Les néoplasies d'origine myéloïde Flashcards

1
Q

La leucémie aiguë est une maladie de la ________ et de la ________ de cellules hématopoïétiques.

A
  • différenciation
  • maturation
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Q

V/F : Contrairement aux cellules qui se différencient normalement et qui cessent de se diviser, les cellules leucémiques bloquées à un stade immature peuvent souvent continuer à se multiplier sans contrôle.

A

Vrai

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3
Q

V/F : on utilise la classification de FAB pour classifier les leucémies aigues myélloïdes

A

Faux, c’est celle qui était utilisée avant, maintenant c’est celle de l’OMS

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4
Q

Quelles sont les entités de la famille des leucémies aigues myéloïdes selon l’OMS?

A
  • LAM avec anomalies génétiques récurrentes (20-30%)
  • LAM avec changements liés à la myélodysplasie.
  • LAM liée au traitement
  • LAM non classée ailleurs (NOS)
  • Le sarcome myéloïde
  • La prolifération myéloïde liée au syndrome de Down
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5
Q

D’après la classification de l’OMS on identifie plusieurs mutations génétiques qui ont une importance pronostic. Lesquelles sont bonnes?

A
  • t (8 :21)
  • inv (16)
  • PML-RARA
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6
Q

Quelle est l’incidence de la LAM et de la LAL chez l’enfant vs adulte?

A

Chez l’adulte : 80 % des leucémies aiguës sont des LAM vs 20 % de LAL
Chez l’enfant : 20% LAM vs 80% LAL

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7
Q

Chez les enfants de moins de 5 ans, la leucémie aiguë constitue _ % des cancers avec une fréquence de _ pour 100 000

A

40%
6 / 100 000

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8
Q

Chez les jeunes de moins de 20 ans, c’est la leucémie aiguë ________ qu’on rencontre surtout tandis que chez les plus de 20 ans, c’est la _____

A

moins de 20 ans : lymphoïde
plus de 20 ans : myeloide

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9
Q

En leucémie aigue myéloïde les symptomes sont consécutifs à l’insuffisance médullaire. Quels sont ils?

A
  • Anémie : fatigue, pâleur, palpitations
  • Thrombopénie : hémorragie cutanéo-muqueuse, hémorragie digestive, hémorragies neuro-méningées
  • Neutropénie : fièvre, infections diverses
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10
Q

Quels variantes de leucémie aigue myéloïdes vont surtout donner des infiltrations de la peau et des gencives?

A
  • myélo-monocytaire (M4)
  • monoblastique (M5)
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11
Q

Lorsque les cellules leucémiques n’apparaissent pas dans le sang, on parle de leucémie ________.

A

«aleucémique»

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12
Q

Dans quelle variante de LAM a t-on le plus haut risque d’hémorragie ?

A

leucémie aiguë promyélocytaire (M3)

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13
Q

Quel est le principal tissu envahi par une leucémie aigue myéloïde ?

A

Moelle osseuse –> endroit de choix pour diagnostiquer

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14
Q

V/F: une LAM va donner une moelle pauvre

A

Faux, moelle plus riche, mais davantage de précurseurs immatures (cellules leucémiques ou blastes)

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15
Q

Quel est le % de blastes devant être présent dans la moelle osseuse pour diagnostier une LAM ?

A

Au moins 20%

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16
Q

Quel est le facteur le plus important concernant le pronostic d’une LAM ?

A

Identification d’anomalies cytogénétiques ou moléculaires spécifiques

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17
Q

Quels sont les principes de traitement de la LAM?

A
  • combinaison de chimiothérapies
  • premier traitement d’induction visera à induire une rémission complète avec entière disparition des cellules blastiques visibles dans la moelle osseuse et normalisation de la formule sanguine
  • traitement de consolidation pour viser guérison complète
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18
Q

Comment déterminer s’il y a une rémission complète en LAM ?

A

Entière disparition des cellules
blastiques visibles dans la moelle osseuse et normalisation de la formule sanguine

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19
Q

V/F : un patiente en rémission complète de LAM, n’a plus de cellules leucémiques

A

Faux, de nombreuses cellules leucémiques peuvent demeurer mais elles sont indétectables

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20
Q

En LAM, une rémission complète est obtenue dans _ % des cas

A

70%

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21
Q

V/F : un patient LAM qui n’a pas de rémission complète au premier traitement, aura un pronostic sombre

A

Vrai

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22
Q

Un patient a eu initialement une rémission complète de sa LAM mais subit une rechute.
Quel va être le plan de traitement ?

