Développement cognitif Flashcards

1
Q

Quels sont les attitudes comportementales du client qui ont un impact sur la réadaptation des fonctions cognitives?

A

Conscience et reconnaissance de l’effet de l’incapacité sur le fonctionnement : il faut un certain degré de reconnaissance des incapacités pour s’investir dans la réadapt. Si client voit pas ses limites peut les surpasser (dangereux pour lui).

Déni : plus dans les phases précoces des AVC et TCC, c’est un mécanisme de défense pour absorber les effets de la maladie/blessure. Le pt a une confiance aveugle en ses capacités même si elles sont pas réalistes.

Affect dépressif : un certain degré de conscience des incapacités amène un sentiment de déprime. Il faut aider la personne à atteindre un équilibre occupationnel pour rétablir la qualité de vie (célébrer les progrès et reconnaitre les incapacités)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’est-ce que la Slérose en plaques?

A

Maladie inflammatoire auto-immune affectant la myéline du SNC.
De petites plaques de démyélinisation et une réponse inflammatoire peuvent apparaître et disparaître dans le SNC au fil du temps.
La démyélinisation cause un ralentissement de la vitesse de conduction, de la dispersion ou la perte de la cohérence des potentiels d’action et éventuellement un arrêt complet de la conduction nerveuse.
Il y a destruction des axones et lésions dans la matière blanche.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quels sont les types de SP?

A

• Poussée-rémission : attaques suivies d’amélioration partielle ou complète et périodes de rémissions entre les attaques.

• Progressive secondaire : suit une course poussée-rémission durant 10-15 ans, de devient progressive-secondaire lorsque la détérioration des fonctions neurologiques est continue.

• Progressive primaire : présence constante de détérioration cognitive dès le début de la maladie.

• Progressive récurrente (avec poussées): La maladie progresse pendant les périodes de rémission.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Nomme et explique les 2 classes de SP?

A

• Bénigne : la personne est fonctionnelle 15 ans après le début de la maladie.

• Maligne : la progression est rapide, ce qui entraîne des incapacités significatives et la mort dans un court laps de temps.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quelles sont les symptômes adressés en ergo auprès des personnes atteintes de SP de type poussées-rémissions?

A
  • Fatigue (raison primaire de consultation, fatigue empire les autres symptômes)
  • Faiblesse (souvent flch. dorsaux du pied qui cause chutes–> pied tombant)
  • Cognition (attention, concentration, mémoire, FEX)
  • Douleur (primaire à cause des lésions neuro et secondaire dû ou positionnement ou spasticité)
  • Spasticité (+ au MIs, impact sur le sommeil et limite les activités)
  • Tremblement d’intention (augmente plus l’activité progresse) et ataxie du tronc (réactions posturales)
  • Dysphagie
  • Ajustement psychologique (maladie imprévisible)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quels sont les types de fatigue?

A
  • Fatigue primaire (liée au processus de la maladie)
    Fatigue due au manque de sommeil
  • Fatigue due à la dépression
  • Fatigue motrice ou neurologique (condition nerveuse inefficace)
  • Fatigue due aux atteintes (ex : faiblesse ou spasticité)
  • Fatigue due à la médication ou à une infection.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Décrivez les modèles fonctionnels cognitifs

A

Mettent l’emphase sur l’habileté à réaliser avec succès les tâches et les routines quotidiennes avec les forces de la personne et les habiletés restantes. Les limitations sont réduites en changeant la tâche ou l’environnement ou en améliorant la performance dans la tâche (donc on ne restaure pas les habiletés de la personne). Ce modèle peut nécessiter un certain niveau d’apprentissage, de support de l’environnement et de sensibilisation.

Adaptation de l’environnement
« Prescrire » des activités qui sont appropriées pour les capacités de la personne
Modification de la tâche et méthodes compensatoires
Éducation et entraînement au proche aidant
Méthode spécifique à la tâche : apprentissage sans erreur, estompage et récupération espacées.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quels sont les 4 modèles fonctionnels cognitifs? Décrivez-les brièvement

A

1) Modèle d’invalidité cognitive: Fournit des lignes directrices pour adapter les capacités cognitives fonctionnelles de l’individu avec la demande de l’activité et le contexte

2) Programme de renforcement des compétences environnementales: permet de réduire les symptômes comportementaux et la dépendance fonctionnelle des patients avec une démence et permet d’améliorer les habiletés du proche-aidant, son efficacité et son humeur

3) Entraînement d’adaptation cognitive: L’entrainement d’adaptation cognitive améliore la performance fonctionnelle par l’enseignement de façon de modifier l’environnement (signe, rappel, organisation de l’environnement à domicile). Utilisation de support environnemental et de stratégies compensatoires

4) Entraînement fonctionnel dans la tâche: approche neurofonctionnelle: Met l’emphase sur l’utilisation d’entraînement de la tâche spécifique et sur la répétition de la tâche ou de routine dans le contexte naturel pour développer l’habitude ou des routines de comportements fonctionnels

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Décrivez les modèles de remédiation

A

L’emphase est mise sur l’évaluation et la restauration des habiletés cognitivo-perceptuel atteintes. Le focus est sur l’identification des déficits plutôt que l’adaptation des demandes de la tâches et de l’environnement. Cette approche assume qu’un entraînement répétitif des tâches difficiles stimule la neuroplasticité et permet au cerveau de réorganiser sa structure et ses connections fonctionnelles.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Décrivez le modèle de stratégies cognitives

A

Au lieu de se concentrer sur les habiletés cognitives discrètes, cette approche se centre sur l’amélioration de l’apprentissage et de la performance. Les modèles qui se centrent sur les stratégies mettent aussi l’emphase sur les habiletés de métacognition.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Décrivez le modèle de cognition des interactions dynamiques

A

Ce modèle explique comment les symptômes cognitifs et la performance occupationnelle change selon l’interaction entre les facteurs personnels et les demandes de l’activité et de l’environnement (PEO). P (La façon de vivre de la personne, ses croyances, son statut émotionnel, motivation). La connaissance de soi et le traitement des stratégies sont les composantes clés de la cognition

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Décrivez l’approche multicontexte

A

Cette approche focus sur assister les clients à anticiper les défis et à générer des stratégies eux-mêmes, c-à-d augmenter leurs capacités à appliquer les stratégies apprises et à les transférer dans différentes situations

Caractéristiques principales de l’approche:
1) considération du contexte de la personne
2) méthode structurées pour promouvoir la surveillance de soi et la connaissance de soi,
3) Stratégies d’auto-génération et entraînement
4) pratique dans plusieurs activités et contexte en utilisant le continuum de transfert

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Décrivez l’approche CO-OP

A

Approche qui améliore l’acquisition d’habiletés. Met l’emphase sur l’utilisation de stratégies cognitives dans le développement d’habiletés motrices.

