Tronc cérébral Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’obex?

A

Zone de transition entre la moelle épinière et le tronc cérébral

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2
Q

Ou se trouve l’obex?

A

Elle débute antérieurement au premier segment cervical – à peu près au niveau du foramen magnum, l’ouverture de l’os occipital qui laisse passer le névraxe) – jusqu’au début de l’élargissement du 4e ventricule

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3
Q

Le tronc cérébral comprend quoi?

A

Le bulbe rachidien (ou moelle allongée; myélencéphale), le pont (métencéphale) et le tegmentum (mésencéphale). Ces régions forment la paroi du 4e ventricule et de l’aqueduc mésencéphalique

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4
Q

Quels nerfs crâniens se rattachent au tronc cérébral?

A

Les nerfs III à XII

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5
Q

Décrit le bulbe rachidien (moelle allongée)

A

Le bulbe rachidien se dispose ventralement au 4e ventricule, caudalement au pont. Ce dernier est fermé au niveau de l’obex mais il s’ouvre dorsalement. Au-dessus du ventricule se trouve la toile choroïdienne du 4e ventricule, qui relie le cervelet, l’obex et les bords latérodorsaux du bulbe; elle est formée par la pie-mère.

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6
Q

Quels sont les 3 sillons qui se creusent dans le plancher du 4e ventricule? + descriptions

A

Celui qui longe la ligne médiane est le sillon médian, de part et d’autre on retrouve les sillons limitants. (Notez que le sillon dorsomédian de la moelle se prolonge sur la face dorsale de l’obex jusqu’à l’ouverture du ventricule.) Le sillon ventromédian spinal se prolonge sur la face ventrale du bulbe

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7
Q

Quels sont les 2 types de protubérances qu’on peut aussi retrouver sur le plancher du 4e ventricule des mammifères?

A

Les pyramides, qui se trouvent de part et d’autre du sillon ventromédian dans la partie antérieure du bulbe, et les olives (dites inférieures), qui sont un peu plus latérales et dorsales.

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8
Q

Ou se trouvent les nerfs crâniens XII, VI, XI, X, IX, VII et VIII dans le bulbe?

A
  • Ventralement et médialement, on retrouve le nerf crânien hypoglosse (XII); il se situe entre la pyramide et l’olive quand ces structures sont présentes.
  • Toujours ventralement et médialement, à
    la jonction avec le pont, se situe le nerf abducteur (VI).
  • Latéralement, à peu près à mi-hauteur du
    bulbe (dorsal à l’olive), émergent les nerfs spinal accessoire (XI), vague (X), glossopharygien (IX),
    et facial (VII).
  • Le spinal accessoire est le plus caudal, alors que le facial se trouve à limite du pont.
  • Un peu plus dorsal à ce dernier se trouve le nerf vestibulocochléaire (VIII).
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9
Q

Décrit le pont

A

Le 4e ventricule se poursuit sous le cervelet et se referme au niveau caudal du mésencéphale. Au niveau du métencéphale, le pont est le plancher du ventricule, le cervelet le plafond.
Le pont forme une saillie en forme d’arche disposée transversalement.
Lorsque le pont est très développé, on ne distingue plus le sillon ventromédian. La face ventrale du pont est peu différenciée chez les non-mammaliens, il est alors difficile de le distinguer du bulbe. Le sillon ventromédian y est généralement visible.

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10
Q

Quel nerf crânien émerge du pont et ou?

A

Sur le côté du pont, plutôt vers l’avant et approximativement à la hauteur du nerf facial, émerge le nerf trijumeau (V).

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11
Q

Décrit le mésencéphale

A

À ce niveau, le ventricule se rétrécit en aqueduc mésencéphalique chez les mammifères; chez les
non-mammaliens, il se rétrécit avant de s’élargir à nouveau en un ventricule mésencéphalique.
Dans les deux cas, il est invisible de l’extérieur. Dorsalement, il est recouvert par le tectum et ventralement par le tegmentum.

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12
Q

Quels sont les protubérances qu’on peut voir en vue dorsale du mésencéphale? (mammi et non mammi)

A

Chez les mammifères, on retrouve quatre petites protubérances, les collicules
Chez les non-mammaliens le tectum prend la forme de deux protubérances arrondies, les lobes optiques.

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13
Q

Que sont et ou se trouvent les pédoncules cérébraux?

A

Sur la face ventrale du tegmentum des mammifères on retrouve deux saillies longitudinales plus ou moins développées : les pédoncules cérébraux

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14
Q

Quels sont les nerfs crâniens qui émergent du mésencéphale et ou sont-ils?

A

En position médiale vers l’arrière du tectum, à la limite du cervelet, émerge le nerf trochléaire (IV).
Ventralement et médialement, se situe le nerf oculomoteur (III). Il se trouve entre les pédoncules cérébraux quand ceux-ci sont présents.

