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Langage et acquisition > lexique > Flashcards

lexique Flashcards

1
Q

enfant a un an

A

segmente une séquence de sons et extrait certaines formes sonores de son environnement linguistique

commencer à contrôler son articulation

pour la première fois, il associe des sons à des objets, des personnes, et des évènements

prononce les premiers mots meme si leur représentation ne sont pas stables (variations, simplification phonologique)

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2
Q

lexique

A

ensemble des mots connus d’une langue

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3
Q

explosion lexicale

A

acquisition du lexique est marqué par un brusque accroissement du vocabulaire entre 18 et 30 mois.

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4
Q

quelles sont les tâches sous-jacentes à l’acquisition des mots?

A

apparier des significations à des images sonores (découvrir et mémoriser les séquences de phonèmes formant des mots et apparier une signification)

développer une prononciation correcte

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5
Q

trois étapes reliés à la reconnaissance des mots

A

segmentation
distinction
appariement

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6
Q

défis dans la reconnaissance des mots

A
  • les enfants n’entendent rarement les mots en isolation
  • les mots ne sont pas séparés par des pauses, ils ont tendance à se télescoper = séqueunce continue de phonèmes
  • ce téléscopage rend difficile le repérage de frontière entre les mots
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7
Q

lors de la segmentation, les enfants peuvent:

A

1- les enfants entendent les mots isolés
2- les enfants repérent les mots fréquents et répétés
3- une fois les formes fréquentes apprises (comme maman et papa), ca aide à segmenter la parole

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8
Q

est-ce que le problème de segmentation est résolu grace aux techniques de l’enfant?

A

non puisque des mots peuvent intégrer dans d’autres mots.

les mots semblables nuit à la segmentation

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9
Q

quels indices les enfants utilisent pour segmenter la parole?

A

prosodiques
probabilités transitionnelles
contraintes phonotactiques
variations allophoniques
mots fonctionnels (classe fermé)

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10
Q

période de segmentation

A

7-8 mois : début de la segmentation (écoute plus longue pour des segments familiers)
7 mois : segmentation possible pour syllabe forte-syllabe faible
10 mois : segmentation du patron syllabe faible-forte
16 mois : percoivent la différence entre des bisyllabes (avec ou sans frontière prosodique)

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11
Q

initialisation phonologique

A
  1. enfants entendent des séquences de son par l’input
  2. à partir de sons, ils construisent des représentations pré-lexicales (séquences de phonème et de syllabe)
  3. Ensuite, ils utilisent des indices prosodiques et détectent des frontières prosodiques entre des représentations pré-lexicales
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12
Q

représentations lors de l’initialisation phonologique

A

pré-lexicales de la parole segmentés en unité prosodique (2-3 mots)
spécifiques à une langue
sous-spécifiées (non détaillés, non exactes)

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13
Q

boostrapping phonologique

A

prosodie peut aider l’enfant dans le repérage des formes de mots.

s’appuie sur des propriétés phonologiques du flux de parole, des infos dans l’input

par ex : allongement syllabique, pauses

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14
Q

que veut dire boostrapping concrètement?

A

se prendre en charge, se hisser par ses propres moyens

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15
Q

que se passe-t-il après l’étape des représentations pré-lexicales?

A

enfant explore toute autre information dans sa langue maternelle pour détecter des frontières entre les mots et construire le lexique (mots de contenu)

on parle alors d’initialisation

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16
Q

initialisation

A

enfants se servent de leurs connaissances antérieures pour passer vers de nouvelles connaissances

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17
Q

distinction

A

avant 10-11 mois: difficulté à reconnaitre un mot si locuteur ou émotion change

vers 10-11 mois: traitent comme semblables les mots mal prononcés si différence est sur une syllabe non accentuée ou pas syllabe initiale

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18
Q

deux tâches liés à l’appariemment

A
  1. reconnaitre un mot (comme séquence de phonèmes connues)
  2. apparier ce mot à un concept (sens)
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19
Q

catégorie conceptuelle

A

classe d’objets regroupées mentalement comme partageant des traits communs

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20
Q

Gavagai

A

problème de référence : comment apparier une forme sonore et un concept?

