Délirium Flashcards

(11 cards)

1
Q
  1. CONNAITRE L’ÉPIDÉMIOLOGIE, L’ÉTIOLOGIE, LES FACTEURS PRÉDISPOSANTS, LES FACTEURS PRÉCIPITANTS, L’ÉVOLUTION ET LE PRONOSTIC DU DÉLIRIUM.
A

état confus aigu transitoire et réversible chez la personne âgée
- forme hypoactive et hyperactive et mixte

chez plus de 30% des personnes âgées hospitalisées
chez les personnes hospitalisé, parfois atteint de démence, post-op

intoxication (alcool) , effet 2° d’un médicament, post-op

Facteurs prédisposants (associés aux caractéristiques individuelles)
- Âge avancé
- Sexe masculin
- Atteinte sensorielle (déficit visuel et déficit auditif)
- Déshydratation, dénutrition
- Antécédents de délirium
- Démence
- Dépression
- Maladies concomitantes : maladies cardiovasculaires, respiratoires et rénales, diabète, maladie de Parkinson
- Abus d’alcool
- Incapacité fonctionnelle

Facteurs précipitants (associés aux événements cliniques ou environnementaux) :
- Infection
- Perturbation électrolytique
- Perturbation métabolique et endocrinienne
- Ajout de trois médicaments et plus
- Contraintes entraînant l’immobilisation
- Intoxication et sevrage : alcool ou médicament
- Douleur
- Occlusion intestinale
- Intervention chirurgicale
- Éléments environnementaux : surcharge ou privation sensorielle (bruit, éclairage), absence de points de repère

évolution
- identification et traitement des causes sous-jacentes demeurent la pierre angulaire de la prise en charge du delirium. Les interventions de soins répondant aux besoins de base (boire, manger, se mobiliser, communiquer efficacement) = diminue l’incidence des déliriums

  • délirium persistant, pouvant atteindre 45%, 33%, 26% et 21% des cas au congé, à 1 mois, 3 mois et 6 mois respectivement.
  • délirium = mauvais pronostic
     Augmentation des durées de séjour + des taux de complications ou de décès
     Perte fonctionnelle, perte cognitive
     Risque accru d’hébergement.
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2
Q

LES MANIFESTATIONS CLINIQUES,LES CRITÈRES DIAGNOSTIQUES, LES SOUS-TYPES DE DÉLIRIUM,

A

DX
1. Perturbation de l’état de conscience : hypersensibilité aux stimuli environnants ou au contraire, état léthargique, stuporeux pouvant même atteindre un état comateux.
2. Atteinte de l’attention : facilement distrait, lenteur à répondre.
- aigu, pensée désorganisée, inattention, perturbaiton état conscience
- déficit mémoire, troubles perceptuels (hallucination visuelle ou auditive)

HYPERACTIF (3)
- agitation psychomotrice, hypervigilance, discours long, cri, colère, irritabilité, combativité, impatience, chants, rires, euphories, errance, distrait, chachemards

HYPOACTIF (4)
- diminution de l’état de conscience (altération de la capacité à percevoir, comprendre et réagir au monde extérieur.), diminution de l’état d’éveil, dimi du débit, léthargie, ralentissement moteur, regard fixe, apathie

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3
Q
  1. NOMMER LES DIFFÉRENCES ENTRE DÉLIRIUM ET DÉMENCE
A

DÉLIRIUM
débute aigu
transitoire = se résolue habituellemenet en qq jours ou semaines
altération conscience altéré
niveau attention altéré
mémoire altéré
humeur variable

DÉMENCE
début insidieusement
évalue en détérioration progressive
état de conscience normal
niveau attention normal
mémoire altéré
humeur variable

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4
Q
  1. CONNAITRE LES SPÉCIFICITÉS DE L’ÉVALUATION CLINIQUE SYSTÉMATIQUE (INTERVENTIONS PRIORITAIRES) ET DE L’ÉVALUATION CLINIQUE SPÉCIFIQUE (INTERVENTIONS PRIORITAIRES) DU DÉLIRIUM.
A

évaluation systémique
- Assistance pour répondre aux besoins physiques de base (repas, toilette, lunette, appareil auditif)

  • Prévention du syndrome d’immobilisation (peut réduire les complications liées au delirium)
  • Programme d’orientation et de stimulation cognitive :(orienter x3, horloge, calendrier, réveille-matin, avoir visite régulière, objet significatif)