A
  • possible de refaire chimiothérapie, bonnes chances d’avoir rémission complète mais chances de survie à long terme moins bonnes
  • envisager transplantation allogénique de cellules souches hématopoïétiques
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23
Q

V/F: pour traiter une LAM, les chances de trouver un donneur parmis les frères et soeurs pour une transplantation allogénique de cellules souches hématopoïétiques sont de 50%

A

Faux, 30%

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24
Q

Pourquoi la leucémie promyélocytaire aigue mène rapidement au décès si non traitée?

A

on observe fréquemment une coagulopathie complexe incluant une coagulation intravasculaire disséminée

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25
Q

La leucémie promyélocitaire aigue est une urgence médicale, quel traitement donne t-on?

A

débuter immédiatement un traitement avec l’acide rétinoïque

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26
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un syndrome myélodysplasique ?

A
  • maladies clonales issues de la cellule souche hématopoïétique ou d’un progéniteur commun myéloïde
  • une ou plusieurs cytopénies chroniques découlant d’une hématopoïèse médullaire inefficace
  • une évolution à court ou moyen terme vers une leucémie aiguë myéloïde franche
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27
Q

Concernant le syndrome myélodysplasique :
- âge le plus touché
- présentation initiale la plus fréquente

A
  • > 60 ans
  • anémie macrocytaire ou pancytopénie
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28
Q

Comment diagnostiquer un SMD?

A

ponction aspiration et biopsie de la moelle sont essentiels au diagnostic

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29
Q

Quels sont les principes de traitement des SMD?

A
  • établir le degré de risque de la maladie pour chaque patient
  • si faible risque : observation
  • si anémie et neutropénie: EPO, G-CSF : devient généralement un programme transfusionnel régulier, se terminant par un décès
  • haut risque et moins de 65 ans : option curative par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
  • haut risque et inélligible greffe : chimiothérapie
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30
Q

Quels sont les quatre néoplasies myéloprolifératives principales?

A

1) leucémie myéloïde chronique.
2) myélofibrose primaire
3) thrombocytémie essentielle.
4) polycythemia vera (PV) (=polyglobulie vraie/essentielle, ou maladie de Vaquez)

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31
Q

Quelles sont les différences entre une néoplasie myéloprolifératives et les leucémies aigues?

A
  • pas de blocage de la maturation morphologique des éléments de la lignée touchée, et pas de blocage important de leur différenciation
  • donc cellules suffisamment fonctionnelles
  • patients peuvent donc demeurer asymptomatiques
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32
Q

Pourquoi dans les néoplasies myéloprolifératives observons nous souvent une atteinte de deux ou trois lignées hématopoïétiques ?

A

Car c’est un cancer de la cellule souche multipotente hématopoïétique ou un précurseur commun

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33
Q

Comment évoluent la leucémie myéloïde chronique et la myélofibrose ?

A

deux étapes :
- Une phase chronique, durant de 1 à 10 ans, relativement bénigne
- Ensuite une phase terminale qui
conduit au décès en quelques mois

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34
Q

V/F : Au stade initial, les néoplasies myéloprolifératives seront souvent asymptomatiques et leur découverte est souvent fortuite

A

Vrai

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35
Q

V/F: La thrombocytémie essentielle et la polyglobulie vraie ou de Vaquez auront des évolutions cliniques plus bénignes que la LMC et la myélofibrose

A

Vrai

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36
Q

Quelles sont les évolutions terminales des néoplasies myéloprolifératives ?

A
  • leucémie aiguë inexorable
  • insuffisance médullaire grave avec pancytopénie
  • fibrose médullaire
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37
Q

La leucémie myéloïde chronique est une maladie myéloproliférative due à une hyperplasie maligne de la lignée ________

A

granulocytaire

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38
Q

Quelle est l’anomalie chromosomique permettant de donner le diagnostic formel de leucémie myéloïde chronique ?

A

le chromosome de Philadelphie

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39
Q

Le chromosome de Philadelphie permet de donner le diagnostic formel de leucémie myéloïde chronique dans _ % des cas

A

90%

40
Q

Le chromosome de Philadelphie est la résultante de la translocation réciproque des chromosomes 9 et 22 (t 9;22) qui entraîne la formation d’un gène chimérique appelé ______ .

