Flashcards 2 sociale s3

(326 cards)

1
Q

Qu’est-ce que la pensée sociale ?

A

C’est une pensée subjective et fonctionnelle (me permet de comprendre et d’anticiper tous les objets du monde), qui est directement en lien acec mes intérêts, mes engagements, mes besoins et mes objectifs.

C’est une pensée de la vie quotidienne qui me permet de construire des communications et de répondre à des questions concrètes (et donc qui demande des stratégies cognitives rapides pour trouver des solutions immédiates).
=> C’est donc une pensée qui vise l’utilité sociale

C’est une pensée qui nous implique directement, mais on a tendance à donner beaucoup de crédit à l’expérience d’autrui.

Cette pensée s’accomode de contradictions et de faussetés et d’incomplétude.

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2
Q

Pourquoi il est difficile d’étudier la pensée sociale ?

A

C’est un travail qui demande de n’émettre aucun jugement, or il est difficile de se détacher de ses jugements.

On veut étudier la pensée sociale pour ce qu’elle est et non ce qu’elle devrait être.

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3
Q

Vrai ou faux : la pensée sociale et la pensée scientifique ne peuvent pas coexister.

A

Faux : elles peuvent coexister.
=> Ce sont deux pensées différentes avec deux buts différents.

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4
Q

Quels sont les 3 types de représentations ?

A
  • Représentations collectives (en sociologie, Durkheim).
  • Représentations individuelles/mentales (en cognitive).
  • Représentations sociales (en sociale, Moscovoci).
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5
Q

Qu’est-ce que la représentation collective ?

A

Il s’agit d’une pensée sociale attachée à un objet et qui est commune pour toute la société. C’est une représentation au niveau macroscopique.

C’est une représentation qui conditionne toute la société, c’est comme une règle de fonctionnement, une obligation contraignante. (ex : l’éducation, la sécu, le droit de vote à 18 ans pour tous les français…)

=> En bref, c’est une pensée qui assure la cohésion sociale de la société.

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6
Q

Qu’est-ce que la représentation mentale/individuelle ?

A

Il s’agit d’un modèle intériorisé d’entités cognitives (produites par le SN) et stocké en MLT, qui nous permet de conserver les informations résultant de nos interactions avec le monde (notre expérience).

=> Elles ne représentent que des informations utilisables et qui varient selon un individu à l’autre.

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7
Q

Qu’est-ce qu’une représentation sociale ? (5 points).

A
  • La théorie des RS est une macro-théorie car elle englobe des théories plus anciennes et déjà connues (comme l’attitude, la croyance…), ce qui permet d’offrir une recherche directement au contact de la réalité.
  • Il s’agit d’un système dynamique car il a un début, une évolution et sans doute une fin.
  • Les RS sont valables sur des groupes et non une société entière. De plus, elles changent d’un groupe à l’autre.
  • Elles sont également beaucoup plus variées que les représentations collectives.
  • De plus, les RS sont communicables.
    => Ainsi, lorsque je parle à mes pairs, j’échange et je fabrique des RS.
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8
Q

Pourquoi les RS sont, à leur début, pas vraiment étudiées ? (3 raisons).

A
  • Les RS contiennent des choses archaïques, des stéréotypes et des superstitions.
    | → Les gens alors pensaient donc qu’il valait mieux les remplacer et non les étudier.
  • Les RS représentaient également un trop gros champ d’étude, ce qui les rendait trop compliquées à étudier.
  • La mode était à la recherche quantitative des états-uniens. On reprochait aux RS d’être des sujets banaux et sans saveur, car qualitative.
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9
Q

Qu’est-ce qui caractérise un objet de RS ? (5 caractéristiques).

A
  • Un objet social : objet que l’on peut partager avec les autres.
  • Un objet présentant des formes différentes, offrant des perspectives nouvelles.
  • Un objet qui porte des enjeux et des objectifs pour plusieurs groupes différents.
  • Un objet qui participe à une dynamique sociale : objet utilisé dans des relations et communications.
  • Un objet que l’on peut étudier dans un cade où règne une liberté de parole.
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10
Q

Pourquoi une RS est une représentation SOCIALE ? (4 raisons).

A
  • Une RS est partagée par un ensemble de personnes (même groupe, même statut social, mêmes centres d’intérêts…)
  • Une RS se construit à partir de différentes sources et formes de communication.
  • Une RS est fonctionnelle : elle sert à maîtriser son environnement et ça oriente la communication et les actions que je vais avoir avec les autres.
  • Une RS a une pertinence pratique qui guide les actions concrètes : elles correspondent à l’ensemble de règles, de savoir-faire et d’interprétations qui permettent que j’ai une certaine activité sociale.
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11
Q

Vrai ou faux : les RS sont des structures multidimensionnelles.

A

Vrai : c’est une structure qui a plusieurs buts :

  • Construire du sens, des cadres afin d’interpréter la réalité.
  • Orienter nos comportements pour maitrîser notre environnement.

=> Ainsi, une RS ne cherche pas la vérité mais la fonctionnalité.

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12
Q

Comment naît une RS ?

A

Une RS naît de la communication, à travers une dialectique individu/société :

  • Individu : vécu personnel, croyances, préférences…
  • Société : éléments venus de la société, témoignage…
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13
Q

Quelles sont les 3 étapes de la RS ?

A

1) Description
2) Classification
3) Explication en lien avec l’objet.

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14
Q

Vrai ou faux : toute RS forme une vérité pour un groupe et ses membres.

A

Vrai : les RS sont des constructions subjectives.

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15
Q

Vrai ou faux : les RS ne sont pas un signe d’identité sociale.

A

Faux : les RS sont un signe d’appartenance à un groupe et donc d’identité sociale.

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16
Q

De quoi se compose une RS ?

A

Une RS est formée d’un ensemble de “cognition” :
- infos/connaissances.
- images (sociales).
- opinions.
- attitudes.
- normes et valeurs.
- croyances.

=> La théorie des RS a un aspect systémique : ces différentes cognitions s’organisent en un système.

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17
Q

Qu’est-ce qu’une image sociale ?

A

C’est l’ensemble des propriétés qu’on affecte à un objet. Ce sont des “sensations mentales”.

Elles se créent à partir d’un savoir préalable (elles font appel à la mémoire collective), résultent d’un filtrage d’informations et font appel à des affects.

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18
Q

Vrai ou faux : dès qu’on a construit une image sociale, on s’approprie cet objet.

A

Vrai.

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19
Q

Qu’est-ce qu’une attitude ?

A

C’est une association d’opinions qui sont cohérentes entre elles.

Une attitude a toujours une dimension évaluative, c’est comment je me positionne vis à vis d’un objet social (pour/contre).

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20
Q

Sur quoi joue l’attitude ?

A
  • Sur mes comportements
  • Sur la prédiction de mes comportements.

=> En gros, c’est une prédisposition à agir d’une certaine manière vis à vis d’un objet social.

MAIS une attitude n’implique pas toujours des comportements. Cela dépend du contexte et de ma motivation.

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21
Q

Quelles sont les 3 composantes d’une attitude ?

A
  • Composante cognitive : croyances et pensées.
  • Composante affective : émotions et sensations.
  • Composante comportementale : intention + action réelle.
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22
Q

Qu’est-ce qui différencie norme et valeur ?

A

Les deux sont : les composantes sociétales des RS.

Normes : règles rigides qui sont des prescriptions sociales s’imposant à l’individu.

Valeurs : idées auxquelles la société est attachée.

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23
Q

Vrai ou faux : on peut adhérer à une croyance sans la prendre pour une vérité.

A

Faux : adhérer à une croyance, c’est forcément la prendre comme vérité. Et ne pas y adhérer, c’est la dénigrer.

=> La croyance est un savoir dans lequel on a confiance, ce n’est pas rationnel.

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24
Q

Petit bilan sur les RS.

