Développement Professionnel Flashcards
(39 cards)
De quoi s’agit-il?
La principale fonction de l’Ordre des ingénieurs du Québec est d’assurer la protection du public, notamment en prenant des mesures pour que les ingénieurs exercent leur profession avec le plus de compétence possible de même qu’avec un sens approprié de l’éthique et pour qu’ils assument la responsabilité des actes qu’ils posent. À cette fin, l’Ordre :
• contrôle l’accès à l’exercice du génie;
• surveille la pratique des personnes autorisées à exercer la profession;
• voit au respect de la discipline professionnelle.
Dans cette perspective, il est de la responsabilité de l’Ordre de promouvoir, de soutenir et de contrôler le maintien et l’amélioration des compétences chez les personnes qu’il autorise à pratiquer le génie.
Au cours des dernières années, dans la foulée de ses plans stratégiques 2006-2010 et 2010-2015, l’Ordre a entrepris l’élaboration d’une variété de mesures dans le but de s’assurer que les ingénieurs possèdent les compétences requises tout au long de leur carrière.
Parmi ces mesures, se trouvent :
• des activités d’information et de formation;
• un règlement sur la formation continue;
• des documents encadrant la pratique professionnelle et le développement des compétences des ingénieurs.
Ces mesures marquent une évolution importante dans les rôles joués par l’Ordre en matière de développement professionnel. La politique précédente préconisait des rôles de promoteur et de maître d’oeuvre qui amenaient l’Ordre à corriger des lacunes ponctuelles. Or, à l’avenir, l’Ordre compte accroître l’impact de ses actions en jouant aussi des rôles de catalyseur et de contrôle.
L’objectif visé par ce changement de cap est clair: amener les ingénieurs et leurs employeurs à regarder au delà des initiatives ponctuelles et à s’engager activement dans le développement structuré et stratégique des compétences que requiert l’exercice de la profession.
La présente politique vient confirmer cette évolution. Il ne s’agit pas d’une rupture avec la politique de 2000 ni avec les moyens privilégiés par le passé; il est plutôt question d’une évolution stratégique en vue de mieux soutenir et encadrer l’ingénieur dans son développement.
a) Politique de développement des compétences professionnelles
b) Règlement sur la formation continue obligatoire des ingénieurs
c) Contrôler le développement professionnel
d) Savoirs procéduraux
a) Politique de développement des compétences professionnelles
NOTE: La nouvelle politique de développement des compétences professionnelles des ingénieurs a été adoptée le 2 septembre 2010 par le Conseil d’administration (CDA-2010-220).
À quoi correspond cet énoncé?
Elle consiste en la démonstration, par un individu, qu’il possède la capacité — c’est-à-dire les connaissances (le savoir), les habiletés (le savoir-faire) et les attitudes (le savoir-être) — d’accomplir un acte professionnel, une activité ou une tâche conformément à une norme ou à toute autre exigence prédéterminée.
Elle est composée de compétences communes, qui concernent à un niveau ou à un autre l’ensemble des membres de la profession, et de compétences spécifiques, liées directement à son domaine de pratique ou encore à la fonction qu’il occupe.
Le capital acquis et mobilisable par l’ingénieur à un moment donné variera en fonction de sa formation initiale et de l’expérience qu’il aura accumulée au cours de sa carrière (notamment selon les fonctions occupées, les formations additionnelles suivies, l’information recueillie et intégrée à la pratique, etc.).
Elle rend l’ingénieur capable d’utiliser et de combiner le savoir, le savoir-faire et le savoir-être qu’il a pu acquérir et mettre en application pour maîtriser des situations professionnelles et obtenir les résultats attendus par son employeur ou son client.
L’ingénieur qui a cette caractéristique est non seulement efficace (atteinte des objectifs) mais également efficient, c’est-à-dire qu’il est en mesure d’obtenir les résultats attendus dans des délais raisonnables, en utilisant de façon optimale les ressources humaines, matérielles, financières et informationnelles mises à sa disposition.
a) Le savoir de l’ingénieur
b) La compétence professionnelle de l’ingénieur
c) La performance professionnelle de l’ingénieur
d) Le savoir-faire de l’ingénieur
e) Le savoir-être de l’ingénieur
b) La compétence professionnelle de l’ingénieur
Note 1: Exemples de compétences communes:
• Communiquer efficacement sur les plans technique et interpersonnel
• Résoudre des problèmes faisant appel aux sciences appliquées et aux règles de l’art
• Maîtriser le processus de renouvellement des connaissances et des habiletés acquises
Note 2: Exemples de compétences spécifiques:
• Réaliser des calculs de courant de défaut
• Élaborer les composantes du système structurel d’un bâtiment
• Analyser les possibilités d’optimisation des coûts énergiques
À quoi correspond l’énoncé suivant?
