Diencéphale Flashcards

1
Q

Le mésencéphale est entouré par quelles 2 régions?

A

L’un s’intercale entre le mésencéphale et le métencéphale, l’isthme, et l’autre entre le mésencéphale et le diencéphale, le segment prétectal

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Q

Décrit l’isthme

A

Ce segment donne naissance au noyau trochléaire et au locus coeruleus (noyau réticulaire noradrénergique), entre autres. Chez l’adulte, il correspond à la région où le pédoncule cérébelleux supérieur rejoint le tectum. Il reste parfois anatomiquement démarqué chez les anamniotes adultes.

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3
Q

Décrit le Prétectum et tubercule postérieur

A

Le tubercule postérieur est la portion ventrale du segment prétectal, et le prétectum la portion dorsale. Les neurones issus du prétectum forment les noyaux prétectaux, qui jouent un rôle en lien avec les mouvements réflexes des yeux et la coordination visuomotrice. Ils reçoivent principalement des projections de la rétine et du tectum optique, et projettent à différents noyaux du tronc cérébral jouant un rôle dans la motricité visuelle et/ou du corps. L’activité de ses noyaux est modulée par des afférences provenant du cortex cérébral.
Le tubercule postérieur donne naissance à plusieurs noyaux qui se mêlent à ceux du tegmentum et du thalamus ventral et dorsal.

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4
Q

Chez les mammifères, les structures dérivant de l’isthme et du segment prétectal s’intègrent ou?

A

S’intègrent au tectum, et celles dérivant du segment prétectal s’intègrent plutôt au diencéphale.

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5
Q

Décrit le diencéphale

A

Le diencéphale diffère des vésicules encéphaliques caudales, comme de la moelle épinière, en ce qu’il ne possède plus l’organisation fondamentale en colonnes fonctionnelles. Même si le 3e ventricule est allongé dorso-ventralement, il n’y a pas de sulcus limitans; le sulcus séparant le thalamus de l’hypothalamus ne s’appelle pas ainsi. Même s’il est continu avec le tronc cérébral, le diencéphale ne renferme pas de noyaux moteurs et ne reçoit qu’un seul nerf, le nerf optique (II),purement sensoriel et spécial. La rétine, contrairement aux organes des sens reliés à la moelle épinière et au tronc, est une extension latérale du système nerveux central.

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6
Q

Quelles sont les 4 étages du diencéphale?

A

L’épithalamus
Le thalamus dorsal
Le thalamus ventral (ou sous-thalamus, ou préthalamus)
L’hypothalamus.

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7
Q

Décrit l’évolution du diencéphale

A

Chez les anamniotes, le diencéphale est largement visible extérieurement. Chez les amniotes, le développement du télencéphale, particulièrement des hémisphères cérébraux, va faire en sorte que le diencéphale se retrouve bordé latéralement et dorsalement par ces derniers. Chez les mammifères, seul l’hypothalamus demeure constamment visible sur la face ventrale du cerveau; la glande pinéale, associée à l’épithalamus, peut être visible dorsalement mais est souvent masquée par les hémisphères.

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8
Q

Qu’est-ce que l’épithalamus?

A

L’épithalamus forme l’étage dorsal du diencéphale.

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9
Q

Quelles sont les 3 structures de l’épithalamus?

A

Nerveuse
Glandulaire
Méningée

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10
Q

Décrit la structure nerveuse de l’épithalamus

A

L’habénula (ou corps habénulaires). Ces noyaux – généralement pairs, mais ils peuvent montrer une forte asymétrie chez certaines espèces de vertébrés – reçoivent des projections de l’hypothalamus et de régions télencéphaliques (aire olfactive, noyaux du septum, amygdale) et projettent vers le tronc cérébral (différents noyaux tegmentaires, dont ceux de l’aire tegmentaire ventrale, et collicules supérieurs). L’habénula est principalement impliquées dans des réflexes déclenchés par l’olfaction (salivation, mastication, déglutition) mais elle influence des comportements plus complexes (circuits de récompense).