A
  • Les RS sont plus ou moins riches d’éléments de contenu.
  • Les RS sont plus ou moins fonctionnelles.
  • Les RS ont une dimension émotionnelle plus ou moins intense.
    => Plus cette dimension est extrême, plus il est difficile de changer la RS.
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25
Pourquoi peut-on dire que la RS est organisée en système ? (4 raisons).
- Les éléments de contenu des RS sont hiérarchisés, structurés. - Les éléments de contenu des RS sont cohérents entre eux. - Le système de la RS a sa propre logique et son propre argumentaire. - Tous les éléments de la RS sont liés par des explications et des raisonnements.
26
Quelles sont les 3 étapes de la construction d'une RS ?
1) Le point zéro. 2) Infiltration du quotidien. 3) Finalisation.
27
Qu'est-ce que le point zéro ?
Moment où l’objet est inconnu/inutilisable dans la société. => Ce n’est pas un objet d’intérêt. À partir de ça, les médias vont en parler donc il va commencer à exister socialement. => L’action des médias s’exercent à différents niveaux : - Disperser l’information le plus largement possible et de manière redondante. - Se focaliser plus particulièrement sur certains aspects de cet objet. - Exercer une influence sur les citoyens : ils commencent donc à penser l’objet.
28
Qu'est-ce que l'infiltration du quotidien ?
Moment où les informations à propos de l’objet sont de plus en plus nombreuses et sont à tous les niveaux de la société. => En gros, c’est l’étape où tout le monde partage des informations dessus et commencent à se former une croyance ou des certitudes. Chaque groupe développe sa propre RS. Les médias ont maintenant 3 façons de diffuser l’information : - Diffusion. - Propagation. - Propagande
29
Qu'est-ce que la diffusion ?
On vise le public le plus large possible.
30
Qu'est-ce que la propagation ?
On vise un public spécifique en fonction de ses idées. => On lui propose une explication qui concorde avec ses valeurs.
31
Qu'est-ce que la propagande ?
Même principe que la propagation mais le groupe visé est encore plus spécifique. => Il a des idées très fixes. On joue sur l’opposition intra-groupe et hors des groupes.
32
Qu'est-ce que la finalisation ?
Les échanges formels et informels ont servi de base à la construction de nos RS qui ont maintenant un contenu et une structure variable suivant le groupe dans lequel nous sommes. => La RS est “cristallisée”, fixée dans les grandes lignes.
33
Quelles sont les deux dynamiques de création d'une RS ?
- Objectivation - Ancrage
34
Qu'est-ce que l'objectivation ? A quoi sert-elle ?
Objectivation : Recueil d’informations sur l’objet pour le comprendre et lui donner du sens. | → L'objectivation participe du besoin de donner du sens à un objet social, de le rendre familier. | → Elle rend compte de la façon dont les individus et les groupes s’approprient les informations et connaissances qui circulent dans la société. | → Ces informations et connaissances doivent être rendues concrètes, utiles.
35
L'objectivation passe par 2 phases. Quelles sont-elles ?
1) Sélection des informations qui correspondent à mes idées : elles sont sorties de leur contexte (décontextualisation) pour créer un “noyau figuratif” réduit mais très solide et stable. 2) Naturalisation : On rassemble images, connaissances et informations éparses pour structurer sa propre représentation de l’objet. => Logique de l’organisation interne de la RS.
36
Qu'est-ce l'ancrage ?
Ancrage : Enraciner la représentation dans la réalité quotidienne. => On donne un sens social à cette représentation.
37
Comment fonctionne l'ancrage ?
Il consiste en nommer et classifier les éléments de la RS : - On compare les éléments de la nouvelle RS avec des prototypes ou modèles antérieurs déjà possédés. - On procède éventuellement à des ajustements de l’objet représenté par rapport au système des catégories déjà possédé par le groupe ou la personne.
38
Quelles sont les 3 grandes catégories d'approches/méthodes pour étudier les RS ?
- Approche globale et qualitative d’un objet : études de terrain. | → Recherche d’exhaustivité. - Analyse structurelle et recherche de synthèse : étude du contenu et de la structure d’une RS. | → Approches qualitative et/ou quantitative. - Étude de la transformation des RS : mécanismes de fonctionnement et transformation expérimentale. | → Approche quantitative car expérimentations.
39
Qu'est-ce que l'approche globale et qualitative d'un objet ?
Approche en profondeur d’une RS = travail assez lourd (contenu, dynamique, rapport avec les comportements et les pratiques). - Problème majeur : investissement à long terme dans les recherches. - Mots clefs : contenu, processus (objectivation et ancrage), pratiques sociales (en lien avec les RS) Questions posées : - Que contient la RS d’un objet ? - Comment elle fonctionne ? - À quoi (et comment) sert-elle dans la vie quotidienne ? Approche fondée sur la théorie établie par Moscovici. - Études surtout appliquées à des objets de représentation très larges. - Sélection de groupes bien définis (même type de contact avec l’objet).
40
Donner un exemple d'approche globale et qualitative
Folies et représentations sociales, D. Jodelet, 1989. C'est l'expérience avec les malades mentaux dans des familles d'accueil.
41
Quelles sont les 4 catégorisations des malades, dans l'expérience de Jodelet ? Qu'est-ce qui caractérise chacune de ces catégories ?
Innocent : plus ou moins fixé au stade infantile. - Manque de développement du cerveau. - Donc “grands enfants”. - Plutôt étiquetée positivement par les familles. Maboul : gestuelle témoin d’un désordre comportemental. - Dérèglements du système nerveux : affection congénitale. Épileptique : crises paroxystiques effrayantes. - Dérèglements du système nerveux : affection congénitale. => Pas super bien vu par les familles. Gars du cabanon : folie difficile à déceler car la personne semble tout à fait “normal”, sauf parfois des propos horribles. - Dérèglements du systèmes nerveux : affection congénitale. => Pathologie crainte car les gens font le rapprochement avec les criminels.
42
Dans l'expérience de Jodelet, quelles sont les deux dimension de la RS maladie ?
- maladie localisée dans le cerveau (culture, production de l’activité mentale) - maladie touchant les nerfs (nature, vie végétative.)
43
Vrai ou faux : dans l'expérience de Jodelet, les familles d'accueil voient le malade comme un membre de leur famille.
Faux : elles le voient comme un être différent qu'il faut : - contrôler - éduquer - manipuler
44
Qu'est-ce qu'une forme d'insertion excluante ?
C'est le fait d'inclure en excluant la personne. Par exemple, dans l'expérience de Jodelet, le malade est inclu (il vit chez la famille) mais il est exclu (traité différemment des autres membres de la famille).
45
Dans l'expérience de Jodelet, pourquoi les malades sont traités différemment ?
Car il y a une peur archaïque de la contagion.
46
Qu'est-ce que l'analyse structurelle et recherche de synthèse (étude du contenu et de la structure d’une RS, approche qualitative et/ou quantitative) ?
Études centrées sur le contenu d’une RS et son organisation : - Comment les éléments de contenu d’une RS sont-ils ordonnés pour former un système cohérent et logique ? - Une RS est-elle un système clos ou un système ouvert sur l’extérieur ? - Existe-t-il des liens entre différents objets de RS ? - Par quel canal se font les échanges entre représentation d’un objet et monde extérieur ? Une nouvelle théorie de référence pour simplifier l’approche qualitative initiale (Moscovici, Jodelet) : - Focalisée sur l’organisation du contenu des RS (proximité, relations, ressemblance, hiérarchie des éléments de contenu). => C’est la théorie structurelle des RS (Abric, 1994) ! | → Mots clefs : contenu, structure, pratiques.
47
Qu'est-ce que la théorie structurelle/noyau central (Abric) ?
Postulat : la RS est partagée par (et dans) un groupe. DONC Cela suppose : - De travailler sur une population “homogène”. - Que l’objet soit centre d’intérêt, porteur d’enjeux... Il y a une vision plus schématique du contenu, quelle que soit la nature des éléments d’une RS : - son contenu est toujours organisé autour d’une signification centrale. - tout le reste est constitué d’éléments périphériques.
48
Vrai ou faux : le noyau central se compose des éléments les moins importants d'une RS.
Faux : il se compose des éléments les plus importants ! Les élements auxquels l'individu comme le groupe tiennent les plus.
49
Vrai ou faux : le noyau central donne du sens et sa cohérence à la RS.
Vrai : il constitue la signification centrale de la RS.
50
Vrai ou faux : les élements du noyau central ne font pas consensus au sein du groupe.
Faux : ils font consensus, on les retrouve chez tous les individus du groupe.
51
Vrai ou faux : le noyau central est composé d'un ensemble plus ou moins vaste d'éléments associés entre eux.
Vrai.
52
Vrai ou faux : le noyau central ne détermine en aucun cas le poids de chacun des autres éléments de la RS.
Faux : il les détermine, car il a une fonction organisatrice !
53
Vrai ou faux : le noyau central est stable et durable.
Vrai : c'est la fonction stabilisatrice de la RS.
54
Vrai ou faux : si on supprime le noyau central de la RS, elle reste tout de même structurée.
Faux : si on enlève le noyau central, la RS se déstructure totalement.
55
Vrai ou faux : si on veut étudier une RS, il faut repérer en priorité ses élements centraux.
Vrai.
56
Vrai ou faux : le système périphérique n'est pas constitué d'éléments cohérents entre eux.
Faux : ses éléments sont cohérents entre eux.
57
Vrai ou faux : le système périphérique s'organise autour du noyau central.
Vrai.
58
Vrai ou faux : les éléments du système périphérique font tous consensus au sein du groupe.
Faux : il peut y avoir des variations entre les personnes d'un même groupe (seulement au niveau du système périphérique).
59
Vrai ou faux : dans le système périphérique, les éléments sont de forte importance.
