Flashcards cognitive S3

(126 cards)

1
Q

Pourquoi décrire les processus cognitifs ? (3 raisons)

A
  • Pour mieux comprendre un phénomène : Permet la connaissance des causes des phénomènes.
  • Action thérapeutique : Connaitre ces processus permet de créer des outils efficaces pour la thérapie.
  • Pour travailler dans l’IA : l’IA intègre en partie certains mécanismes cognitifs (ex : apprentissage par renforcement.)
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2
Q

A quoi servent les processus cognitifs ?

A

Ils permettent d’optimiser la vie du sujet en lui permettant de s’adapter efficacement à son environnement grâce à ses comportements.

=> Ce sont les processus élémentaires permettant la pensée.

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3
Q

Quelles sont les deux approches différentes que nous avons vu en cours ?

A
  • Approche cognitiviste
  • Approche biologique
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4
Q

Qu’est-ce que l’approche cognitiviste ?

A

Approche qui dit que les comportements sont rendus possibles par certains processus cognitifs fondamentaux (ex : perception, représentation, apprentissage…)

C’est difficile à étudier car on a pas accès directement à l’intérieur de la boite noire. On se repose donc sur l’observation de comportements et on fait des inférences.

=> Pour tester cette théorie, on utilise l’expérimentation principalement.

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5
Q

Qu’est-ce que l’approche biologique ?

A

Approche qui dit que les comportements viennent du cerveau, et plus précisément des réseaux de neurones.

Mais c’est extrêmement compliqué de décrire le comportement de milliards de neurones en simultané : il y a entre 10 et 50 milles cognitions pour un neurone.

=> Pour tester cette méthode, on utilise beaucoup les électroencéphalographes (EEG).

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6
Q

Comment fonctionne la prise de décision ?

A

On fait une estimation des coûts/bénéfices d’un choix en se reposant sur les stimuli renvoyés par l’environnement.

MAIS pour avoir des infos sur l’environnement, il faut qu’on essaie les différentes options de façon répétées car l’environnement est mal connu et changeant.

=> Le processus central de cette adaptation est donc la prédiction/anticipation !

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7
Q

Qu’est-ce que le dilemme exploitation-exploration ?

A

C’est un dilemme qui nous permet de nous adapter à notre environnement.

  • Exploitation : utiliser ce que l’environnement nous a appris.
  • Exploration : tester les différentes options et se renseigner pour acquérir des connaissances.
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8
Q

Quelle est la fonction essentielle de l’adaptation ?

A

L’apprentissage !

En effet, s’adapter, c’est prédire mais aussi apprendre.

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9
Q

Dans la prise de décision, la stratégie optimale est-elle possible ?

A

Non, elle est utopiste. Il est impossible de prédire les bénéfices/coûts de manière si précise avec un environnement si changeant et donc imprévisible.

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10
Q

Qu’est-ce que l’activation sémantique ?

A

Processus cognitif dynamique qui permet la prédiction rapide (avec un accès direct à la MLT) pour s’adapter au mieux à son environnement sans faire trop d’erreurs.

C’est un processus qui repose sur un réseau sémantique.

Ce processus peut être modulé :
- fonctionnement créatif.
- fonctionnement analytique.
/!\ Cependant, ces processus peuvent parfois amener à des erreurs.

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11
Q

Qu’est-ce qu’un réseau sémantique ?

A

Réseau sémantique : association de concepts (verbal, non verbal, imagé, abstrait…) contenus en MLT.

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12
Q

Qu’est-ce qu’un concept ?

A

Concept : Une représentation acquise par l’expérience individuelle qui nous permet d’anticiper l’environnement.

Il existe des centaines de milliers de concepts en MLT, donc énormément d’associations.

Il faut savoir qu’un concept est singulier à chaque personne, car on ne fait pas les mêmes associations d’idées.

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13
Q

Que fait l’apprentissage au niveau du réseau sémantique ?

A

L’apprentissage crée des liens dans le réseau sémantique !

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14
Q

Sur quoi se repose l’activation sémantique pour prédire ?

