IX - Les Situations Cliniques Particuliers Flashcards

1
Q

Toute personne et toute situation est particulière: 2 types de situation

A
  • contrat médical: patient seul avec le médecin dans un cabinet
  • statut de patient hospitalier: responsabilité hospitalière
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2
Q

Le contrat médical

A

Implique 3 critères à respecter:
- l’information
- le consentement
- le secret médical

Il est aussi important pour le médecin de prendre en compte le statut particulier du patient hospitalisé

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3
Q

La médecine, la science de l’humain

A

Il faut prendre en compte la personne malade dans sa globalité et sa complexité. Le practicien est donc un acteur social et pas uniquement un technicien.

consentement primordial !!

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4
Q

Le patient chez le praticien

A

Le patient est aujourd’hui plus que jamais maître de son destin, contrastant avec l’ancien exercice de la médecine paternaliste.

Désormais le rôle du médecin est d’informer au mieux le patient pour qu’il puisse décider, ce qui est important sur le plan judiciaire.

*Pour résumer: le patient est l’égal du praticien comme personne humaine en dépit de l’asymetrie d’information que le médecin doit diminuer le plus possible afin de permettre au patient de décider par et pour lui-même.

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5
Q

Le curatif et le préventif

A

Le soignant ne fait pas que soigner, il intervient sur 2 aspects:
- le “cure” (=soigner la maladie)
- le “care” (=prendre soin du patient dans sa globalité)

Le préventif est aussi important que le curatif

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6
Q

Différences d’approche entre la femme et l’homme

A

Le consentement est absolument nécessaire, en particulier lors d’un examen gynécologique et du toucher rectal. Il faut aussi prendre en compte et respecter la pudeur des patients.

Il est aussi indispensable d’expliquer et de détailler chaque acte, chaque geste, tout au long de l’examen physique, afin de rassurer les patients et de lever les confusions d’attouchements sexuels.

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7
Q

L’apprentissage de la sémiologie : les règles à suivre

A

Le médecin a aussi son propre vécu, sa propre expérience, sa propre personnalité et sensibilité: “je soigne comme je suis”.

Le médecin fait preuve d’un apprentissage rigoureux mais aussi d’une adaptation constante à ses patients.

Se mettre à la place du patient.

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8
Q

L’examen clinique s’organise en quels étapes?

A
  • Interrogatoire
  • Signes généraux
  • Examen physique
  • Regroupement syndromiques & hypotheses
  • Examens complémentaires
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9
Q

Interrogatoire

A
  • État civil du patient , motif de consultation
  • Habitus (alcool, tabac, sport…)
  • Antécédents personnels et familiaux
  • Histoire de la maladie avec les symptômes du patient (signes fonctionnels)
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10
Q

Signes généraux

A

Prise de température, le poids, l’état d’hydratation, la tension, IMC, l’hemodynamique, la saturation

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11
Q

Signes physiques

A

Ce que le médecin constate lors de l’examen physique, dans l’ordre IPPA
1) Inspection
2) Palpation
3) Percussion
4) Auscultation

Et aussi rechercher les 4 signes d’inflammation (DRTC)
1) Douleur
2) Rougeur
3) Tuméfaction
4) Chaleur

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12
Q

Regroupement syndromique et hypothèses diagnostiques

A

Syndromes regroupés pour formuler des hypothèses diagnostiques.
Exemple: syndrome infectieux et syndrome méningé—>méningite

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13
Q

Examens complémentaires

A

On fait appel aux examens complémentaires après avoir évoqué les hypothèses diagnostiques pour les confirmer ou les infirmer. Il ne sert à rien de demander des examens complémentaires sans avoir une idée de ce que l’on cherche.

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14
Q

Les situations cliniques particuliers - adolescent

A

La puberté est une période particulière et délicate qui suscite bcp de soucis psychologiques avec de nombreux tabous (menstruations, sexualité).

Le jeune est souvent livré à lui-même, ainsi on constate beaucoup de ruptures thérapeutiques à cette période.

