Nerfs crâniens Flashcards

1
Q

Pouquoi les nerfs olfactif et optique (les plus rostraux) sont dits sensoriels spéciaux?

A

Car ils relaient des modalités qu’on ne retrouve

qu’au niveau de la tête (du moins, chez les mammifères).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quels nerfs sont situés dans le tronc cérébral? (+ descriptions)

A

Les nerfs III à XII contiennent soit les axones des neurones des noyaux moteurs situés dans le tronc cérébral, soit des prolongements (centraux et périphériques) des neurones sensoriels (ganglionnaires). Les terminaisons centrales de ces derniers font synapse sur les neurones sensoriels secondaires, qui s’agencent eux aussi en noyaux dans le tronc cérébral (noyaux sensoriels).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quels sont les 3 groupes de nerfs crâniens?

A

Ventraux, dorsaux et dorsolatéraux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Décrit les nerfs ventraux

A

Ils émergent de part et d’autre de la ligne ventromédiane ou un peu latéralement aux pyramides quand ces dernières sont très développées (humain). Une exception, toutefois, le nerf trochléaire émerge dorsomédialement. Ce sont des nerfs purement moteurs, qui sont homologues aux racines spinales ventrales. De caudal vers rostral : n. hypoglosse (XII), n. spinal accessoire (XI), n. abducteur (ou abducens, VI), n. trochléaire (ou pathétique, IV), n. oculomoteur (III).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Décrit les nerfs dorsaux

A

Ce sont surtout des nerfs mixtes, i.e., moteurs et sensoriels, qui se rattachent au tronc un peu plus latéralement et dorsalement que les nerfs ventraux. (Le nerf spinal accessoire est entièrement moteur.) Ils sont homologues aux racines dorsales spinales. Chez l’humain, ils se situent à un niveau légèrement dorsal par rapport à l’olive inférieure. De caudal à rostral : n. spinal accessoire (XI), n. vague (ou pneumogastrique, X), n. glossopharyngien (n. IX), n. facial (VII), n. trijumeau (n. V).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Décrit les nerfs dorsolatéraux

A

Ce sont des nerfs sensoriels « spéciaux » qui se développent en lien avec les placodes dorsolatérales. Chez les amniotes (reptiles, oiseaux, mammifères), il n’y a qu’une paire de nerfs vestibulocochléaire (ou statoacoustique, VIII). Chez les animaux qui possèdent une ligne latérale (agnathes, poissons, amphibiens immatures), celle-ci est innervée par plusieurs nerfs (nerfs de la ligne latérale).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Les poissons ne possèdent pas 2 nerfs crâniens, lesquelles et pourquoi?

A

Les poissons n’ont pas de nerf hypoglosse (ils n’ont pas de véritable langue) ni de nerf spinal accessoire (pas de véritable cou non plus). Ils peuvent cependant posséder une série de « nerfs occipitaux », analogues aux racines ventrales spinales, qui innervent des muscles qui forment le plancher de la bouche ou sont associés aux branchies.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Chez la lamproie, quels nerfs sont anastomosés?

A

Les axones des motoneurones abducteurs (nerf VI) sont accolés au nerf trijumeau (V)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quels nerfs peuvent être anastomosés?

A

Les nerfs relayant des modalités gustatives (afférences

placodales ventrolatérales) sont souvent anastomosés à d’autres nerfs (facial, glossopharygien et vague).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Le tronc cérébral est segmenté en quoi?

A

En rhombomères

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Les nerfs crâniens sont rattachés aux quelles 3 colonnes supplémentaires (spéciales)?