Éléments environnementaux
- Environnement stimulant et points de repère, calendrier, lit proche du poste des infirmières,  Diminuer les surcharges sensorielles dans l’environnement

Évaluation clinique spécifique :
- Surveillance clinique et soins = signes vitaux, pression, FC, t, FR, saturation, labo
- Si la personne souffre d’hallucinations (visuelles ou auditives) : Éviter de confronter, mais dire qu’on la croit, rester avec elle pour la sécuriser

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5
Q
  1. CONNAITRE L’ÉPIDÉMIOLOGIE ET DÉCRIRE LES CAUSES ET FACTEURS DE RISQUE DU SYNDROME D’IMMOBILISATION.
A

conséquences de l’alitement ou de la réduction des mouvements et de la mobilité.
Ses symptômes sont PHYSIQUES, PSYCHIQUES ET MÉTABOLIQUES.
=décompensation de L’ÉQUILIBRE PHYSIOLOGIQUE précaire de la personne âgée

  • Contractures, ankylose, amyotrophie, ostéopénie, plaie de pression
  • Diminution de la réserve cardiaque, hypotension orthostatique
  • Insuffisance veineuse, formation de thrombus, embolie pulmonaire
  • Diminution du mouvement respiratoire, accumulation de sécrétions, atélectasie, pneumonie
  • Ralentissement du métabolisme basal, bilan azoté négatif, déshydratation, anorexie, constipation, fécalome, rétention vésicale, infection urinaire
  • Privation sensorielle, désorientation, anxiété, trouble de l’humeur, dépression
  • 1998 : 50% des patients subissent une perte de mobilité à la suite d’une une hospitalisation. 17% ont besoin d’une assistance à la marche après leur hospitalisation.

Causes :
- Maladie aigue ou décompensation d’une maladie chronique avec alitement : neurologique, musculosquelettique, cardio-pulmonaire, endocrinienne, psychiatrique, etc.
- Problèmes iatrogéniques :
 Attitudes des soignants et proches : « maternage » ou « faire à la place pour gagner du temps ».
 Prescription de repos complet au lit
 Solutés, sondes, drains ou autres rendant la mobilisation très difficile.
 Effets secondaires de la médication.
 Environnement physique non adapté.

Facteurs de risque :
- Âge : les personnes de 85 ans + sont à risque de développer un syndrome d’immobilisation.
- Sexe : la femme est plus à risque que l’homme. Les caucasiens sont également plus à risque.
- Atteinte cognitive, présence d’un cancer ou de plus de 4 comorbidités.
- Long séjour à l’hôpital

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6
Q
  1. CONNAITRE LES SPÉCIFICITÉS DE L’ÉVALUATION CLINIQUE SYSTÉMATIQUE (INTERVENTIONS PRIORITAIRES) ET DE L’ÉVALUATION CLINIQUE SPÉCIFIQUE (INTERVENTIONS PRIORITAIRES) DU SYNDROME D’IMMOBILISATION
A

SYSTÉMATIQUE
1. Éléments physiques
- Prévention du syndrome d’immobilisation :Mobiliser la personne dès que possible,  Réduire l’utilisation des cathéters, sondes, drains, bonne posture,  Introduire les exercices dans les AVQ
 Lever la personne dès que possible pour aller aux toilettes et pour la prise des repas
 Planifier l’ensemble des soins et traitements de manière à mobiliser la personne toutes les 2 heures

horaire de marche graduelle
l’entraînement à la marche à travers des activités significatives telles que se rendre aux toilettes, au fauteuil pour les repas, au salon avec les visiteurs,
 Alterner les périodes de repos (sieste de 30 minutes l’avant-midi et l’après-midi) et de mobilisation
 Privilégier l’entraînement à la marche le matin

  • Soulagement de la douleur :
     Offrir les analgésiques prescrits en PRN 30 minutes avant la mobilisation
     Expliquer à la personne chaque étape avant la mobilisation ou le transfert pour diminuer la peur d’avoir mal
  • Identification d’hypotension orthostatique
  1. Éléments psychosociaux :
    - Motivation, capacité d’apprentissage et expression des émotions :
     Encourager , souligner les progrès
    démonstration
  • Environnement favorisant le repos et le sommeil réparateur
  • Environnement sécuritaire pour les déplacements