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11
Q

Décrit la structure glandulaire de l’épithalamus

A

La glande pinéale (ou épiphyse) qui est photosensible. Cet organe peut être associé à d’autres organes glandulaires (parapinéale chez certains poissons) ou
photosensibles (l’œil pariétal de certains reptiles). La pinéale est une glande qui sécrète entre autres la mélatonine, une hormone impliquées dans l’établissement des cycles circadiens et circannuels. Chez les anamniotes en général (et certains reptiles), la lumière influence l’activité de la pinéale au travers du crâne. Chez les mammifères, la pinéale n’est pas directement influencée par la lumière ambiante. Ce sont des neurones hypothalamiques qui stimulent la pinéale par des voies indirectes.

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12
Q

Décrit la structure méningée

A

De manière similaire à ce qu’on retrouve au niveau du 4e ventricule, la pie-mère s’associe à des vaisseaux sanguins pour former la toile choroïdienne antérieure. Celle-ci forme le toit du 3e ventricule et envoie des prolongements dans le ventricule (plexus choroïde).

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13
Q

Qu’est-ce que le thalamus?

A

Le thalamus est une structure très importante et très complexe autant morphologiquement que fonctionnellement. Toutes les informations qui viennent des régions plus caudales sont relayées au cortex cérébral par cette structure.

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14
Q

Décrit le dév du thalamus

A

Son développement est très corrélé au développement du cortex cérébral. Ainsi le thalamus est relativement simple chez les anamniotes et il se complexifie beaucoup chez les amniotes. Chez les oiseaux et mammifères, il contient un nombre très importants de noyaux caractérisés par leurs connexions afférentes et efférentes. Nous ne verrons que les principales subdivisions chez les mammifères.
Chez ces derniers, en particulier chez l’homme, le thalamus a une forme ovoïde. Il est séparé du télencéphale par la capsule interne, formée entre autre par des fibres corticofuges (qui « fuient » le cortex). Il est traversé par des faisceaux de fibres qui bifurquent dans la région antérieure formant la lame médullaire interne et la lame médullaire externe. Ces faisceaux permettent de diviser le thalamus en plusieurs groupes de neurones à la fois sur le plan morphologique et sur le plan fonctionnel.

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15
Q

Quels sont les principaux groupes afférents et efférents du dien?

A
Goupe antérieur
Groupe médial
Goupe latéral
Métathalamique
Intralaminaires
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16
Q

Décrit le groupe antérieur

A

Il reçoit des afférences principalement des corps mamillaires par les voies mamillo-thalamiques et projette de manière réciproque vers le cortex (cérébral) cingulaire

17
Q

Décrit le groupe médial

A

Il reçoit des afférences du globus pallidus, de l’hypothalamus, des corps amygdaloïdes, du cortex olfactif, etc., et projette de manière réciproque vers le cortex préfrontral

18
Q

Décrit les 4 subdivisions du groupe latéral

A

Latéral dorsal et latéral postérieur : ils ne sont pas développés également chez tous les mammifères mais le sont chez l’humain. Ces deux noyaux reçoivent des afférences d’autres régions du thalamus dorsal et projettent vers différentes aires associatives au niveau du cortex pariétal;
Ventral antérieur : il reçoit des afférences du globus pallidus et de la substance noire. Ses efférences sont envoyées vers le cortex frontal (aires prémotrice et motrice supplémentaire) et orbitaire;
Ventral latéral : il est innervé par le globus pallidus, la substance noire, et le cervelet, et projette vers le cortex frontal (aire motrice primaire);
Ventral postérieur : il reçoit les fibres formant le lemnisque médial, les voies spinothalamiques et les voies trigéminothalamiques (inputs somatosensoriels de la tête). Il projette vers le cortex pariétal (aire somatosensorielle primaire);

