COURS 9 : Anxiété, développement et milieux de vie Flashcards

1
Q

Que tente de démontrer le modèle “diathèse-stress” ?

A

ce modèle tente de démontrer que l’apparition de troubles d’ordres psychopathologiques serait expliquée par une formule composée de :

  • diathèse : vulnérabilités d’ordre génétique
  • exposition au stress
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2
Q

en ce qui à trait au développement (de l’enfant), quelle sont les 2 variables indispensables afin que le processus soit adéquat ?

A

1 - l’attachement
capacité à rentrer en relation avec les autres de manière sécure et aimante

2- l’autonomie
sa capacité à faire face à l’adversité par lui-même

L’attachement est LE concept de base

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3
Q

Qui a développé la théorie de l’attachement ? sur quoi repose-t-elle ?

A

John Bowlby (1907-1990)

  • Selon John Bowlby, psychiatre et psychanalyste anglais, la théorie de l’attachement consista à dire que l’enfant a besoin, pour se développer normalement sur le plan affectif et social de former une relation affective privilégiée avec au moins un donneur de soins, appelé figurine d’attachement principale.
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4
Q

qu’est-ce que l’expérience de Harlow a pu démontrer en ce qui a trait à la théorie de l’attachement ?

A

l’expérience à démontré que la relation qui existe entre un enfant et un parent n’est pas seulement basé sur une relation de besoins primaires (nourriture, logis).

Une chaleur humaine, tout aussi importante, doit être apportée dans la relation, d’où la nécessité d’une figure d’attachement saine pour un développement adéquat.

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5
Q

vrai ou faux.
tous les liens affectifs sont des liens d’attachements.

A

faux.
un lien affectif n’est pas nécessairement un lien d’attachement

ex : un lien avec un ami n,est pas un lien d’attachement

Pour être un lien d’attachement, il faut qu’il y ait présence d’un donneur de soin.

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6
Q

quelles sont les caractéristiques d’un lien affectif ?

A
  • durable
  • spécifique
  • émotionnellement significatif
  • désir de rester en contact
  • détresse lors d’une séparation involontaire
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7
Q

qu’est-ce qui est spécifique au lien d’attachement ?

A
  • il faut qu’il y ait un donneur de soin et un receveur de soin (le plus souvent le parent et l’enfant)
  • lors d’une détresse, le receveur se tourne vers le donneur pour réconfort et sécurité

***Le lien parental est le lien du parent VERS l’enfant.

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8
Q

qu’est-ce qui constituerait une base sécure fournise par la FA ? (figure d’attachement)

A
  • chaleureuse, intime, bidirectionnelle
  • filtre l’adversité, les situations anxiogènes
  • interractions fréquentes
  • relation + importante que d’autres (la préférence solidifie le lien)
  • évolue de pair avec le développement cognitif de l’enfant
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9
Q

quelles sont les grandes lignes des 4 phases dans la théorie de l’attachement ?

A

PHASE 1 (0-6 semaines)
- signaux de l’enfant pas nécessairement spécifique à la FA
- établissement de la relation

PHASE 2 (6 semaines - 6 mois)
- enfant recherche FA en présence d’étranger
- permanence des objets (et de la FA)
- début de l’anxiété de séparation

PHASE 3 (6-24 mois)
- actions orientées vers le but
- anxiété de sép. diminue vers 16 mois
- objets transitionnels à la FA (doudous)

PHASE 4 (24 mois et plus)
- goal corrected partnership
- contrôle de soi
- fonctionnement psychosocial en l’absence de la FA

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10
Q

quel est le modèle opérant créée dans la théorie de l’attachement ?

A

cela va créer un patron à savoir comment le futur enfant va entrer en relation avec les autres, comment il réagit à l’adversité, s’il a du contrôle sur soi, s’il a de la méfiance envers les autres, etc.

le lien d’attachement a une grosse incidence sur la suite du développement.

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11
Q

quels sont les 2 prédicteurs d’un style parental (les bonnes habitudes parentales) qui permettrait à l’enfant d’obtenir un sentiment de contrôle, une bonne régulation émotionnelle et une baisse de l’anxiété dans le futur ?