Il s’agit de l’ensemble des savoirs théoriques (concepts, savoirs disciplinaires, etc.) qui servent à comprendre un phénomène, un objet, une situation, une organisation ou un processus. Ils visent à en décrire et à en expliquer les composantes ou la structure, à en saisir les lois de fonctionnement ou de transformation ainsi qu’à en comprendre le sens ou la raison d’être. Ce sont des savoirs d’intelligibilité.
Exemples: Compréhension des principes de la thermodynamique, compréhension des principes propres à la mécanique des sols
a) Savoirs procéduraux
b) Savoir spécifiques de l’environnement professionnel
c) Savoir généraux
d) Savoir-faire expérientiels
c) Savoir généraux
À quoi correspond l’énoncé suivant?
Ce sont les savoirs sur le contexte de travail de l’ingénieur : équipement, règles de gestion, culture organisationnelle, codes sociaux, organisation de l’entreprise, législation et réglementation. Ils permettent d’agir sur mesure.
Exemples: Application de la règlementation environnementale, utilisation du Code de construction
a) Savoirs procéduraux
b) Savoir spécifiques de l’environnement professionnel
c) Savoir généraux
d) Savoir-faire expérientiels
b) Savoir spécifiques de l’environnement professionnel
À quoi correspond l’énoncé suivant?
Ils visent à décrire « comment il faut faire » et « comment s’y prendre pour ». Ces savoirs décrivent des procédures, des méthodes et des modes opératoires, c’est-à-dire des enchaînements explicites d’opérations ou de séries ordonnées d’actions orientées vers la réalisation d’un but déterminé. Ce sont des ensembles d’instructions à réaliser dans un ordre établi.
Exemples: Application d’une procédure d’achat, utilisation d’une méthode de design
a) Savoirs procéduraux
b) Savoir spécifiques de l’environnement professionnel
c) Savoir généraux
d) Savoir-faire expérientiels
a) Savoirs procéduraux
À quoi correspond l’énoncé suivant?
Dans le cadre de son activité professionnelle, il est défini comme la combinaison d’un ensemble de savoir-faire opérationnels, expérientiels, relationnels et cognitifs.
a) Le savoir de l’ingénieur
b) La compétence professionnelle de l’ingénieur
c) La performance professionnelle de l’ingénieur
d) Le savoir-faire de l’ingénieur
e) Le savoir-être de l’ingénieur
d) Le savoir-faire de l’ingénieur
À quoi correspond l’énoncé suivant?
Ce sont les démarches, les méthodes, les procédures et les instruments dont la personne maîtrise l’application pratique. Ils permettent de savoir opérer, notamment de réaliser des produits et des systèmes.
Exemples: Utiliser un simulateur, utiliser un logiciel spécialisé
a) Savoir-faire relationnels
b) Savoir-faire opérationnels
c) Savoir-faire expérientiels
d) Savoir-faire cognitifs
b) Savoir-faire opérationnels
À quoi correspond l’énoncé suivant?
Ils sont issus de l’expérience, de l’action. Les savoir-faire sont exprimables; ils sont souvent désignés par les termes suivants : connaissances tacites, tours de main, façons de faire, coups d’oeil, astuces, virtuosité, etc.
Exemples: Évaluer une structure, préparer le budget d’un projet
a) Savoir-faire relationnels
b) Savoir-faire opérationnels
c) Savoir-faire expérientiels
d) Savoir-faire cognitifs
c) Savoir-faire expérientiels
À quoi correspond l’énoncé suivant?
Ce sont des capacités qui permettent de coopérer efficacement avec autrui : capacité d’écoute, de négociation, de travail en équipe et de travail en réseau.
Exemples: Établir une relation de confiance, Exercer de l’influence
a) Savoir-faire relationnels
b) Savoir-faire opérationnels
c) Savoir-faire expérientiels
d) Savoir-faire cognitifs
a) Savoir-faire relationnels
À quoi correspond l’énoncé suivant?