A

bcr-Abl

41
Q

La leucémie myéloïde chronique compte pour environ ________ % des leucémies chez l’adulte occidental, et elle se manifeste le plus souvent entre l’âge de _ et _ ans

A

15 à 20 %
40 et de 70 ans

42
Q

Donner des étiologies potentielles de leucémie myéloïde chronique

A
  • virus
  • radiations ionisantes
  • produits chimiques
43
Q

V/F : un patient avec leucémie myéloïde chronique aura souvent une splénomégalie importante

A

Vrai

44
Q

Le diagnostic de leucémie myéloïde chronique peut être une découverte fortuite chez un patient asymptomatique. Quels pourraient cependant être les symptomes que peut rapporter un patient ?

A

a) pour des malaises généraux en rapport avec la néoplasie ou l’anémie secondaire : asthénie, sudation nocturne et diurne, pâleur
b) malaises à l’hypocondre gauche causés par splénomégalie : pesanteur, satiété précoce, gêne mécanique par compression des organes, douleurs par infarctus splénique
c) douleurs osseuses secondaires à la prolifération granulocytaire, ou arthritiques dues à une goutte secondaire avec dépôt d’acide urique

45
Q

Que va t-on voir à l’hémogramme d’une leucémie myéloïde chronique ?

A
  • hyperleucocytose ( généralement supérieure à 50,0 x 10^9/L)
  • prédominance massive de cellules granuleuses
  • myélémie (éléments granulocytaires immatures : myélocytes et des métamyélocytes)
  • promyélocytes et myéloblastes possibles
  • éosinophilie ou une basocytose sont fréquentes
  • anémie normochrome arégénérative parfois présente
  • plaquettes normales ou augmentées
46
Q

Comment est le myélograme d’une leucémie myéloïde chronique

A
  • Hyperplasie de la lignée granulocytaire
  • Moelle très riche et contenant 80-95 % de cellules granulocytaires aux divers stades de leur maturation
47
Q

Au myélogramme d’une leucémie chronique, lorsque les myéloblastes représentent moins de 10% du total, on parlera de phase ____ . Lorsqu’ils constituent de 10-19%, il s’agit de la phase ________ et finalement, la phase ________ est définie par plus de 20% de myéloblastes

A

Moins de 10% : phase chronique
10-19% : phase accélérée
plus de 20% : phase blastique

48
Q

V/F : Le réarrangement génique bcr-Abl se retrouve uniquement dans la LMC

A

Faux, caractéristique de la LMC mais peut se retrouver en leucémie aigue (surtout lymphoïde)

49
Q

Quel est le test diagnostic le plus sensible pour la LMC?

A

Recherche du gène de fusion bcr-Abl par la technique de polymérase en chaîne ou PCR sur l’ADN des cellules du sang périphérique

50
Q

Quels sont les principes de traitement de la phase chronique de la LMC?

A

1) Inhibiteurs tyrosine kinase (imatinib, le nilotinib et le dasatinib) = traitement première ligne
On veut obtenir une rémission cytogénétique (disparition des cellules portant le chromosome de Philadelphie). Avec ça majorité des patients auront une espérance de vie normale

2) Seul traitement curatif = greffe de cellules souches hématopoïétiques allogènes
Mais bcp d’effet secondaire donc juste pour patients en phase avancée, patients réfractaires aux ITK

51
Q

Quel est le principe de traitement en phase accélérée et en phase blastique en LMC?

A
  • Tyrosine kinase de seconde pour obtenir une rémission de courte durée pour permettre de recourir à une greffe chez les candidats pouvant être greffés
52
Q

Quelle est la durée de la phase chronique de la LMC?

A

6 mois à 10 ans (médiane de 42 mois)

53
Q

V/F : en phase avancée si la LMC n’est pas traitée, le décès arrive en 1 à 6 mois

A

Vrai

54
Q

V/F : en LMC et en réaction leucémoïde, on trouve dans les deux cas une splénomégalie

A

Faux, juste en LMC

55
Q

V/F: la neutrocytose sanguine est plus importante en LMC qu’en réaction leucémoïde

A

Vrai
Généralement dépasse 50 x 10^9 en LMC
et rarement en réaction leucémoïde

56
Q

Qu’est ce qu’une myélofibrose primaire ?

A

Néoplasie myéloproliférative caractérisée par une métaplasie érythroïde et myéloïde de la rate, par une évolution vers une fibrose médullaire graduelle et massive, causant éventuellement une insuffisance médullaire profonde

57
Q

V/F: la symptomatologie d’une myélofibrose primaire est semblable à une leucémie myéloïde chronique

A

Vrai, découverte fortuite est cependant plus rare car plus de symptomes

58
Q

Comment est l’hémogramme d’une myélofibrose primaire?