A
  • Encouragement de l’AUTONOMIE
    l’enfant peut explorer et faire face à de nouveaux défis
  • Chaleur et CONSTANCE
    les réactions du parent sont les mêmes selon des situations semblables
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12
Q

quelles sont les 4 styles d’attachement selon Mary Ainsworth (patrons généraux d’intérractions entre parents/enfants)

A

1 - attachement sécure

2 - attachement insécure anxieux évitant

3 - attachement insécure anxieux ambivalent/résistant

4 - attachement désorganisé/désorienté

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13
Q

qu,est-ce qu’un style d’attachement sécure?
quelles sont les caractéristiques de cette relation ?

A

SÉCURE :
FA = constance, chaleur, sensible

L’enfant :
- exploration libre et sécuritaire
- confiance en la FA si adversité se pointe
- socialise mieux, respecte les consignes
- une fois rassuré, la détresse passe
- développement meilleur overall

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14
Q

qu,est-ce qu’un style d’attachement insécure anxieux évitant?
quelles sont les caractéristiques de cette relation ?

A

ANXIEUX-ÉVITANT
FA= insensible, froid, rigidité et irritation

L’enfant :
- pas d’attente envers la FA à ce qu’elle soit disponible
- minimise les comportements d’attachement
- n’évite pas l’étranger
- exploration autonome
- moins de collaboration
- + de détresse (je dois endurer par moi-même car à quoi bon se tourner vers la FA)

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15
Q

qu,est-ce qu’un style d’attachement insécure anxieux ambivalent/résistant?
quelles sont les caractéristiques de cette relation ?

A

ANXIEUX-AMBIVALENT/RÉSISTANT
FA= Disponibilité imprévisible, répond aux besoins de la FA, contrôle élevé

L’enfant :
- maximise les comportements d’attachement, mais cela réconforte peu
- résiste au contacts physiques (opposition envers la FA car trop de contrôle)
- anxiété de séparation +++
- retour au calme difficile
- opposition, violence envers le parent

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16
Q

qu,est-ce qu’un style d’attachement insécure anxieux désorganisé/désorienté?
quelles sont les caractéristiques de cette relation ?

A

*souvent en présence de maltraitance

ANXIEUX-DÉSORGANISÉ
FA= maltraitance, troubles psychologiques

L’enfant :
- incohérence dans le style
- comportements de peur
- absence d’objectif clair en présence d’étrangers
- profil à risque pour la santé mentale future

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17
Q

Quelles sont les conséquences d’un attachement insécure - anxieux pour l’enfant ?

A
  • (+) d’anxiété (surtout ambivalent/résistant)
  • (-) bonne régulation des émotions
  • stratégies de coping mésadaptées
18
Q

qu’est-ce qu’un schéma (théorie des schémas) ?

A

Les schémas sont des structures cognitives profondes et fondamentales permettant lANALYSE de la RÉALITÉ.

Ils prennent la forme de croyances fondamentales par rapport à SOI, aux AUTRES et au monde.

  • ils sont stables, perdurent dans le temps
  • ils prennent forme dans l’inconscient
  • ils sont formés par l’expérience (émotions, cognitions, sensations physiques, souvenirs)
  • ils sont maintenus par la répétition et la réactivation
19
Q

quels sont les 3 modes de réactions face aux schémas ?

A

CAPITULATION
l’individu se soumet au schéma et agit selon la croyance

ÉVITEMENT
l’individu fait comme si le schéma n’existait pas et agit de façon à ne pas l’activer d’avantage

COMPENSATION
agit de façon contraire au schéma de manière rigide et excessive

20
Q

Selon Young, il existe 18 schémas précoces inadaptés, qui, lorsqu’activés, amènent à une dysfonction du comportement significative.

Quels sont les 3 schémas associés à l’anxiété ?

A

Schéma de vulnérabilité

Schémas d’idéaux exigents/critiques excessives

Schéma de dépendance/incompétence

21
Q

Comment pourrait-on décrire le schéma de VULNÉRABILITÉ, quelles sont les distortions cognitives (traitement de l’information) qui en découle ?