Ils correspondent à des opérations intellectuelles nécessaires à l’analyse et à la résolution de problèmes, à la conception de produits, de processus ou de systèmes, à la prise de décisions et à l’invention. Induction, déduction, raisonnement par analogie, production d’hypothèses, généralisation, etc. : autant d’opérations qui permettent d’inférer, c’est-à-dire de créer de l’information nouvelle à partir d’information existante.
Exemple: Mettre au point un procédé de fabrication, résoudre un problème.
a) Savoir-faire relationnels
b) Savoir-faire opérationnels
c) Savoir-faire expérientiels
d) Savoir-faire cognitifs
d) Savoir-faire cognitifs
À quoi correspond l’énoncé suivant?
Il est formé de ses attitudes et de ses aptitudes.
Les attitudes sont fondées sur un système de valeurs. Elles représentent un ensemble de dispositions à l’égard de quelqu’un ou de quelque chose, un ensemble de jugements et de tendances qui poussent à un comportement.
Exemple: Sensibilité au danger d’une situation et à ses conséquences possibles pour autrui, Ouverture au dialogue.
Les aptitudes (ou qualités de la personne) correspondent aux caractéristiques de la personnalité de chaque ingénieur. Par définition, il s’agit de données relativement stables, qui ne peuvent être modifiées qu’à la marge par des activités de formation et de développement.
Exemples: Esprit d’initiative, capacité à supporter l’ambiguïté, sens de la diplomatie, esprit d’entrepreneurait
a) Le savoir de l’ingénieur
b) La compétence professionnelle de l’ingénieur
c) La performance professionnelle de l’ingénieur
d) Le savoir-faire de l’ingénieur
e) Le savoir-être de l’ingénieur
e) Le savoir-être de l’ingénieur
À quoi correspond l’énoncé suivant?
Elle est définie comme le niveau de résultats auquel doit parvenir l’ingénieur pour atteindre les objectifs fixés par son employeur ou convenus avec son client, compte tenu des normes de sa profession, des pratiques établies et des ressources dont il peut disposer.
a) Le savoir de l’ingénieur
b) La compétence professionnelle de l’ingénieur
c) La performance professionnelle de l’ingénieur
d) Le savoir-faire de l’ingénieur
e) Le savoir-être de l’ingénieur
c) La performance professionnelle de l’ingénieur
Parmis les paramètres qui orientent les actions que réalise l’Ordre au chapitre du développement des compétences de ses membres, à lequel appartient l’énoncé suivant?
Ils sont au nombre de trois, et permettre de définir le rôle de l’Ordre:
- l’ingénieur est le premier responsable de l’actualisation de ses compétences et de son développement professionnel;
- la promotion, le soutien et le contrôle du développement professionnel de ses membres font partie des moyens que l’Ordre des ingénieurs du Québec utilise pour bien accomplir sa mission;
- la formation traditionnelle n’est pas le seul vecteur de développement des compétences : les activités d’information, tels les conférences, l’expérience professionnelle, le travail de préparation d’une présentation, la rédaction d’un article spécialisé, etc., constituent des moyens complémentaires de développement.
a) objectifs généraux
b) constats
c) principes généraux
d) principes d’éthique
c) principes généraux
Parmis les paramètres qui orientent les actions que réalise l’Ordre au chapitre du développement des compétences de ses membres, à lequel appartient l’énoncé suivant?
Ils sont au nombre de quatre et garantissent l’efficacité et l’action de l’Ordre:
- le développement des compétences des ingénieurs est un continuum débutant avec la formation initiale en génie;
- les compétences que requiert l’exercice du génie sont nombreuses et complexes. Elles impliquent le recours à un nombre important de connaissances, d’habiletés et d’attitudes;
- même si les conditions dans lesquelles ils exercent leur profession ne favorisent pas toujours leur participation à des activités de développement professionnel, les ingénieurs doivent faire preuve de vigilance à l’égard du développement de leurs compétences;
- Les employeurs jouent un rôle de premier plan lorsqu’ils mettent en place des conditions favorisant la participation de leurs ingénieurs à des activités de développement professionnel.
a) objectifs généraux
b) constats
c) principes généraux
d) principes d’éthique
b) constats
Parmis les paramètres qui orientent les actions que réalise l’Ordre au chapitre du développement des compétences de ses membres, à lequel appartient l’énoncé suivant?
