La crise agressive Flashcards

(35 cards)

1
Q

Pourquoi créer une alliance thérapeutique avec une personne en crise est essentiel ?

A

Pour établir un lien de confiance, favoriser la collaboration et désamorcer les tensions.

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2
Q

Qu’est-ce que la communication invalidante ?

A

C’est une communication qui nie, minimise ou juge les émotions de la personne.

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3
Q

Pourquoi faut-il éviter la communication invalidante ?

A

Parce qu’elle augmente le sentiment d’incompréhension et d’injustice, aggravant la crise.

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4
Q

Qu’est-ce que l’écoute active ?

A

Une posture d’attention où l’on écoute avec empathie, sans interrompre, en validant les émotions exprimées.

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5
Q

Qu’est-ce que l’empathie en intervention ?

A

C’est la capacité de se mettre à la place de l’autre sans jugement pour comprendre son vécu.

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6
Q

L’agressivité est-elle toujours négative ?

A

Non, elle peut être une force vitale pour se défendre ou faire face à un obstacle

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7
Q

Qu’est-ce qu’une crise agressive aiguë ?

A

Une perte de contrôle où les gestes ou paroles provoquent de la peur ou un risque pour la sécurité

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8
Q

Quels sont des exemples de comportements verbaux agressifs ?

A

Injures, menaces, propos dénigrants (« Criss d’incompétente ! »).

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9
Q

Quels sont des exemples de comportements non verbaux agressifs ?

A

Hurlements, gestes brusques, frapper un mur, lancer des objets, etc.

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10
Q

Pourquoi ne pas se concentrer uniquement sur les comportements agressifs ?

A

Parce que ces comportements sont des symptômes d’un mal-être ou d’une souffrance plus profonde.

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11
Q

Quels sont les quatre types de causes d’éclatement ?

A

Injustice, accumulation, évocation émotionnelle, stress aigu.

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12
Q

Donne un exemple d’accumulation menant à une crise.

A

Deuil, séparation, surcharge au travail, diagnostic grave : « la goutte de trop ».

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13
Q

Que signifie “évocation émotionnelle” ?

A

Une situation présente rappelle un événement traumatisant passé.

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14
Q

quel est le lien entre stress aigu et crise agressive ?

A

Le stress aigu mobilise l’instinct de survie (fuir/combattre), menant à la désorganisation.

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15
Q

Pourquoi le sentiment d’injustice est-il déclencheur ?

A

Parce qu’il alimente la colère et la perception d’un abus de pouvoir ou d’un manque de reconnaissance.

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16
Q

Quel est le principal indicateur de risque de passage à l’acte ?

A

L’historique d’agressivité de la personne.

17
Q

Quels sont des changements de comportements inquiétants ?

A

Isolement, perte d’appétit, ton plus brusque, évitement d’activités habituelles.

18
Q

Comment reconnaît-on une augmentation de la motricité ?

A

Agitation physique : marcher de long en large, taper du pied, gestes brusques.

19
Q

Pourquoi observer la motricité est important ?

A

Elle précède souvent le passage à l’acte et permet une intervention précoce.

20
Q

Quelle attitude adopter face à ces indicateurs ?

A

Rester calme, observer, intervenir de manière professionnelle et sécuritaire

21
Q

Quelle est la première étape de l’intervention en crise agressive ?

A

Désamorcer la crise, non l’accélérer.

22
Q

Pourquoi une seule personne doit intervenir ?

A

Pour éviter un rapport de force et favoriser une communication claire.

23
Q

Quel est l’objectif principal de l’intervention ?

A

Se centrer sur le vécu et les émotions de la personne.

24
Q

Pourquoi laisser la personne ventiler en mots ?

A

Pour diminuer la charge émotive et réduire l’expression physique de la souffrance.

25
Comment encourager la ventilation émotionnelle ?
En posant des questions ouvertes, en reformulant avec empathie et sans jugement.
26
Qu’est-ce que le principe MATASA ?
Ma sécurité, ta sécurité, sa sécurité : assurer la sécurité de tous dans l’intervention.
27
Quelles postures adopter pour assurer sa sécurité ?
Distance de 2m, pieds ancrés, garde voilée, éviter le côté dominant de la personne.
28
Que signifie « ne pas agir ses émotions » ?
Ne pas répondre par l’émotion (peur, colère) aux comportements agressifs
29
Pourquoi éviter les phrases comme « Calmez-vous » ?
Elles sont invalidantes et risquent d’aggraver la crise.
30
Quel ton de voix utiliser ?
Un ton calme, posé, rassurant, sans élever la voix.
31
Quel est le rôle de l’infirmier face à une crise ?
Évaluer, sécuriser, intervenir avec empathie et inscrire les constats dans le PTI.
32
Pourquoi prendre conscience de ses propres limites est important ?
Pour éviter de réagir de manière inadaptée ou contre-productive.
33
Pourquoi l’approche globale est essentielle ?
Elle permet de comprendre le contexte global de la crise et de mieux orienter les interventions.
34
Quels sont les outils d’évaluation à utiliser ?
Grilles d’urgence suicidaire, dangerosité, indicateurs comportementaux.
34
Quel est le but ultime des interventions en situation de crise ?
Protéger la personne, restaurer un minimum de contrôle et favoriser une reprise de pouvoir sur sa situation.