A
  • leucocytose modérée, qui dépasse rarement 50,0 x 10^9/L
  • lignée granulocytaire neutrophile prédomine
  • éléments aux divers stades de maturation, surtout des polynucléaires, des métamyélocytes et des myélocytes
  • érythroblastémie s’y associe le plus souvent
  • anémie avec une morphologie érythrocytaire caractérisée par une anisocytose et une poïkilocytose souvent très importantes
  • hématies “en larme” ou en raquette
  • polyglobulie est parfois présente au tout début
  • thrombocytémie existe plus rarement
59
Q

V/F: la ponction aspiration de la myélofibrose est généralement sèche

A

Vrai

60
Q

Que voit on à la biopsie de la myélofibrose primaire?

A
  • cellularité augmentée
  • excès de mégacaryocytes
  • fibrose médullaire
61
Q

V/F: Le chromosome de Philadelphie et le réarrangement bcr-Abl sont présents en myélofibrose primaire

A

Faux, absents

62
Q

Quelles sont les mutations retrouvées fréquemment en myélofibrose primaire?

A
  • mutation (V617F) du gène codant pour la protéine de transcription JAK2 (60-65%)
  • Si négatif JAK 2 : mutation de CALR (20-25%) ou MPL (7%)
63
Q

Quels sont les principes de traitement de la myélofibrose primaire ?

A

très variable:
- traitement de support
- monochimiothérapie à l’hydroxyurée
- splenectomie
- irradiation splénique
- greffe de cellules souches
- ruxolitinib

64
Q

V/F : la myélofibrose primaire est une maladie incurable

A

Vrai

65
Q

V/F : la myélofibrose primaire évolue dans 10% des cas en leucémie aigüe

A

vrai

66
Q

Par quoi est caractérisée la thrombocytémie essentielle?

A

Élévation persistante du nombre des plaquettes, le plus souvent au-dessus de 700 x 10^9/L
Parfois splénomégalie
Découverte fortuite ou patient consulte à cause de thromboses ou de purpura

67
Q

Que va montrer l’étude de la moelle osseuse en thrombocytémie essentielle?

A

hyperplasie mégacaryocytaire importante, avec ou sans hyperplasie des autres lignées

68
Q

La recherche par PCR d’une mutation du gène (V617F) JAK2 a été rapportée positive dans ________ % des cas de thrombocytémie essentielle

A

60-65%

69
Q

Quelle est l’évolution de la thrombocytémie essentielle ?

A
  • peut évoluer de façon bénigne
  • complications graves comme les thromboses, les hémorragies, et l’insuffisance médullaire
70
Q

Quel est le traitement d’une thrombocytémie essentielle?

A
  • Réduire le nombre de plaquettes circulantes à un taux inférieur à 400 x 10^9/L, à l’aide d’une monochimiothérapie (hydroxyurée, anagrélide)
  • ASA petit dose pour prévenir l’agrégation plaquettaire spontanée in vivo
71
Q

V/F : en leucémie myéloide chronique la mutation (V617F) JAK2 est absente

A

vrai

72
Q

Quelle est la différence entre la polyglobulie de Vaquez et une érythrocytose réactionnelle bénigne concernant la sécrétion d’EPO?

A

pas d’hypersécrétion, appropriée ou non, d’érythropoïétine

73
Q

Dans la polyglobulie de Vaquez on trouve une mutation acquise (V617F) du gène JAK2 dans > _ %

A

95%

74
Q

V/F : la mutation JAK2 dans la polyglobulie de Vaquez cause une sensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine

A

Vrai

75
Q

Quelles lignées hématopoïétiques sont atteintes dans la polyglobulie de Vaquez ?

A

Généralement les trois lignées hématopoïétiques principales sont hyperplasiques
–> polycythémie (dans le sang) ou de panmyélose (dans la moelle osseuse)

76
Q

Quelles vont être les manifestations de l’augmentation de la masse érythrocytaire totale en polyglobulie de Vaquez?

A

a) symptômes de pléthore: érythrose faciale, érythrose des paumes des mains et plantes des pieds, engorgement des vaisseaux des conjonctives, des muqueuses et de la rétine
b) symptômes d’hyperviscosité sanguine : signes neurologiques fonctionnels (céphalées, vertiges, bourdonnements d’oreilles, paresthésies, etc.), manifestations d’ischémie cérébrale (hémiplégie, monoplégie, troubles psychiques), signes cardiovasculaires (insuffisance cardiaque globale, thrombose artérielle ou veineuse, insuffisance coronarienne ou artérielle)

77
Q

Un patient avec polyglobulie de Vaquez a des démangeaisons de sa peau quand il prend une douche chaude. De quel signe s’agit il et pourquoi?