A

Un stimulus venant de l’environnement est encodé et active le réseau sémantique.
| → De plus, ce processus est en grande partie inconscient : on a conscience que d’une toute petite partie de ce processus d’activation.

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15
Q

Quel est le principe de base de la psychologie cognitive ?

A

Les processus sont liés au comportement observable !

C’est pour cela qu’ils sont étudiables grâce à l’expérimentation (TR, sudation, etc…)

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16
Q

Qu’est-ce que l’interaction adaptative ?

A

C’est le fait que l’attribution de sens dépende de nos états émotionnels.

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17
Q

Comment fonctionne l’attribution de sens ?

A

Activation en MCT/MT d’un concept contenu en MLT.
- MCT/MT : stimulus = actif.
- MLT : concept = inactif.

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18
Q

Comment mesurer le sens cognitif ?

A

On utilise l’expérimentation (approche objective) !

Pourquoi ? Car :

  • On observe des corrélations entre propriétés des stimuli et types de réponse.
  • On infère donc ces processus cognitifs internent qui gèrent ces contenus spécifiques.
  • On généralise (après beaucoup d’expérimentation, bien-sûr).
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19
Q

Quelle est l’hypothèse faite par la chronométrie mentale ?

A

Le temps de réponse me renseigne DIRECTEMENT sur la difficulté du processus, sur ce qu’il s’est passé dans la tête du sujet.

La chronométrie mentale permet donc l’étude des dynamiques temporelles des processus cognitifs.

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20
Q

Pourquoi le test d’association d’idées n’est pas une bonne solution en psychologie cognitive ?

A

Pour comprendre un processus, je dois suivre tout le processus et non juste voir le résultat de ce processus. Donc le test d’association d’idées n’est pas la bonne solution, car il ne me montre que des résultats.

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21
Q

Quel est le protocole d’amorçage sémantique ?

A
  1. On présente un mot amorce (prime)
  2. On présente un mot cible (target)
  3. On mesure le temps de réaction entre l’apparition du mot cible et la réponse du participant.
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22
Q

Qu’est-ce que la tâche de la décision lexicale ? (Meyer et Schwaneveldt 1971, 1973) ?

A

1) On présente une suite de lettres/un premier mot. (prime)
| → Enclenche le processus de récupération

2) On présente un deuxième mot. (target)

3) Il faut dire si la suite de lettres forme un mot ou non.

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23
Q

Sur quoi joue le protocole d’amorçage sémantique ?

A

Le protocole d’amorçage sémantique joue sur le processus de récupération de concept en MLT.

=> Il y a activation en MCT de concepts récupérés en MLT.

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24
Q

Quelles sont les particularités de l’amorçage sémantique ?