 But centré sur client
 Analyse dynamique de la performance
 Utilisation de stratégies cognitives
 Découverte guidée
 Principes pour engager et inclure le client dans l’apprentissage
 Implication d’un proche
 Intervention structurée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Décrivez le modèle de réhabilitation cognitive

A

Ce modèle intègre des principes de remédiation avec l’utilisation de stratégie et la conscience des habiletés pour élargir la capacité d’apprentissage. Fournit un cadre pour l’apprentissage cognitif. Différentes approches peuvent être mises de l’avant selon les stages de la blessure

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quels sont les éléments à considérer par l’Ergothérapeute dans le choix de son approche d’intervention en cognition?

A

Quel niveau de changement est attendu de la part de la personne?
Quelle quantité d’apprentissages et de généralisation est attendue?
À quel point les exigences de l’activité ou le contexte doivent être changés ou adaptés pour répondre aux capacités de la personne?
Est-ce que la personne répond aux indices?
Est-ce que la personne est consciente de ses difficultés?

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quelle est l’influence du manque de conscience de soi (manque de self-awareness) dans la réadaptation cognitive?

A

Moins de motivation
Moins bonne participation soutenue
Manque de connaissance de ses propres limitations cognitivo-perceptuelles et/ou leurs implications fonctionnelles
Manque de conscience des déficiences dans les compétences métacognitives (anticiper les difficultés, reconnaître les erreurs, surveiller le rendement/performance selon le contexte d’une activité)
Amène des obstacles à l’ajustement et l’établissement d’objectifs collaboratifs et à la participation active aux interventions
Moins bonne compliance aux traitements
Manque d’effort soutenu
Attentes irréalistes
Incongruence entre les objectifs du client et ceux de sa famille
Manque de jugement et de sécurité
Incapacité à appliquer des stratégies compensatoires
Augmentation du fardeau sur les proches aidants

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quels sont les modèles permettant d’améliorer la conscience de soi (self-awareness)?

A

Aider à apprendre à surveiller leur performance/rendement et augmenter la compréhension de leurs propres forces et limites inclut : l’approche de de remédiation (ou réhabilitation) cognitive, l’approche multi-contexte et l’approche CO-OP

o L’approche multi-contexte et l’approche CO-OP : soulignent l’importance d’aider la personne à prendre conscience de ses propres erreurs et de générer ses propres solutions.
o Approche multi-contexte : met de l’emphase sur l’amélioration de la conscience des limitations à travers différentes activités
o L’approche CO-OP : focus sur la découverte des erreurs dans la performance d’une activité spécifiques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

VRAI OU FAUX?
Directement pointer les erreurs ou dire au client qu’il a des problèmes est la manière la plus efficace d’augmenter la conscience de soi (self-awareness)

A

FAUX!

Directement pointer les erreurs ou dire au client qu’il a des problèmes est la manière la moins efficace d’augmenter la conscience, car cela amène des réactions de défensive de la part des clients. Il est recommandé d’opter pour un contexte thérapeutique soutenant, d’utiliser des activités familières étant un « just right challenge » et de structurer les expériences pour augmenter l’émergence de la conscience.

Il est prouvé que d’utiliser de multiples techniques d’intervention pour la conscience incluant des stratégies métacognitives, des discussions guidées, un feedback externe et un feedback multimodal dans le contexte d’une participation expérientielle et dans la pratique de tâches fonctionnelles permet d’obtenir des résultats positifs dans le degré de participation à une activité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Quelles techniques permettent d’améliorer la conscience de soi (self-awareness)?

A

Auto-prédiction : habileté d’une personne à anticiper ses difficultés ou prédire son rendement dans une tâche
oOn demande au client de coter sur une échelle de cotation si l’activité sera facile/difficile ou identifier le type de défis/obstacles qu’il pourrait rencontrer avant de faire l’activité
oImmédiatement après avoir fait l’activité, on compare les résultats réels avec les résultats prédits
oTout écart est discuté

Cotation des objectifs spécifiques
oL’auto-cotation quotidienne ou hebdomadaire de comportements clairement définis ou de stratégies ciblées peut être utilisé pour aider la personne à focuser sur ce qu’elle peut faire dans le présent
oUne échelle d’atteinte de but offre un focus individualisé et concret qui permet d’augmenter la conscience de soi et l’orientation vers des buts réalistes
oL’auto-cotation de l’atteinte des buts du client peut être comparée à la cotation du thérapeute ou d’un proche
oTout écart est discuté
o L’auto-cotation peut être représentée dans le temps pour améliorer la conscience.

Feedback vidéo : Un vidéo du client qui illustre ses difficultés dans sa performance dans une activité
oC’est concret et ça permet au client de ré-expérimenter sa performance et d’évaluer ses difficultés au moment où elles se produisent plutôt que d’en discuter après la tâche

Autoévaluation
oAvec l’auto-évaluation, le thérapeute fournit un système structuré, comme une liste de questions, une checklist ou un système de cotation que le client utilise pour évaluer sa propre performance.
oEx. : Est-ce que j’ai porté attention à toutes les informations nécessaires? Est-ce que j’ai vérifié mon travail?

Auto-questionnement : questions créées pour donner des indices au client pour suivre ses comportements
oLes questions sont écrites sur une carte ou elles sont mémorisées
oÀ un moment précis dans la tâche, le client doit s’arrêter et répondre aux questions
oEx. : Est-ce que je suis certain que je regarde complètement à gauche? Est-ce que je porte attention aux détails? Est-ce que je vais trop vite?

Journal : le client garde un journal où il rapporte les expériences d’activité et les résultats de performance
oLe client est encouragé à analyser et interpréter son expérience dans l’activité
oIl doit penser à ce qu’il a appris à propos de lui-même et résumer ses forces et ses faiblesses

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Décrire les interventions pour les problèmes d’orientation

A

Les interventions d’orientation se concentrent sur les adaptations de la tâche ou de l’environnement.

Les adaptations qui augmentent la saillance des indices externes peuvent être utilisées pour aider une personne à se sentir moins confuse. Par exemple, une affiche d’information contenant des informations d’orientation et des photos des membres de la famille peut être placée sur un mur ou à un endroit clé de la pièce.

Des précautions doivent être prises pour faire correspondre la quantité d’informations présentées en même temps avec les capacités de traitement de la personne.

Un calendrier affiché dans un endroit accessible peut aider à orienter une personne dans le temps.
Si le client a une faible attention sélective, un seul morceau de papier avec le jour et la date écrits quotidiennement plutôt qu’un calendrier mensuel peut être utile.
Les appareils électroniques tels qu’une horloge parlante ou une montre peuvent également être préréglés pour annoncer automatiquement le jour et l’heure sur une base horaire.