A

Viscéromotrice (ou branchiomotrice), viscérosensorielle (ou afférences placodales ventrolatérales) et somatosensorielle (ou afférences placodales dorsolatérales).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Décrit le nerf hypoglosse (XII)

A

C’est un nerf somatomoteur qui émerge du tronc très ventralement, entre les pyramides et l’olive chez les mammifères.
Un seul noyau y est associé : le noyau hypoglosse. Ce dernier se retrouve dans la portion médiale du bulbe, juste en-dessous du canal central ou du ventricule.
Il innerve les nombreux muscles striés de la langue. Chez les oiseaux, il innerve les muscles associés à la syrinx.
Un nerf hypoglosse individualisé n’apparait que chez les amniotes. Chez les amphibiens, les neurones innervant la langue envoient leurs axones au travers du premier nerf spinal.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Décrit le nerf spinal accessoire (XI)

A

C’est un nerf formé par les axones de motoneurones formant un noyau situé au niveau de la colonne somatomotrice latérale des segments cervicaux les plus rostraux (environ C1-5 chez l’humain). Les axones de ces motoneurones sortent au niveau des racines ventrales mais longent la moelle puis le bulbe pour sortir au niveau du crâne par le foramen jugulaire. Cette ouverture est celle par où passent aussi les nerfs IX et X qui sont des nerfs dorsaux. Les trois nerfs peuvent être plus ou moins anastomosés à leur sortie du crâne.
Le noyau d’origine se nomme le noyau spinal accessoire, il est branchiomoteur (« viscéromoteur spécial »). Les motoneurones de ce noyau innervent le muscle sternocléidomastoïdien et le trapèze, ce sont des muscles du cou homologues à un muscle des branchies (m. cuculaire) chez les poissons, Chondrichtyens comme Actinoptérygiens, et les amphibiens.
Ce nerf n’est individualisé que chez les amniotes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Décrit le nerf vague (X)

A

C’est un nerf dorsal mixte. Initialement relié au seul 2e
arc branchial, il se modifie lors de l’évolution pour innerver les arcs branchiaux postérieurs (arcs 3 à 5) et leurs dérivés phylogénétiques.
Chez les mammifères, il rejoint le tronc sur la portion latérale du bulbe, au-dessus de l’olive. Il sort du crâne par le foramen jugulaire et, à ce niveau, deux ganglions sensoriels lui sont associés : le ganglion supérieur du vague (ou g. jugulaire), à l’intérieur du crâne, et le ganglion inférieur du vague (ou g. plexiforme), à l’extérieur.
Cinq noyaux centraux sont associés au nerf vague : ambigu, dorsal (moteur) du vague, solitaire (portion caudale), solitaire (portion rostrale) et le trijumeau spinal
Chez les poissons, le nerf vague est le principal responsable de l’innervation sensorielle des branchies 2 à 5. L’innervation motrice provient majoritairement des nerfs occipitaux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Décrit le noyau ambigu du nerf X

A

Noyau branchiomoteur (« viscéromoteur spécial ») bulbaire. Responsable de l’innervation des muscles striés associés au pharynx postérieur et au larynx, dont ceux qui permettent la phonation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Décrit le noyau dorsal (moteur) du nerf X

A

Noyau viscéromoteur (« général »). Les motoneurones
innervent, indirectement, au travers de divers ganglions et plexi, la paroi supérieure de la trachée et celle de l’œsophage, les viscères thoraciques (dont le cœur et les poumons), et les viscères abdominaux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Décrit le noyau solitaire (portion caudale) du nerf X

A

Noyau viscérosensoriel (« général »). Les neurones
ganglionnaires qui projettent à ce noyau sont situés dans le ganglion inférieur. Le territoire sensoriel d’innervation est la muqueuse dans la portion supérieure de la trachée et de l’œsophage, ainsi que la muqueuse de l’épiglotte.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Décrit le noyau solitaire (portion rostrale) du nerf X

A
Noyau gustatif (colonne des afférences placodales
ventrolatérales ou « viscérosensorielle spéciale »). Les neurones ganglionnaires se trouvent dans le ganglion inférieur et leurs prolongements périphériques innervent des bourgeons gustatifs dans la partie très postérieure de la langue ainsi que sur l’épiglotte.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Décrit le noyau trijumeau spinal du nerf X

A
Noyau somatosensoriel (« général »). Les neurones
ganglionnaires se trouvent dans le ganglion supérieur et ils innervent la peau de l’oreille externe (partie antérieure du pavillon) et le méat auditif, le tympan, et une portion de la duremère.
20
Q