A
  • mesure en temps réel.
  • réponse on-line implicite = on peut mesurer si on a pensé à un mot inconsciemment.
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25
Qu'est-ce qu'un SOA ?
Stimulus onset asynchrony = C'est le délai entre l'affichage de l'amorce et de la cible. => En gros, c'est le temps qu'on laisse au concept pour s'activer.
26
Qu'est-ce que l'effet de l'amorçage sémantique ? Sur quoi nous renseigne-t-il ?
Effet d’amorçage sémantique/Priming effect : différence de TR : TRna - TRa. (na = non associée a = associée.) => Cette différence nous renseigne sur le niveau d’activation du mot cible par le mot amorce. L’effet d’amorçage sémantique est proportionnel à la quantité d’activation.
27
Comment varie l'effet d'amorçage sémantique ?
=> Plus on présente tard la cible, plus l’effet d’amorçage sémantique/préactivation sémantique est important. MAIS si on attend plusieurs secondes, l’effet d’amorçage sémantique diminue.
28
Sur quoi nous renseigne l'onde négative N400 ?
L’onde négative N400 révèle les incongruences sémantiques (absence de prédiction du mot cible). (N car négative et 400 car son pic est à 400ms après la target onset). On parle de potentiel évoqué car il est évoqué par la propriété sémantique du mot (incongru ou pas incongru).
29
Vrai ou faux : un concept est codé dans un endroit particulier du cerveau ?
Faux ! => Un concept en mémoire n’est pas codé à un endroit particulier du cerveau. Les concepts sont codés de façon dissouts.
30
Quelle est la voie afférente au cortex préfrontal "où" ? Quelle est celle "quoi" ?
- voie fronto-temporale : quoi ? - voie fronto-pariétale : où ?
31
Que permet l'activation associative/conceptuelle ?
S’il y a une connaissance entre les concepts, ces connaissances sont codées sous forme associative. Ces associations permettent à l’activation de se propager dans le réseau.
32
Quelles sont les deux particularités de l'activation associative ?
- L’activation est très rapide : apparaît aux courts SOAs (20-30 ms). - L’activation associative persiste longtemps, aux longs SOAs, s’il n’y a pas d’interférence.
33
L’activation associative a-t-elle une fonction adaptative ?
=> L’activation associative nous permet donc de nous adapter, car on peut prédire ce qu’il va se passer.
34
Quelles sont les deux contraintes majeures à l'activation associative ?
- Accès rapide aux connaissances. | → Si j’entends un danger, il faut que je puisse fuir rapidement. - Accès fiable aux connaissances. | → Si j’entends un danger, ça doit vraiment être un danger car sinon, ça ne sert à rien de fuir.
35
Quelles sont les trois composantes de l'effet d'amorçage sémantique ?
- Composante activatrice : TRn - TRa. => Permet de répondre à la contrainte adaptative car c’est le gain de temps si notre prédiction est juste. - Composante inhibitrice : TRn - TRna. => C’est l’inhibition de tous les mots qui ne sont pas liés au mot amorce. => Il y a donc un coût lorsqu'on prédit mal. - Composante neutre : condition neutre (pseudo mot) est le temps de référence pour simplement identifier le mot cible.
36
Pourquoi la composante inhibitrice est plus lente et faible que la composante activatrice ?
Car on a pas forcément intérêt à s’interdire certaines prédictions très vite. => Il faut garder la possibilité de prédire quelque chose d’autre.
37
Qu'est-ce que le rapport signal/bruit ?
Diminution du bruit qui fait penser au signal. - Signal : ce à quoi je pense. - Bruit : tout ce à quoi ça pourrait me faire penser car c’est un peu en rapport.
38
Quelle est la fonction de l'inhibition ?
Augmenter le rapport signal/bruit.
39
Qui a une diminution de son rapport signal/bruit ?
Les schizophrènes, car ils n'arrivent pas à inhiber le bruit.
40
Quel impact de la force d'association sur la prédiction ?
=> Plus l’association est forte, moins la personne prendra de temps à prédire le mot cible.
41
Que permet l'inhibition non associative ?
Permet d’augmenter le contraste entre les connaissances pertinentes et non pertinentes. Sa fonction : inhibition lente de connaissances NON pertinentes (Si et seulement si non associées).