Pour aider le client à trouver sa chambre, des flèches directionnelles peuvent être placées dans le couloir et un ruban indiquant l’itinéraire peut être placé sur le sol.
Les points de repère clés peuvent être signalés et rendus plus visibles avec des flèches ou du ruban de couleur, et un panneau avec la photo de la personne peut être placé sur la porte de sa chambre

Les techniques de formation spécifiques aux tâches utilisées au sein de la NFA, telles que l’apprentissage sans erreur ou les techniques de récupération espacées, peuvent également être utilisées pour entraîner l’utilisation d’aides externes spécifiques, telles que la référence à un calendrier quotidien par le biais d’une répétition et d’une pratique structurées. La récupération espacée consiste à allonger systématiquement la période de rétention et de rappel.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Décrire les interventions pour les problèmes d’attention

A

Entraînement par stratégie: Les interventions comprennent une formation stratégique et des techniques de conscience de soi telles que la formation des participants à reconnaître lorsqu’ils subissent une surcharge d’informations, qu’ils sont en dehors de leur tâche et qu’ils doivent prendre un temps d’arrêt d’une tâche lorsque la concentration commence à s’estompe

Adaptation de la tâche ou de l’environnement: Les adaptations peuvent minimiser les demandes d’attention dans les activités quotidiennes, en utilisant des techniques telles que l’augmentation de la saillance des éléments qui nécessitent une attention et la réduction ou la limitation de la quantité d’informations présentées au client à temps (ex: retirer les objets inutiles à une tâche)

Remedial training: L’entraînement sur ordinateur qui se concentre sur la vitesse de traitement et/ou la mémoire de travail est le plus souvent utilisée pour traiter les déficits de l’attention. Le programme d’entraînement au processus d’attention est un programme de rattrapage populaire pour les enfants et les adultes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Décrire les interventions pour les problèmes de négligence spatiale, soit le remedial training.

A

Formation au balayage visuel, l’adaptation du prisme, le bandage oculaire et les vibrations du cou.
Utilisation de la stimulation cérébrale, de la musique de thérapie miroir, de la réalité virtuelle, des jeux d’exercices, de la pratique de tâches répétitives spécifiques et d’agents pharmacologiques ont émergé en tant qu’interventions, mais les preuves sont limitées.

L’entraînement à la poursuite visuelle et au balayage visuel pour réduire les symptômes de négligence a été trouvé dans plusieurs revues systématiques

La combinaison de l’activation forcée des membres ou des mouvements du bras ou de la main gauche sur le côté gauche de l’espace en conjonction avec le balayage visuel montre également des résultats positifs, suggérant qu’une combinaison de techniques de traitement peut être plus efficace qu’une technique seule

Les activités motrices globales impliquant une entrée vestibulaire et des mouvements du corps entier dans l’espace augmentent l’éveil général et la vigilance et ont été utilisées en combinaison avec des activités de balayage visuel pour augmenter le regard et l’attention sur le côté affecté.

Les activités bilatérales telles que le volley-ball, avec le client frappant le ballon avec ses mains jointes sont encouragées à incorporer l’utilisation du côté atteint.
L’utilisation de vibration sur le cou pour 5 minutes avant les rencontres en ergothérapie ont été reconnues comme favorables à la réduction des symptômes de négligence.
L’utilisation d’occlusion visuelle partielle tend à forcer la personne à utiliser le champ visuel de son côté atteint. L’œil du côté ipsilatéral est recouvert. Cela peut être fait sur les lunettes de la personne.
L’adaptation par prismes soulage les symptômes de la négligence spatiale. Les prismes provoquent une déviation optique du champ visuel vers la droite par rapport à ce qu’ils sont réellement. Aide beaucoup pour la lecture et l’écriture.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Décrire les interventions pour les problèmes de négligence spatiale, soit l’entraînement de stratégies

A

o L’entrainement peut être fait dans différentes tâches et de différentes façon dépendemment du niveau de difficulté, de l’environnement, etc. Il faut que ce soit un just right challenge pour la personne.
o Parfois des activités dans des espaces larges, d’autres plus des activités de table qui demandent un souci du détail.
o Activités imprévisibles ou qui impliquent des stimuli random sur une table ou une page  plus sensible aux symptômes de négligence que les activités structurées, prévisibles, horizontales.
o Les activités doivent cibler des situations où il y a plus de risques que les symptômes de négligence face surface (ex : remplir plusieurs bols de salade, répartir de la pâte à biscuit sur une plaque, mettre des photos dans un album).
o Indice visuel  Inclure des stratégies pour que la personne puisse se rendre compte lorsqu’elle porte bien attention à son côté gauche.  ex : avant de commencer la tâche, le patient va identifier le coin de la table, le coin de la page, etc. avec un papier de couleur, du surligneur, objet brillant, etc.
o Un indice audio comme un beep ou une alarme peuvent être combiné aux stratégies pour rappeler à la personne d’utiliser son indice visuel.
o Indice sensoriel  mettre un objet qui vibre de la poche gauche, sur la ceinture, etc. pour encourager à porter attention à ce côté.
o Recherche tactile  enseigner au patient à ressentir le côté gauche d’un objet ou une surface les yeux fermés avant de faire l’activité et avant la recherche visuelle.
o Imagerie mentale  S’imaginer faire un balayage visuel à droite et à gauche quand on fait la tâche par exemple.
o Techniques d’alerte générale  se rappeler de porter attention

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Décrire les interventions pour les problèmes de négligence spatiale, soit l’adaptation de l’environnement ou de la tâche

A

oIdentifier les activités qui sont influencées avec l’aide des proches et discuter des solutions. Par exemple, mettre du tape rouge sur le frein gauche, dans le cadre des portes à gauche, sur des meubles, ou autres objets à utiliser qui se retrouvent à gauche.

oRéarranger la disposition des objets dans l’environnement ou lorsqu’on fait la tâche.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Donnez des interventions pour améliorer les habiletés visuelles de fondation

A

o Pour pallier les difficultés d’acuité visuelle, de sensibilité aux contrastes, d’oculomotricité, champs visuels.
o Grossir les caractères du texte, utiliser des loupes, dispositif audio, augmenter le contraste des bordures, changer la luminosité.
o Exercices de remédiation : peut être recommandé pour difficulté de champ visuel ou oculomotricité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Décrivez comment l’entraînement par stratégies peut améliorer la perception visuelle et visuo-motrice

A

o Regarder la tâche dans l’ensemble avant d’y aller par étape
o Enseigner au patient à diviser l’espace avant de localiser les détails
o Utiliser un doigt pour scanner, tracer le stimuli visuel, porter attention aux détails, bloquer/couvrir les stimuli de trop, verbaliser des caractéristiques importantes/différences, visualisation de l’item avant de le chercher.
o Ajuster selon l’activité : les activités qui comportent des objets familiers, contextes familiers, grands contrastes, caractéristiques distinctives, petits détails, couleurs intenses, etc. demandent moins d’attention, d’effort et d’analyse visuelle comparativement aux activités avec peu de contrastes, position inhabituelles, environnement distrayant, obscurité, etc.
o Médiation verbale  répéter une liste d’étapes durant l’activité par exemple, peut aider.
o Entrainer ces stratégies dans des contextes avec niveau de difficulté variable pour avoir le just right challenge

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Décrivez comment adapter la tâche ou l’environnement peut aider à améliorer la perception visuelle et visuo-motrice

A

o Rendre les caractéristiques de l’objet plus distinctes avec des indices de couleurs. Ex : mettre un tape coloré sur le bouton qui active l’appareil pour le rendre plus facile à repérer et discriminer. Mettre du tape pour savoir comment aligner nos mouvements ou les objets.
o Faire des plus grands espaces entre les objets ou les phrases pour mieux les distinguer.
o Mettre les objets toujours à la même place.
o Limiter les contrastes et motifs dans l’environnement, utiliser des couleurs simples avec des grands contrastes. Éviter les décorations, motifs, designs sur les objets et l’environnement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Quelles sont les interventions générales pour améliorer la planification motrice?