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15
Q

Quels sont les 2 parties du tronc cérébral vues en coupe transverse? + descriptions (on y retrouve quoi?)

A

-La partie fondamentale, qui correspond à la prolongation de la moelle dans l’encéphale. Elle s’observe chez tous les vertébrés. On y retrouve:
o Les colonnes fonctionnelles, contenant les neurones moteurs et sensoriels associés aux nerfs crâniens;
o La formation réticulée, des groupes de neurones dispersés dans le tronc qui contrôlent l’activité des neurones moteurs et sensoriels, mais aussi d’autres régions du névraxe;
o Les principales voies ascendantes et descendantes (extrapyramidales).
- La partie ventrale, qui comprend les structures qui sont beaucoup plus développées chez les mammifères, au point qu’elles font saillie sur le tronc. Par exemple : l’olive inférieure, les pyramides, les fibres et noyaux du pont, etc.

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16
Q

Quelles sont les 4 colonnes fctionnelles dans la moelle se prolongent au niveau du tronc cérébral jusqu’au mésencéphale?

A

Plaque basale, médiale, et plaque alaire, latérale

17
Q

Au niveau du mésencéphale quelles sont les 7 colonnes fctionnelles?

A

Somatomotrice; Somatomotrice (générale); Efférence somatique
Viscéromotrice; Viscéromotrice générale; Efférence viscérale
Viscéromotrice spéciale; Efférence; branchiomérique
(somatique)
Viscérosensorielle; Viscérosensorielle générale; Afférence viscérale
Viscérosensorielle spéciale; Afférence placodale
ventrolatérale
Somatosensorielle; Somatosensorielle générale ;Afférence somatique
Somatosensorielle spéciale; Afférence placodale
dorsolatérale

18
Q

Quelles sont les 4 composantes « générales » qui sont les mêmes que pour la moelle? + descriptions

A
  • Somatomotrice : innervation motrice (efférente) des muscles striés squelettiques;
  • Viscéromotrice : innervation motrice des structures viscérales (muscles lisses, glandes, etc.);
  • Viscérosensorielle : innervation sensorielle (afférente) des structures internes, viscérales (intéroceptive, sensibilité protopathique);
  • Somatosensorielle : innervation sensorielle des muscles striés et de la peau (extéroceptive et proprioceptive, sensibilités épicritique et protopathique)
19
Q

Quelles sont les 3 composantes “spéciales”?

A
  • Viscéromotrice spéciale
  • Viscérosensorielle spéciale
  • Somatosensorielle spéciale
20
Q

Quelles sont les positions des 5 composantes qu’ont des positions homologues à dans la moelle?

A

Sous la surface du ventricule, près du sillon médian, on retrouvera la colonne somatomotrice (générale); sa position est homologue à celle de la colonne somatomotrice médiale dans la corne ventrale spinale. Plus latéralement, un peu avant le sillon latéral, on retrouve la colonne viscéromotrice; sa position est homologue à celle de la colonne homonyme dans la moelle. Latéralement au sillon limitant, on retrouve les colonnes viscérosensorielle (générale) et d’afférence placodale ventrolatérale; la seconde prolonge rostralement la première. À l’extrémité latérale du ventricule, on retrouve la colonne des afférences placodales dorsolatérales (somatosensorielle spéciale).

21
Q

Quelles sont les 2 colonnes qui sont déplacées et leur position?

A
  • La colonne branchiomérique ou branchiomotrice est déplacée un peu latéralement et ventralement par rapport à la colonne somatomotrice générale. Elle demeure médiale par rapport au sillon limitant. Cette position est approximativement homologue à celle de la colonne somatomotrice latérale de la moelle.
  • La colonne somatosensorielle générale se situe en continuité avec la colonne somatosensorielle (générale) de la moelle. Toutefois, l’apparition de la colonne somatosensorielle spéciale la déplace légèrement plus ventralement.
22
Q

Quels sont les noyaux formant chaque colonne?

A
  • Colonne somatomotrice (générale) : n. hypoglosse, n. abducteur, n. trochléaire, n. oculomoteur (principal);
  • Colonne branchiomotrice : n. spinal accessoire, n. facial, n. trijumeau moteur
  • Colonne viscéromotrice (générale) : n. dorsal du vague, n. salivaire inférieur, n. salivaire supérieur, n. d’Edinger-Westphal;
  • Colonne viscérosensorielle (générale) : n. solitaire, portion caudale;
  • Colonne des afférences placodales ventrolatérales : n. solitaire, portion rostrale;
  • Colonne somatosensorielle (générale) : n. trijumeau spinal, n. trijumeau principal, n. trijumeau mésencéphalique;
  • Colonne des afférences placodales dorsolatérales : noyaux vestibulaires et noyaux cochléaires.
23
Q

Quels sont les 7 autres noyaux du tronc qui ne se retrouvent pas dans des colonnes?

