Douleur et pharmacologie du SNC Flashcards
(14 cards)
Madame Labonté, 55 ans, est arrivée en ambulance à l’urgence suite à une facture de la cheville qu’elle s’est faite en jouant au soccer avec son fils. Elle accuse une douleur à 8/10 avec une sensation de brûlure et d’élancement très sensible au toucher qui irradie jusqu’à sa cuisse. Vous prenez ses signes vitaux, sa tension artérielle est de 145/93 mmHg, fréquence cardiaque à 108 battements par minute, respiration à 25 par minute et à saturation à 98 %. Elle coopère avec le personnel infirmier, mais est très stressée et craint la douleur.
En consultant son dossier médical, vous pouvez observer qu’elle prend du Celexa, un antidépresseur, de l’Imovane pour son insomnie et de l’Ativan, un anxiolytique, pour des crises de panique occasionnelles. Il y a un antécédent de maladies arthritiques dans la famille de son père. Elle a fait un choc post-traumatique à la suite du décès de son mari dans leur pays natal, la France. De plus, elle s’est cassé l’avant-bras il y a 5 ans.
Pendant votre examen physique, vous notez la pâleur de sa peau que sa pression et fréquence cardiaque demeurent élevées et que sa température n’indique pas de signe d’infection. Par contre, elle est totalement détrempée. Elle parle avec son fils, répond aux questions et est même capable de rire aux blagues de son fils.
Le médecin lui prescrit de l’Oxycodone 10mg 1 comprimé aux 4 heures régulièrement et Statex 5mg 1 comprimé aux 2 heures prn si douleur non soulagée.
À son arrivée à l’hôpital, quel type de douleur ressent Mme Labonté? Est-ce une douleur aigue ou chronique? Expliquez.
Douleur nociceptive somatique, car présence d’une fracture, sensation de brûlure, élancement et douleur augmentée au toucher. Aigue puisque soudaine, identifiable et modérée.
Madame Labonté, 55 ans, est arrivée en ambulance à l’urgence suite à une facture de la cheville qu’elle s’est faite en jouant au soccer avec son fils. Elle accuse une douleur à 8/10 avec une sensation de brûlure et d’élancement très sensible au toucher qui irradie jusqu’à sa cuisse. Vous prenez ses signes vitaux, sa tension artérielle est de 145/93 mmHg, fréquence cardiaque à 108 battements par minute, respiration à 25 par minute et à saturation à 98 %. Elle coopère avec le personnel infirmier, mais est très stressée et craint la douleur.
En consultant son dossier médical, vous pouvez observer qu’elle prend du Celexa, un antidépresseur, de l’Imovane pour son insomnie et de l’Ativan, un anxiolytique, pour des crises de panique occasionnelles. Il y a un antécédent de maladies arthritiques dans la famille de son père. Elle a fait un choc post-traumatique à la suite du décès de son mari dans leur pays natal, la France. De plus, elle s’est cassé l’avant-bras il y a 5 ans.
Pendant votre examen physique, vous notez la pâleur de sa peau que sa pression et fréquence cardiaque demeurent élevées et que sa température n’indique pas de signe d’infection. Par contre, elle est totalement détrempée. Elle parle avec son fils, répond aux questions et est même capable de rire aux blagues de son fils.
Selon les informations récoltées pendant votre examen physique, quelles sont les caractéristiques physiologiques de sa douleur? Est-ce qu’elles sont le reflet de la stimulation du système sympathique ou parasympathique?
Augmentation de la fréquence respiratoire et cardiaque, pâleur, diaphorèse. Il y a stimulation du système sympathique.
Madame Labonté, 55 ans, est arrivée en ambulance à l’urgence suite à une facture de la cheville qu’elle s’est faite en jouant au soccer avec son fils. Elle accuse une douleur à 8/10 avec une sensation de brûlure et d’élancement très sensible au toucher qui irradie jusqu’à sa cuisse. Vous prenez ses signes vitaux, sa tension artérielle est de 145/93 mmHg, fréquence cardiaque à 108 battements par minute, respiration à 25 par minute et à saturation à 98 %. Elle coopère avec le personnel infirmier, mais est très stressée et craint la douleur.
En consultant son dossier médical, vous pouvez observer qu’elle prend du Celexa, un antidépresseur, de l’Imovane pour son insomnie et de l’Ativan, un anxiolytique, pour des crises de panique occasionnelles. Il y a un antécédent de maladies arthritiques dans la famille de son père. Elle a fait un choc post-traumatique à la suite du décès de son mari dans leur pays natal, la France. De plus, elle s’est cassé l’avant-bras il y a 5 ans.
Pendant votre examen physique, vous notez la pâleur de sa peau que sa pression et fréquence cardiaque demeurent élevées et que sa température n’indique pas de signe d’infection. Par contre, elle est totalement détrempée. Elle parle avec son fils, répond aux questions et est même capable de rire aux blagues de son fils.