A

o Aspect de production : orientation de l’objet, place du membre dans l’espace, synchronisation, organisation. (ex : mouvements guidés main à main avec le thérapeute pour limiter les mouvements, guider la manipulation de l’objet). Guider les deux côtés du corps, changer la résistance pendant l’activité, parler le moins possible.
o Plus facile de faire des tâches connues dans le contexte, parce que le contexte va donner des indices pour faciliter la réalisation des actions désirées.
o Graduer les interventions, le nombre d’objets, d’outils à utiliser, augmenter le niveau de liberté, introduire des activités, avoir un environnement moins stable, moins prédictible
o Aspect de production : aider à comprendre comment un objet fonctionne, quels gestes doivent être performés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Comment l’entraînement par stratégie peut intervenir dans la planification motrice?

A

o Enseigner l’utilisation d’indices verbaux, tactiles, visuels pour améliorer le mouvement. (ex : pratiquer mentalement le mouvement avant de le faire, imaginer comment l’objet devrait avoir l’air quand il l’aura dans sa main, imaginer comment l’objet serait mal tenu et comment on ferait pour le mettre dans la bonne position).
o Avoir une liste étape par étape du mouvement, des images des étapes pour faciliter la réalisation de la tâche.
o Pratiquer verbalement la séquence d’étape avant de le faire, associer les mouvements à un rythme, une musique.
o Stratégies pour s’auto-évaluer/monitorer, enseigner au patient comment monitorer les contractions involontaires, les actions incomplètes, les difficultés de changements de direction.
o Analyser les mouvements et les articulations de la tâche, dans une tâche orientée vers un but. Commence par des manipulations physiques et verbales, puis on retire les indices graduellement et systématiquement selon l’amélioration de la performance

30
Q

Comment l’Adaptation de la tâche ou de l’environnement peut être utilisée pour intervenir dans la planification motrice?

A

o Adaptations des objets pour attirer l’attention sur des caractéristiques critiques ou qui facilite la planification motrice selon l’activité.
o Minimiser l’utilisation d’outils et choisir avec précautions les équipements adaptatifs, car ils peuvent confondre encore plus le patient ou demander une plus grande planification motrice (ex : enfile bouton), mais d’autres peuvent faciliter (ex : vêtements avec fermetures adaptées) car diminue le nombre d’étape, la demande motrice, etc.
o Enseigner aux proches et soignants comment donner des indices pour que l’activité soit demandée en une seule commande à la fois, utiliser des commandes simples.
o Méthode de traitement d’indices multiples : présentation de différents indices visuel, de feedback, des objets, des outils. Les erreurs sont corrigées en utilisant l’imitation et les manipulations physiques. On enlève les indices avec l’augmentation de la performance. Se base sur la NFA.
o Séparer la tâche en plusieurs petites tâches et donner du renforcement et chaining (backward, foward) si nécessaire

31
Q

Comment intervenir dans la mémoire?

A

Les déficits au niveau de la mémoire peuvent être reliés à d’autres déficits cognitifs, particulièrement l’attention et la vitesse de traitement. Ainsi, une approche indirecte qui adresse les autres compétences cognitives comme l’attention, l’organisation et la vitesse de traitement au lieu de la mémoire peut être efficace (ex. amélioration de la mémoire après un entraînement attentionnel (sur l’attention) utilisant une remedial approach.

Des interventions pour les problèmes de mémoire incluent l’entraînement de stratégies, les aides externes et appareils, les adaptations, les techniques d’apprentissage sans erreur, la disparition progressive d’indices et la récupération espacée. Pour en bénéficier (traitement mémoire et stratégies)  il faut présenter une bonne mémoire de travail et des fonctions exécutives

32
Q

Comment l’entraînement par stratégie peut être impliqué pour intervenir sur la mémoire?

A

Le client peut être formé sur une stratégie spécifique pour faciliter l’exécution d’une tâche spécifique, ou le traitement peut mettre l’accent sur l’apprentissage de plusieurs stratégies pour déterminer laquelle fonctionne le mieux en fonction du contenu à retenir et de la tâche.

Les stratégies pour la mémoire peuvent être principalement destinées aux opérations d’encodage ou à la phase de récupération de la mémoire.

33
Q

Comment les stratégies de mémoire externe, aid et technologie peuvent être tuilisées pour intervenir sur la mémoire?

A

La technologie de tous les jours comme les téléphones intelligents, cahier de notes (papier ou numérique), enregistrement vocal, tablette et ordinateur peuvent stocker de l’information que la personne peut avoir de la difficulté à se rappeler. De plus, des textos programmés et des alarmes peuvent rappeler à la personne de faire quelque chose (mémoire prospective). Les programmes d’intervention peuvent être utilisés en combinaison avec des aides externes et des stratégies avec awarness training (pour la conscience ou l’attention ?). Les appareils (devices and aids) peuvent supporter la fonction de la mémoire (ex. timer, listes, organisateur de pilulier, smart watches, applications mobiles, daily planner, etc.). L’intervention est plus efficace lorsque le patient est motivé et engagé dans l’identification de son problème de mémoire et assez indépendant dans son fonctionnement quotidien

L’apprentissage sans erreur, la récupération espacée et d’autres méthodes d’entraînement spécifiques aux tâches (+mémoire procédurale) peuvent être utilisées pour entraîner les clients présentant des troubles de la mémoire modérés ou graves à utiliser une aide externe/appareil

34
Q

Comment l’adaptation de la tâche ou de l’environnement peut être utile pour intervenir sur la mémoire?

A

Réarranger l’environnement et les tâches pour réduire la demande pour la mémoire (ex. cue cards, signes à des endroits clés comme « n’oublie pas tes clés » sur la porte, donner une étape à la fois, avoir une checklist pour savoir où la personne est rendue dans sa tâche, étiqueter l’extérieur des tiroirs ou de la garde-robe pour minimiser le besoin de se rappeler où sont rangés ses vêtements, etc.)
- Entraîner les proches-aidants à utiliser les méthodes (augmente les chances que le client s’en souvienne), comme demander de répéter les instructions ou l’information importante dans ses mots, l’encourager à poser des questions et présenter le matériel en petit groupe ou en catégorie

35
Q

Expliquer comment le REMEDIAL DEFICIT SPECIFIC TRAINING peut être utilisé pour intervenir en lien avec les fonctions exécutives, l’organisation et la résolution de problèmes et afin de permettre d’atteindre des buts au quotidien?