A

Noyaux des cordons dorsaux, noyaux de la formation réticulée, noyaux gris centraux, noyaux olivaires, noyaux du pont, noyau rouge et substance noire

24
Q

Quel faisceau se trouve dans les noyaux des cordons dorsaux (gracile et cunéiforme)?

A

Faisceau ascendant important dans le tronc : le lemnisque médial

25
Q

Quels sont les 3 fctions des neurones des noyaux de la formation réticulée?

A
  • Fonctions motrices, qui contrôlent l’activité des noyaux moteurs crâniens.
  • D’autres noyaux réticulaires moduleront plutôt l’activité des noyaux sensoriels.
  • Un grand nombre de noyaux intègrent l’information provenant des neurones sensoriels (primaires ou secondaires) ou d’autres régions du névraxe pour moduler l’activité d’autres régions du SNC.
26
Q

Les neurones des noyaux de la formation réticulée qui intègrent l’info provenant des neurones sensoriels peuvent être caractérisées de 2 façons, lesquelles? + descriptions

A
  • Projections : elles sont très étendues au niveau du tronc mais elles peuvent aussi s’étendre largement au niveau du prosencéphale (dans les hémisphères par exemple). D’autres groupes de neurones projetteront plutôt localement dans le tronc ou caudalement vers la moelle épinière (neurones réticulospinaux).
  • Neurotransmetteurs : très souvent, les groupes de neurones réticulaires vont exprimer plusieurs neurotransmetteurs, dont certains ont une action plutôt neuromodulatrice. Parmi ceux-ci, on notera la dopamine, l’épinéphrine (ou adrénaline) et la norépinéphrine, la sérotonine, voire l’acétylcholine et plusieurs neuropeptides. Certains noyaux réticulaires sont ainsi caractérisés par un grand nombre de neurones exprimant le même neuromodulateur (par exemple : locus coeruleus et norépinéphrine, noyaux du raphé et sérotonine).
27
Q

Quels sont les 3 colonnes des noyaux médiolatérals? + descriptions

A
  • Noyaux du raphé : ils sont disposés le long de la ligne médiane (raphé veut dire qui s’entrecroise au niveau de la ligne médiane). Le diamètre des neurones va de petit à moyen. Ils sont principalement sérotoninergiques;
  • Noyaux magno- et gigantocellulaires : ils se distribuent dans la partie fondamentale intermédiaire. Comme leur nom le suggère, ils sont composés de gros neurones (magno-) voir de neurones « géants » (giganto-). Leurs fonctions sont principalement liées à la coordination motrice.
  • Noyaux parvocellulaires : ils se distribuent dans la partie fondamentale latérale et sont composés de neurones de petit diamètre (parvo = petit). Ils ont des fonctions plutôt tournées vers l’intégration et la modulation sensorielles.
28
Q

Les neurones olivaires (qui sont dans la portion ventromédiale du bulbe) reçoivent quelles projections et ils projettent ou?

A

Descendant du mésencéphale et du prosencéphale

(surtout du diencéphale) et projettent vers le cervelet

29
Q

Les neurones des noyaux du pont reçoivent quelles projections et projettent ou?

A

Projections afférentes à ces noyaux proviennent du cortex cérébral. Ils projettent vers le cervelet

30
Q

Les noyaux rouges et la substance noire se situent ou?

A

Le noyau rouge a une position assez centrale dans le tegmentum, la substance noire est plus ventrale et s’étend plus caudalement vers le pont

31
Q

Décrit le noyau rouge

A

Sa forme est généralement arrondie. Les neurones qui le composent sont de grosseur variable (petits-moyens) et forment des subdivisions. Il doit son nom au fait que, chez les mammifères du moins, ses neurones et glies contiennent beaucoup de fer et lorsqu’on dissèque le mésencéphale, l’oxydation du fer le fait apparaitre de couleur rouge. Ce noyau reçoit des projections surtout du cortex cérébral et du cortex cérébelleux, et il projette vers l’olive bulbaire ainsi que vers la moelle épinière (voie rubrospinale).

32
Q

Décrit la substance noire

A

Ce noyau est de forme aplatie en coupe transverse et subdivisé en deux grandes parties (pars reticulata et pars compacta). Ses cellules (neurones et glies) contiennent plus de fer encore que ceux du noyau rouge, ce qui les rend plus opaques. Chez les
mammifères, les deux parties sont assez distinctes anatomiquement (p. compacta : cellules plus grosses, présence importante de fibres myélinisées ; p. reticulata : cellules plus petites, peu de fibres myélinisées). La substance noire établit un système complexe de connexions réciproques avec des noyaux sous-thalamiques (diencéphale) et souspalliaux (télencéphale). Elle reçoit aussi des afférences provenant du cortex cérébral.