Faux : ils sont de forte importance dans le noyau central. Dans le système périphérique, ils sont de moyenne ou faible importances, ce qui fait que les personnes y seront plus ou moins attachées.
60
Vrai ou faux : dans le système périphérique, les éléments sont liés aux informations/connaissances et croyances de la personne ?
Vrai.
61
Vrai ou faux : le système périphérique n'est pas sensible à la réalité extérieure.
Faux : il est sensible à la réalité extérieure car ses éléments peuvent changer avec les évolutions liées à l'objet de la RS. C'est le noyau central qui est peu sensible au changement.
62
Vrai ou faux : le système périphérique est la partie dynamique et évolutive de la RS.
Vrai : il permet l'adaptation de la RS à la nouveauté (même si ça ne se fait pas en deux secondes).
63
Qu'est-ce que les méthodes d’étude associées à la théorie structurelle ?
⇒ Méthodes majoritairement quantitatives : temps d’exploration réduit, méthodes simples, analyses statistiques. Ce sont par exemple : - questionnaires - qcm - classements de termes - évocations par association verbale
64
Vrai ou faux : il y a un lien de causalité entre RS et comportements.
Faux : ce sont des corrélations.
65
Qu'est-ce que l'étude de Guimelli et Jacobi (1990) ?
L'expérience avec 40 infirmières : les infirmières "rôle classique" (juste exécution des soins) n'ont pas dans leur noyau central les termes du care. Les infirmière "rôle propre", si.
66
Qu'a permis de mettre en lumière l'expérience sur les infirmières de Guimelli et Jacobi ?
- Les RS évoluent et se transforment ! - Elles diffèrent selon les groupes (leurs idées et leurs pratiques). - Elles évoluent plus ou moins vite avec le temps, mais ne disparaissent jamais tout à fait (le Noyau Central résiste, des éléments archaïques persistent donc.) - Une RS peut changer s’il y a une intervention de circonstances extérieures (évolutions sociales, modifications des pratiques), donc une pression extérieure. => Si les pratiques changent, les RS changent.
67
Que dit la théorie structurelle/noyau central sur le changement des RS ? Est-ce vérifié expérimentalement ?
Elle dit que c'est le système périphérique qui se transforme. Mais ce n'est pas validé expérimentalement.
68
Que se passe-t-il quand nos pratiques sont en contradition avec nos RS ?
Un rejet des pratiques OU une modification de la RS.
69
Vrai ou faux : la transformation de la RS peut être brutale.
Vrai : elle peut être brutale, résistance ou progressive.
70
Comment changer une RS ?
On peut : - utiliser la théorie de l'influence sociale (personne reconnue qui donne un message percutant). - changer les pratiques. - utiliser le paradigme de l'engagement (donc soumission librement consentie qui modifie l'attitude).
71
Qui a fait la théorie de la dissonance cognitive ?
Festinger en 1957.
72
Pourquoi, dans la dissonance cognitive, nous sommes dans le domaine de la manipulation ?
- On agit sur des idées, opinions ou comportements d’une personne par des agissements délibérés. - Cette personne n’a aucune clairvoyance : elle n’a pas conscience qu’on agit sur elle, qu’on joue un rôle de manipulateur.
73
Qu'est-ce que la manipulation ?
Manipulation : parvenir à donner envie à quelqu’un de faire ce qu’on veut qu’il fasse sans qu’il le sache.
74
Qu'est-ce que la dissonance cognitive ?
Dissonance cognitive : ce qu’éprouve une personne quand ses comportements et ses attitudes ne sont pas en accord. => Théorie de la dissonance cognitive est une théorie du conflit intrapsychique entre des cognitions qui ne sont pas en relation les unes avec les autres.
75
Quelles sont les 3 type de relations qu'on peut tisser entre deux cognitions ?
- Relation de non pertinence : cognition appartenant à des registres différents, qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre mais qui peuvent coexister. - Relation de consistance : cognitions de même nature ou du même domaine, elles peuvent se compléter, l’une peut découler de l’autre. - Relation d’inconsistance : cognitions incohérentes, qui ne vont pas ensemble.
76
Vrai ou faux : plus la dissonance cognitive est forte, plus la personne va être motivée à la réduire.
Vrai. L'état de dissonance cognitive agit comme un drive (= impulsion motivante). L’importance du travail de réduction de la dissonance est proportionnel à la quantité de dissonance éprouvée.
77
Comment réduit-on la dissonance cognitive ?
En modifiant son attitude.
78
Qui a théorisé l'engagement : changement des attitudes par l'action ?
Kiesler en 1971.
79
Que postule la théorie de l'engagement ?
La dissonance cognitive ne vient pas d'un déséquilibre entre deux cognitions, mais entre un acte et une attitude (une cognition). Acte et cognition, du coup.
80
Qu'est-ce que l'engagement ?
Engagement : les personnes sont amenées à réaliser un acte inhabituel du fait de circonstance réelles ou de la manipulation par un expérimentateur. Donc, elles sont en condition de soumission librement consentie.
81
Vrai ou faux : ce sont nos actes qui nous engagent.
Vrai : ce sont eux qui nous amènent à changer nos attitudes. Ainsi, l'engagement devient un lien créé entre l'individu et son acte.
82
Quelles sont les deux catégories d'acte ?
- acte consonant (non problématique) : en accord avec mes attitudes et mes motivations. - acte dissonant (problématique) : pas en accord avec mes attitudes et mes motivations.
83
Vrai ou faux : dans le cadre des actes consonants, leur réalisation affaiblit mes attitudes et mes motivations.
Faux : ça les renforce ! Mes motivations et attitudes deviennent donc plus résistantes au changement.
84
Qu'est-ce que l'effet boomerang ?
Si on demande à des personnes dont les attitudes/motivations sont très fortes de faire quelque chose qui va à leur encontre, la résistance sera très forte.
85
Quels sont les 4 postulats de base de la théorie de l'engagement ?
1) Tout être rationnel essayera de résoudre les éventuelles inconsistances entre ses attitudes et ses actes. => En théorie, il peut le faire soit en changeant ses actes ou en changeant ses attitudes. 2) L’acte est plus difficilement modifiable, voire pas modifiable du tout, que l’attitude. => Le plus probable est donc que la personne modifie son attitude initiale. 3) Dans le cas d’un acte consonant, plus la personne est engagée dans l’acte, donc plus son attitude est résistante au changement. => Au contraire, plus mon acte est dissonant avec mon attitude, plus mon attitude sera modifiée. 4) Plus l’individu se sent libre d’agir, plus l’acte sera engageant pour lui.
86
Quelles sont les 3 façons de réduire la dissonance cognitive ?
- Réviser ses connaissances/cognitions sur l’objet : | → Elle peut ajouter une cognition consonante avec son attitude et/ou le comportement initial. | → Elle peut aussi surestimer une cognition consonante avec son attitude. | → Au contraire, elle peut aussi retirer une cognition dissonante avec l’attitude. => Pas de changement d’attitude dans ce cas là. - Trivialisation : minimiser l’importance de l’acte réalisé. | → Des réponses du type “ça a peu d’importance”, la personne rend son acte banal. => Pas de changement d’attitude. - Rationalisation cognitive : | → Réajustement a posteriori de l’attitude : c’est le changement escompté de la manipulation de l’engagement. => Véritable modification de l’attitude initiale.
87
Vrai ou faux : pour obtenir la rationnalisation cognitive, il ne faut pas énoncer de clause de liberté.
Faux : il faut que la personne soit en condition de soumission librement consentie.
88
Quels sont les deux types d'influence sociale ?
- Consciente : conformisme, persuasion, obéissance... - Inconsciente : innovation, normalisation, manipulation, polarisation...
89
Quel est le protocole de la théorie de l'engagement ?
1) Soumission librement consentie 2) Réalisation de l’acte 3) Dissonance 4) Retour à la consonance par changement d’attitude.
90
Qu'est-ce qui rend un acte d'autant plus engageant ?
- Quand on demande de réaliser l’acte en public, la personne se sent tout de suite plus engagée. - Quand l’acte dissonant est répété, la personne se sent d’autant plus engagée. Elle modifie donc son attitude vis à vis des actes qu’elle a réalisé. - L’irrévocabilité de l’acte engage d’autant plus la personne. - Plus l’acte est explicite, plus la personne est engagée. - Importance de l’acte (retentissement mondial, etc...) rend l’acte d’autant plus engageant.
91
Quelles sont les techniques de manipulation vues en cours ?
- pied dans la porte - porte au nez - pied dans la bouche - pied dans la mémoire - amorçage - engrenage
92
Qu'est-ce que le pied dans la porte ?
Demande peu pour obtenir beaucoup. On commence avec un demande peu coûteuse, puis on demande quelque chose de coûteux. Ce qui entre en jeux : - Auto-perception : accepter la première demande laisse penser qu’on est favorable à l’acte. - Consistance : accepter la deuxième demande pour être consistant avec la première demande. - Engagement : la condition de liberté donnée pour acceptation de la première demande lie la personne à ce premier acte.
93
Qu'est-ce que la porte au nez ?
Demander beaucoup pour obtenir un peu moins. Ce qui entre en jeu : - Normes de réciprocité. - Effet de contraste entre les 2 demandes (la deuxième est plus acceptable). - Auto-présentation : donner une bonne image de soi. (On veut pas passer pour un connard en disant non aux deux demandes.) - Tension motivationnelle : refuser la 1ere demande met mal à l’aise, accepter la deuxième réduit le malaise.
94
Qu'est-ce que le pied dans la bouche ?
Commencer l'interaction par une formule de politesse, puis on formule notre demande. Ce qui entre en jeu : On a le réflexe de répondre que ça va, et, suite à cette réponse, on a plus de mal à refuser un comportement cible peu coûteux. = Être bien et ne rien faire pour ceux qui ne vont pas bien met la personne dans un malaise psychologique.
95
Qu'est-ce que le pied dans la mémoire ?
On fait en sorte de rappeler à la personne ses mauvais comportements.
96
Qu'est-ce que l'amorçage ? (technique de manipulation).