19
Q

Décrit les 3 subdivisions métathalamiques

A

Corps genouillé latéral : il reçoit des afférences rétiniennes (optiques) et projette vers le cortex occipital (aire visuelle primaire);
Corps genouillé médial : il reçoit des afférences provenant des collicules inférieurs et projette vers le cortex temporal (aires auditives primaire et secondaire);
Pulvinar : il reçoit des afférences des collicules supérieurs et envoie ses efférences vers diverses aires corticales occipitales et pariétales (aires visuelles secondaires et associatives). L’homologue du pulvinar chez les reptiles et oiseaux s’appelle le noyau rond (nucleus rotundus);

20
Q

Décrit les 3 noyaux intralaminaires

A

Noyaux de la ligne médiane : ils sont situés le long de la paroi du 3e ventricule et dans les régions d’adhérence thalamique. Leurs connexions sont mal connues mais ils recevraient des afférences de l’hypothalamus et projetteraient vers le cortex cingulaire;
Noyau centro-médial : situé au niveau de la lame médullaire interne. Il reçoit des afférences du globus pallidus, de la formation réticulée troncale, du cervelet. Il projette surtout vers les noyaux putamen et caudé (noyaux sous-palliaux), mais envoie aussi des projections vers le cortex frontal (aire motrice primaire) et d’autres régions du néocortex;
Noyaux réticulaires du thalamus : ces noyaux sont situés dans la lame médullaire externe. Ils reçoivent des afférences provenant de diverses régions corticales (cérébrales) et projettent vers les noyaux thalamiques.

21
Q

Décrit le thalamus ventral

A

Le thalamus ventral des mammifères est formé par deux principaux noyaux situés dans la capsule interne, ventralement et plutôt caudalement par rapport au thalamus dorsal: le noyau sous-thalamique et la zona incerta. Des noyaux moins bien circonscrits forment une portion réticulaire médiane (noyaux des champs H de Forel). Le thalamus ventral est disposé en avant de la substance noire mésencéphalique. Le noyau sousthalamique établit d’ailleurs de nombreuses connexions réciproques avec la substance noire et le globus pallidus. Il reçoit des projections du cortex cérébral. De manière générale, les structures sous-thalamiques sont fortement impliquées dans le contrôle moteur.

22
Q

Qu’est-ce que l’hypothalamus?

A

C’est le centre d’intégration supérieur du Système nerveux autonome qui, par ses connexions avec l’hypophyse, contrôle une grande partie du système endocrinien.

23
Q

Quelles sont les 3 grandes fctions de l’hypothalamus?

A

Contrôle de l’homéostasie (équilibre des fonctions physiologiques de l’organisme): la température (thermorégulation), la concentration des liquides du corps en particulier l’état électrolytique (concentration ionique), les fonctions cardiaque (pression sanguine) et respiratoire. L’hypothalamus est aussi au centre de l’horloge biologique.
Contrôle du métabolisme et de l’alimentation (fonction trophique): l’hypothalamus contient des centres de la faim et de la soif, des structures qui avertissent l’organisme lorsqu’il y a des problèmes énergétiques ou osmotiques, et qui déclenchent les comportements appropriés à la solution de ces problèmes. Il régule aussi les fonctions métaboliques comme l’élimination des déchets (miction, défécation). Il contrôle donc des comportements qui ont un rapport avec la préservation de l’organisme et donc la survie de l’individu.
Contrôle des fonctions reliées à la reproduction et à la croissance : notamment par l’intermédiaire de l’hypophyse, il contrôle le comportement sexuel, pulsions, et cycles de reproduction. Il joue aussi un rôle dans le contrôle des hormones de croissances.

24
Q

Quelles sont les 3 grandes régions hypothalamiques chez les mammi?

A

Région préoptique: la plus antérieure de l’hypothalamus. Elle est située entre la commissure antérieure et le chiasma optique (croisement des nerfs optiques);
Région tubérale (de tuber cinereum, « tumeur cendrée »): la plus étendue. Cette région centrale converge vers l’hypophyse à laquelle elle est reliée par la tige hypophysaire ou infundibulum;
Région des corps mamillaires: la plus caudale de l’hypothalamus. Les corps mamillaires sont des excroissances ventrales, paires et arrondies (d’où leur nom), qui sont bien développées surtout chez les mammifères.
Ces régions ne sont pas toujours aussi clairement définies chez les autres vertébrés.