33
Q

Décrit le lemnisque-médial (position, projections, afférences)

A

Le lemnisque médial est composé par les axones des noyaux des cordons dorsaux et sa cible est le thalamus dorsal. Il relaie des informations sensorielles provenant du corps (modalité épicritique).
À leur sortie des noyaux, au niveau de l’obex, les axones des cordons dorsaux se dirigent médialement. Dans le bulbe, ils se disposent en un mince faisceau allongé verticalement (i.e., selon l’axe dorsoventral) le long de la ligne médiane, au-dessus de la voie corticospinale. Au niveau du pont, le lemnisque médial prend graduellement une position plus latérale et dorsale. Surtout, il s’oriente de plus en plus horizontalement. Au niveau du tegmentum, il est latéral au noyau rouge.

34
Q

Décrit le faisceau longitudinal médial (position, étendue, fction)

A

Ce faisceau est situé le long de la ligne médiane, un peu en-dessous du ventricule (il est séparé du lemnisque médial par le faisceau tectospinal). Il s’étend sur la longueur du tronc et se prolonge même au niveau de la moelle cervicale. Il est composé par les axones de différents noyaux du tronc cérébral qui établissent des connexions entre eux. C’est une voie de coordination motrice importante qui est impliquée dans de nombreux réflexes. Par exemple, des axones issus des noyaux vestibulaires empruntent ce faisceau pour aller rejoindre les motoneurones des noyaux (abducteur, trochléaire et oculomoteur) qui innervent les muscles extraoculaires. Ce qui permet une coordination entre les mouvements de la tête et ceux des yeux.

35
Q

Décrit la voie pyramidale

A

projections corticospinales. Dans le diencéphale, ces projections forment la capsule interne. Lorsqu’elles pénètrent dans le tegmentum, elles se disposent ventralement à la substance noire et s’arrangent en un grand faisceau qui fait saillie à la surface ventrale : on appelle cette saillie pédoncule cérébral (le terme désigne la structure anatomique, visible extérieurement). Au niveau du pont, ce faisceau unique se subdivise en un grand nombre de petits faisceaux parallèles qui s’insinuent entre les noyaux et les faisceaux du pont. Dans le bulbe, les voies corticospinales se rassemblent à nouveau en un seul faisceau qui fait saillie sous la surface du tronc : la pyramide (structure anatomique). Ce faisceau s’internalise dans le SNC au niveau de l’obex, et la plupart des axones croisent alors la ligne médiane (décussation des pyramides) pour rejoindre la portion dorsolatérale du funicule latéral controlatéral.

36
Q

Décrit les faisceaux du pont

A

La partie ventrale du pont contient un grand nombre de faisceaux orientés transversalement. Certains de ces faisceaux correspondent à des projections cortico-pontiques qui se terminent dans les noyaux du pont. La plupart sont formés par des axones des noyaux du pont dirigés vers le cervelet controlatéral. Dorsalement au pont et latéralement au 4e ventricule, ces axones forment le pédoncule cérébelleux moyen.

37
Q

Décrit la composante viscéromotrice spéciale

A

Innervation des muscles striés dérivés des arcs pharyngiens.
Pendant longtemps, on a pensé que leur origine embryonnaire était plus proche de celle des muscles lisses que de celle des autres muscles striés (non associés aux arcs). Plus récemment, on s’est aperçu que ce n’était pas le cas et que ces muscles sont bien « somatiques » car ils dérivent des somitomères. Pour refléter que ces muscles dérivent du mésoderme des arcs « branchiaux », serait plus adéquat de parler de composante branchiomérique somatique ou branchiomotrice

38
Q

Décrit la composante viscérosensorielle spéciale

A

Innervation des récepteurs gustatifs de la bouche, qui
proviennent des placodes ventrolatérales (ou épibranchiales).
Considéré comme viscérosensoriel parce que ces récepteurs sont insérés dans la bouche, et spécial parce que l’on parlait de sens « spéciaux » dans le cas des sens unique au crâne (non retrouvé ailleurs sur le corps, du moins chez l’homme). Pour mieux refléter l’origine des récepteurs, donc indirectement leur fonction, Butler & Hodos (2005) proposent de renommer cette composante afférence placodale ventrolatérale

39
Q

Décrit la composante somatosensorielle spéciale

A

Innervation des récepteurs sensoriels de l’oreille interne (et de la ligne latérale chez les agnathes, poissons et amphibiens qui en possèdent une). Ces récepteurs proviennent de la placode dorsolatérale. Comme précédemment, pour mieux refléter l’origine des récepteurs, Butler & Hodos (2005) proposent
de renommer cette composante afférence placodale dorsolatérale