Ils se formulent ainsi :
- assurer la qualité et l’efficacité des services professionnels rendus par les ingénieurs, collectivement et individuellement;
- favoriser l’adaptation de la profession au changement continu survenant sur les plans socioéconomique, technologique et environnemental;
- renforcer la responsabilisation de l’ingénieur par rapport à son propre développement professionnel.
a) objectifs généraux
b) constats
c) principes généraux
d) principes d’éthique
a) objectifs généraux
Parmis les responsabilités, à laquelle réfère l’énoncé suivant?
Le Code de déontologie des ingénieurs reconnaît aussi de façon implicite cette responsabilité à l’égard de son développement professionnel. Ainsi, il met l’accent sur des obligations impliquant, au préalable, que l’ingénieur a pris les mesures lui permettant de devenir et de demeurer compétent. Parmi ces obligations, figurent celles envers le public :
• agir avec compétence
Article 2.04 : « L’ingénieur ne doit exprimer son avis sur des questions ayant trait à l’ingénierie, que si cet avis est basé sur des connaissances suffisantes et sur d’honnêtes convictions. »
• favoriser les mesures d’éducation et d’information
Article 2.05 : « L’ingénieur doit favoriser les mesures d’éducation et d’information dans le domaine où il exerce. »
Nous notons également une obligation envers la profession :
• contribuer, dans la mesure de ses possibilités, au développement de sa profession
Article 4.03.01 : « L’ingénieur doit, dans la mesure de ses possibilités, aider au développement de sa profession par l’échange de ses connaissances et de son expérience avec ses confrères et les étudiants, et par sa participation, à titre de professeur ou de maître de stage, aux cours de formation continue et aux stages de perfectionnement. »
a) Responsabilité de l’Ordre
b) Responsabilité de l’ingénieur
c) Responsabilité des employeurs
d) Responsabilité du client
b) Responsabilité de l’ingénieur
Note: Cette responsabilité est intrinsèquement liée au statut professionnel de l’ingénieur. Rappelons qu’au Québec, ce statut est accordé en raison, notamment, des connaissances et de l’autonomie que requiert l’exercice d’activités professionnelles, et ce, dans l’unique but de protéger les personnes concernées par ces activités.
L’ingénieur se voit ainsi confier un monopole d’exercice de certaines activités. Suivant l’esprit du Code des professions, il lui revient de prendre les mesures lui permettant d’exercer ces activités avec toutes les compétences requises.
Parmis les responsabilités, à laquelle réfère l’énoncé suivant?
Certains pouvoirs ont été donnés par le Code des professions, en particulier par les dispositions suivantes :
• Article 55. (paragraphe relatif aux stages et cours de perfectionnement)
« Le Conseil d’administration d’un ordre peut, sur recommandation du comité d’inspection professionnelle ou du conseil de discipline ou dans les cas prévus par un règlement adopté en vertu du paragraphe j de l’article 94, obliger tout membre de cet ordre à compléter avec succès un stage ou un cours de perfectionnement ou l’obliger aux deux à la fois. Il peut également lui imposer toute autre obligation prévue dans un règlement pris en application de l’article 90, que recommande le comité d’inspection professionnelle. »
• Article 86.0.1.
« Le Conseil d’administration peut, notamment : 6° établir et administrer un fonds afin de promouvoir la formation, l’information, la qualité des services professionnels et la recherche; »
• Article 94.
« Le Conseil d’administration peut, par règlement : o) déterminer les obligations de formation continue ou le cadre de ces obligations auxquelles les membres de l’ordre ou une classe d’entre eux doivent se conformer, selon les modalités fixées par résolution du Conseil d’administration; ce règlement doit alors contenir les modes de contrôle, de supervision ou d’évaluation des obligations, les sanctions découlant du défaut de s’y conformer et, le cas échéant, les cas de dispense de s’y conformer; »
a) Responsabilité de l’Ordre
b) Responsabilité de l’ingénieur
c) Responsabilité des employeurs
d) Responsabilité du client
a) Responsabilité de l’Ordre
Note: Dans cette perspective, l’Ordre se définit deux rôles relatifs au développement professionnel de ses membres.
Tout d’abord, il agit comme catalyseur en aidant les ingénieurs et leurs employeurs à s’engager activement dans le développement des compétences que requiert l’exercice de la profession.
Cette aide s’appuie sur une compréhension des problèmes de compétence qui ont des répercussions sur l’exercice de la profession. Elle consiste en l’offre d’une variété d’activités destinées à soutenir l’ingénieur dans son développement.