mot est signe linguistique = arbitraire

enfant se trouve dans la même situation qu’un apprenant d’une langue étrangère

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21
Q

situation de gavagai

A

imaginons une situation où un étranger voit un lapin qui court et il entend en ce moment qqln dire gavagai

il ne peut pas être a 100% sur que gavagagi est un lapin

on peut donc formuler plusieurs hypothèses

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22
Q

étapes du développement : appariement

A

6 mois : enfant associent mots hautement fréquent à leur référents
8 mois: appariemment fait seulement après quelques expositions
8-12 mois: plus réussi lorsqu’accompagné d’un stimulus ou indice saillant
14 mois : distinguent perceptuellement 2 pseudomots mais n’arrivent pas à distinguer deux mots qui sont similaire perceptuellement
17 mois : tâche réussi car coincide avec explosion vocabulaire, reconnaissance plus rapide

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23
Q

représentation neurale

A

organisation neuronale des nouveaux-né semblent être prédisposés pour les sons de la parole

neuroimagerie : activité corticale diffèrent lorsque langage vs langage a l’envers

électrophysiologie : activité corticale différent lorsque changements phonétiques vs non phonétique

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24
Q

comment est-ce que l’organisation neuronale se raffine/réorganise?

A

avec l’expérience et l’input maternelle

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25
Q

dominance de quel hémisphère

A

Gauche comme l’adulte vers 10-12 mois

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26
Q

N400

A

potentiel négatif après présentation du stimulus image + mot inconnu/incongruent

11-20 mois

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27
Q

début de segmentation

A

7-8 mois

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28
Q

segmentation réussi mais représentations phonétique incomplète (sous-spécifiée)

A

10 mois

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29
Q

appariemment sens forme possible mais pour des mots très distincts

A

14 mois

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30
Q

appariemment sens forme possible même pour des mots phonétiquement proches

A

17 mois

31
Q

amélioration du processus automatique de reconnaissance de mot

A

20 mois

32
Q

extension d’un mot

A

lorsqu’appariemment ne se fait pas totalement bien

33
Q

extension au niveau de l’apparence

A

étendre le sens d’un mot à d’autres mots qui ont la même forme

34
Q

extension au niveau de la fonction

A

étendre le sens d’un mot à d’autres mots qui remplissent la même fonction

35
Q

exemple et explication de surextension

A

chien = chien, chat, cheval, vache
balle = balle, orange, lune, lumière

concept imprécis, fluctuant
concept assez précis mais vocabulaire réduit = utilisation du mot disponible le plus proche

36
Q

sous-extension

A

concept ne couvre pas tous les membres de la même catégorie de mot

chat = mon chat seulement
bird = pigeons mais pas poule

enfant accept des membres prototypiques d’une catégories

37
Q

les 50 premiers mots entre les différents groupes linguistiques

A

majoritairement des noms et des verbes/adjectifs

à 18 mois

38
Q

quels sont les types de mots

A

noms animés/non animés
mots désignants des propriétés
mots désignant des actions ou des états
mots d’interaction sociale
mots de relation

39
Q

développement du vocabulaire ( 0-18 ans)

A

0-2 : 5 par jour
2-6 ans : 9 par jour
chaque année scolaire : 3 000 nouveaux mots

pas un processus linéaire

40
Q

quels sont les raisons possible d’explosion vocabulaire entre 18-30 mois?