A

BIAIS NÉGATIF FACE À L’INCERTITUDE

DISTORTIONS =
- catastrophisation
- abstraction sélective

22
Q

Quelles sont les dysfonctions associées au schéma de VULNÉRABILITÉ quant au 3 modes de réaction ?

A

CAPITULATION
soucis continuel, besoin d’être rassuré, recherche d’informations confirmation ses croyances

ÉVITEMENT
évite les situations incertaines

COMPENSATION
comportements risqués, pensées magique !!

23
Q

Qu’est-ce qui aurait pu occasionner un schéma de VULNÉRABILITÉ, quelle serait l’attitude du thérapeute face à ce schéma ?

A
  • perte d’un parent, accident grave, traumatisme
  • un parent surprotecteur OU négligeant

ATTITUDE :
soutien, confiance, travailler l’autonomie

24
Q

Comment pourrait-on décrire le schéma de D’IDÉAUX EXIGEANTS, quelles sont les distortions cognitives (traitement de l’information) qui en découle ?

A

INSATISFACTION FACES AUX RÉUSSITES, JAMAIS ASSEZ BON

DISTORTIONS =
- fractionnement (voir tout en blanc ou tout en noir)
- fausses obligations

*(+) de problèmes de santé, de stress

25
Q

Quelles sont les dysfonctions associées au schéma de D’IDÉAUX EXIGEANTS quant au 3 modes de réaction ?

A

CAPITULATION
s’impose des normes élevées

ÉVITEMENT
procrastination, évite les jeux compétitifs, évite les évaluations

COMPENSATION
évite les défis, négligence dans ses tâches car c’est moins dommageable de ne pas donner le maximum et ne pas obtenir les résultats, plutôt que donner le maximum et ne pas obtenir les résultats

26
Q

Qu’est-ce qui aurait pu occasionner un schéma de D’IDÉAUX EXIGEANTS, quelle serait l’attitude du thérapeute face à ce schéma ?

A
  • amour du parent conditionnel à la réussite
  • parent humiliant
  • parent ne validant pas la réussite
  • parent exigeant

ATTITUDE
invitant, approbateur, sans jugement

27
Q

Comment pourrait-on décrire le schéma de DÉPENDANCE/INCOMPÉTENCE, quelles sont les distortions cognitives (traitement de l’information) qui en découle ?

A

BESOIN D’ÊTRE RASSURÉ, NE RÉPOND PAS AUX TÂCHES QUOTIDIENNE, N’ACQUIÈRE PAS DE NOUVELLES COMPÉTENCES

DISTORTIONS =
- raisonnement émotionnel
- lecture des pensées d’autrui

*anxiété généralisé, agoraphobie

28
Q

Quelles sont les dysfonctions associées au schéma de DÉPENDANCE/INCOMPÉTENCE quant au 3 modes de réaction ?

A

CAPITULATION
recherche excessive de soutien, fait tout vérifier par l’autre

ÉVITEMENT
évite les défis, prise de décisions

COMPENSATION
Confiance excessive en soi, refus
total d’aide et détresse en cas d’aide reçue

29
Q

Qu’est-ce qui aurait pu occasionner un schéma de D’IDÉAUX EXIGEANTS, quelle serait l’attitude du thérapeute face à ce schéma ?

A
  • parent surprotecteur OU négligent

ATTITUDE
soutien empathique, amener à avoir confiance en soi

30
Q

Qu’est-ce que l’héritabilité ?

A

L’héritabilité est la proportion de la variance d’un trait dans une population donnée, explicable par les différences génétiques (vs l’environnement).

En gros, c’est la différence entre le score le plus élevé et le plus bas,
explicable par des gènes, puis transformée en pourcentage. C’est donc la base commune, expliquée par les gênes.

Les études d’héritabilité sont souvent utilisées avec les jumeaux homozygotes et dizygotes.

31
Q

Quel est le pourcentage d’héritabilité pour le trait d’anxiété et les troubles anxieux ? Qu’est-ce que cela prouve ?

A

L’héritabilité est de 30-50% pour l’anxiété et de trait ainsi que les troubles anxieux.

Cela prouve que dans les 2 cas, il existe une base de vulnérabilité génétique commune. Ce serait donc les mêmes gênes qui seraient responsables.

32
Q

Vrai ou Faux.