C'est le fait de mentir ou d'omettre pour obtenir l'engagement de quelqu'un. Ce qui entre en jeu : - Association entre un stimulus et un comportement : | → On amène le participant à prendre une décision d’action, soit en lui cachant certains de ses inconvénients, soit en mettant en avant des avantages fictifs, soit en grossissant ses avantages. | → Ensuite, on lui dévoile le vrai coût de sa décision, en lui demandant s’il maintient quand-même sa décision. => Or, on a tendance à persévérer dans une décision, plutôt que de faire marche arrière. | → L’effet augmente avec la force de l’association amorce/comportement.
97
Qu'est-ce que l'engrenage ?
Pied dans la porte + amorçage.
98
Quelle différence entre persuasion et présuasion ?
- Persuasion : relève des processus d’influence sociale car influence consciente. - Pré-suasion : relève de l’influence inconsciente. | → “processus qui consiste à faire en sorte que les destinataires soient d’emblée réceptifs à un message avant même de l’entendre.”
99
100
Question
Answer
101
Vrai ou faux : le sens commun de "groupe social" est : ensemble d'individus qui présentent une caractéristique commune.
Vrai : mais cette caractéristique doit avoir du sens pour : - l'endogroupe - l'exogroupe.
102
Qu'est-ce que l'entitativité ?
Entitativité : la “regroupitude” des groupes. | -> C’est-à-dire à quel point un groupe social est perçu comme un groupe social pour les autres : le groupe constitue-t-il un ensemble cohérent pour les personnes extérieures ?
103
Qu'est-ce que l'expérience de Lickel en 2001 ?
On présente 40 groupes à des participants et on leur demande de les évaluer sur leur entitativité et un ensemble de propriétés : la longévité, la taille, les objectifs, les interactions, la similitude entre les membres, etc...
104
Dans l'expérience de Lickel en 2001, les participants forment 4 classifications en groupe. Quelles sont-elles ?
- Groupe intime - Association fortuite - Groupe à tâche - Catégories sociales
105
Vrai ou faux : le groupe intime ne dure pas dans le temps, est souvent de petite taille, avec un but défini et des interactions riches et fréquentes, en plus d'avoir une forte similitude entre ses membres.
Faux : il dure dans le temps et n'a pas vraiment de but défini. Le reste est vrai, cependant.
106
Vrai ou faux : l'association fortuite est due au hasard, ses membres ont le même objectif et n'interagissent pas vraiment entre eux. C'est un groupe qui ne dure pas vraiment dans le temps et qui est de taille variable.
Vrai.
107
Vrai ou faux : le groupe à tâche possède un objectif commun pour tous ses membres, il est généralement de petite taille, avec des interactions seulement en rapport avec le but.
Vrai.
108
Vrai ou faux : les catégories sociales sont les groupes vis à vis desquels on est le moins susceptibles d'avoir des stéréotypes.
Faux : ce sont ceux envers lesquels on est le plus enclins à en avoir.
109
Vrai ou faux : les catégories sociales se forment via le processus de catégorisation sociale.
Vrai.
110
Vrai ou faux : le préjugé est la facette cognitive de la conception tripartite des attitudes intergroupes.
Faux : c'est la facette affective.
111
Vrai ou faux : le stéréotype est la facette cognitive de la conception tripartite des attitudes intergroupes.
Vrai : ils concernent ce qu'on pense, ce qu'on croit savoir et ce qu'on sait.
112
Vrai ou faux : la discrimination est la facette comportementale de la conception tripartite des attitudes intergroupes.
Vrai : c'est comment je me comporte vis à vis d'un groupe.
113
Vrai ou faux : le stéréotype renvoie, à la base, à une matrice en métal d'imprimerie.
Vrai : car le stéréotype est une image dans notre tête reproductible à l'infini.
114
Comment définir le stéréotype ?
Stéréotype : ensemble de croyances partagées avec autrui concernant les caractéristiques personnelles (traits) et les comportements d’un groupe de personnes.
115
Vrai ou faux : les stéréotypes ne sont pas propres à chacun car ils sont socialement partagés.
Faux : ils nous sont propres (car il y a des petites variations sur le plan interindividuel) mais ils sont aussi socialement partagés.
116
Vrai ou faux : les stéréotypes sont exacts.
Faux : ils sont inexactes mais avec un noyau de vérité. Ils se basent sur une expérience personnelle que je généralise à tort.
117
Vrai ou faux : on voit moins les situations qui affirment nos stéréotypes.
Faux : on les voit plus. Par contre, on a tendance à moins voir celles qui les infirment.
118
Vrai ou faux : les stéréotypes sont descriptifs et prescriptifs.
Vrai : - Ils décrivent un groupe social donné. (Exemple : les étudiants en psycho sont mal coiffés.) - Et donc, ça dicte ce que les membres du groupe devraient être et devraient faire. (Exemple : comme Lucie est une étudiante de psycho, elle devrait être mal coiffée.)
119
Qu'est-ce que la prescription ?
Prescription : fait de devoir être ou faire quelque chose car on nous range dans une catégorie et qu’on s’attend à ce qu’on ait ces comportements.
120
Vrai ou faux : les stéréotypes, les discriminations et les préjugés peuvent être positifs comme négatifs.
Vrai.
121
Comment définir un préjugé ?
Préjugé : évaluation d’ordre affective à l’égard d’un groupe social ou d’un individu en raison de son appartenance réelle ou supposée à un groupe social.
122
Vrai ou faux : l'affect du préjugé est le plus souvent ambivalent.
Vrai.
123
Comment définir une discrimination ?
Discrimination : comportement différencié, non justifiable objectivement (donc illégitime présentement), émis à l’encontre des membres d’un groupe social donné ou d’un groupe social dans son ensemble.
124
Vrai ou faux : une discrimination ne peut être que flagrante.
Faux : elle peut être flagrante, subtile ou masquée.
125
Vrai ou faux : une discrimination au niveau interpersonnel implique un acteur et une cible.
Vrai : l'auteur de la discrimination est identifiable.
126
Vrai ou faux : une discrimination au niveau institutionnel implique que son auteur soit identifiable.
Faux : les discriminations perdurent dans le temps car la société est organisée d’une certaine manière. => L’acteur n’est pas clairement identifiable.
127
Vrai ou faux : au niveau culturel la discrimination n'est pas favorisée par les standards de la culture dominante.
Faux : le système favorise ceux qui se conforment à ses normes !
128
Vrai ou faux : la discrimination varie dans le temps.
Vrai.
129
Vrai ou faux : toutes les différenciations basées sur les groupes sociaux sont des discriminations.
Faux : elles sont justifiables parce que légitimes selon les normes sociales en vigueur : | → Exemple : le travail des enfants est interdit en France. Par conséquent, le fait de ne pas vouloir embaucher un mineur n’est donc pas considéré comme une discrimination car c’est justifiable objectivement.
130
Vrai ou faux : un comportement non justifiable objectivement n’est pas forcément une discrimination si ça n’a aucun rapport avec l’appartenance de la cible à un groupe social particulier.
Vrai.
131
Vrai ou faux : instaurer des quotas pour empêcher les discriminations, c'est une discrimination positive.
Faux : ce sont justes des actions positives et non des discriminations.
132
Vrai ou faux : c'est l'interaction des stéréotypes, des préjugés et des discriminations qui créent l'égalité sociale.
Faux : elle crée justement l'inégalité sociale.
133
Pourquoi, jusqu'au début du XXe, on s'intéressait que très peu à la question du ***isme scientifique ?
- La question du racisme et des inégalités n’était pas un enjeu social. - La hiérarchie sociale paraissait légitime car ceux qui avaient le pouvoir et l’autorité de produire la connaissance adhéraient à cette idée. | → Au contraire, les productions scientifiques avaient plutôt pour objectif d’expliquer et de justifier cet état du monde !
134
Vrai ou faux : c'est d'abord la grande dépression qui boulverse l'ordre social et qui permet de s'intéresser au ***isme scientifique.
Vrai : elle remet en question le caractère inné de la hiérarchie.
135
Vrai ou faux : la seconde guerre mondiale a permi qu'on s'intéresse au ***isme scientifique ?
Vrai : Si les choses peuvent bouger aussi vite alors il n’y a pas de caractère inné de la hiérarchie sociale. => On cherche donc à répondre à la question : pourquoi les individus développent des comportements hostiles vis à vis d’autres individus ? (discrimination négative)
136
Quel est le paradigme dominant de la théorie de la personnalité autoritaire et de la personnalité dominante ?
La psychodynamique.
137
Quelles sont les premières hypothèses sur les facistes ?
- Ces individus sont aux prises avec certains conflits intrapsychiques non résolus. - Ces individus ont eu une petite enfance marquée par une éducation rigide et des châtiments corporels. - Ces individus ont une idéalisation des parents avec déplacement des pulsions agressives sur l’exogroupe. => Ainsi, ces personnes aboutissent à une personnalité maladaptive. → Ils n’interagissent pas bien avec leur environnement et ne sont pas capables de s’adapter au contexte social.
138
Qui a créé le concept de personnalité autoritaire ?
Adorno, 1950.
139
Par quoi se caractérise la personnalité autoritaire, selon Adorno (1950) ?
- Un conservatisme politique - Une vision traditionnelle du rôle des femmes - Un antisémitisme, racisme et une prédisposition au fascisme - Des préjugés généralisés |→ Détestation des exogroupes en général.
140
Vrai ou faux : les notions qui ont permis de conceptualiser l'échelle F constitueraient les structures psychologiques fondamentales au préjugé.
Vrai selon Adorno, mais l'échelle F n'a, en réalité, pas vraiment de solidité d'explication et de pertinence.
141
Quelles sont les limites méthodologiques et conceptuelles à l'idée de personnalité autoritaire ?
- Interprétation psychanalytique d’inspiration freudienne peu ou pas supportée par les données. - Enquêtes menées auprès d’échantillons non représentatifs (biais de sélection) - Biais d’attente et biais d’acquiescement chez les expérimentateurs. - Les liens observés entre personnalité autoritaire et préjugé sont des liens corrélationnels et non causaux. - Manque de contrôle des variables explicatives alternatives (niveau d’éducation, classe sociale, etc...)
