willy Lambert ?

A

L’éducation bilingue ne fait pas les enfants tout mélangés ou en situation de conflits!

97
Q

Evaluative response (Lambert)

A
98
Q

Quels sont les objectifs de l’étude sur les piéton de Bourhis, Montaruli, & Amiot (2007)

A

Étudier les changements qui ont lieu dans les comportements d’accommodation (convergence) ou de maintien langagier suite à l’implantation de lois linguistiques visant à augmenter la vitalité du français

99
Q

Définir…

Stéréotype

A

Perceptions qu’un groupe de personnes entretiennent au sujet des caractéristiques des membres d’un exogroupe.

100
Q

Définir… la permanence du trait

A

L’essence du groupe est révélé à l’aide d’adjectifs plus abstraits

101
Q

Quels sont les 2 constats se rapportant au biais linguistique pro-endogroupe ?

A
  • Les comportements positifs de l’endogroupe sont décrits en termes plus abstraits que lorsque ces mêmes comportements sont exécutés par des membres de l’exogroupe
  • Les comportements négatifs de l’endogroupe sont décrits en termes plus concrets que lorsqu’ils sont exécutés par des membres de l’exogroupe
102
Q

Définir…

Préjugé

A

Attitude négative généralisée envers les membres d’un exogroupe et fondée uniquement sur leur appartenance à ce groupe.

103
Q

Définir…

Discrimination

A

Comportement négatif dirigé contre une personne et reflétant une attitude défavorable uniquement fondée sur l’appartenance à un exogroupe donné.

104
Q

Quelles sont les 2 caractéristiques des expressions du visage ?

A
  • Automatique;
  • Involontaire
105
Q

De quoi dépendent les expressions faciales (2) ?

A

Les expressions faciales dépendent de règles de manifestation et de la motivation sociale (Ekman, 1992; Fischer & LaFrance, 2015)

106
Q

Quelles sont les 6 émotions de base selon Ekman ?

A
  • Surprise;
  • Peur;
  • Colère
  • Dégoût;
  • Joie;
  • Tristesse
107
Q

Définir les règles de manifestation des expressions faciales

A

En dictant le contexte où certaines expressions peuvent être affichées

108
Q

Définir la motivation sociale dans la manifestation des expressions faciales

A

En influençant l’affichage de certaines émotions par l’entremise d’expressions faciales volontaires

109
Q

Pourquoi la langue et les symboles en tant que structure et mécanisme ne sont pas suffisant à la communication (2) ?

A

Parce qu’on doit considérer le contexte social ;

Parce que les problèmes de bris de compréhension ne sont pas au niveau linguistique/symbolique, mais au niveau du contexte social

110
Q

Que donne le visage comme information ?

A

Il donne des informations sur l’état émotionnel du locuteur

111
Q

Quel bénéfice représente l’universalité de l’expression des émotions par le visage ?

A

Un bénéfice au niveau de l’évolution, où la communication permet la survie

112
Q

Comment la motivation sociale influence l’affichage des émotions ?

A

Par l’entremise des expressions faciales volontaires

113
Q

Comment les règles de manifestations influencent-elles l’affichage des émotions ?

A

En dictant où et quand certaines expressions peuvent être exprimées

114
Q

Au delà de la transmission d’un message, que permet de faire. le langage ?

A

Au delà de la transmission d’un message, le langage permet de construire une réalité sociale partagée

115
Q

Comment La langue peut avoir un impact sur nos processus cognitifs et nos pensées ?

A

En activant certain schémas culturels

116
Q

Comment la langue influence-t-elle les processus cognitifs et les perceptions de soi?

A

La langue utilisée active les identités culturelles logées dans des structures cognitives indépendantes, incluant la perception de soi.

117
Q

Qu’est-ce que (2) la langue influence ?

A

La langue influence les processus cognitifs et les perceptions de soi

118
Q

Qu’entend-on par l’idée que « La relation interpersonnelle s’inscrit dans un cadre cognitif»?

A

C’est l’idée que chaque personne possède sa propre idée de ce que devrait être une relation interpersonnelle. Cette conception repose sur un ensemble de croyances et de sentiments au sujet de la nature de la relation elle- même, mais aussi à propos de soi, du partenaire et des attentes de chacun à l’égard de l’autre.)

119
Q

Au moment des premières rencontres, quelles sont les principaux facteurs qui jouent sur notre envie de nous rapprocher de quelqu’un?

A

La similitude des valeurs, des attitudes et des opinions; la possibilité que l’autre satisfasse certains de nos besoins; la proximité géographique et la familiarité; l’attirance physique et l’attirance réciproque.

120
Q

Quelles sont les trois composantes d’un schéma relationnel?

A

Un schéma de soi; un schéma du partenaire; un script ou un scénario interpersonnel.