42
Qu'est-ce que le critère de pertinence pour savoir si une prédiction doit être inhibée ?
C'est la force d'association entre deux concepts. Moins il y a de force d'associations entre eux, moins l'amorce prédit la cible. => C'est donc subjectif à chaque sujet.
43
Quels sont les trois processus cognitifs générant l'amorçage sémantique (Neely, 1991) ?
1) ASA (automatic spreading of activation) : Activation. 2) Expectancy mechanisms : mécanismes d’attente (= on s’attend à quelque chose). 3) Semantic matching : Appariement sémantique.
44
Quelles sont les caractéristiques de l'ASA (automatic spreading of activation) ?
- Pré-lexicale : précède la présentation du mot cible. - Rapide. - Inconsciente : si l'amorce est subliminal, on prédit quand même la cible. - Irrépressible. - Multiple. - Parallèle : je prédis plusieurs choses en parallèle mais pas avec la même force d'association.
45
Quelles sont les caractéristiques de l'Expectancy mechanisms (mécanismes d’attente) ?
- Pré-lexicaux. - Lents - Inconscient et/ou conscients. - Peuvent être attentionnels ou non attentionnels. - Complexes - Activateurs ou inhibiteurs SELECTIFS
46
Quelles sont les caractéristiques du Semantic matching (appariement sémantique) ?
- Répond à une contrainte fonctionnelle (= c'est le processus qui me dit si ma prédiction échoue ou réussit) - Post-lexical. - Conscients ou inconscients. - Attentionnels ou non attentionnels. - Basés sur un jugement de familiarité. - Liés à la paire amorce/cible.
47
Vrai ou faux : quand on encode un stimulus, on accède à sa représentation exhaustive ?
Faux : Quand on encode un stimulus, on encode une partie de sa signification. => On n’accède donc pas à la représentation exhaustive d’un stimulus qu’on encode. En effet, on prédit seulement la partie de la représentation qui est congruante au contexte.
48
Qu'implique une distance lexicale faible ?
- Des associations fortes en mémoire : plus les mots sont rapprochés, plus ils sont liés en mémoire. - Des activations sémantiques fortes : plus les mots sont rapprochés, plus l'effet d'amorçage sémantique est important.
49
Vrai ou faux : Si j'apprends la structure spatio-temporelle de mes stimulis, je les prédis mieux.
Vrai : La structure de l’environnement spatiale et temporelle (dans le cas du langage oral) détermine la temporalité de l’encodage de ces mots.
50
Qu'est-ce que l'apprentissage associatif direct ?
La force associative en mémoire est proportionnelle aux cooccurrences entre concepts.
51
Qu'est-ce que l'apprentissage par similarité sémantique ?
Partage de caractéristiques communes associée à chaque concept, induisant des associations indirectes entre concepts. Donc : A et B cooccurrents ; B et C cooccurrents → A et C associés indirects (car partagent B).
52
Qu'est-ce que l'apprentissage par conditionnement répondant (Pavlov) ?
Un mode d’apprentissage fondamental d’association aux réflexes (réflexes conditionnés = physiologiques). | → Il est universel, c’est pour cela qu’il est fondamental.
53
Dans le conditionnement répondant de Pavlov, quelle est l'unique condition pour créer un apprentissage ?
Il faut que les deux stimulus (SN et SI) soient cooccurrents. => Il y a donc une association entre deux mots activés au même moment : apprentissage associatif.
54
Qu'est-ce qu'un stimulus inconditionnel ? (SI)
C'est un stimulus connu de façon inné, qui n'a donc pas besoin d'apprentissage pour déclencher une réponse physiologique.
55
Quel est le point le plus important de l'apprentissage répondant ?
Le sujet est passif, c'est une réponse physiologique qui est activée.
56
Qu'observe-t-on dans le conditionnement répondant ?
- Réaction inconditionnée, donc passive. - Stimulus neutre - Réaction conditionnée (passive également) - Stimulus conditionné. /!\ Seul le SC peut déclencher la RC.
57
Quels sont les processus majeurs du conditionnement ?
1) Acquisition de la réponse. 2) Extinction de la réponse. 3) Récupération spontanée. 4) Généralisation. 5) Différenciation.
58
Qu'est-ce que l'acquisition de la réponse ?
Apprentissage initial en fonction de l’ordre des stimuli dans la séquence.