SPÉCIFIQUE
 Éviter tous les changements brusques de position
 Enseigner à se lever lentement du lit, en 3 étapes :
1. Demeurer assis dans son lit pendant une minute
2. S’asseoir au bord du lit, les jambes pendantes pendant une minute
3. Se lever doucement en s’appuyant sur le bord du lit
 Porter des bas de compression

exercices de pompage des mains et des pieds lorsqu’elle est couchée, et ce, avant de se lever

appliquer les freins sur son fauteuil avant de se lever
 Prévoir une surface thérapeutique qui diminue la pression

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7
Q

NOMMER ET DÉCRIRE LA PATHOPHYSIOLOGIE DES SYSTÈMES ATTEINTS PAR LE SYNDROME D’IMMOBILISATION AINSI QUE LE RETENTISSEMENT CLINIQUE

musculosqueletique

appareil circulatoire=
respi=
digestif et urinaire=
hématologique=
endocrinien=
immunitaire=
cutané=
neuro=

A

SYNDROME D’IMMOBILISATION =pathophysio.

musculosqueletique = perte de masse musculaire 5-10%/semaine =atrophie surtout au MI, catabolisme protéique, dimi endurance, racourcissement fibres= contractures (muscle dos, ischio, illiopsoas, quad, gastroc, RI épaule), ostéoporose et ostéopénie car non MEC= perte accéléré x50

appareil circulatoire=diminution du VO2 max, dimi masse musculaire cardiaque, perte de volume sanguin, augmentation de la pression orthostatique
respi= altération de la ventilation/perfusion, dimi volumes fonctionnels, atélectasie, accumulation de sécrétion, dysfonctionnement ciliaire, atrophie et faiblesse mucsu
digestif et urinaire-diminution de l’absorbtion, inhibition péristaltisme, hyper-calciurie (+Calcium), vodage vésicale incomplet
hématologique=dimi du nb de globules rouges
endocrinien=hypercalcémie, hypercalciurie, dimi de la captation de glucose, résistance insuline, dimi du métabolisme basal, ++ cholestérol
immunitaire= cytokines catabolique et inflammatoire (TNF)
cutané=ischémie de pression, macération, friction
neuro=carence neuro/sensorielle ou surstimulatio, compression racine, perte des automatismes posturaux.

RETENTISSEMENT CLINIQUE= Ce sont les signes visibles, fonctionnels et mesurables du syndrome d’immobilisation :

musculosqueletique =dimi de la froce 10-15%/semaine en situation alitement only, fatigabilité, perte AA, posture en F, risque fracture, chutes et peur de tomber

appareil circulatoire= fatiguabilité, tacchicardie au repos, hypotension orthostatique , risque de thrombophlébite
respi=dimi efficacité toux, hypoxie, ++risque pneumonie
digestif et urinaire=désydratation, constipation, infection urinaire, rétention urinaire, incontinence
hématologique=anémie
endocrinien= intolérance au glucose, hyperglycémie, désordres métabolique (hypercalcémie, hypoatrémie, dyslipidémie) chute
immunitaire= risque infection++ contribution la fonte musculaire = faiblesse musculaire
cutané=plaies de pression (sacrum +talon)
neuro=apathie, irrtable, découragement, sentiment abandon, désorientation, délirium, perte coordination, chue

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8
Q
  1. CONNAITRE LES ÉLÉMENTS DE L’INTERVENTION POUR LA CLIENTÈLE ÂGÉE EN UNITÉS DE SOINS (ÉVALUATIONS ET INTERVENTIONS SYSTÉMIQUES CONCERNANT L’AUTONOMIE, L’INTÉGRITÉS DE LA PEAU, NUTRITION, ÉLIMINATION, ÉTAT COGNITIF, SOMMEIL).
    AINÉES
A

Les changements physiologiques associés à l’âge, les pathologies aiguës et les comorbidités (chutes, fx, incontinence, malntrition, délirium, plaies pression)
amplifient le retentissement clinique de la pathophysiologie de l’alitement.