A

Prutit à l’eau chaude causé par une augmentation des basophiles circulants

78
Q

Donner un signe digestif présent parfois dans la polyglobulie de Vaquez

A

ulcère gastroduodénal avec ou sans hémorragie

79
Q

V/F : on observe une splénomégalie dans 75% des cas de polyglobulie de vaquez

A

Vrai

80
Q

Quel est le risque majeur en phase chronique de polyglobulie de Vaquez?

A

thromboses artérielles ou veineuses

81
Q

Quels sont les principes de traitement de la polyglobulie de Vaquez ?

A
  • phlébotomies répétées, afin de ramener l’hématocrite en dessous de 45 % (parfois seul traitement)
  • hydroxyurée pouir fiare une myélosuppresion et réduire production érythrocytaire
  • L’aspirin 81mg pour réduire risque de thrombose, si pas de contre indication
82
Q

Quelle est l’évolution de la polyglobulie de Vaquez?

A
  • phase chronique dure des années sauf si décès par accident thrombo embolique
  • souvent des poussées nécessitant une chimio
  • évolution ensuite vers phase plus grave : 5% de leucémie aigue résistante aux traitements habituels, 15% des cas insuffisance médullaire grave, avec pancytopénie et évolution vers la myélofibrose secondaire
83
Q

Quelle est la durée moyenne de survie en polyglobulie de Vaquez?

A

douze ans dans les cas bien traités

84
Q

Comment est l’EPO en polyglobulie de Vaquez?

A

normale ou diminuée

85
Q

Énumérez trois conséquences cliniques de l’insuffisance médullaire causée par
l’envahissement de la moelle par les cellules leucémiques (leucémie aigue)

A

1) Symptômes d’anémie
2) Fièvre, ulcérations des muqueuses, infections
3) Hémorragies

86
Q

Quelle est la différence concernant la maturité des cellules entre la néoplasie myéloproliférative et la leucémie aigue ?

A

Néoplasie myéloproliférative : Forte augmentation clonale de cellules assez matures dans une et souvent deux lignées, voire trois

Leucémie aigue : leucoblastose sanguine importante, c’est-à-dire des cellules très immatures

87
Q

Un patient se présente à l’urgence avec les symptomes suivants : fatigue et ecchymoses. À la FSC on observe une anémie, une thrombopénie et une hyperleucocytose. Au frottis sanguin on observe des batonnets d’Auer. Quel médicament donner et pourquoi ?

A

Patient a probablement une LAM.
Batonnets d’Auer –> indice de leucémie promyélocytaire.
Risque hémorragique : donner acide rétinoique

88
Q

Quelles sont les mutations à rechercher pour diagnostiquer un syndrome myéloprolifératif ?

A
  • réarrangement bcr abl
  • JAK2
  • CALR
  • MPL
89
Q

V/F: un patient avec un syndrome myéloprolifératif peut avoir un JAK2 positif, combiné à un CALR ou un MPL positif

A

Faux, c’est exclusif
Seulement un positif possible

90
Q

V/F: un syndrome myéloprolifératif aura toujours soit une mutation JAK2, CALR, ou MPL de positif

A

Faux, ça arrive d’avoir des triples négatifs

91
Q

V/F : 100% des LMC sont bcr abl positives

A

Vrai

92
Q

On suspecte une leucémie aigue chez un patient, quel est le test qui nous permettra de savoir si c’est lymphoide ou myeloide ?

A

La cytométrie

93
Q

V/F: 50% des patients avec leucémie vont avoir des anomalies à la cytogénétique

A

Vrai

94
Q

V/F: une mutation tp53 est associée à un mauvais pronostic en LAM

A

Vrai

95
Q

V/F: un syndrome de lyse tumoral arrive généralement spontanément avant le début du traitement

A

Faux, c’est quand on start le traitement généralement

96
Q

En LAM, comment vérifie t-on si le traitement a été efficace?

A

Avec une nouvelle biopsie de moelle jour 14 post chimio

97
Q

Donner des indications de ponction-biopsie ostéomédullaire

A
  • Évaluation de la cellularité hématopoïétique
  • Diagnostic des leucémies, des néoplasies myéloprolifératives et évaluation des effets du traitement
  • Bilan d’extension des lymphomes
  • Évaluation des cytopénies d’étiologie indéterminée
  • Recherche de métastases de certains cancers solides
  • Évaluation de la fibrose médullaire
  • Autres : suspicion d’un syndrome hémophagocytaire, etc.