59
Comment l'apprentissage est-il impacté par l'odre des stimuli ?
- Conditionnement antérograde : SN ⟶ SI. | → Apprentissage fort. => La valeur prédictive du SN vient du fait qu’il précède le SI. On apprend donc l’ordre de présentation des stimuli. - Conditionnement rétrograde : SI ⟶ SN. | → Apprentissage très lent ou absent. => L'apprentissage a une valeur prédictive : si le stimulus ne prédit rien, alors on ne l’apprend pas. - Conditionnement simultané : SI pendant SN. | → Apprentissage très lent.
60
Qu'est-ce que l'apprentissage statistique ?
=> On apprend la probabilité qu’un SN précède un SI. C'est donc la force d'association en MLT qui "code" les probabilités.
61
Qu'est-ce que la phase d'extinction de la réponse ?
Dans la phase d’extinction, on présente le SC sans le SI. => Cela diminue donc la probabilité que le SC entraine un SI. (C’est la condition pour que la synapse dépresse.) | → Donc, à un moment, le SC ne déclenche plus la RC.
62
Qu'est-ce que la récupération spontanée ?
/!\ Extinction ne veut pas dire désapprendre/oublier. C'est-à-dire qu'on oublie jamais l'association SC -> RC, car il suffit qu'elle soit réactivée une fois pour qu'on la récupère. | → La récupération spontanée est moins faible que le niveau de force de RC de base, si l’extinction est bien faite.
63
Qu'est-ce que la phase de généralisation ?
Généralisation : Tendance qu’une RC soit déclenchée par de stimuli proches du SC. | → On crée des catégories de stimuli sur la base de leur ressemblance. => On peut donc faire des prédictions à partir de stimuli inconnus à condition que ces stimuli ressemblent à un stimulus déjà connu et associé à une RC.
64
Qu'est-ce que la phase de différenciation ?
Différenciation : capacité à distinguer les stimuli proches du SC s’ils sont présentés sans le SI ou avec un autre SI. => Des stimuli proches peuvent donc avoir des conséquences très différentes.
65
Vrai ou faux : le conditionnement répondant peut se faire en une fois.
Vrai. Il peut se faire en une fois, si le SI est très intense (gros trauma, par exemple).
66
Vrai ou faux : un SC peut à son tour conditionné un SN ?
Vrai : La valence associée à certain stimulus est apprise : c’est la structure de notre environnement qui fait qu’on favorise un stimulus plutôt qu’un autre. => L’environnement local détermine donc l’apprentissage.
67
Quelles sont les limites du conditionnement répondant/classique (Pavlov) ?
Il ne permet pas d'apprendre quoi FAIRE pour obteir une récompense ou éviter une punition, car le sujet reste toujours passif. => Le sujet de ce conditionnement ne sait donc pas se comporter dans son environnement.
68
Vrai ou faux : notre apprentissage ne dépend pas de notre environnement.
C'est faux : on prédit ce qu'on a appris. En effet, la force d'association dépend de la cooccurrence dans l'environnement des stimuli.
69
Quelle est la particularité de l'amorçage associatif ?
Il apparait aux courts SOA MAIS pas pour les associés faibles car je n'ai pas beaucoup d'empans, donc je garde que le plus probable. MCT concsciente : 4 empans environ. MCT inconsciente : une dizaine d'empans.
70
Qu'est-ce qui guide l'activation dans le réseau sémantique ?
La probabilté !
71
Que permet l'amorçage sémantique indirect ?
Une succession des idées en mémoire et donc un raisonnement.
72
Que détermine le step associatif ?
Il détermine l’étendue des connaissances associées à un concept et susceptibles d’être activées pour contribuer au sens du concept.
73
Vrai ou faux : la propagation d'activation est très forte sur les associés indirects.
Faux : elle est très forte sur les associés directs et faible sur les associés indirects (car plus en avance en step, plus il y a de l'inhibition).
74
Quelles sont les caractéristiques de l'amorçage associatif indirect ?
- Apparaît plus tardivement que l’amorçage direct (SOA de 150-200ms.) - Augmente avec le nombre d’associés communs. - Il est moins fort que l’amorçage direct. - Persiste aux longs SOAs.
75
Que provoque la maladie d'Alzheimer sur les steps ?