L’adolescence a bcp de non-dits et de secrètes donc il faut être particulièrement vigilant pendant la prise en charge, savoir les faire parler, les “apprivoiser”, au risque de rater des choses.
Le secret médical doit lui être assuré, il ne faut pas hésiter à souligner et négocier son étendue sinon l’adolescent risque de ne pas dire la vérité.

L’interrogatoire doit être respectueux mais systématique. Il faut savoir profiter de chaque consultation pour avoir le maximum d’info. Il est donc important d’élargir la consultation avec un interrogatoire ou un examen à partir de situation banales.

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15
Q

Les situations cliniques particulières - examen d’un sujet âgé

A

Il faut être très pointilleux en portant une grande attention aux détails et surtout savoir prendre le temps! Les infos recueillies sont essentielles et peuvent être vitales.

Il faut vérifier les capacités de communication du patient, en effet la vision et l’audition. Il faut aussi vérifier très rapidement la mémoire. (Si ses capacités ne sont pas fonctionnelles -> il faut demander un accompagnant)

À cet âge, bcp ont des maladies conjointes et de problèmes, c’est ce qu’on appelle le patient polypathologique. Cela complexifie la prise en charge

L’essentiel de la prise en charge des personnes âgées consiste en la résolution des problèmes de:
- chutes et troubles de l’équilibre
- immobilité et perte d’autonomie
- confusion et démence
- incontinence (urinaire et parfois fécale) et état cutanée (escarres)

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16
Q

Les situations cliniques particulières - examen d’un sujet âgé (différencier les chutes)

A

Il est nécessaire de caractériser la chute selon 4 points:
1) Mécanique ou avec malaises? (Une chute mécanique est provoquée par un agent extérieur alors qu’une chute fonctionnelle résulte d’un malaise)
2) Unique ou à répétition?
3) Avec ou sans traumatisme crânien (TC)?
4) Avec ou sans perte de connaissance (PC)?

Note: Si le patient vient pour des céphalées -> on commence par un examen neurologique. S’il vient pour des vomissements -> on commence par un examen abdominal.

17
Q

Les situations cliniques particulières - examen COMPLET d’un sujet âgé

A

Il comprend l’interrogatoire et l’examen classique des patients adultes mais aussi l’examen des fonctions essentielles de la personne âgée. Ces fonctions sont la vue, l’audition, l’équilibre, l’alimentation, la mémoire ainsi que les pôles d’intérêt.

18
Q

Les situations cliniques particulières - examen d’un sujet âgé CONFUS

A

Il faut déterminer si cette confusion résulte d’une démence ou si elle est transitoire. Il faut toujours penser:
- a l’influence que pourrait avoir d’un médicament
- aux organes de communication
- aux problèmes de mémoire
- aux problèmes alimentaires
- a ce qui peut être “réparé” et faire l’examen clinique en conséquence

Le sujet âgé est toujours plus confus à l’hôpital qu’à la maison. Il faut le mettre dans des conditions confortables, vérifier qu’il voit bien et qu’il entend bien.
Lors d’une visite, on commence par se présenter, parler doucement et articuler.

19
Q

Les situations cliniques particulières - examen d’un sujet âgé - causes faciles à éliminer

A

La confusion peut être fonctionnelle ou organique. Lorsqu’un patient âgé confus arrive, il y a 3 causes faciles à éliminer qui ne sont pas un problème neurologique:
- Globe vésical: gonflement de la vessie lié à une rétention d’urine mais impossibilité d’uriner
- Fecalome: une constipation car le sujet ne se lève pas
- Déshydratation aiguë (pli cutané)

Il existe d’autres causes comme:
- la confusion fluctuante (une démence débutante): souvent le soir
- confusion hivernale: intoxication au monoxyde d’azote
- causes spécialisées : organiques, métaboliques comme l’hypoglycémie, l’hypercalcemie

20
Q

Le MMS

A

MINI MENTAL STATE.
Il sert à évaluer l’état mental des sujets âgés, il exprime plusieurs choses:
- Orientation
- Apprentissage
- Attention et calcul
- Rappel
- Langage
- Praxies constructives