L’Ordre joue également un rôle de contrôle des activités que réalisent ses membres en matière de développement professionnel. Un tel contrôle est rendu nécessaire aujourd’hui en raison, notamment, de la complexité des compétences que requiert l’exercice de la profession ainsi que des conditions d’exercice qui ne favorisent pas toujours la participation des ingénieurs à des activités de développement.
L’Ordre assumera ce rôle par le truchement d’un règlement établissant les normes minimales que les ingénieurs devront respecter en vue de maintenir et d’améliorer leurs compétences au niveau requis par leurs fonctions.
Parmis les responsabilités, à laquelle réfère l’énoncé suivant?
Le développement de ses ressources humaines est un facteur clé du dynamisme d’une organisation. Il constitue un investissement nécessaire au maintien de la capacité d’adaptation de l’organisation et un moyen de faire face aux exigences que pose son développement. L’organisation doit donc intégrer à ses stratégies le développement de ses ressources humaines, en particulier celui des ingénieurs qui sont à son service.
Au Québec, les employeurs ont d’ailleurs une obligation légale en matière de développement des ressources humaines. En effet, en vertu de la Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d’oeuvre, les employeurs dont la masse salariale annuelle est de plus de deux millions de dollars sont tenus d’investir au cours d’une même année civile l’équivalent d’au moins 1 % de leur masse salariale dans la réalisation d’activités de formation qui visent le développement des compétences de leur personnel.
Toutefois, investir dans le développement des compétences ne consiste pas seulement à satisfaire à une exigence légale ou encore à répondre aux besoins de compétences spécifiques que constatent ses dirigeants. C’est aussi admettre que le lien entre l’organisation et son personnel agit fortement sur leur évolution respective, qu’il existe un rapport très étroit entre le progrès de l’entreprise et le développement de ses ressources humaines.
Le développement professionnel doit être vu dans la perspective de ce lien stratégique. La responsabilité de l’organisation quant à sa propre évolution lui crée le devoir de favoriser, au sens large, le développement de ses ressources humaines.
Pour les ingénieurs, cet effort de l’entreprise doit s’harmoniser avec la responsabilité qu’ils ont, en tant que professionnels, de poursuivre leur développement.
Les entreprises et les organismes qui emploient des ingénieurs bénéficient individuellement et collectivement du progrès de la profession. Ils doivent, par conséquent, encourager le développement des compétences des ingénieurs.
a) Responsabilité de l’Ordre
b) Responsabilité de l’ingénieur
c) Responsabilité des employeurs
d) Responsabilité du client
c) Responsabilité des employeurs
À quel élément des voies d’action réfère l’énoncé suivant?
La connaissance des problèmes de compétence qui ont des répercussions sur l’exercice de la profession est à la base de l’ensemble des interventions de l’Ordre en matière de développement des compétences. L’Ordre mène des consultations et des analyses dans le but de connaître le niveau de compétences détenu par ses membres de même que le niveau de performances auquel ceux-ci sont astreints. Il sera ainsi en mesure de documenter un écart éventuel et de proposer des stratégies de développement appropriées.
Il importe de définir les lacunes en compétences et les besoins en analysant différents types d’information, notamment :
• les études ou les rapports concernant l’exercice de la profession;
• les problèmes soulevés par des ingénieurs ou d’autres intervenants;
• les constats découlant du programme de surveillance générale de la profession;
• les statistiques tirées des déclarations soumises par les membres en vertu du règlement sur le développement professionnel.
a) La compétence professionnelle
b) Contrôler le développement professionnel
c) Soutenir le développement professionnel
d) Connaître les problèmes de compétence
d) Connaître les problèmes de compétence
À quel élément des voies d’action réfère l’énoncé suivant?
Cet élément que doit fournir l’Ordre en vue d’aider les ingénieurs comprend, entre autres :
• la sensibilisation des ingénieurs et de leurs employeurs à la nécessité d’assurer les compétences;
• la diffusion de renseignements sur les activités et les ressources pertinentes existantes;
• l’offre de conseils de première ligne sur des stratégies de développement à privilégier (objectifs, activités, ressources);
• la production et la diffusion de documents d’encadrement visant à orienter l’ingénieur dans sa pratique professionnelle et le développement de ses compétences;
• la création et la diffusion d’activités visant le développement des compétences en lien avec l’exercice professionnel (exemples : authentifier et vérifier des documents d’ingénierie, appliquer le Code de déontologie, résoudre des conflits de valeurs mettant en jeu la sécurité du public);
• l’élaboration et la diffusion d’activités visant le développement d’autres types de compétences, seul ou en collaboration avec des fournisseurs de formation.