142
Que dit la théorie de la personnalité autoritaire, revisitée par Altmeyer ?
L’autoritarisme serait la résultante de la co-existence chez un même individu de 3 groupes d’attitudes : - conformisme : se conformer aux conventions sociales soutenues par la hiérarchie. - soumission : se soumettre et considérer la hiérarchie comme légitime. - agression : dirigée vers tous ceux et celles qui ne se fondent pas dans le moule. = L'autoritarisme est donc le fruit d'un apprentissage social par imitation.
143
Vrai ou faux : les 3 composantes d'une échelle d'autoritarisme de droite sont le conformisme, la soumission et l'agression.
Vrai.
144
Qui parle de personnalité dominante ?
Sidanius, Pratto et Bobo en 1996, dans la théorie de la dominance sociale.
145
Vrai ou faux : la personnalité dominante vient d'une socialisation non cognitive durant l'enfance, ce qui entraîne la perception du monde comme compétitif et fort hiérarchisé.
Faux : c'est un manque de socialisation affective, pas cognitive !
146
Qu'est-ce que la dominance sociale ?
Dominance sociale : désir fondamental que son propre endogroupe primaire soit le meilleur et doive dominer les autres.
147
Quels sont les deux types de mythes venant de la théorie de la dominance sociale ?
- Mythes qui ont pour objectif de renforcer la hiérarchie sociale (ex : conservatisme, racisme...) - Mythes qui ont pour objectif d’atténuer la hiérarchie sociale (ex : féminisme...)
148
Vrai ou faux : le degré d'ODS détermine l'adhésion à un type de mythe de la théorie de la dominance sociale.
Vrai.
149
Par quoi se caractérise un fort degré d'ODS ?
- Stéréotypisation négative des exogroupes. - Des attributions internes et négatives pour expliquer les échecs des exogroupes dominés (ex : ils sont stupides, fainéants...) - Une discrimination active et une tendance à la violence vis à vis des exogroupes dominés.
150
Quelles sont les deux dimensions de l'échelle d'orientation à la dominance sociale ?
- Opposition à l’égalité : degré auquel les individus désirent et soutiennent les inégalités sociales entre les groupes, indépendamment des conséquences pour leur propre groupe. - Dominance basée sur les groupes : degré auquel les individus cautionnent la domination de leur groupe d’appartenance sur quelque exogroupe que ce soit.
151
Qu'est-ce qu'une personne à préjugé ?
=> Une personne rassemblant autoritarisme de droite ET orientation à dominance sociale. | → Corrélation positive de .20 maximum entre autoritarisme de droit et ODS, bien que ces deux construits soient indépendants.
152
Vrai ou faux : les autoritaires de droite et les personnes à forte ODS ont plus tendance à avoir des préjugés envers les exogroupes et ce, de manière indifférenciée.
Vrai : - Notion de préjugés généralisés. - Ensemble, ces variables expliqueraient 50% de la variance des préjugés.
153
Vrai ou faux : le concept de personnalité à préjugé se heurte à des limites théoriques, méthodologiques et empiriques.
Vrai : C’est plutôt l’adhésion à l’idéologie d’autoritarisme de droit de de dominance sociale qui explique 50% de la variance des préjugés, et non le fait d'être autoritaire de droite ou orienté à dominance sociale.
154
Qu'est-ce qu'un trait de personnalité ?
Trait de personnalité : prédispositions individuelles persistantes et durables dans le temps.
155
Qu'est-ce que les 5 traits du Big Five ?
- Caractère consciencieux - Agréabilité - Ouverture à l'expérience - Extraversion - Stabilité émotionnelle
156
Vrai ou faux : les traits du Big Five sont très peu corrélés avec AD et ODS.
Vrai : donc AD et ODS ne sont pas des traits de personnalité.
157
Qui intègre des facteurs situationnels et dispositionnels pour expliquer les antécédents des AD et de l'ODS, ainsi que leurs conséquences ?
Duckitt et Sibley, 2010.
158
Selon Duckitt et Sibley, quels sont les antécédents de l'ODS et de l'AD ?
- La perception du monde comme dangereux d’une part et comme étant un lieu de compétition d’autre part. - L’ouverture à l’expérience et l’agréabilité.
159
Selon Duckitt et Sibley, quelles sont les conséquences de l'ODS et de l'AD ?
- Conservatisme politique. - Nationalisme. - Intolérance. - Ethnocentrisme (favoritisme endogroupe). - Préjugé vis-à-vis des minorités (biais exogroupe).
160
Vrai ou faux : selon Duckitt et Sibley, l'AD = Danger et menace + faible ouverture à l'expérience --> Perception du monde comme dangereux.
Vrai.
161
Vrai ou faux : selon Duckitt et Sibley, ODS = Dominance, inégalité, compétition + faible agréabilité --> Perception du monde comme compétitif.
Vrai.
162
Vrai ou faux : comportement = facteurs de personnalité + situation.
Faux : c'est comportement = facteurs de personnalité x situation.
163
Peut-on dire que AD et ODS prédisent les préjugés ?
Oui, en quelque sorte. Mais elles s'apparentent plus à des idéologies qu'à des préjugés.
164
Comment définir une idéologie ?
Idéologie : système d'idées générales constituant un corps de doctrines philosophiques et politiques à la base d'un comportement individuel ou collectif (Définition Larousse) => Ces idéologies (ODS et AD) seraient endossées afin de satisfaire certains besoins.
165
Quels sont les besoins qui font qu'on revet une idéologie AD ou ODS ?
- Réduction du sentiment de menace pour l’AD. - Maintien de la hiérarchie sociale pour l’ODS car c’est rassurant.
166
Qui émet la théorie du conflit réaliste ?
Sheriff, 1966.
167
Vrai ou faux : le postulat de départ de la théorie du conflit réaliste est le suivant : ce qui détermine l'hostilité intergroupe, c'est l'entraide pour les ressources limitées.
Faux : c'est justement la compétition pour les ressources limitées.
168
Dans la théorie du conflit réaliste, quelles sont les deux raisons à l'apparition des préjugés, discriminations et stéréotypes ?
- On est motivé à maintenir nos ressources. - On est motivé à acquérir encore plus de ressources.
169
Que génère la compétion pour les ressources ?
- Solidarité au sein de l’endogroupe : préjugés et stéréotypes vis à vis de l’exogroupe. - Hostilité pour l’exogroupe : comportement discriminatoire pour maximiser ses ressources.
170
Vrai ou faux : un climat de crise économique favorise l’émergence d’hostilité vis-à-vis des groupes sociaux auxquels on attribue le désir de s’accaparer les ressources.
Vrai.
171
Qu'est-ce que la compétition ?
Une interdépendance négative : si A gagne, B perd et inversement.
172
Qu'est-ce que la coopération ?
Une interdépendance positive : Si A gagne, alors B gagne aussi, si A perd, B perd aussi.
173
Qu'est-ce que la caverne des voleurs (1954) ?
|→ Camp d’été pour des enfants de 10 à 13 ans, d’un milieu social aisé et tous équilibrés psychologiquement parlant. | → 2 groupes de garçons : ils n’arrivent pas au même endroit dans le camp. Donc ils ignorent l’existence de l’autre groupe. - Temps 1 : Création de l’identité du groupe : | → On laisse les groupes se constituer, créer leur propre dynamique et aussi se donner un nom (Aigles, Serpents.) - Temps 2 : On les informe de l’existence d’un autre groupe d’enfant : | → On voit que, sans même rencontrer les enfants de l’autre groupe, ils se montent le bourrichon et l’hostilité s’installe. | → Ensuite on crée une compétition entre les deux groupes : | → On observe des conduites discriminatoires (ex : s’infiltrer dans un groupe pour détruire la cabane...) - Temps 3 : On essaie de créer une coopération entre les groupes, en les incitant à interagir : | → Juste les inciter ne fonctionne pas à créer une interaction. On leur demande donc de coopérer pour atteindre un but commun (ex : s’allier pour sortir le bus de la boue, récolter de l’eau pour le groupe...). => Plus les enfants coopèrent, plus l’hostilité diminue ! Ils développent des attitudes positives intergroupes. | → À la fin des vacances, les enfants décident de se mélanger pour le trajet en bus. => Donc la coopération pour un but commun permet d’améliorer la qualité des attitudes intergroupes !
174
Vrai ou faux : le présence d'enjeux réels maximise l'hostilité ou l'harmonie, dans la théorie du conflit réaliste.
Vrai. | → Cela va au delà de processus exclusivement intra-individuels. => Les stéréotypes et les préjugés ont une fonction : maximiser la cohésion au sein de l’endogroupe et maximiser l’hostilité vis à vis de l’exogroupe.
175
Vrai ou faux : le conflit pour les ressources ne semble pas être un déterminant de l’émergence du biais intergroupe.
Faux : le conflit pour les ressources est un déterminant de l'émergence du biais intergroupe.
176
Peut-il y avoir un biais intergroupe en l'absence de conflit ?
Non car les enfants ont commencé à avoir de l’hostilité en apprenant juste l’existence de l’autre groupe. => Le simple fait de connaître l’existence d’un autre groupe produit de l’hostilité.
177
Qu'est-ce qu'un groupe minimal ?
Groupe minimal : groupe réduit à sa plus simple existence. - Groupe nouveau : il n’y a pas d’histoire partagée avec les autres membres du groupe. - Formé sur la base de critère arbitraire. - Sans conflits antécédents. - Sans interaction intragroupe ou intergroupe.
178
Qu'est-ce que l'expérience du groupe minimal et du biais intergroupe de Tajfel, Biling, Bundy et Flament en 1971 ?
2 phases : 1) Création de groupes arbitraires en fonction d’une préférence pour une peinture. | → Il n’y a pas de contact intra et inter groupe ici. 2) Allocation de points à l’endogroupe et à l’exogroupe par choix de paires de points sur une matrice
179
Quels sont les premiers résultats de l'expérience de Tajfel ?
Les participants choisissent l’option qui maximise le gain de leur endogroupe.
180
Quels sont les deuxièmes résultats de l'expérience de Tajfel ?
Les participants ont tendance à choisir l’option qui maximise la différence exo-groupe, même quand ils auraient pu choisir l’option qui maximise le gain de leur endogroupe.
181
La méthodologie de l'expérience de Tajfel est-elle exempte de biais ?