L’AUTONOMIE et mobilité
- Changement dans la mobilité et l’autonomie aux autres activités courantes de la vie quotidienne
- Douleur
- Chutes

  • Fournir l’aide technique habituelle à la mobilité.
  • prothèses auditives, visuelles et dentaire
  • Faire prendre les repas au fauteuil plutôt qu’au lit ou sur la civière.
  • mobilisation sous surveillance pour compenser la limitation imposée par l’isolement.
  • Limiter la mise en place de cathéters au strict minimum
  • mobilisation précoce

L’INTÉGRITÉS DE LA PEAU,
- Alterner le positionnement aux deux heures
- mettre des surface de contact
- Changement dès que souillé ou humide : vêtements, protection, literie
- Vérification des sites à risque : talons, sacrum
- Éviter le port de culottes d’incontinence

NUTRITION et hydradation
- Carence d’apport hydrique et alimentaire, perte de poids, perte d’appétit

  • Veiller à une hygiène buccodentaire
  • Assurer le port des prothèses dentaires
  • Adapter les textures des solides et la consistance des liquides selon les besoins.

ÉLIMINATION,
- Rétention urinaire ou fécale, incontinence de novo

  • Instaurer un horaire mictionnel pour éviter l’incontinence fonctionnelle
    . Règle d’or: s’abstenir d’installer ou de garder en place une sonde urinaire
  • lors de la miction, un positionnement propice à une meilleure vidange vésicale

ÉTAT COGNITIF,
- Changements sur les plans de la cognition, de la vigilance, des fonctions perceptuelles,
-de l’humeur : agitation, apathie

  • Assurer le port des lunettes et des prothèses auditives ou utiliser des aides auditives ou visuelles pour communiquer
  • Pourvoir les chambres d’objets facilitant l’orientation, éclairage suffisant
  • Orienter dans l’environnement
  • Informer les proches aidants du risque potentiel de delirium et les encourager à agir de façon à prévenir son apparition

SOMMEIL
- Inversion du cycle éveil/sommeil
- Hyper somnolence
- Apnée

  • Favoriser un sommeil réparateur (une bonne hygiène du sommeil) par des moyens non pharmacologiques
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9
Q
  1. EN VUE D’UNE APPLICATION CLINIQUE, CONNAITRE LES DIFFÉRENTES SECTIONS DU SMAF
A

Mobilité
- Transferts
- Marcher à l’intérieur
- Installer prothèse/orthèse
- Se déplacer en fauteuil roulant à l’intérieur
- Utiliser les escaliers
- Circuler à l’extérieur

Communication
- Voir
- Entendre
- Parler

Activités de la vie quotidienne (AVQ), fct mentales, tâches domestique (AVD)

Résumé de la cotation :
1. Coter l’incapacité d’un item
2. Coter la situation de handicap, c.à.d évaluer les ressources en place pour pallier les incapacités
3. Coter la stabilité des ressources à offrir les services ou le soutien dans les trois à quatre semaines à venir

Échelle de cotation de l’incapacité:
- 0 autonome
- -0,5 autonome avec difficultés
- -1 nécessite supervision ou encadrement ou stimulation pour faire l’activité
- -2 nécessite une aide partielle pour faire l’activité
- -3 nécessite l’aide totale pour faire l’activité (ne fait pas l’activité / aucune participation)
L’évaluateur se prononce sur ce que fait l’usager et non sur ce qu’il pourrait faire !

Stabilité de la ressource :
- La stabilité des ressources est évaluée sur une période de 3 à 4 semaines.
les ressources qui pallient l’incapacité identifiée =
 Diminueront (-)
 Augmenteront (+)
 Ou demeureront stables (●)

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10
Q

baby

A

yoooo

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11
Q

Discuter des alternatives à la contention

A

toujours en dernier recours
parler à la personne
la rassurer
rester avec elle

  • Objectif commun: éviter le déconditionnement, le délirium et le syndrome d’immobilisation chez la personne âgée hospitalisée

MESURES DE CONTRÔLE : TYPES
* Contention
* Isolement
* Substance chimique

Décider de l’utilisation de la contention physique
* Réservé à quatre groupes de professionnels (médecins, infirmières, ergothérapeutes, physiothérapeutes), en tous lieux.
La responsabilité des membres d’une équipe interdisciplinaire est conjointe.

en dernier recours
en contexte de risque imminent avec cons.qences sévères
la moins restreignante possible
doit faire l’objet d’une supervision attentive et d’une réévaluation quotidienne.

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