A

Ce programme (CogMed) est basé sur 8 exercices différents incluant 2 tâches de la mémoire de travail (visuospatiale et verbale) dans lesquelles le niveau de difficulté varie en s’adaptant durant l’entraînement. Il y a aussi Jungle Memory, basé sur 3 différentes tâches, et CogniFit, lequel est basé sur des tâches de mémoire de travail visuelles, auditives et intermodales. Mais, recherche démontrerait que c’est un effet court-terme n’ayant pas d’effets signifiants.

36
Q

Expliquer comment l’entraînement par stratégies peut être utilisé pour intervenir en lien avec les fonctions exécutives, l’organisation et la résolution de problèmes et afin de permettre d’atteindre des buts au quotidien?

A

Des stratégies pour maximiser le fonctionnement des fonctions exécutives peuvent être pratiquées dans plusieurs tâches variées non-structurées (ex. organiser la médication selon l’horaire de la personne, planifier une nuit ailleurs et faire sa valise, organiser des outils, etc.).

L’entraînement de stratégies peut être appris en utilisant une approche multi-contexte. La stratégie d’une checklist combinée avec un entraînement de conscience de soi (self-awareness) et à de la pratique dans plusieurs tâches améliore la performance occupationnelle des clients avec des déficits au niveau de leurs fonctions exécutives

Des checklists générales et des systèmes de guidance/orientation des tâches sont couramment utilisés pour aider les clients à initier, planifier et exécuter une activité. Les interventions doivent intégrer la pratique pour identifier les situations/activités dans lesquelles l’utilisation d’une checklist pourrait être utile, comme décrit dans l’approche multi-contexte.
- Pratiquer l’activité avec et sans une checklist pour améliorer la conscience (de la personne sur sa tâche/difficultés)
- Au début :suivre une checklist établie par le praticien, le soignant ou un membre de la famille.
- Ensuite :checklist avec des étapes manquantes, inviter le client à l’examiner afin d’identifier les composantes manquantes.
- Enfin :le client peut être amené à créer une checklist de manière indépendante

37
Q

VRAI OU FAUX?
Une diminution de l’initiation peut interférer avec l’habileté d’utiliser et d’appliquer les stratégies apprises

A

VRAI!
Une diminution de l’initiation peut interférer avec l’habileté d’utiliser et d’appliquer les stratégies apprises (ex. une personne avec des déficits au niveau de ses fonctions exécutives peut utiliser efficacement ses stratégies lorsqu’elle a des indices, mais pourrait ne pas les utiliser spontanément puisqu’elle échoue à l’initiation de son utilisation). Cependant, des indices externes (ex. texto ou alarme) peuvent être utilisés pour inciter le client à commencer une tâche, passer à la prochaine étape de la tâche (changer de composante), utiliser une stratégie ou pour revoir mentalement ses objectifs/intentions

38
Q

Expliquer comment l’adaptation de la tâche ou de l’environnement peut être utilisé pour intervenir en lien avec les fonctions exécutives, l’organisation et la résolution de problèmes et afin de permettre d’atteindre des buts au quotidien?

A

Des adaptations qui vont minimiser la demande au niveau des fonctions exécutives incluent l’entraînement des proches aidants/famille pour réduire le nombre d’items/de choix présentés au client à la fois, diminuer les distractions présentes comme du désordre ou des interruptions et organiser l’activité et son matériel à l’avance (ex. placer les éléments pour se raser d’avance et dans leur ordre d’utilisation). Alternative = introduire une étape à la fois.
 Cela diminue les exigences nécessaires au niveau de la mémoire de travail, du contrôle inhibiteur (inhiber distracteurs), de la flexibilité et limite le besoin de planification et d’organisation.
Si difficulté avec initiation, organisation et la prise de décisions  ne pas demander de questions ouvertes comme « qu’est-ce que tu veux manger ? ». Très difficile d’y répondre si difficulté dans l’initiation. Poser des questions avec un nombre limité de choix lorsque c’est possible.
- Une routine structurée et prévisible améliore l’habileté du client à initier les tâches, elle devrait être établie et surveillée par le proche-aidant/la famille. L’utilisation d’un audiotape (avec des instructions) pour donner des indices au client afin qu’il initie l’activité et qu’il performe chaque étape dans le bon ordre a été démontré efficace dans le contexte de routine de la vie quotidienne.

39
Q

Expliquer comment la thérapie de groupe peut être utilisé pour intervenir en lien avec les fonctions exécutives, l’organisation et la résolution de problèmes et afin de permettre d’atteindre des buts au quotidien?

A

Les stratégies de réadaptation cognitives peuvent être incorporées dans un programme de groupe combiné à des intervention psychosociale et pédagogique. Le groupe peut être utilisé pour viser des compétences cognitives spécifiques, l’utilisation de méthodes compensatoires dans des tâches et faciliter l’utilisation de la stratégie cognitive. Les activités de groupe peuvent mettre l’accent sur les compétences interpersonnelles dans le cadre de tâches coopératives telles que la planification d’une vente de pâtisseries, des jeux de rôle impliquant des interviews, des conflits ou de la résolution de problèmes sur place (on the spot).
Le groupe peut fournir des opportunités pour pratiquer différentes stratégies et partager son expérience avec les autres (ex. se souvenir des noms, de faits à propos des autres, des instructions afin d’utiliser un nouvel appareil électronique, créer une checklist pour une tâche complexe, etc.). Encourager les membres à partager sur leur performance et à identifier les stratégies qui seraient utiles dans leurs activités quotidiennes.
Les interventions de groupe qui adressent simultanément les difficultés cognitives subtiles et les problèmes émotionnels ont démontré une amélioration au niveau de la conscience de soi, de l’efficacité personnelle, des habiletés d’adaptation (coping skills), des compétences psychosociales et du fonctionnement quotidien perçu.

40
Q

Quels sont les impacts cognitifs de la SEP et les cibles d’interventions?

A
  • Peuvent être présents à tous les stades de la maladie et ne sont pas corrélés aux atteintes motrices, mais sont influencés par la dépression, le stress, l’anxiété et la fatigue.
  • Difficulté à trouver des mots
  • Ralentissement du traitement de l’information et difficulté à apprendre de nouvelles choses.
  • Problèmes d’attention, de concentration, de mémoire ou des fonctions exécutives (ex. moins jugement, difficulté d’abstraction, moins organisation de la fluidité verbale).
  • Atteintes perceptivo-cognitive dont visuo-spatiales (ex. se perdre souvent ou histoire d’accident de voiture).
  • Plusieurs sphères de la cognition restent intactes
  • L’identification, l’éducation et les strat. compensatoires peuvent diminuer l’impact des prob. cognitifs.
41
Q

Quels sont les impacts psychologique de la SEP et les cibles d’interventions?