Décrit la somatotopie du lobe gustatif des poissons rouges

A

Certaines espèces d’animaux aquatiques, particulièrement des poissons, montrent un très grand nombre de récepteurs gustatifs au niveau de toute la bouche, dans la région des branchies et même sur la peau de la tête. C’est le cas du poisson rouge qui possède plus de 100 000 récepteurs gustatifs dispersés au niveau de la tête et du corps. Le nerf vague comprend le plus grand nombre d’afférences primaires gustatives qui se terminent dans la portion rostrale du noyau solitaire (il y en a aussi qui arrivent des nerfs IX et VII). À ce niveau, il y a un très grand nombre de neurones, au point où cela entrainent une saillie sur la face dorsale du bulbe, le lobe gustatif (ou lobe vagal, ou encore aire gustative)

21
Q

Décrit l’organisation du noyau du solitaire

A

Les neurones du solitaire montrent une organisation laminaire (i.e., en couche). Dans certaines couches, les neurones forment une « carte » précise des récepteurs gustatifs de la bouche, particulièrement de l’organe palatal, une grosse masse musculaire spécialisée située au niveau du plafond de la bouche et qui s’étend sur les branchies.

22
Q

Les muscles qui composent l’organe palatal sont innervés par quoi?

A

Les nombreux muscles qui composent l’organe palatal sont finement innervés par les motoneurones du noyau ambigu qui sont aussi organisés de manière à représenter une « carte » précise de l’organe palatal mais une carte des muscles. Lorsque ces muscles se contractent, ils créent de petites « bosses » à la surface de l’organe.

23
Q

Comment les poissons rouges se nourrissent?

A

Lorsqu’ils se nourrissent, les poissons rouges sont très fines gueules : ils sélectionnent seulement une portion des particules alimentaires qu’ils aspirent. Cela est possible parce que les particules savoureuses activent des récepteurs gustatifs à des endroits précis de l’organe palatal. L’information sensorielle est relayée par les fibres du nerf vague vers les neurones sensoriels secondaires du lobe gustatif correspondant à ces endroits. Ces neurones projettent leurs axones vers le noyau ambigu, dans des régions correspondantes de la carte musculaire. Les motoneurones font contracter les muscles et les petites « bosses » coincent les particules entre l’organe palatal et des régions opposées de la paroi buccale. En parallèle de cette boucle réflexe, l’information sensorielle traitée au niveau du lobe gustatif déclenche d’autres réseaux nerveux qui font en sorte que, lorsque le poisson rejette l’eau par les branchies, il conserve seulement les particules coincées dans la
bouche. Celles-ci sont ensuite dirigées vers l’estomac pour être digérées

24
Q

Décrit le nerf glossopharyngien (IX)

A

C’est aussi un nerf dorsal mixte et il est associé au premier arc branchial. Il est situé juste rostralement au nerf vague et sort du crâne par le foramen jugulaire. Il possède aussi deux ganglions sensoriels lui sont associés : l’un interne au crâne, le ganglion supérieur du glossopharyngien, qui est de taille réduite, et un externe, le ganglion inférieur du glossopharygien (ou g. pétreux). Cinq noyaux centraux sont associés au nerf glossopharygien : ambigu, salivaire inférieur, solitaire (portion caudale), solitaire portion rostrale, du trijumeau spinal

25
Q

Décrit le noyau ambigu du nerf IX

A

Noyau branchiomoteur (« viscéromoteur spécial ») bulbaire. Responsable de l’innervation de muscles striés associés au pharynx (m. stylo-pharyngien chez l’homme).

26
Q

Décrit le noyau salivaire inférieur du nerf IX

A

Noyau viscéromoteur (« général ») bulbaire. Les motoneurones innervent une grosse glande salivaire, la parotide. Cette innervation se fait indirectement, au travers de neurones autonomes situés dans le ganglion otique (un des ganglions autonomes céphaliques).
Les grosses glandes salivaires apparaissent chez les tétrapodes, particulièrement les amniotes, qui ont besoin d’humidifier les aliments pour mieux les avaler et les digérer. On ne retrouve pas de glandes salivaires chez les poissons.