25
Q

Décrit la région préoptique et tubérale

A

La région préoptique et la tubérale contiennent peu de fibres myélinisées. Elles reçoivent des projections de l’amygdale via la strie terminale, et de l’hippocampe via le fornix. (L’amygdale et l’hippocampe sont des structures télencéphaliques) Elles reçoivent aussi des projections olfactives via le faisceau télencéphalique médial (voie olfactohypothalamo-hypophysaire) et à partir du cortex olfactif, ainsi que des afférences en provenance du noyau solitaire par le faisceau longitudinal dorsal. Ce dernier est une voie sous-épendymaire qui relie, souvent de manière réciproque, les noyaux du septum, l’hypothalamus, le mésencéphale (gris périaqueducal, n. Edinger-Westphal), le pont (n. salivaire sup., moteur du V et du VII), et le bulbe (n. salivaire inf., dorsal du X, solitaire).

26
Q

Décrit la région des corps mamillaires

A

La région des corps mamillaires contient plus de fibres myélinisées. Les principales afférences proviennent de l’hippocampe via le fornix ainsi que de divers noyaux du tronc cérébral.

27
Q

Décrit la région préoptique

A

Noyaux supraoptique et paraventriculaire. Ces noyaux sont particulier car certaines de leurs cellules projettent leur axones vers l’hypophyse postérieure: voie
hypothalamo-hypophysaire passant dans l’infundibulum. Les terminaisons sont élargies et prennent le nom de corps de Herring. Elles sont responsables de la sécrétion de vasopressine (ou hormone antidiurétique, à partir du n. supraoptique) ou d’oxytocine (n. paraventriculaire).

28
Q

Décrit la région tubérale

A

Noyaux supraoptique et paraventriculaire. Ces noyaux sont particulier car certaines de leurs cellules projettent leur axones vers l’hypophyse postérieure: voie hypothalamo-hypophysaire passant dans ç l’infundibulum. Les terminaisons sont élargies et prennent le nom de corps de Herring. Elles sont responsables de la sécrétion de vasopressine (ou hormone antidiurétique, à partir du n. supraoptique) ou d’oxytocine (n. paraventriculaire). En plus des projections vers l’hypophyse, ces régions envoient des efférences vers le groupe médial du thalamus dorsal (qui projette lui-même vers le cortex frontal).

29
Q

Décrit la région des corps mamillaires

A

Noyaux médial et latéral, dont les principales efférences sont dirigées vers le groupe antérieur du thalamus dorsal (voie mamillothalamique). D’autres sont dirigées vers le tegmentum.

30
Q

Décrit le lobe antérieur hypophysaire

A

Le lobe antérieur de l’adénohypophyse contient un grand nombre de cellules qui produisent différentes hormones. On peut distinguer trois grands groupes de cellules différenciées selon leur propriétés tinctoriales : les cellules acidophiles, au cytoplasme rougeâtre, qui synthétisent (hormone de croissance, prolactine, thyrotrope, hormones gonadotropes : ICSH, FSH, LH). Les cellules du lobe intermédiaire synthétisent une hormone polypeptidique, la MSH (melanocyte stimulating hormone). Ces hormones sont sécrétées, sous l’influence d’hormones de relâche émis par les cellules des différents noyaux hypothalamiques, dans un très complexe système de capillaires sanguins qui irriguent autant la région tubérale que l’hypophyse.

31
Q

Décrit le lobe nerveux hypophysaire

A

Le lobe nerveux hypophysaire ne peut être considéré comme une glande véritable. Ses cellules, les pituicytes s’apparentent plutôt des cellules gliales. Toutefois, tel qu’il a été dit plus haut, la neurohypophyse reçoit les terminaisons axoniques de neurones endocriniens dont les corps cellulaires forment les noyaux supraoptique et paraventriculaire hypothalamiques. Ces terminaisons élargies s’appellent les corps de Herring et ils déchargent leurs hormones dans l’espace intercellulaire, d’où elles atteignent la circulation sanguine.