A
  • Affecte estime de soi, relations, sexualité, activités physiques, objectifs professionnels, intérêts, loisirs.
  • affecte chaque rôle et relation.
  • La variabilité de la maladie et les symptômes subtils, difficulté à expliquer aux autres
  • Cela les préoccupés avec leur diagnostic, car cela représente une nouvelle menace inconnue qui soudainement défie les plans pour le futur. Lors des rémission, moions présent mais doit faire attention à ne pas se surinvestir
  • Stratégies adaptatives liées à la résolution de problèmes sont les plus bénéfiques
  • Thérapeute doit : identifier l’implication des changements et des façons à minimiser leurs effets + fournir de l’information sur les nouveaux symptômes.
42
Q

Quelles sont les différentes catégories d’interventions pour les personnes atteintes au niveau des fonctions exécutives.

A
  • Modifications environnementales (diminuer les distractions dans l’environnement
  • Stratégies compensatoires
  • Entraînement de tâches spécifiques
  • Entraînement de stratégies métacognitives
  • Organiser les espaces de vie et de travail
  • Planifier et organiser la journée
43
Q

Quelles sont les cibles d’intervention en ergothérapie pour la Sclérose en Plaques?

A
  • Les priorités et les intérêts du patients sont considérés dans la mise en place des objectifs.
  • le plan d’intervention est élaboré en discutant avec le patient des différents types d’intervention pouvant l’aider
  • identifie les activités qui sont signifiantes et qui cause de la fatigue afin de les modifier (ou l’environnement
  • Enseignement de techniques pour gérer les différents symptômes
  • Compenser les incapacités
  • S’assure que le patient a un sentiment de contrôle sur son futur
  • Travailler avec la famille
  • Augmente le support communautaire.
    -Intervention interdisciplinaire avec le physiothérapeute
  • Il faut viser le maintien/retour au travail parce que les personnes qui quittent le marché du travail : isolement social, détresse psychologique, faibles revenus, accès + limité aux assurances de santé.
  • Instructions sur des stratégies dans l’activité et conservation d’énergie
  • Établir un programme d’exercices approprié
  • Gestion de la douleur et de la spasticité
  • Gestion des tremblements et de l’ataxie
  • Implanter des compensations cognitives
  • Identifier les modifications nécessaires dans l’équipement, l’environnement et l’emploi
44
Q

Donner des exemples d’interventions générales sur les modifications environnementales.

A

•Agir sur les distracteurs (portes fermée, bureau rangé, pas de sons)
• Structurer l’environnement
• Organiser l’espace de travail et l’espace de vie
• Équilibre entre le travail, le jeu, le repos et autre
• Utilisation de « antecedent control » (identifier les causes qui précèdent un comportement et agir sur celles-ci )

45
Q

Donner des exemples d’interventions générales sur l’organisation des espaces de travail/vie.

A

• Étiqueter les tiroirs et les armoires.
• Organiser les tiroirs et les armoires par catégories.
• Utiliser des systèmes d’organisation papier.
• Code de couleur ou système de plateau.
• Listes de la séquence des tâches dans les localisations appropriées
• Utiliser une minuterie

46
Q

Donner des exemples d’interventions générales sur la planification et l’organisation de la journée.

A

• Éviter le multi tâche.
• Établir une routine structurée
• Éviter les situations dans lesquelles plusieurs personnes parlent en même temps.
• Utiliser des instructions claires et concises.
• Intégrer des pauses de relaxation au cours de la journée.
• Établir des points « check your work and progress » au cours de la journée (ex. : temps pour cocher les check lists des choses à faire).

47
Q

Comment on manipuler les variables environnementales?

A

But : amélioration des fonctions et de la productivité et la diminution du fardeau des soins des clients TCC.
2 variables:
1) Degré de distraction toléré ;
2) Degré de structure requis par l’individu pour fonctionner de manière optimale.
7 principes (voir notes)
- Le seul traitement qui compte est le traitement qui généralise aux environnements naturels
- La responsabilité du traitement de tous les déficits est partagée au travers des disciplines
- Les modalités de traitement sont intégrées dans les tâches ou situations dans lesquelles on s’attend à ce que le client s’engage en dehors de la clinique

48
Q

Comment on peut améliorer la résolution de problèmes et la planification?

A

Via l’entraînement à la résolution de problèmes. Elle vise à enseigner aux personnes à être plus efficaces pour décomposer un problème, ainsi qu’à utiliser une approche de résolution de problèmes plus lente, plus contrôlée, étape par étape. Le but est de substituer l’approche impulsive du patient à la résolution de problèmes par une analyse systématique verbale des buts et des moyens par lesquels ils peuvent être atteints.

49
Q

Donner des exemples de tâches de l’entrainement à la résolution de problèmes.

A
  • Formuler des petites annonces
  • Prendre des notes durant la lecture
  • Comparer des listes
  • Travailler avec des horaires et des calendriers
  • Courtes histoires de « détective »
50
Q

Nommer et décrire les différents types de supports externes facilitant la performance fonctionnelle et connaître leurs implications dans les habitudes de vie.

A
  • Neuropage : programmé de manière à rappeler les tâches ciblées. Pour déficit d’attention, de planification, action intentionnelle et perte de mémoire
  • Checklist/rappel écrit : Facilite la prise de conscience des conséquences des actions, ce qui affecte la probabilité de changer ces mêmes actions. Écrire toutes les étapes et les cocher, apprendre les étapes de la liste
  • Magnétophone : Enregistrement de messages personnalisés qui dictent quoi faire
  • Indices auditifs : Stimulus auditif bref provenant de l’environnement pour interrompre l’activité (tâche complexe) et pour amener les clients à considérer le but global et leurs comportements
  • Liste d’auto-initiation : Ordre en séquence de la tâche à faire
51
Q

Décrire le processus d’intégration de la métacognition pour faciliter les fonctions exécutives dans le quotidien.

A
  • Métacognition = «connaissance de la connaissance» ou la «cognition de la cognition»
  • Met l’accent sur les aspects métacognitifs du comportement et suppose que ces aspects devraient être appris explicitement en utilisant un processus structuré
    Inclus :
  • Compréhension (reconnaitre les défis méta)
  • Pratique: identifier stratégies spécifiques et efficaces qui sont apprises et pratiquées
  • Transfert (quand et où les stratégies peuvent être appliquées dans la vraie vie)
  • Manipule les variables environnementales (augmente - la participation)
  • Minimiser les sources d’agitation
  • Entrainement à l’autorégulation (Organiser les espaces de vie et de travail, Diminuer les distractions environnementales, Planifier et organiser sa journée)
52
Q

Quelles sont les 2 principales approches en ergothérapiques pour les dysfonctions cognitives?