La déconnexion synaptiques diminuent la force d’association du réseau sémantique. Donc les sujets perdent la capacité de penser à un step 3.
76
Quel hémisphère pour le traitement focalisé ? Pour le traitement diffus ?
Droit : diffus. Gauche : focalisé.
77
Que provoque le sur-stress ?
Il conduit à une très faible activation sémantique. | → Traitement via l’hémisphère gauche, donc traitement focalisé. | → Ce sont les associations les plus normatives qui sont activées. (ex : chat ⟶ animal et rien d’autre.)
78
Que provoque la schizophrénie sur l'activation sémantique ?
Cela entraîne trop d’activation qui se diffuse. => Amène à une confusion mentale car difficulté à sélectionner. Les patients oublient le stimulus, car il y a trop de connexions. Les schizophrènes ont peu de dopamine (dopamine qui régule l'excitabilité des neurones). | → Traitement via l’hémisphère droit.
79
Vrai ou faux : les deux hémisphères se partagent le travail.
Vrai, chaque hémisphère est très utile : - Hémisphère gauche est très utile dans les situations de réflexions analytiques. - Hémisphère droit est très utile dans les situations où on a besoin d’imagination. Cependant, on sait aussi qu'un hémisphère est capable de jouer le rôle de l'autre.
80
Vrai ou faux : il n'y a pas de mise à jour dans la pensée en temps réel.
Faux : il y a des mises à jour dans la pensée en temps réel, c'est ce qui permet qu'on prédise toujours le mieux possible.
81
Vrai ou faux : Plus j'ai accès à une information pendant longtemps (= grand SOA), plus je vais l'estimer comme pertinente.
Vrai.
82
Vrai ou faux : Les anticipations sont proportionnelles aux indices contextuels perçus dans l’environnement.
Vrai.
83
Quelles sont les deux choses qui déterminent ma pensée ?
- Combien j’ai d’indice qui me mène vers cette pensée. (force d'association). - Pendant combien de temps j’ai eu tel indice (durée du SOA).
84
Qu'est-ce qu'un pattern ?
C'est une structure qui relie plus de deux associés. On parle beaucoup du triplet d'associations, dans le cours.
85
Les patterns ont-ils des conséquences ?
Oui ! => L’activation est plus forte quand on a affaire à un pattern, plutôt qu’à de simples paires. On prend donc moins de temps à répondre. => Activation combinatoire sélective est la base de la pensée complexe, des raisonnements.
86
Quelle est la particularité de l'apprentissage par conditionnement opérant (Skinner) ?
L’individu agit activement sur son environnement ! | -> Cela permet d’apprendre de nouveaux comportements qui peuvent être très complexes. | -> Permet l’élaboration de raisonnements complexes (car on parle des représentations).
87
Qu'est-ce que la loi des effets (Edward Lee Thorndike) ?
Les comportements instrumentés (= actifs) récompensés sont répétés tandis que ceux punis ne le sont pas. | -> Cette loi est basée sur l’expérience et l’expérimentation intuitive.
88
Qu'est-ce qu'un renforceur ?
Tout renforcement augmente la fréquence du comportement. - Positif : La personne reçoit quelque chose de positif. - Négatif : On retire quelque chose de négatif à la personne.
89
Qu'est-ce qu'une punition ?
Toute punition diminue la fréquence du comportement - Positif : On rajoute quelque chose de négatif à la personne. - Négatif : On enlève quelque chose de positif à la personne.
90
Quel est le principe du renforcement/punition par conditionnement opérant ?
Contexte → Comportement → Renforceur/punisseur. => Le contexte est un déclencheur du comportement.
91
Quelle correspondance entre Pavlov et Skinner ?
SC (R2) → SI (R1) → RC. R1 : renforceur primaire. R2 : renforceur secondaire. (R = Skinner ; S = Pavlov.)
92
Qu'est-ce qu'un renforceur primaire ?
| -> Ce sont des SI déclenchant directement des RI. | -> Ils sont donc innés.
93
Qu'est-ce qu'un renforceur secondaire ?
| -> C'est un SC prédisant un SI déclenchant une RI.
94
Vrai ou faux : à long terme, un élément renforceur peut devenir un élément punitif.
Vrai : Par exemple, le sucre est renforceur à court terme, mais il peut faire grossir (= punition).
95
Vrai ou faux : un renforceur négatif est une punition.