Non ! Les matrices originales ne permettent pas de mesurer les stratégies d’allocation de points de manière indépendante.
182
Vrai ou faux : on peut observer des différences entre endogroupe et exogroupe.
Vrai : Évaluations différenciées de l’endogroupe et de l’exogroupe (mesures directes) sur des caractéristiques, des adjectifs positifs et négatifs : - Associations implicites en faveur de l’endogroupe (mesures indirectes) - Tendances comportementales différenciées (mesures attitudinales) - Représentations visuelles des membres endogroupe et exogroupe
183
Vrai ou faux : l'amorce facilite le traitement des images positives.
Faux : Il n’y a pas réellement de différence entre le temps de réaction endo/exogroupe lorsque l’image est positivement valencée. En revanche, il y a une différenciation significative entre les deux groupes sur la dimension négative. => Donc l’amorce facilite le traitement des images négatives.
184
Quelles hypothèses pouvons-nous faire sur le type d'amorçage et le traitement des images congruantes ?
- Amorce endo-groupe : favorise le traitement des images positives et inhibe le traitement des images négatives. - Amorce exo-groupe : favorise le traitement des images négatives et inhibe le traitements des images positives.
185
Qu'est-ce que le biais d'approche endogroupe ?
On est plus rapide à approcher l’endogroupe et plus rapide à éviter l’exogroupe.
186
Qu'est-ce que l'expérience de la simple catégorisation et représentation visuelle des membres de l'endogroupe ? Qui l'a faite ?
Ratner et al., 2014. - Temps 1 : Catégorisation minimal du participant comme sur estimateur ou sous estimateur. - Temps 2 : Tâche de catégorisation en choix forcé (450 essais) : on lui présente deux visages et on lui demande lequel vient de l’endogroupe et lequel vient de l’exogroupe. | → Ces images sont toujours composée d’un seul visage mais plein de bruits aléatoires qui modifient son expression faciale et tout. | → On moyenne ensuite tous ces bruits et ça nous donne accès à comment le participant se représente les membres des deux groupes. - Temps 3 : On montre les images des deux visages obtenus à un autre groupe et on leur demande les évaluer. => Résultats : le visage qu’on s’imagine être de l’endogroupe est toujours évaluée plus positivement que celle qu’on imagine être de l’exogroupe.
187
Vrai ou faux : Résultats : le visage qu’on s’imagine être de l’endogroupe est toujours évaluée plus positivement que celle qu’on imagine être de l’exogroupe.
Vrai. -> Il n'y a cependant pas d’effets sur les caractéristiques négatives.
188
Vrai ou faux : ce qui est premier dans la catégorisation minimale, c'est le fait de ne pas aimer l'exogroupe.
Faux : c'est un effet secondaire. => L'effet premier, c'est le favoritisme endogroupe.
189
Qu'est-ce qu'un groupe social dans la théorie de l'identité sociale ? Quelles sont les deux dimensions importantes de cette définition ?
Groupe sociale : Collection d’individus qui se perçoivent comme membres d’une même catégorie, qui attachent une certaine valeur émotionnelle à cette définition d’eux-mêmes et qui ont atteint un certain degré de consensus concernant l’évaluation de leur groupe et de leur appartenance à celui-ci. Il y a donc deux dimensions importantes de cette définition : - Catégorisation sociale - Valeur émotionnelle associé
190
Vrai ou faux : les comportements sociaux se situent sur un continuum qui va des interactions interpersonnels aux interactions intergroupes. (dans la théorie de l'identité sociale).
Vrai.
191
Qu'est-ce que l'interaction personnelle ?
Interaction personnelle : déterminée par les caractéristiques individuelles et les relations interpersonnelles. | → Exemple : interaction qu’entretiennent les membres d’une même fratrie, d’un couple, etc...
192
Qu'est-ce que l'interaction intergroupe ?
Interaction intergroupe : interaction définie par les appartenances à des catégories sociales différentes. | → Exemple : interaction qu’entretiennent deux soldats ennemis, deux profs rivaux, etc...
193
Qu'est-ce que le comportement intergroupe ?
Comportement intergroupe : tout comportement produit par un ou plusieurs individus, à l’encontre d’un ou plusieurs individus, basé sur l’identification des protagonistes comme appartenant à des différentes catégories sociales. | → Exemple : conflit intergroupe.
194
Vrai ou faux : le placement sur le continuum ne dépend pas de comment on se perçoit soi et l'autre lors de l'interaction.
Faux : cela dépend de comment nous nous percevons et comment nous percevons l'autre.
195
Vrai ou faux : notre identité est un bloc stable et immuable.
Faux : Notre identité change en fonction des situations car elle est composée de plein de petits éléments (en fonction de notre histoire passé, présente). => En fonction du contexte, j’ai des éléments de mon identité plus pertinents que d’autres.
196
Vrai ou faux : le type d’interaction détermine l’identité pertinente dans ce contexte.
Vrai.
197
Vrai ou faux : le type d’identité saillante détermine la manière dont j’appréhende autrui donc la situation.
Vrai.
198
Vrai ou faux : mes différentes identités servent à ce que je me sente valorisé.
Vrai : on a besoin de valorisation de soi via des identités personnes et sociales positives. → Au delà de l’appartenance à des catégories sociales forcées, on mesure l’identification au groupe.
199
Pourquoi a-t-on besoin d'appartenir à un groupe ?
- Motivation sociale de base : => Partage émotionnel. - Besoin de contrôle et de réduction de l’incertitude : → Besoin de valider nos valeurs, nos opinions et nos croyances : comparaison intragroupe. → Vivre dans un environnement physique et social prévisible sur lequel on peut avoir confiance. → Affiliation à un groupe comme réponse au stress. - Besoin de sens et de survie symbolique : → L’appartenance au groupe comme source de sens, de but. => Un groupe n’existe pas pour rien, il satisfait mes besoins existentiels.
200
A-t-on besoin d'appartenir à tous les groupes ?
Non, ce besoin d'appartenance ne vaut pas pour tous les groupes. Il vaut seulement pour les groupes : - Cohérents. - Avec des normes sociales claires. - Porteurs de sens. - Contextuellement pertinents pour la définition de soi et pour dicter nos manières de réagir. => En gros, il faut que ces groupes permettent une distinctivité optimale (Brewer, 1991) : bonne balance entre besoin d’appartenance et besoin d’unicité. → Je ne suis pas fondu dans la masse, mais j’appartiens quand même à ce groupe.
201
Quels sont les deux éléments constitutifs de l'identité sociale ?
- Appartenance. - Identification.
202
Vrai ou faux : l'appartenance à un groupe est toujours choisie.
Faux.
203
Qu'est-ce que l'identification ?
Identification : Force et nature du lien qui unit les membres d’une catégorie à leur groupe + intégration de l’identité du groupe au concept de soi. => Déterminant majeur au relation intergroupe et intragroupe. → Détermine la mesure dans laquelle le fait d’appartenir à un groupe affecte les personnes et les conséquences sociales pour cette personne. → C’est un élément qui fonctionne en terme d’intensité.
204
Quels sont les deux critères sur lesquels repose l'identification ?
- Définition du soi. - Investissement du soi.
205
Qu'est-ce que la définition du soi ? Qu'est-ce qui la compose ?
Définition du soi : mesure dans laquelle les appartenances groupales contribuent au concept de soi. Elle est composée de : - Auto-stéréotypie : perception de similarité entre soi et l’endogroupe. → Dans quelle mesure je suis similaire au prototype de mon endogroupe ? - Homogénéité endogroupe : similarité partagée entre les différents membres du groupe. → Dans quelle mesure les membres d’un groupe ont quelque chose en commun ?
206
Qu'est-ce que l'investissement du soi et de quoi est-il composé ?
Investissement du soi : affects positifs liés à l’appartenance de groupe et sentiment de liens avec ses membres. Il est composé de : - Solidarité : mesure de l’intensité des liens avec les autres membres du groupe. → Dans quelle mesure je me sens concerné par ce qui arrive aux autres membres du groupe ? - Satisfaction : Dans quelle mesure je suis content d’appartenir à ce groupe ? → Aspect central pour l’estime de soi. - Centralité : Mesure dans laquelle le groupe est une part importante de mon identité.
207
Quel est le rôle de l'identification ?
- Caler les normes, culture, rôles et hiérarchie. - Partager des cognitions sociales (représentations) et être sources de soutien social.
208
Vrai ou faux : l'identification se base sur l'attirance sociale. Qu'est-ce que ça implique ?
Vrai et cela implique : - L'interdépendance positive des membres du groupe. - Prédit la conformité aux normes du groupe - Prédit la cohésion au sein du groupe.
209
Vrai ou faux : l'identité personne n'est pas nourrie par les appartenances groupales.
Faux : elle l'est en partie. En effet, on s'affilie à des groupes sociaux valorisés et on fait une comparaison intergroupe.
210
Que permet de faire la comparaison sociale ?
Elle permet d’évaluer la valeur de l’endogroupe dans un contexte précis.
211
Qu'amène la comparaison sociale ?
- Identité sociale satisfaisante : permet le maintien de l’estime de soi. On tente ensuite de conserver/étendre sa supériorité sur l’autre groupe. OU - Identité sociale non satisfaisante : amène un besoin de restaurer son estime de soi, on va donc rechercher le changement de balance (soit rétablir l’équilibre, soit renverser en faveur de notre groupe).
212
Qu'est-ce qu'un statut ?
Statut : renvoie à la supériorité de l’un ou de l’autre des groupes sur la dimension de comparaison. => C'est le résultat de la comparaison intergroupe.
213
Vrai ou faux : le statut est contextuel ?
Vrai.
214
Quelles sont les 3 stratégies de gestion de l'identité sociale négative ?
- Mobilité individuelle. - Compétition sociale. - Créativité sociale.
215
Quel est l'objectif de la mobilité individuelle ?
Objectif : quitter le groupe pour rejoindre un groupe de plus haut statut. → Le quitter physiquement ou s’en dégager psychologiquement, donc implique la dé-identification avec l’endogroupe.