A
  • Approche adaptative : Entrainement dans les occupations afin de faciliter l’adaptation du patient à des contextes environnementaux uniques. Caractérisée par la pratique répétée des tâches d’une occupation ciblée pour aider la personne avec des dysfonctions neurologiques à regagner de l’indépendance via l’utilisation de stratégies alternatives pour compenser le déficit perceptuel. Elle inclut aussi l’adaptation de la tâche et de l’environnement.
  • Approche corrective : Produire des changements dans les fonctions du SNC. La pratique multiple d’habiletés spécifiques de perception visuelle va produire un transfert d’aptitudes dans des activités similaires, qui requièrent des aptitudes de perception visuelle similaire. Ces stratégies sont toutefois moins fructueuses lorsqu’on essaie de passer d’une tâche cognitive aux habiletés nécessaires dans l’occupation réelle.
53
Q

Qu’est ce que la perception visuelle et quelles sont ses composantes?

A
  • Processus global responsable de la réception (fonction sensorielle) et de la cognition (fonction mentale spécifique) des stimuli visuels.
  • Permet de comprendre ce que l’on voit et nécessaires à la vision fonctionnelle
  • Conséquences d’une atteinte: diminution de la sécurité dans un environnement dynamique.
  • Les structures anatomiques visuelles seraient intactes, dommages neurologiques.
  • Comprend :
    1. Agnosie
    2. Prosopagnosie
54
Q

Définir l’agnosie et les interventions ergothérapiques qui y sont reliées.

A
  • Incapacité à reconnaître et à identifier des objets par la vision.
  • Approche adaptative :
    → Garder les objets fréquemment utilisés dans des endroits fixes (ex. : par tiroir).
    → Utiliser les autres sens (modalités sensorielles intactes) que la vision pour chercher et identifier les objets (ex. : stéréognosie ou discrimination tactile).
  • Approche corrective (succès limité) :
    → Faire pratiquer le client à identifier des objets qui sont nécessaires à la réalisation d’occupations.
    → Utiliser la guidance non-verbale, tactile-kinesthésique dans les occupations.
    → À la suite de l’activité, le client se pratique à nommer les items qui ont été utilisés.
55
Q

Définir la prosopagnosie et les interventions ergothérapiques qui y sont reliées.

A
  • Incapacité à reconnaître et identifier les visages. Compense en se basant sur des indices auditifs ou caract. distincte.
  • Approche adaptative :
    → Fournir des photos de membres de la famille et de personnes célèbres avec leurs noms et aider le client à associer le visage de chaque membre de la famille avec d’autres caractéristiques

Approche corrective :
→ Exercices d’association de visages.

56
Q

Qu’est ce que la perception visuo-spatiale et quelles sont ses composantes?

A
  • Capacité d’apprécier l’organisation spatiale des corps et des objets en relation avec soi, ainsi qu’en relation avec les autres objets de l’espace.
  • Permet la localisation des objets dans l’espace.
  • Nous permet de réagir rapidement face à des événements soudains.
    Comprend :
  • Figure-fond
  • Constance de la forme
  • Relations spatiales
  • Discrimination D-G
  • Stéréopsie (3D)
57
Q

Définir la dysfonction la perception figure-fond et les interventions ergothérapiques qui y sont reliées.

A
  • Incapacité à percevoir l’avant-plan de l’arrière-plan dans un champ visuel (ex. : trouver un objet parmi plusieurs autres).
  • Approche adaptative :
    → Modification de l’environnement (organisation, rangement, moins encombrement, code de couleur)

Approche corrective :
→ Donner le défi de localiser des objets de même couleur dans une scène visuelle désorganisée.
→ Peut être incorporé à des occupations significatives (ex : localiser le bon crayon pour faire un dessin)
→ Peut rétrograder la tâche en mettant une scène visuelle moins complexe ou l’augmenter en mettant une scène visuelle + complexe.

Approche multicontextuelle de Toglia :
→ Peut être utilisée pour développer des stratégies organisationnelles et de balayages visuels efficaces pour discriminer le premier plan de l’arrière-plan dans son environnement.
→ Se concentre sur la généralisation des habiletés à de multiples contextes fonctionnels en utilisant des stratégies que le client a identifiées comme étant efficaces pour localiser des objets dans son environnement.
→ Cherche aussi à ce que le client soit conscient de ses difficultés.

58
Q

Définir la dysfonction de la constance de la forme et les interventions ergothérapiques qui y sont reliées.

A
  • Non reconnaissance de différentes formes, figures et objets, quelle que soit leur position, localisation ou grosseur.
  • Intervention
    → Utiliser les indices tactiles pour sentir l’objet dans différentes positions pour que le client puisse apprendre la constance malgré les différentes positions, grosseur et localisation.
    → Exercices peuvent être gradués en positionnant les objets dans une position debout et ensuite dans des positions anormales.
  • L’intervention est plus efficace si on utilise des objets que la personne utilise dans ses occupations de tous les jours.
59
Q

Définir la dysfonction des relations spatiales et les interventions ergothérapiques qui y sont reliées.

A
  • Incapacité de percevoir l’orientation relative de la figure ou de l’objet p/r à soi et entre les objets. Reconnaître que la pointe du crayon pointe dans la direction opposée à elle et qui lui permet de diriger efficacement sa main pour prendre le crayon.
  • Intervention :
    → Fournir des occasions au client d’organiser les objets dans l’environnement p/r à lui (ex. : pratiquer en plaçant des objets en haut/en bas, derrière/en avant, après/avant).
    → La personne peut utiliser un programme de design graphique à l’ordinateur pour se pratiquer avec ces concepts et les renforcer.
60
Q

Définir la dysfonction de la discrimination D-G et les interventions ergothérapiques qui y sont reliées.

A
  • Incapacité d’utiliser correctement les concepts de droite et gauche.
  • Difficulté à discriminer la droite et la gauche de son corps ou mélanger la droite et la gauche a/n directionnel lorsqu’il navigue dans son environnement.
  • Approche corrective :
    → Assister le client à pratiquer à dire droite et gauche lorsqu’il fait référence à son corps (ex. je place mon bras droit sur…) ou l’environnement (ex : je vais tourner à gauche).
    -Les approches correctives peuvent améliorer significativement l’orientation topographique.
61
Q

Définir la dysfonction de la stéréopsie (3D) et les interventions ergothérapiques qui y sont reliées.

A
  • Incapacité à percevoir la profondeur en relation à soi ou en relation à des objets dans l’environnement.
  • Critique pour fonctionner dans un monde 3D et pour la sécurité lors de la conduite automobile et la mobilité dans la communauté.
  • Lorsqu’une personne perd l’usage d’un oeil, car nécessite la vision binoculaire.
  • Intervention :
    → Programme d’ordinateur pour assister le patient dans le développement des perceptions de profondeurs en jugeant des distances entre les objets à l’écran.
    → L’approche tactile-kinesthésique aide aussi le client à patient les distances en utilisant un input tactile.
62
Q

Qu’est ce que la perception tactile et quelles sont ses composantes?