Est-ce que l’échelle de la douleur de schéma corporel serait adéquate à la situation de Mme Labonté? Si non, expliquez pourquoi et quelle serait l’échelle adéquate.
Non, elle n’est pas adéquate. Nous savons déjà qu’elle a mal à la cheville. Il serait plus adéquat d’utiliser l’échelle verbale puisque la patiente est capable de communiquer et qu’elle prodigue une autoévaluation.
L’infirmière lui a administré de l’Oxycodone 10mg, quelle est la classe de ce médicament?
a) AINS
b) Antidépresseur
c) Opioïde
d) Anticonvulsivant
C) Opioïde
Quels sont les soins infirmiers reliés à la surveillance des opioïdes?
Toujours évaluer le niveau de douleur avant l’administration et valider l’heure de la dernière dose. Expliquer à la patiente de ne pas combiner les opioïdes à l’alcool et autres opioïdes ainsi que de ne pas conduire. Expliquer les effets secondaires : étourdissements, hypotension, nausées, vomissements, somnolence, dépression respiratoire et constipation. À l’évaluation au pic d’action, évaluer si dépression respiratoire, état de conscience de la patiente et degré de sédation.
2 heures après l’administration de l’Oxycodone 10mg, vous retournez voir Mme Labonté qui se dit partiellement soulagée. Vous lui offrez son entre dose de Statex, mais elle refuse, expliquant qu’elle ne veut pas prendre trop d’opioïdes.
Nommez 2 méthodes non pharmacologiques qui aideraient à réduire la douleur de Mme Labonté.
Faire de la méditation et des exercices de respiration ou faire de la musicothérapie.
Si Mme Labonté n’avait pas été soulagée immédiatement à l’urgence, quels systèmes auraient pu être atteints? Nommez-en 2 ainsi que leurs manifestations cliniques.
Le système cardiovasculaire : hypertension artérielle, angine de poitrine.
Le système respiratoire : atélectasie.
Vrai ou Faux?
L’anxiété de Mme Labonté peut influencer la perception de sa douleur.
Vrai, il y a stimulation du système limbique par l’anxiété, ce qui fait augmenter la douleur.
Madame Labonté, 55 ans, est arrivée en ambulance à l’urgence suite à une facture de la cheville qu’elle s’est faite en jouant au soccer avec son fils. Elle accuse une douleur à 8/10 avec une sensation de brûlure et d’élancement très sensible au toucher qui irradie jusqu’à sa cuisse. Vous prenez ses signes vitaux, sa tension artérielle est de 145/93 mmHg, fréquence cardiaque à 108 battements par minute, respiration à 25 par minute et à saturation à 98 %. Elle coopère avec le personnel infirmier, mais est très stressée et craint la douleur.
En consultant son dossier médical, vous pouvez observer qu’elle prend du Celexa, un antidépresseur, de l’Imovane pour son insomnie et de l’Ativan, un anxiolytique, pour des crises de panique occasionnelles. Il y a un antécédent de maladies arthritiques dans la famille de son père. Elle a fait un choc post-traumatique à la suite du décès de son mari dans leur pays natal, la France. De plus, elle s’est cassé l’avant-bras il y a 5 ans.
Pendant votre examen physique, vous notez la pâleur de sa peau que sa pression et fréquence cardiaque demeurent élevées et que sa température n’indique pas de signe d’infection. Par contre, elle est totalement détrempée. Elle parle avec son fils, répond aux questions et est même capable de rire aux blagues de son fils.
Autre que l’anxiété, nommez 3 facteurs qui influencent la perception de la douleur de Mme Labonté.
Son sexe, ses expériences antérieures (fracture de l’avant-bras) et sa génétique (historique familial de maladies arthritiques).
Dans quelle situation le Narcan est-il utilisé?
Comme antagoniste des opioïdes en cas de dépression respiratoire.
Remplissez les mots manquants
Algique : qui provoque la _________.
Algique : qui provoque la douleur.
Remplissez les mots manquants.
__________________________ : perception douloureuse au niveau d’un _________ qui n’existe plus à la suite d’une amputation. Aussi connue sous le nom de douleur fantôme.
Algohallucinose : perception douloureuse au niveau d’un membre qui n’existe plus à la suite d’une amputation. Aussi connue sous le nom de douleur fantôme.
Remplissez les mots manquants.
Seuil de la douleur : intensité de ___________ la plus _______ qui produit une douleur.
Seuil de la douleur : intensité de stimulation la plus faible qui produit une douleur.
Remplissez les mots manquants.
Seuil de ______________ ___ ___ __________ : intensité _______________ de douleur qu’une personne est capable de tolérer.
Seuil de tolérance de la douleur : intensité maximale de douleur qu’une personne est capable de tolérer.