27
Q

Décrit le noyau solitaire (portion caudale) du nerf IX

A

Noyau viscérosensoriel (« général »). Les neurones
ganglionnaires qui projettent à ce noyau sont situés dans le ganglion inférieur. Le territoire sensoriel d’innervation est la muqueuse de l’oropharynx, de la trompe auditive (« trompe d’eustache »), de l’oreille moyenne, et du tiers postérieur de la langue. Ces régions sont celles qui sont tout juste rostrales à celles innervées par le nerf vague.
D’autres neurones sensoriels du ganglion pétreux innervent des mécanorécepteurs et chimiorécepteurs carotidiens (sinus et glomus carotidiens). Leurs prolongements centraux sont envoyés vers le noyau moteur du vague. Ces neurones font partie d’un système de régulation de la pression artérielle et du rythme cardiaque.

28
Q

Décrit le noyau solitaire (portion rostrale) du nerf IX

A
Noyau gustatif (colonne des afférences placodales
ventrolatérales ou « viscérosensorielle spéciale »). Les neurones ganglionnaires se trouvent dans le ganglion inférieur et leurs prolongements périphériques innervent des bourgeons gustatifs dans le tiers postérieur de la langue.
29
Q

Décrit le noyau du trijumeau spinal du nerf IX

A

Les neurones ganglionnaires se trouvent dans le ganglion supérieur et ils innervent une petite portion de peau de l’oreille externe (pavillon). Peu de fibres somatosensorielles « générales » transitent dans le glossopharyngien.

30
Q

Décrit le nerf vestibulo cochléaire (VIII)

A

Nerf dorsolatéral relié à la colonne des afférences placodales dorsolatérales (« somatosensorielle
spéciale »). Il est situé un peu dorsalement et caudalement au nerf facial (VII), à la limite du pont.
Ses neurones ganglionnaires sont des cellules bipolaires (et non pseudo-unipolaires comme la
majorité des neurones ganglionnaires sensoriels) dont les prolongements périphériques innervent les organes sensoriels de l’oreille interne. Deux grandes subdivisions du nerf :
- Nerf vestibulaire : les neurones sensoriels du ganglion vestibulaire innervent les organes sensoriels vestibulaires – macules et crêtes ampullaires – en périphérie et projettent leurs axones vers le complexe vestibulaire (ce dernier est formé de 4 noyaux distincts : supérieur, latéral, médial, et inférieur).
- Nerf cochléaire : les neurones du ganglion spiral innervent les cellules ciliées de la cochlée, en périphérie, et projettent vers les noyaux cochléaires (dorsal et ventral), localisés dans le bulbe (près du pont).

31
Q

Décrit les nerfs de la ligne latérale

A

Ce sont des nerfs associés aux placodes dorsolatérales. Tous les anamniotes en possèdent, au moins pendant l’embryogenèse, mais pas les amniotes. Leur nombre est variable (jusqu’à 6 branches). Ces nerfs relaient une composante somatosensorielle spéciale, dans la portion dorsolatérale de la plaque alaire bulbo-pontique (aire octavolatérale). En périphérie, ces nerfs innervent les organes de la lignes latérales, qui peuvent être mécanoréceptifs (cellules ciliées qui perçoivent les mouvements de l’eau) ou électroceptifs (récepteurs ampullaires ou tubéreux).

32
Q

Décrit le nerf facial VII

A

C’est un nerf dorsal mixte qui est associé à l’arc hyoïdien (deuxième arc pharyngien). Il se rattache au tronc à la jonction pontobulbaire. Il possède un seul ganglion sensoriel, le g. géniculé (ou g. genouillé).
Quatre noyaux sont associés au n. facial : moteur du facial, salivaire supérieur, solitaire portions rostrale et caudale