A
  • Habileté à discriminer différents types de matériaux ou différentes formes par le sens du toucher suite à une atteinte de l’aire somatosensorielle secondaire des lobes pariétaux. Plus que juste le toucher léger ou la pression profonde
    Comprend :
  • Astéréognosie
  • Agraphesthésie
63
Q

Définir l’astéréognosie
et les interventions ergothérapiques qui y sont reliées.

A
  • Incapacité à identifier des objets communs et des formes géométriques à travers la perception tactile sans l’aide de la vision. Doit se monitorer visuellement lorsqu’il effectue une tâche avec les mains.
  • L’habileté de « voir avec les mains » est critique dans plusieurs activités
  • Permet l’utilisation des activités de motricité fine sans se concentrer visuellement sur les objets
  • Intervention :
    → Approche de Eggers : Programme de rééducation tactile-kinesthésique gradué. Commence avec visuel et auditif, discrimination grossière, estimer les quantités, petits vs gros, ramasser un objet spécifique.
    → Approche de Farber : Ré-entraînement de la stéréognosie. (Pour adultes et enfants avec dysfonctions du SNC). Commence avec les yeux ouverts et thérapeute manipule, enssuite manipule, mains dans une boite avec miroirs comme côté, enlève la vision et finalement objet caché dans le riz ou sable
64
Q

Définir l’agraphesthésie
et les interventions ergothérapiques qui y sont reliées.

A
  • Incapacité à reconnaître des chiffres, des lettres ou des formes qui sont tracées sur la peau (paume de la main).
  • Intervention
    → Le thérapeute peut graduer les exercices : la personne apprend à distinguer des lettres, puis des mots et des formes géométriques. Elle peut également se pratiquer à écrire son nom dans sa main opposée sans la vision.
65
Q

Définir la perception du schéma corporel
et les interventions ergothérapiques qui y sont reliées.

A
  • Distorsion du sens que la personne a de la forme de son corps, de la position de son corps et de la capacité de son corps.
  • Incapable de dessiner un visage humain et a des attentes irréalistes p/r à ses habiletés.
  • Peut négliger un côté de son corps ou démontrer des impressions générales distordues quant à la configuration du corps.
  • Peut confondre son corps avec celui d’un autre
  • Interventions :
    → Fournir des opportunités au client de renforcer la connaissance de son corps à travers la stimulation tactile et proprioceptive (ex. : verbaliser que ce sont effectivement son bras atteint et sa main atteinte qui sont en train d’être utilisés).
    → Guidances tactiles-kinesthésiques ou approche par contrainte-induite du mouvement peuvent également être utilisés si le client à de la difficulté à initier l’utilisation de son membre affecté.
  • Si la patient intègre l’utilisation de son membre atteint dans ses AVQ, va augmenter la conscience corporel.
66
Q

Définir l’agnosie digitale et les interventions ergothérapiques qui y sont reliées.

A
  • Incapacité à discriminer les doigts de la main.
  • Intervention
    → Voir schéma corporel
67
Q

Qu’est ce que la perception motrice et quelles sont ses composantes?

A
  • Lésions corticales ayant pour conséquence des déficits de coordination. La capacité à faire fonctionner les muscles est intacte, mais ne peut relier les gestes en un acte cohérent ou retrouver l’utilisation adéquate d’un objet. Ne peut être expliqué par manque d’attention, de concentration, de perte sensorielle, etc.
    Comprend
  • Apraxie idéatoire
  • Apraxie idéomotrice
  • Apraxie d’habillage
68
Q

Définir l’apraxie idéatoire?

A
  • Incapacité d’utiliser les objets de façon appropriée.
  • Difficulté de mettre en séquence ses actions
  • Peut utiliser le mauvais outil dans une tâche
69
Q

Définir l’apraxie idéomotrice

A
  • Incapacité à faire une action motrice à la suite d’une commande verbale ou d’une imitation.
  • Capable de réaliser l’action correctement lorsqu’on lui demande d’utiliser le vrai objet (ex. : la personne est incapable de mimer de se brosser les dents sur demande, mais utilise correctement la brosse à dents quand elle l’utilise dans le contexte des soins personnels).
  • Peu d’impact dans les occupations de la vie quotidienne
70
Q

Définir les interventions ergothérapiques pour l’apraxie idéatoire et idéomotrice.

A
  • Approche de restauration:
    → Pratiquer les mouvements moteurs de base et ensuite suivre une séquence développementale jusqu’aux activités motrices fonctionnelles plus avancées (ex. du coloriage de formes géométriques sur des cartes à des exercices d’écriture).
    → Le processus de raisonnement clinique peut être utilisé dans la planification du traitement, en commençant par des instructions verbales pour chaque séquence de la tâche, des instructions écrites ou des pictogrammes, et la surveillance visuelle de ses membres tout au long de chaque aspect de la tâche.
    → L’éducation guidée peut être utilisée, c’est-à-dire briser la tâche en plus petites unités et guider verbalement la séquence (mais généralisation difficile.
71
Q

Définir l’apraxie d’habillage
et les interventions ergothérapiques qui y sont reliées.

A
  • Incapacité à planifier les actions motrices nécessaires pour habiller le haut et le bas du corps.
  • Incapacité à planifier les actions motrices efficaces requises lors de l’habillage des MS et des MI (mauvaise ordre de placement des vêtements, orientation déficitaire p/r au corps, positionnement sur une partie du corps inadéquate, utilisation inadaptée d’une ouverture, ajustement ou fermeture non faits, omission, persévération, répétition du même vêtement, interruption de l’activité).
    Intervention :
  • Enseignement d’une routine d’habillage précise.
  • Enseignement de trucs pour aider la personne à distinguer droite-gauche, avant-arrière et haut-bas.
  • Des étiquettes, des petits boutons ou des rubans peuvent être apposés à des endroits stratégiques pour pister le client sur l’orientation du vêtement.
  • Une des méthodes les plus efficaces consiste à ranger les vêtements de façon précise et rigoureuse dans la garde-robe, par exemple de ranger les gilets avec le devant vers le haut.
72
Q

Définir la dysfonction de construction de construction et les interventions ergothérapiques qui y sont reliées.

A
  • Incapacité à organiser ou assembler des parties en un tout
  • Peut résulter en dysfonctions significatives dans l’habillage, organiser la nourriture dans le frigo, suivre des instructions pour assembler un jouet, remplir un lave-vaisselle, etc.
  • Certains sont incapables de réaliser des formes géométriques simples (carré), d’autres n’échouent que pour des formes plus complexes (étoiles) voire en trois dimensions (cube).
  • Interventions
    → Approche corrective : Utilisation de tâches perceptuelles comme des activités papier/crayon, casse-tête, projets artisanaux en 3D afin d’améliorer les habiletés de construction.
    → Approche adaptative : Participation dans les occupations en développant des approches compensatoires pour les déficits d’habiletés de performance fonctionnelle. Utilisation d’occupation pour le traitement des déficits de construction comme plier des serviettes, placer la table à dîner et désherber le jardin.