121
Q

Selon le modèle de l’investissement de Rusbult, quels sont les trois éléments qui influent sur l’engagement dans une relation?

A

La satisfaction envers la relation; l’ampleur des res-
sources investies; le manque d’alternatives possibles.

122
Q

Nommez certaines conséquences possibles de la violence dans les relations intimes?

A

Les blessures physiques, les problèmes de santé chroniques, les troubles psychologiques, les répercussions sur la santé sexuelle et reproductive des victimes.

123
Q

Qu’est-ce que la solitude interpersonnelle?

A

Une expérience désagréable vécue par suite d’une dé- ficience du réseau des relations sociales, et ce, tant au plan de la quantité que de la qualité de ces relations.

124
Q

Par rapport aux premières théories de la communication, comment les théories contem- poraines comme la théorie du« grounding » se démarquent-elles?

A

Les théories contemporaines comme la théorie du « grounding » prennent en compte le fait que la communication est bidirectionnelle (va-et-vient entre au moins deux interlocuteurs) et multidimensionnelle (utilisation de plusieurs modalités verbales et non verbales). De plus, ces théories contemporaines considèrent que la communication est fortement influencée par le con- texte social dans lequel elle a lieu.

125
Q

Qu’entend-on par «terraind’entente» lorsqu’on fait référence à une interaction?

A

Le terrain d’entente fait référence à un ensemble de croyances partagées entre les interlocuteurs et considérées comme acquises pour la durée de l’interaction. En d’autres termes, c’est un ensemble de significations implicites, de non-dit, qui sert de toile de fond à l’interaction.

126
Q

Comment les caractéristiques socioculturelles d’une société influent-elles sur la communication dans cette société?

A

Dans chaque contexte socioculturel, on retrouve un ensemble de normes, de croyances partagées, de valeurs plus ou moins consensuelles qui façonnent la manière dont les membres de cette société fonctionnent au quotidien, dont la communication. La vitalité ethnolinguistique d’une langue et du groupe ethnolinguistique associé, reflétée dans les structures institutionnelles comme les lois, influe aussi sur la communication en soulignant les rapports de pouvoir et de statut présents dans la communication sociale.

127
Q

Quelles sont les fonctions principales de la communication sociale?

A

La communication vise à remplir des buts informationnels (transmettre de l’information) et relationnels (gérer les relations interpersonnelles). Sous-tendant ces deux buts principaux, on retrouve un éventail plus large de fonctions comme la régulation des émotions, la négociation des identités sociales et personnelles, la formation et le maintien des liens sociaux, ou la coordination du sens.

128
Q

Comment la communication «politiquement correcte» peut-elle contribuer à diminuer les inégalités entre les groupes?

A

La communication «politiquement correcte» se ma- nifeste par un langage inclusif. Ce dernier influe sur les représentations mentales que nous nous faisons des groupes marginalisés, ce qui leur donne une plus grande visibilité et légitimité.

129
Q

Comment l’appartenance à ungroupe influe-t-elle sur la façon de communiquer?

A

Nos appartenances sociales influent sur la communication de multiples manières. Par exemple, les groupes sociaux sont souvent associés à des variétés de langue, ou lectes, spécifiques. Afin de signaler notre appartenance à un groupe, nous adoptons le lecte associé.

130
Q

Comment l’accommodation langagière fonctionne-t-elle pendant une interaction?

A

Nous gérons notre relation interpersonnelle avec notre interlocuteur en signalant notre orientation affiliative ou dissociative. Pour cela, nous pouvons faire converger notre style de communication vers celui de notre interlocuteur (affiliation), le faire diverger (dissociation), ou bien le garder constant (dépend des situations).

131
Q

Quel est le statut scientifique actuel de l’hypothèse de la relativité linguistique?

A

La version forte de l’hypothèse de relativité linguistique (selon laquelle la langue détermine les représenta- tions mentales) a été largement infirmée. Le consensus scientifique s’articule plutôt autour d’une version plus nuancée ou la structure de notre langue reflète les mandats culturels du groupe ethnolinguistique qui la parle et dirige notre attention vers certaines caractéristiques plus que vers d’autres, influençant ainsi la manière dont nous nous représentons les choses.

132
Q

Quelles dispositions personnelles favorisent la compétence interculturelle?

A

Les personnes faisant preuve de davantage d’humilité, d’empathie et de complexité cognitive démontrent plus de compétence interculturelle. S’engager dans la communication interculturelle en pleine conscience facilite également cette communication.

133
Q

En quoi les liens entre communication et contexte interpersonnel sont-ils bidirectionnels?

A

Nos relations interpersonnelles influencent notre manière de communiquer (par exemple, différents choix de conversation selon notre relation avec notre interlocuteur). En même temps, notre communication influe sur la qualité et le développement de notre relation avec notre interlocuteur (par exemple, une tentative de résolution de conflit plutôt que des insultes).