Dans la mise en oeuvre de ces activités de soutien au développement professionnel, l’Ordre privilégie le recours aux technologies de l’information (document électronique interactif, vidéoconférence, apprentissage en ligne, etc.) dans un double but :
• accroître les occasions de réaliser des apprentissages de qualité sur des sujets pertinents;
• rendre les activités de développement professionnel accessibles à tous les membres, et ce, sans égard à leur lieu d’exercice.
a) La compétence professionnelle
b) Contrôler le développement professionnel
c) Soutenir le développement professionne
d) Connaître les problèmes de compétence
c) Soutenir le développement professionne
À quel élément des voies d’action réfère l’énoncé suivant?
Cet élément que réalise l’Ordre pour veiller à ce que les membres se conforment aux normes minimales établies par règlement comprend, notamment :
• la communication de renseignements aux membres sur les modalités d’application du règlement;
• la réception et le suivi des déclarations des membres;
• la gestion des cas de non-conformité;
• le cas échéant, l’imposition d’une formation ou d’une activité de développement particulière aux membres ou à un groupe d’entre eux, conformément aux dispositions du règlement sur le développement professionnel.
L’Ordre doit profiter de toutes les occasions de communiquer avec ses membres, incluant les communications écrites, les visites d’inspection professionnelle, les réunions officielles et les rencontres informelles, à la fois pour cerner leurs besoins et, surtout, pour les informer des services offerts et, lorsque cela est possible, pour mettre en oeuvre certains moyens.
a) La compétence professionnelle
b) Contrôler le développement professionnel
c) Soutenir le développement professionne
d) Connaître les problèmes de compétence
b) Contrôler le développement professionnel
À quoi correspond la définition suivante?
C’est la démonstration par un individu qu’il possède la capacité - c’est-à-dire les connaissances (le savoir), les habiletés (le savoir-faire) et les attitudes (le savoir-être) d’accomplir un acte professionnel, une activité ou une tâche conformément à une norme ou à toute autre exigence prédéterminée. - Définition tirée du programme de formation à la méthode DACUM de l’Association canadienne de la formation professionnelle
a) La compétence professionnelle
b) Contrôler le développement professionnel
c) Soutenir le développement professionne
d) Connaître les problèmes de compétence
a) La compétence professionnelle
Note: C’est la compétence qui nous permet de réaliser un travail de qualité dans le respect de notre obligation de protection des personnes concernées par nos activités. Elle est complexe, étant donné que nos fonctions – qui nous placent au coeur du fonctionnement des organisations – exigent de nous la maîtrise de connaissances et d’habiletés dans divers domaines, par exemple notre secteur de pratique et la réglementation applicable, les communications interpersonnelles, l’éthique, la gestion… et plusieurs autres
À quoi correspondent les deux question suivantes?
- Quels sont les aspects de ma situation professionnelle qui nécessitent une adaptation de ma part sur le plan des compétences?
- Quelles sont les compétences que je devrai développer pour m’adapter?
a) Planifier vos activités
b) Évaluer votre situation actuelle
c) Établir vos objectifs annuels
d) Établir vos priorités
b) Évaluer votre situation actuelle
À quoi correspondent les exemples suivants?
Une meilleure compréhension des limites de ma responsabilité professionnelle et des moyens à prendre pour influencer mon employeur m’aiderait à être plus structuré et efficace dans mes recommandations sur les impacts environnementaux de nos projets
Une meilleure connaissance des “Bonnes pratiques” relatives au calcul de courant de court-circuit et de la théorie qui en est à la base me permettrait de valider et peut-être d’améliorer mes méthodes de çalcul que j’ai apprises “sur le tas”.
Je pratique depuis peu dans le secteur des systèmes de traitement des eaux usées d’origine domestique. Une meilleure connaissance de l’analyse des sols me permettrait de faire des choix de solutions de traitement plus appropriés.
Une meilleure connaissance des dangers et des risques associés à l’utilisation de nouveaux équipements faciliterait l’établissement de consensus sur les mesures de sécurité à adopter.
a) Description sommaire des habiletés à développer et de leur niveau de complexité
b) Besoin de développement de compétence
c) Description sommaire des connaissances requises pour réaliser une première application
d) Description sommaire des meilleures activités pour développer cette compétence.
b) Besoin de développement de compétence