33
Q

Décrit le noyau moteur du facial du nerf VII

A

Noyau branchiomoteur pontique (caudal dans le pont). Responsable de l’innervation de la musculature faciale (ex., muscles peauciers de la mimique chez les primates, muscles auriculaires et de la trompe chez l’éléphant), du ventre postérieur du muscle digastrique, et du petit muscle stapédien (contrôle des mouvements de l’étrier dans l’oreille moyenne).
Les motoneurones du n. facial sont situés assez loin du plancher du ventricule et plutôt latéral dans la plaque basale. Ils envoient leurs axones dorsalement et médialement presque jusqu’au ventricule à un endroit où ces derniers décrivent une courbe pour reprendre une trajectoire dirigée vers la sortie du nerf. Cette courbe s’appelle le genou du facial (on y trouve les motoneurones du noyau abducteur)

34
Q

Décrit le noyau salivaire supérieur du nerf VII

A

Noyau viscéromoteur pontique. Ses motoneurones contrôlent les sécrétions lacrymales (larmes) par l’intermédiaire du ganglion (autonome) ptérygo-palatin, et les sécrétions des glandes salivaires situées vers l’avant de la bouche (gl. sous-mandibulaire et sous-linguales) par l’intermédiaire du ganglion (autonome) sous-mandibulaire.

35
Q

Décrit le noyau solitaire portion rostrale du nerf VII

A

Noyau gustatif (colonne des afférences placodales
ventrolatérales). Les neurones ganglionnaires se trouvent dans le ganglion géniculé et leurs
prolongements périphériques innervent des bourgeons gustatifs des deux tiers antérieurs de la
langue.

36
Q

Décrit le noyau solitaire portion caudale du nerf VII

A

Le nerf facial contient un faible contingent d’afférences

viscérosensorielles « générales » innervant des régions des glandes des récepteurs gustatifs suscités.

37
Q

Quels sont les 6 muscles extraoculaires et ils sont innervés par quoi?

A

4 muscles droits (médial, latéral, supérieur et inférieur) et deux obliques (supérieur et inférieur). Ils sont innervés par des motoneurones somatomoteurs.

38
Q

Quels sont les 2 types de muscles lisses de l’oeil et ils sont innervés par quoi?

A

Ceux de l’iris contrôlent l’intensité lumineuse entrante
(réflexe pupillaire), et ceux du corps ciliaire la netteté de l’image sur la rétine (accommodation). Ces muscles sont innervés par des neurones ganglionnaires situés dans le ganglion ciliaire, eux mêmes innervés par des motoneurones viscéromoteurs

39
Q

Décrit le nerf abducteur (VI)

A

Nerf somatomoteur. Le noyau abducteur est situé caudalement dans le pont, en position médiale sous le ventricule. Il se retrouve au niveau du genou du nerf facial. Les axones des motoneurones sont envoyés ventralement et médialement; ils émergent du tronc cérébral à la jonction entre pont et bulbe. Ils innervent le muscle oculomoteur droit latéral qui, en se contractant, provoque une abduction de l’œil (abduction signifie écart par rapport à un axe de référence, généralement la ligne médiane du corps)

40
Q

Décrit le nerf trochléare (IV)

A

Nerf somatomoteur. Le noyau trochléaire est situé médialement dans le mésencéphale, au niveaurostrocaudal correspondant à la portion caudale du collicule supérieur. Il touche au gris central. Les axones du nerf trochléaire sont projetés caudalement. Ils suivent le gris central jusqu’à un niveau postérieur aux collicules inférieurs, où ils remontent dorsalement en faisant une boucle et croisent la ligne médiane. Ils émergent dorsalement, juste avant le cervelet. Ils longent ensuite la surface extérieure du tronc pour se placer près du nerf oculomoteur controlatéral. Le nerf trochléaire innerve le muscle oculomoteur oblique supérieur qui abaisse l’œil en le faisant tourner légèrement vers le côté.

41
Q

Décrit le nerf oculomoteur (III)

A

Nerf somatomoteur et viscéromoteur. Les motoneurones somatomoteurs forment le noyau
oculomoteur; les motoneurones viscéromoteurs forment le noyau d’Édinger-Westphal. Tous ces neurones sont situés dorsalement dans le tegmentum, près de la ligne médiane, un peu rostralement au noyau trochléaire. Chez l’humain, ils forment une région assez facilement reconnaissable, en forme de triangle avec une longue pointe vers le bas. Le noyau d’Édinger-Westphal est bordé latéralement par l’oculomoteur.
Le noyau oculomoteur est responsable de l’innervation des quatre muscles extraoculaires restants : muscles droits supérieur, inférieur et médial, et muscle oblique inférieur. Il est agencé de manière somatotopique.
Le noyau d’Édinger-Westphal innerve les neurones autonomes du ganglion ciliaire. Il contrôle les contractions des muscles de l’iris et du corps ciliaire.