FAUX !!! Les renforceurs négatifs rendent l’environnement positif car ils le rendent moins négatif. Tandis que les punitions rendent l'environnement négatif.
96
Résumé du conditionnement opérant (schéma).
Contexte → CO → S1 → S2 → Renforcement/Punition/SI → RI/RC.
97
Vrai ou faux : la punition est contextuelle.
Vrai : si on punit quelqu'un pour un comportement, il arrêtera de le faire seulement dans ce contexte précis. C'est pour cela que les prisons ne fonctionnent pas. => La punition ne doit jamais être donnée seule mais conjointement à un renforcement, si on veut changer le comportement de quelqu'un.
98
Quelles sont les 4 catégories fondamentales d'émotions primaires (RI) ?
- Renforcement positif : joie. - Renforcement négatif : soulagement. - Punition négative : frustration, tristesse. - Punition positive : stress, la peur. => Elles sont donc induites par des renforceurs ou des punitions.
99
Vrai ou faux : on ne peut pas avoir de combinaisons ambivalentes de deux émotions primaires.
Faux : on peut en avoir, c'est le cas lorsque les stimuli sont ambivalents.
100
Les émotions primaires (RI) donnent lieu aux émotions secondaires, ressenties selon...?
- Les attributions cognitives à la réponse physiologique (valence ressentie). | -> (Expérience des deux ponts en sociale L1) - Le décalage entre un but anticipé et l’état obtenu (valence perçue) réellement (renforcement/punition). - Dimension cognitive de l’émotion qui interagit avec le niveau de la réponse physiologique (RI). | -> On trouve une cause à ce qu’on ressent.
101
Comment faire pour empêcher un comportement ?
- Empêchement physique : attacher quelqu’un, par exemple. - Éviter les contextes déclencheurs : divertir la personne, par exemple. - Prédire une punition quel que soit le contexte : “le père Noël ne t’offrira pas de cadeaux” = un surveillant qui est toujours là, en gros. Entité omnisciente donc punition toujours présente. => Solution efficace : réapprentissage un nouveau CO par une autre renforcement.
102
Quels sont les différents modes de renforcement ?
- Continu : on renforce un CO de manière systématique. - Passage progessif : on renforce le CO d'abord systématiquement puis de manière irrégulière. | -> C'est le mode qui induit les comportements les plus motivés (persévérence ++), car on a espoir du renforceur. - Mode à proportion (ratio) fixe : On renforce le CO en quantité fixe. - Mode a proportion (ratio) variable : on renforce un CO en moyenne constante, mais en quantités variables. - Mode à intervalle fixe : on renforce un CO après une certaine durée fixe. - Mode à intervalle variable : on renforce un CO après des durées variables.
103
Mode à intervalle fixe.
Renforcement : temps fixe. Performance : moyenne, irrégulière. Extinction : rapide.
104
Mode à proportion fixe.
Renforcement : nombre fixe de réponses. Performance : haute et stable. Extinction : moyenne.
105
Mode à intervalle variable.
Renforcement : Temps variable. Performance : moyenne et stable. Extinction : lente.
106
Mode à proportion variable.
Renforcement : parfois. Performance : très haute. Extinction : très lente.
107
Si on devait résumer le conditionnement opérant, que dirait-on ?
- Il associe des comportements avec leurs conséquences. - L’individu est un opérateur de son comportement et non passif. - Il permet de répéter des comportements ayant abouti à des résultats bénéfiques. - Il permet d’éviter les comportements apportant des désagréments. => On apprend les comportements en fonction de la proportion de chance d’avoir une récompense ou une punition.
108
Qu'est-ce que l'apprentissage par observation ?
On observe les autres, on les laisse prendre les risques. MAIS Les mécanismes de conditionnement sont les mêmes, c’est juste le contexte qui est différent. => Cela reste du conditionnement, seulement c’est du conditionnement par observation. | -> Cela s’applique à de multiples situations d’apprentissage : - mémorisation de l’environnement. - apprentissage des comportements. - imitation sociale.
109
Quels sont les deux types d'apprentissage par observation ?
- Apprentissage latent. - Apprentissage vicariant (par imitation).