216
Vrai ou faux : dans la mobilité individuelle, le statut de l'endogroupe change.
Faux : c'est le statut de l'individu. Le statut de l'endogroupe reste inchangé, puisque c'est l'individu qui quitte le groupe.
217
Vrai ou faux : dans la mobilité individuelle, la stratégie est une valorisation de soi.
Vrai : c'est une valorisation de soi, individuelle. Ce n'est donc pas une valorisation de soi par le groupe, vu qu'on le quitte.
218
Vrai ou faux : dans la mobilité individuelle, il s'agit d'un coping primaire.
Vrai : il s'agit d'un coping primaire car l'individu est actif, il tente de résoudre son problème.
219
Qu'est-ce que la compétition sociale ?
Revendiquer le fait que cette balance soit renversé, donc s’engager collectivement dans des actions sociales pour renverser l’asymétrie de statut.
220
Vrai ou faux : dans la compétition sociale, on utilise le conglit intergroupe.
Vrai : on entre en conflit avec le groupe qui nous opprime. (Exemple : manfestation, rassemblement...)
221
Vrai ou faux : dans la compétition sociale, on valorise l'individu en valorisant le groupe.
Vrai : je suis valorisé car j'appartiens à un groupe qui est valorisé.
222
Vrai ou faux : dans la compétition sociale, le coping est secondaire.
Faux : il est primaire car le sujet est actif. Il essaie de résoudre son problème par l'action.
223
Qu'est-ce que la créativité sociale ?
Regarder la situation différemment en redéfinissant ou en modifiant les dimensions sur lesquelles se fondent la comparaison intergroupe. C’est un changement de point de vue sur la situation.
224
Quelles sont les 3 stratégies de la créativité sociale ?
- Changement de la dimension de comparaison avec l’exogroupe. → Exemple : “Les hommes conduisent mieux que les femmes. - Mais les femmes sont plus empathiques !” - Changement de l’interprétation des caractéristiques du groupe. → Exemple : le mouvement social “Black Is beautiful” qui revendiquait comme beaux tous les éléments que les gens trouvaient laids (comme les cheveux crépus) - Changer d’exogroupe de comparaison. → Exemple : “Les droits sont plus assidus que les psychos. - Mais les psychos sont plus assidus que les théâtres !”
225
Vrai ou faux : dans la créativité sociale, le coping est primaire.
Faux : il est secondaire car le sujet est passif, il fait seulement de la restructuration cognitive et non une action.
226
Vrai ou faux : dans la créativité sociale, la valorisation de soi passe par la valorisation de son endogroupe.
Vrai.
227
Qu'est-ce qu'un coping et qui le théorise ?
Connor-Smith, 2000 Coping : stratégie de gestion du stress.
228
Vrai ou faux : plus il y a créativité sociale, plus il y a une intention de s'engager dans des actions collectives qui seraient bénéfiques au groupe.
Faux, car c'est un coping secondaire. Le groupe n'est pas actif, il change juste son point de vue sur la question. De plus, la créativité sociale réduit le sentiment de privation relation, c’est-à-dire le sentiment que l’endogroupe a moins accès aux ressources et avantages divers que l’exogroupe.
229
Vrai ou faux : l'adoption d'une pratique (mobilité individuelle, compétition sociale ou créativité sociale) dépend des facteurs sociaux-structuraux.
Vrai : cela dépend des facteurs qui structurent la hiérarchie sociale.
230
Quels sont les 3 facteurs sociaux-structuraux vus en cours ?
- Perméabilité aux frontières. - Légitimité de la hiérarchie sociale. - Stabilité de la hiérarchie sociale.
231
Qu'est-ce que la perméabilité des frontières ?
Perméabilité des frontières : est-ce que les groupes sociaux sont fermés ou est-il possible de circuler d’un groupe à l’autre ?
232
Vrai ou faux : plus les frontières sont perméables, plus les gens utilisent la stratégie de mobilité individuelle.
Vrai.
233
Qu'est-ce que la légitimité de la hiérarchie sociale ?
Légitimité de la hiérarchie sociale : est-ce que l’asymétrie statuaire entre les groupes nous parait juste ? → Est-ce que la conclusion de comparaison est juste ?
234
Vrai ou faux : plus la stabilité sociale est injuste et peu susceptible de changer, plus les gens valorisent la compétition sociale ?
Vrai.
235
Qu'est-ce que la stabilité de la hiérarchie sociale ?
Stabilité de la hiérarchie sociale : est-ce que la hiérarchie sociale est susceptible de se renverser ?
236
Vrai ou faux : si la hiérarchie sociale est stable et juste, alors je fais de la compétition sociale.
Faux : je fais de la créativité sociale.
237
Qu'est-ce qu'un comportement normatif ?
Comportement acceptable socialement.
238
Qu'est-ce qu'un comportement contre normatif ?
Un comportement non acceptable socialement.
239
Il existe 4 types d'action, quels sont-ils ?
- Action individuelle et normative. - Action individuelle et contre normative. - Action collective normative. - Action collective contre normative.
240
Vrai ou faux : lorsque les frontières sont ouvertes (donc perméables), on utilise des stratégies individuelles.
Vrai.
241
Vrai ou faux : lorsque les frontières sont ouvertes (perméables), alors on utilise des stratégies contre normatives.
Faux : on utilise des stratégies normatives.
242
Vrai ou faux : lorsque les frontières sont fermées (imperméables), on utilise des stratégies individuelles.
Faux : il n'y a pas de différence entre individuel et collectif, on utilise les deux.
243
Vrai ou faux : quand les frontières sont fermées (imperméables), on utilise des stratégies contre normatives.
Vrai.
244
Vrai ou faux : dans la condition des frontières fermées au maximum, on observe énormément d'actions individuelles et contre normatives.
Faux : on observe énormément d'actions collectives contre normatives. => C'est la compétition sociale.
245
Vrai ou faux : pour le groupe majoritaire, on observe un biais de favoritimse endogroupe, indépendament du contexte.
Vrai : dans l'expérience avec les enfants danois et immigrés, les enfants danois s'approchaient plus rapidement des enfants danois.
246
Vrai ou faux : le groupe minoritaire avec un contexte de forte ségrégation, n'a pas de biais de favoritisme endogroupe.
Faux : il y a un biais de favoritisme endogroupe, lorsque le contexte appelle une forte ségrégation. CEPENDANT, dans un contexte de diversité, il y a un favoritisme exogroupe.
247
Vrai ou faux : dans un contexte de mixité sociale, la mobilité individuelle n'est pas favorisée.
Faux : elle est favorisée. => C'est ce qui explique pourquoi, dans un contexte de mixité, le groupe minoritaire éprouve un biais de favoritisme exogroupe.
248
Vrai ou faux : on utilise la stratégie de catégorisation minimale par économie cognitive.
Vrai. => En effet, cela aide à réduire le nombre d'informations qui sont traitées.
249
Vrai ou faux : l'accentuation catégorielle est forte lorsque l'on applique un label à ce qu'on veut traiter.
Vrai. C'est pour cela que, lorsqu'on demande d'estimer la longueur des barres, les barres avec label nous paraissent plus différentes les unes des autres que celles sans label. => En gros, avec un label, on donne un indice de catégorisation.
250
Vrai ou faux : lorsqu'on est dans l'incertitude, on ne recourt jamais à la catégorisation.
Faux : justement, lorsqu'on est très incertain d'une chose, on a tendance à maximiser la catégorisation, en accentuation les différences intercatégorielles.
251
Comment fonctionne l'étude de Taylor en 1978 ?
Paradigme : “Qui a dit quoi ?” : on présente des vidéos à des gens où des gens disent des trucs. Puis on leur demande, “est-ce que c’est bien cette personne qui a dit ça ?”. - Tâche : visionner une discussion entre 6 hommes (3 blancs et 3 noirs). - VI : Instructions (mémoriser les arguments vs pas d’instruction) = inter. - VD : attribuer les arguments à chacun des interlocuteurs (erreurs d’attribution).
252
Quels sont les résultats de l'étude de Taylor (1978) ?
Les participants font-ils plus d’erreurs d’attributions au sein d’une même catégorie. => Les participants mélangent les noirs entre eux mais aussi les blancs entre eux.
253
Vrai ou faux : on maximise les erreurs intracatégorielles plutôt que les erreurs intercatégorielles.
Vrai : dans l'étude de Taylor (1978), les gens avaient tendance à confondre les noirs entre eux et les blancs entre eux, mais jamais un blanc avec un noir.
254
Qu'est-ce que la catégorisation ?
Catégorisation : processus de simplification de l’environnement. => Créer des catégories sur la base de caractéristiques qu’un ensemble de stimulus semble avoir en commun.
255
Qu'est-ce que la catégorisation sociale ?
Application du principe de catégorisation à l'environnement social. -> En gros, on catégorise les individus. => On crée donc des groupes sociaux !
256
Vrai ou faux : c'est parce que j'ai des stéréotypes que j'arrivent facilement à faire des catégories sociales.
Vrai. Mais le fait de stéréotyper vient aussi directement du fait qu'on catégorise socialement. => Cela marche dans les deux sens, en gros.
257
Pourquoi utilisons-nous certaines catégories sociales plutôt que d'autres ?
- Plasticité de l'appartenance catégorielle en fonction des contextes saillants. - Théorie de l'auto-catégorisation.
258
Que montre l'expérience de Macrae en 1995 ?
Expérience présentant des vidéos à deux groupes : - G1 : femme asiatique qui se maquille. - G2 : femme asiatique qui mange avec des baguettes. On demande ensuite aux participants de faire une tâche de décision lexicale : - G1 : plus rapide à traiter les mots en rapport avec les femmes et non les asiatiques. - G2 : plus rapide à traiter les mots en rapport avec les asiatiques et non avec les femmes.
259
Qu'est-ce que la théorie de l'auto-catégorisation ? Quand et par qui ?
Turner, en 1987. C’est une théorie de catégorisation de soi et d’autrui. => Pour un même stimulus, on a différents niveaux de catégorisation possible : - Niveau personnel. - Niveau intermédiaire (ou intergroupal). - Niveau supra-ordonnée.
260
Vrai ou faux : dans la théorie de l'auto-catégorisation, on peut se catégoriser en même temps dans plusieurs niveaux différents.