Lorsque qu’une corrélation est détectée entre le gène et l’environnement, il est automatiquement inclus dans le génotype (l’héritabilité).

A

Vrai.
les études sur l’héritabilité prennent en compte la corrélation entre le gène et l’environnement lorsqu’elle est détectée.

33
Q

Quelles sont les 3 types de corrélation gènes-environnement ?

A

ACTIVE
lorsque les traits génétiques d’une personne influence son environnement.

ex avec anxiété : vous faites des choix où vous vous confronter moins aux défis et cela participe à votre anxiété.

RÉACTIVE
lorsque les traits génétiques d’une personne influencent son comportement et en retour, l’environnement RÉAGIT.

Ex avec anxiété, les gens ont tendance à vous réconforter excessivement et bloquer votre autonomie.

PASSIVE
Des traits génétiques d’un parent influence l’environnement dans lequel il élève son enfant.

enfant élevé dans un environnement reflétant le profil génétique du parent en plus d’avoir également les traits génériques du parent (50% à la base).

34
Q

vrai ou faux.
L’héritabilité augmente avec l’âge.

A

Vrai.

En vieillissant, l’héritabilité, la proportion de la variance explicable par les gènes, augmente tandis que l’influence de l’environnement partagé diminue.

Ceci s’explique par le fait que l’environnement partagé (parents, famille) prend de moins en moins d’importance alors que l’individu gagne en autonomie et acquière de nouvelles expériences avec l’âge.

35
Q

vrai ou faux.
L’héritabilité est plus basse chez les personnes ayant un statut socio-économique plus élevé.

A

Faux.

La différence en terme d’expérience de vie est plus faible chez les plus nantis car ils ont tendance à vivre dans des environnements avec des ressources semblables. La négativité est contrôlé.

La différence génétique ressort donc plus que l’environnement partagé.

Plus le SSE est faible, plus les facteurs de vie vont varier.

36
Q

vrai ou faux.
L’héritabilité est plus élevée chez les hommes cis.

A

faux.

L’héritabilité serait plus élevée chez les femmes cis, probablement à cause de l’interaction gènes-environnement qui sont mis en cause.

37
Q

Les gènes anxieux influencent les individus d’un point de vue physiologique et du tempérament.

Quels sont les effets de ses influences ?

A

physiologie :

-les gènes influencent le système dopaminergique, le système sérotoninergique et l’axe HPA

tempérament :

  • les gènes responsable du trait d’anxiété serait responsable du névrosisme, de l’introversion, l’évitement du risque et l’inhibition comportementale (trait de tempérament précoce qui démontre une propension à vivre de la détresse et de l’anxiété face aux nouvelles situations et donc se restreindre)
38
Q

qu’est-ce que le modèle de la susceptibilité différentielle tente de démontrer ?

A

certains gènes rendant une personne plus vulnérable pourrait la rendre plus réceptive dans un environnement aversif ET AUSSI positif.

L’individu hautement sensible serait donc désavantagé dans un milieu moins soutenu, mais bénéficierait d’un environnement propice et sécure.

39
Q

Vrai ou faux.

La prévalence des construits associés à l’anxiété est plus élevée chez les femmes.

A

Vrai
Le double, même.

40
Q

Quelles hypothèses pourraient soutenir que la prévalence de l’anxiété est plus élevée chez les femmes ? environnement ? physiologie ? culturel ?

A
  1. Il n’y a pas pas de différences particulières quant à la physiologie et la génétique, cependant :
  • les femmes vivent plus d’anxiété durant leur phase lutéale
  • les traits de genre féminin sont souvent plus associés à une évaluation négative de la menace, de la rumination, etc.
  1. l’ENVIRONNEMENT connu jusqu’ici :
    - encouragerait d’avantage les hommes à adopter des stratégies faces aux problèmes
    - la détresse psychologique, la peur et l’évitement est moins tolérée chez les hommes
    - les scores de masculinité (homme ou femme) est négativement associé avec l’anxiété
    - les femmes rencontreraient certains types de trauma interpersonnelles d’avantage
  2. selon certaines cultures, les comportements d’inhibition sociale sont suggérés. il faut toujours remettre en contexte l’individu