Cours 8 - Risque de récidive Flashcards
(43 cards)
Pour qu’on puisse dire qu’il y a récidive, faut-il que la personne aie déjà été condamnée ou simplement avoir déjà commis un délit par le passé?
Il faut que la personne aie déjà été condamnée.
L’outil HRC-20 permet d’évaluer le risque de comportements violents futurs. Est-ce que la personne doit déjà avoir commis un crime (récidive)?
Non.
Quelle étape est devenue essentielle dans le processus d’intervention correctionnel?
L’évaluation du risque de récidive
Vrai ou faux? Les facteurs de risque sont axés sur les caractéristiques du dernier crime et non sur le style de vie de la personne.
Faux, c’est l’inverse.
Quel est le meilleur prédicteur d’un comportement violent futur?
La présence de ce comportement-là dans le passé de l’individu.
Les outils d’évaluation du risque permettent quoi aux intervenants?
Les outils permettent d’accompagner les intervenants dans la prise de décision dans leur quotidien, que ce soit dans la détention, dans la communauté, en traitement ou en supervision.
Depuis combien de temps l’évaluation du risque est présente?
Ça fait 25 ans qu’elle a été instaurée dans le système correctionnel.
Quelle était l’intention de départ lorsque l’évaluation du risque a été instauré dans le système correctionnel?
Garder en détention les individus dangereux.
Quel terme a fait son apparition dans le code criminel en 1997 (environ)?
Délinquant dangereux (connu sous le nom de prédateur sexuel aux États-Unis)
Pourquoi avons-nous besoin d’outils d’évaluation du risque?
Pour pouvoir dire si une personne est dangereuse ou non.
Quels sont les 4 types de récidives?
- Violente
- Sexuelle
- Non-violente
- Non-sexuelle
Quelle différence entre la volonté initiale et actuelle de l’évaluation de risque de récidive?
Volonté initiale -> Un processus visant à évaluer le niveau de risque de récidive d’une personne
Volonté actuelle -> … afin de la prendre en charge de façon personnalisée et ainsi diminuer son risque de récidive (prévention).
On veut agir sur les besoins non comblées et aider à les satisfaire d’une autre façon pour baisser le risque de récidive.
Quels sont les 4 éléments à déterminer lors de l’évaluation du risque?
- Quel événement risque de se produire? (Risque violent, sexuel, de fraude?)
- À quelle fréquence l’événement risque de se produire? (Imminent ou moment donné dans sa vie? Ponctuel ou chronicité?)
- Sous quelles conditions l’événement risque de se produire? (Ex: quand il consomme de l’alcool ou quand il vit un rejet social -> conduite en état d’ébriété)
- Si les conditions sont présentes, quelle intervention permettrait de réduire le risque de rechute? (Ex: agresseur d’enfant n’a pas le droit d’être en contact avec des enfants. Conditions de libération. Renseigner les niveaux de risque, les besoins de traitement et limiter le risque de récidive.)
Qu’est-ce que la récidive signifie pour les psychologues?
Une faiblesse dans le traitement, une rechute.
Quelle est la limite des outils d’évaluation du risque?
Ils ont tous été développés pour des hommes.
Il y a donc des contestations et des études de validité pour voir s’ils peuvent être utilisées aussi pour les femmes et les personnes avec des conditions psychiatriques lourdes (non-responsabilité criminelle).
Comment doit-on construire les outils d’évaluation du risque?
- Identifier des facteurs qui sont statistiquement associés à la récidive (ceux qui expliquent le plus de variance de la récidive)
- Basé sur des fondements scientifiques et non juste l’intuition
Pourquoi la précision est importante dans les outils d’évaluation du risque?
Car il y a un risque de conséquences si on fait des erreurs.
Quels sont les 2 erreurs et leurs conséquences que l’on peut commettre dans l’évaluation du risque de récidive?
Approximation 1: Sous-évaluer le risque de récidive -> Laisser en liberté des personnes qui vont récidiver.
Approximation 2: Sur-évaluer le risque de récidive -> Priver une personne de liberté, alors qu’il n’aurait jamais récidivé. Si on évalue pas une personne aussi. Ça coûte cher à la société de garder un individu en détention plus longtemps (200$/jour). Si la personne est détenu dans un endroit pas adapté, cela peut augmenter le risque de récidive.
Quelles sont les meilleures façons d’intervenir sur les délinquants en fonction de leur degré de risque de récidive?
- Risque élevé et traitement à intensité élevé = diminue le risque
- Risque élevé et traitement à intensité minimale = mauvaise intervention
- Risque faible et traitement à intensité élevé = augmente le risque, donc mauvaise intervention
- Risque faible et traitement à intensité faible = Inefficace. Si on a les ressources, ok, mais sinon on laisse faire.
Donc notre façon d’intervenir contribue à diminuer le risque de récidive, mais juste avec ceux qui ont un risque élevé. On devrait donc concentrer nos ressources sur les personnes à haut risque que ceux à faible risque, car il n’y aura pas vraiment d’impacts sur ces derniers.
Quel est le pourcentage de bonnes prédictions (Ex: On prédit que cette personne a un risque élevé de récidiver et elle récidive = bonne prédiction)?
70%, la prédiction n’est jamais parfaite.
Qu’est-ce qu’ue mauvaise prédiction?
Lorsqu’on a sous-évaluer et sur-évaluer le risque
Quels sont les facteurs qui sont les plus liés à la récidive? (3)
Les pairs antisociaux, la personnalité antisociale et les cognitions antisociales.
Qu’est-ce qu’un facteur statique?
- Ce sont des facteurs « historiques », faisant partis de l’histoire de vie de l’individu. La spécificité de ces facteurs est qu’ils sont immuables, ils ne peuvent pas être modifiés à la suite d’une prise en charge, mais ils peuvent s’aggraver avec le temps.
- Ces facteurs sont objectifs, donc facile à mesurer, on a juste besoin de consulter le dossier de la personne, même pas besoin de la rencontrer.
- Bonne valeur de prédiction.
Ex: L’âge au moment de la commission du premier antécédent criminel, le type d’antécédents criminels (ex: antécédent sexuel) et les caractéristiques de ou des victimes.
Quelle limite ont les facteurs statiques?
Ils ne prennent pas en compte l’évolution possible de la personne après une intervention. Ici, c’est: délinquant un jour, délinquant toujours.
Ex: consommation et vente de drogue à 15 ans, ça apparaît toujours dans le dossier à 65 ans