Faux : les niveaux de catégorisation sont contextuels mais surtout exclusifs. Cependant, on peut passer de l'un à l'autre rapidement si le contexte change. Mais on ne sera jamais dans plusieurs en même temps.
261
Dans la théorie de l'auto-catégorisation, de quoi dépend le niveau de catégorie où je me catégorise/catégorise l'autre ?
- Ajustement de la catégorisation à la situation actuelle. → On connaît déjà les ajustements. On cherche à savoir si c’est cohérent dans le contexte. → Quelle est la meilleure catégorisation pour la cible dans ce contexte présent ? - Accessibilité de cette catégorisation plutôt qu’une autre.
262
Quels sont les 2 types d'ajustement ?
- Ajustement comparatif. - Ajustement normatif.
263
Qu'est-ce que l'ajustement comparatif ?
=> Corrélation perçue entre les similarités et les différences observées entre les individus et une catégorisation disponible. → Plus une catégorisation creuse l’écart entre moi et l’autre, plus la catégorisation est plausible. => C'est le rapport de méta-contraste.
264
Qu'est-ce que le rapport de méta-contraste ?
Rapport de méta-contraste : rapport entre les différences inter-catégorielles et les différences intra-catégorielles. => Je maximise les différences entre catégorie et réduit au maximum les différences dans la même catégorie.
265
Qu'est-ce que l'ajustement normatif ?
Ajustement correspond donc au degré auquel les caractéristiques du stimulus social sont perçues comme étant pertinentes par rapport au stéréotype de la catégorie ou du groupe. => Ce qui joue, c’est les représentations que je me fais des catégories = les stéréotypes. Sur ce que doit être et faire quelqu’un dans une catégorie. → Exemple : Un groupe parle de voiture et l’autre parle de bébé. Comme j’ai des stéréotypes de genre, je catégorise femme qui parle de bébé et homme qui parle de mécanique.
266
Vrai ou faux : la saillance d'une catégorie est maximisée lorsque les ajustements comparatifs et normatifs sont optimaux.
Vrai : il faut qu'il y ait les deux.
267
Quels sont les deux types d'accessibilité ?
- Chronique. - Fugitive.
268
Vrai ou faux : l'accessibilité chronique est celle que j'utilise le moins souvent.
Faux : c'est justement celle que j'utilise le plus souvent, c'est l'accessibilité habituelle pour une catégorie car j'ai l'habitude de croiser cette catégorisation.
269
Vrai ou faux : l'accessibilité chronique peut être influencée par les groupes sociaux auxquels j'appartiens.
Vrai : plus je m'identifie à un groupe, plus la catégorisation en ce groupe (et son exogroupe) est forte.
270
Qu'est-ce que l'accessibilité fugitive ?
Accessibilité qui ne dépend pas de moi mais des éléments du contexte.
271
Vrai ou faux : l'accessibilité fugitive n'est pas déterminé par mes besoins et mes motivations.
Faux : elle est déterminée par mes besoins et mes motivations. Exemple : Si je veux adopter un animal, j’ai une catégorisation chien vs chat très accessible.
272
Vrai ou faux : l'accessibilité fugitive est déterminée par des informations contextuelles.
Vrai : Exemple : la catégorisation étudiant/enseignant est plus accessible quand je suis dans un amphithéâtre plutôt que lorsque je suis au Moulin.
273
Quelles sont les conséquences de la catégorisation sociale ?
- Accentuation catégorielle. - Dépersonnalisation. - Activation des stéréotypes.
274
Qu'est-ce que l'accentuation catégorielle ?
Ressemble au rapport de méta-contraste.
275
Qu'est-ce que la dépersonnalisation ?
Dépersonnalisation : switcher d’une catégorisation sociale ou personnelle pour me catégoriser moi-même, en fonction du contexte. - Processus d’autostéréotypie qui amène les individus à se considérer comme des exemplaires interchangeables d’une même catégorie plutôt que comme des individus uniques. → Il ne s’agit pas d’une perte d’identité mais d’un changement d’identité : ce n’est plus l’identité personnelle qui est saillante, mais l’identité groupale. => Ce n’est pas forcément une mauvaise chose, c’est juste se fondre dans son groupe. - détermine le comportement du groupe.
276
Vrai ou faux : l'activation de différents groupes d'attributs peut aussi correspondre à l'activation de sous-types au sein de la catégorie.
Vrai.
277
Vrai ou faux : les stéréotypes sont communs à un contexte historique commun, à une société particulière.
Vrai : car ils sont transmis par : - famille - médias - pairs.
278
Vrai ou faux : les stéréotypes sont organisés en schéma.
Vrai : ils reposent sur des structures cognitives qui contiennent des connaissances et croyances, ici dénommés “attributs”, sur un objet ou un groupe social en particulier
279
280
Question
Answer
281
Durkheim
Représentations collectives
282
Moscovici
Représentations sociales
283
Jodelet 1989
Expérience sur le représentation sociale de la maladie mentale.
284
Abric 1994
Théorie structurelle des RS (noyau central et système périphérique)
285
Guimelli et Jacobi 1990.
Étude sur les infirmières, Rôle propre et rôle classique
286
Festinger, 1957
Dissonance cognitive
287
Kiesler 1971
Changement des attitudes par l'action
288
Joule et Beauvois
Petit traité de la manipulation à l'usage des honnêtes gens.
289
Howard 1990
Porte au nez, avec l'expérience sur les étudiants qui doivent emmener des délinquants au zoo.
290
Freedman et Fraser 1966
Pied dans la porte, avec l'étude qui consiste à aller dans la maison des ménagères.
291
Lickel, 2001
Expérience sur l'entitativité des groupes.
292
Adorno, 1950
Personnalité autoritaire
293
Altmeyer, 1981
Conformisme, soumission et agression chez l'autoritaire.
294
Sidanius, Pratto et Bobo 1996
Dominance sociale ODS
295
Sibley et Duckitt (2008)
AD et ODS = idéologie et pas traits personnalité. Situationnel et dispositionnel = AD et ODS.
296
Sherrif, 1966
Conflit réaliste.
297
Tajfel, Billing, Bundy et Flament 1971
Expérience avec les matrices et le groupe minimal
298
Ratner 2014
Expérience avec les visages
299
Tajfel et Turner 1979
Théorie de l'identité sociale Avec le continuum entre interaction personnelle et interaction intergroupe. Comportement inter-individuel et comportement intergroupe. Identité individuelle et identité sociale
300
Brewer 1991
Distinctivité optimale : je dois me sentir intégré dans mon groupe, mais je dois aussi me sentir unique.
301
Connor-Smith 2000
Coping : stratégie de gestion du stress.
302
Becker 2012
Créativité sociale = nuisance à la compétition sociale ? Pourquoi on utilise compétition sociale, mobilité individuelle et créativité sociale.
303
Taylor 1978
Étude sur les noirs qui parlent et les blancs qui parlent. Qui a dit quoi ?
304
Macrae, 1995
Femme asiatique qui : - mange avec baguettes. - se maquille.
305
Turner, 1987
Théorie de l'auto-catégorisation sociale Niveau personnel Niveau intermédiaire Niveau supra ordonné.
306
307
Question
Answer
308
2 types de normes
- descriptives - injonctives
309
Qu'est-ce qu'une valeur ?
Croyance qu'un but est préférable à un autre. = Finalité à atteindre, qui guide donc nos actions.
310
Différences entre valeurs et normes
Norme : liée à un contexte spécifique. Valeur : liée à un individu et non un contexte spécifique.
311
Stades du jugement moral de Kohlberg
1) Préconventionnel. - a) Récompense/Évitement de la punition. - b) Intérêt personnel (je fais la balance entre positif et négatif) 2) Conventionnel. - a) Conformité - b) Loi et ordre 3) Post conventionnel (désobéir aux règles si nécessaire) - a) Droits de l'homme. (Bien du + grand nombre) - b) Éthique humaine universelle. (appliquer nos valeurs jusqu'au bout.)
312
Les axes chaleur et compétence créent 4 types de stéréotypes. Quels sont-ils ?
- Stéréotypes envieux (compétence +, chaleur -) - Stéréotypes méprisants (compétence -, chaleur -) - Stéréotypes admiratifs (compétence +, chaleur +) - Stéréotypes paternaliste (compétence -, chaleur +)
313
Quels sont les stéréotypes ambivalents ?
- Paternaliste. - Envieux.
314
Qu'est-ce que la compétence ?
Statut social du groupe.
315
Qu'est-ce que la chaleur ?
Si la personne coopère avec l'ordre social.
316
Quelles sont les émotions associées à chaque stéréotype ?
- Paternaliste : pitié. - Admiratif : sympathie, admiration. - Méprisant : colère, dégoût. - Envieux : envie.
317
Nuisance et facilitation ?
- Compétence + : facilitation passive. - Chaleur + : facilitation active. - Compétence - : nuisance passive. - Chaleur - : nuisance active.
318
Qu'est-ce qu'une idéologie ?
Ensemble organisé de valeurs.
319
Idéologie néo -libérale ?
Échec et réussite = dues à nos caractéristiques dispositionnelles.
320
Effet brebis galeuse
On défavorise un membre de notre endogroupe car il est déviant. Il nuit à notre endogroupe, donc on le rejette.
321
4 conditions du contact intergroupe
- Statut égal - Personnes peuvent se connaître personnellement. - But commun - Soutien institutionnel. = Mettre ensemble des groupes différents pour réduire les discriminations, améliorer les préjugés et baisser les stéréotypes.
322
Qu'est-ce que la personnalisation ?
Décatégorisation : on voit la personne pour ce qu'elle est et non pour quelqu'un appartenant à un groupe.
323
Différenciation mutuelle intergroupe.
- catégorie sociale saillante. - coopération et égalité. - contre stéréotypique. - individu prototypique de son groupe.
324
Qu'est-ce que l'acculturation ?
Ensemble des changements culturels et psychologiques qui se produisent quand une culture a un contact réel ou symbolique avec une autre.
325
4 processus d'acculturation.
- intégration : juste milieu entre ma culture et la culture d'accueil. - assimilation : renier ma culture pour faire entièrement mienne la culture d'accueil. - séparation : je maximise ma culture d'origine et ne me mêle pas à la culture d'accueil. - marginalisation : je suis rejeté par ma culture d'origine mais je ne me retrouve pas non plus dans la culture d'accueil.
326
Quelles sont les 4 idéologies de diversité ?
- Multiculturalisme : on célèbre les différences de culture. - Colorblindness : on n'admet pas les différences de culture. - Ségrégation : vision négative de l'exogroupe. - Assimilation : on essaie de ressembler à l'exogroupe.