42
Q

Décrit le nerf trijumeau (V)

A

C’est un nerf dorsal mixte qui est associé à l’arc mandibulaire (premier arc pharyngien). Il se
rattache au tronc vers l’avant du pont. Il possède un seul ganglion sensoriel, le g. du trijumeau (ou
g. semilunaire).
Quatre noyaux sont associés au n. trijumeau, un appartenant à la colonne branchiomotrice et trois
la colonne somatosensorielle (« générale ») : moteur du trijumeau, spinal du trijumeau, principal du trijumeau et mésencéphalique du trijumeau
Le nerf trijumeau doit son nom au fait qu’il se subdivise en trois branches périphériques : la branche ophtalmique superficielle, la branche maxillaire, la branche mandibulaire. Chez de nombreuses espèces de vertébrés non-mammaliens, il existe une branche ophtalmique profonde (n. profundus); chez les mammifères elle est anastomosée à la branche ophtalmique superficielle.
La branche mandibulaire contient les axones des neurones somatomoteurs (n. moteur du V).
Les trois (ou quatre) branches contiennent des fibres somatosensorielles qui innervent la peau de la tête (ophtalmique : front et scalp; maxillaire : orbites, nez et lèvres supérieures; mandibulaire : tempes, joues et lèvres inférieures). Ces branches sont aussi responsables de l’innervation des muqueuses de la cavité nasale et de la bouche, à partir de la transition avec la peau jusqu’au pharynx.
Certaines espèces de vertébrés montrent des organes spéciaux au niveau des lèvres ou des joues.
C’est le cas, par exemple, des fossettes qui contiennent des récepteurs à infra-rouge chez les crotales et les pythons (c’est une forme de thermosensation). Ces organes sont innervés à partir de la branche maxillaire du trijumeau et on retrouve des noyaux spécialisés pour l’analyse des informations afférentes près du noyau spinal du trijumeau de ces serpents.

43
Q

Décrit le noyau moteur du trijumeau du nerf V

A

Noyau branchiomoteur situé rostralement dans le pont. Ses motoneurones innervent des muscles associés aux mâchoires (muscles masticateurs : m. masseter, m. temporal, m. ptérygoïdien, ventre antérieur du m. digastrique), ainsi que le muscle tenseur du tympan (un petit muscle qui rigidifie le tympan lorsque le niveau sonore est trop élevé).

44
Q

Décrit le noyau spinal du trijumeau du nerf V

A

Il est en continuité avec les principales régions de la corne dorsale spinale. Il s’étend sur la longueur du bulbe et une partie du pont. Les fibres sensorielles qui
l’atteignent sont principalement associées à des modalités protopathiques (toucher diffus, chaleur, douleur)

45
Q

Décrit le noyau principal du trijumeau du nerf V

A

Il se trouve au niveau pontique rostral, latéralement au noyau moteur, et n’est pas en continuité directe avec le noyau précédent. Il reçoit principalement des afférences somatiques relayant des modalités épicritiques (toucher fin, etc.).

46
Q

Décrit le noyau mésencéphalique du trijumeau du nerf V

A

C’est un noyau un peu particulier dans le sens où il est
composé de neurones pseudo-unipolaires (comme les neurones ganglionnaires sensoriels) dispersés dans le mésencéphale, juste latéralement au gris central. Ces neurones perçoivent des informations proprioceptives au niveau des muscles masticateurs.
Chez les mammifères (et amphibiens), le noyau mésencéphalique du trijumeau peut aussi avoir des afférences proprioceptives des muscles extraoculaires. Chez les reptiles et oiseaux, ces afférences contactent plutôt le noyau spinal du trijumeau