Il est basé sur un score qui va au total de 0 à 30:
- >28: permet de rassurer le patient
- entre 24 et 27: interprétation non formelle, cela dépend de l’âge, du niveau socio culturel. Il faut donc faire une évaluation spécialisée.
- <23: début d’une dysfonctionnement cognitive, il faut realiser un bilan neuropsychologique ou psychiatrique pour comprendre la cause

21
Q

Les démences vraies

A

Les démences vraies sont de 2 types: (et sont liées à une lésion du cerveau)
- Dégénératives: Alzheimer, démence à corps de Levy
- Non dégénératives: AVC, traumatisme

Une démence est chronique

Pour rechercher une démence VRAIE: test de l’horloge (dessiner de manière cohérente une horloge et placer dans l’ordre les nombres de 1 à 12)

22
Q

Les démences curables

A

(Ou pseudo-démences)
Ne concernent pas le cerveau mais d’autres fonctions notamment dans les cas
- d’une hyper ou hypothyroïdie
- d’une carence en vitamines B9 et B12
- d’une syphilis tertiaire
- du VIH
- D’une hydrocéphalie à pression normale
- d’un hématome extradural chronique

IL NE FAUT PAS CONFONDRE LA DÉMENCE ET CONFUSION: une confusion peut arriver brutalement alors qu’une démence est plus évolutive.

23
Q

Les situations cliniques particulières - Sujet inconscient

A

1) Établir exactement ce qui est arrivé
- trouver l’entourage pour avoir plus d’infos sur les circonstances et autres
- savoir si le patient a eu une maladie récente
- savoir tout de suite s’il y a des antécédents actuels de certaines maladies, rechercher une carte de maladie ou de traitement comme d’anti-vitamine K (AVK)
- regarder si le patient conserve des comprimés ou des flacons vides dans ses affaires

2) Évaluation immediate (ABC(
- A: AIR = Les voies respiratoires regarder si elles ne sont pas obstruées
- B: BREATHING = respiration, voir s’il a besoin d’être ventilé
- C: CIRCULATION = voit si le pouls est maintenu

Mesurer les constantes vitales: glycémie etc
Évaluer la profondeur du coma avec le score de Glasgow
Rechercher un traumatisme

3) Examen du patient inconscient
- inspection globale du patient, utiliser le nez et les yeux
- modifications pupillaires
- presence d’un dispositif d’alerte
- traces de piqûres (drogues)
- fond d’œil
- nuque raide, signe de Kernig

24
Q

Score de coma de Glasgow

A

Il permet le suivi évolutif de l’état de conscience, de déterminer la durée et la profondeur du coma pour au final savoir s’il faut réanimer le patient. Il évalue 3 domaines:
- mouvements oculaires,
- réponse motrice et
- réponse verbale

Score allant de 3 à 15:
15 : le patient est alerte et orienté
9: sortie du coma
8: coma
7-8: indication d’intubation
4: mauvais pronostic
3: coma profond

25
Q

Sujet psychiatrique

A

Il faut être à l’affût, ce n’est pas toujours évident, c’est pourquoi il est important de laisser parler le patient. Faire attention à comment il parle, s’il parle, car il peut ne pas parler, on peut trouver des signes d’où l’importance de l’interrogatoire.

Il ne faut pas pour autant négliger l’examen physique car certaines pathologies organiques miment des maladies psychiatriques, la plus fréquente est le lupus.

Lors d’un cas psychiatrique, nous devons prendre le temps d’apprécier l’histoire clinique (le motif de la consultation, les antécédents médicaux, les antécédents psychiatriques, l’utilisation de substances psychoactives) et de mener à bien l’examen de l’état mental sans oublier l’examen physique.

26
Q

Examen du statut mental chez un sujet psychiatrique

A

Tout commence par le comportement global du patient, sa posture et ses mouvements
Ensuite on va écouter son discours: le débit, la quantité, l’articulation des mots
Puis son humeur
Contenu de sa pensée: s’il a des obsessions, des phobies, des idées suicidaires
Ecouter ses croyances et interpretations des événements ainsi que ses ** expériences anormales**

27
Q

Comment peut-on distinguer entre une hallucination et une illusion?

A