110
Vrai ou faux : il peut y avoir un apprentissage qui ne se voit pas dans les comportements.
Vrai.
111
Que montre l'expérience de la poupée Bobo pour l'apprentissage vicariant ?
=> Il y a d’autant plus de facilitation quand le modèle est récompensé, alors qu’il y a une inhibition du comportement lorsque l’adulte est puni. Lorsque l’adulte n’est pas recompensé ou puni, les enfants se montrent aussi aggressifs que lorsque l'adulte est récompensé. Facilitation : reproduction du comportement agressif.
112
Quel est le rôle du feedback de punition ?
Inhibition du comportement.
113
Quel est le rôle du feedback de récompense ?
Déshibinition et imitation généralisée (si c'est le modèle qui a eu la récompense).
114
Grâce à quels neurones est rendu possible l'apprentissage vicariant ?
Les neurones miroir. On associe le modèle (Contexte-CO-Renforcement/Punition) et ce que je me représente moi-même (Contexte-CO-Renforcement/Punition).
115
Quel impact la dépression a sur l'encodage et l'activation des mots ?
Les patients dépressifs encodent trop les mots à valence négative, comparés aux mots à valence positive. Chez les patients dépressifs, l'activation des step 1 est diminué et ils n'activent plus du tout les autres steps.
116
Vrai ou faux : on encode, en général, les mots à valence positive plus vite que ceux à valence négative.
Faux : on encode généralement ceux à valence négative plus vite, car ils participent à notre instinct de survie.
117
Que provoque la L-DOPA ?
L'amorçage sémantique des assocités indirects diminue de façon significative.
118
Pourquoi certaines personnes sont plus enclines à l'activation focalisée ou à l'activation diffuse ?
Cela dépend de leur striatum. En effet, chez certaines personnes, il envoie plus de dopamine dans l'hémisphère gauche ou dans l'hémisphère droit.
119
Que provoque un excès de dopamine dans l'hémisphère droit ?
- Diminue le raisonnement et la précision des pensées. - Provoque trop d’activation (schizophrénie). - Diminue les mémoires de travail (Schizophrénie et Parkinson).
120
Que permet l'émotion dans l'amorçage sémantique ?
Si l'émotion est positive, alors : => Effet diffus. - amorçage direct fort, boosté. - amorçage indirect fort, boosté. Si l'émotion est négative, alors : => Effet focalisant. - amorçage direct fort. - amorçage indirect inhibé. (c’est ce qu’on observe chez les dépressifs, par exemple. hyperfocalisation.) Si l'émotion est neutre, alors : - amorçage normal.
121
Vrai ou faux : la flexibilité est un réapprentissage.
Faux, c'est juste un changement de ma façon de penser.
122
Vrai ou faux : un traitement sémantique adapté ne tient compte que des associations entre les stimuli.
Faux : Un traitement sémantique adapté tient compte à la fois des connaissances sur les événements (= associations) et des émotions.
123
Comment sont les populations de neurones ?
Dispersées partout dans le cortex, mais les neurones d'une même population restent connectés entre eux.
124
Différence entre activité prospective et activité retrospective.
Activité rétrospective : mémoire de l’amorce, après la présentation de l’amorce. Activité prospective : propagation de l’amorce à la cible, qui commence à activer les neurones qui vont réagir à la cible.
125
Vrai ou faux : c'est la proximité physique des neurones qui fait une population de neurones.
Faux : c'est leur association.
126
Qu'est-ce que la règle de Hebb (1949) ?
- Deux neurones fortement co-actifs renforcent le poids de leur synapses. - Deux neurones insuffisamment co-actifs, ou si l’un des deux seulement est actif, diminuent le poids synaptique. = Dissociation de ce qui avait été précédemment associés. | => C’est ce qu’on utilise en TCC pour désensibiliser les phobies et tout. - Deux neurones inactifs ne changent pas le poids synaptique. - La variation de l’efficacité synaptique (poids synaptique) est proportionnelle aux activités des deux neurones. => La synapse encode la probabilité qu’un neurone s’active avant un autre. DONC l’efficacité synaptique code approximativement la probabilité transitionnelle.