A

réalisation d’une représentation symbolique (chaque chose a un nom)
meilleur contrôle moteur
initialisation (segmentatione et appariemment)

41
Q

plusieurs stratégies utilisées lors de l’explosion du vocabulaire

A

contraintes cognitives (principe lexicaux)
initialisation syntaxique
appariemment rapide
attention conjointe

42
Q

contraintes cognitives (principes lexicaux)

A

objet entier
contrainte taxonomique
exclusivité mutuelle

les enfants ont accès à ces contraintes lors de l’explosion lexicale pour réduire le nombre d’hypothèses sur le sens d’un mot

43
Q

objet entier

A

un mot nouveau que l’enfant entend réfère plutôt à l’objet entier et non à ses parties, sa substance, sa couleur ou d’autres propriétés

par exemple, enfant apprenant le mot mouton réfère à cet animal en entier et non à une de ses parties

44
Q

après avoir établi qu’une étiquette /nouveau mot fait référence à un objet entier, que doivent-faire les enfants?

A

les enfants doivent l’étendre à d’autres objets

45
Q

comment étendre à d’autres objets?

A

soit thématiquement (relation causale, temporelle, spatiale, vache et lait, soupe et bol)

soit taxonomiquement (objets appartiennent à la même catégorie, vache et cochon = animaux)

46
Q

qu’est ce que les enfants préférent comme contrainte? taxonomique ou thématique

A

les enfants associent des objets qui sont taxonomiquement proches

47
Q

contrainte taxonomique

A

les enfants restreignent leur interprétation à une catégorie taxonomique (type d’objets) particulière

48
Q

principe d’exclusivité mutuelle

A

un objet ne peut avoir qu’une seule étiquette (un signifiant)

nameless category

donc cadillac = pas une voiture

49
Q

principe de contraste

A

tout nouveau mot doit contraster du point de vue de sens avec les mots déjà connus

ressemble au principe d’exclusivité mutuelle

50
Q

avantage de l’exclusivité mutuelle

A

biais aide l’enfant à apprendre de nouveaux mots, notamment des parties d’objets ou de personnes

permet de dépasser la contrainte de l’objet entier

51
Q

inconvénient de l’exclusivité mutuelle

A

restreint la polysémie/synonymie

jusqu’à 5-6 ans

52
Q

enfant emploie le mot chien pour chat, mouton

A

contrainte taxonomique

53
Q

enfant n’accept pas que l’insecte peut être une cocinelle

A

exclusivité mutuelle

54
Q

limites des principes lexicaux

A

peut aider à l’apprentissage de noms concrets mais pas de verbes, adjectif, préposition, objets abstraits, différence entre noms comptables vs non comptables

signification de la plupart des verbes ne sont pas directement observables et l’énonciation du verbe/évènement n’est pas simultanée

55
Q

comment acquérir le sens des verbes inconnu

A

contexte syntaxique ; position syntaxique structurale des noms déjà connus

56
Q

initialisation syntaxique

A

enfant utilise information de la structure syntaxique pour inférer la catégorie grammaticale ou signification d’un mot

enfant apprend par lui même en utilisant ses connaissances grammaticale

57
Q

qu’est ce qui influence l’acquisition du vocabulaire

A

connaissance de la syntaxe

58
Q

connaissance des catégories syntaxiques à un très jeune âge

A

enfants savent que les noms sont utilisés pour désigner les objets alors que les verbes pour des actions

59
Q

comment les enfants déduisent le sens des nouveaux mots?

A

en utilisant les catégories syntaxiques

dès 17 mois, peuvent distinguer entre un nom commun ou un nom propre en raison du déterminant

dès 23 mois, ils savent qu’un mot précédé d’un déterminant est un nom, et mot précédé d’un pronom est un verbe

60
Q

appariemment rapide/fast mapping

A

enfant regarde plus lgt lorsque le mot correspond à la cible de la phase d’entrainement

appariemment se fait assez rapidement juste après quelques expositions

61
Q

facteurs de l’appariement rapide

A

contraste: enfants apprenent mieux le senss des nouveaux mots lorsque contrasté avec d’autres mots

étalement de l’input: la répétition aide à la rétention

62
Q

interactions humaines sont essentielles pour l’apprentissage

A

enfants possède une prédisposition à établir une attention conjointe avec les adultes au moment où ils parlent

partagent le même centre d’attention que les adultes au moment de l’énonciation

permet au bébé de reconnaitre que ce centre d’attention et les étiquettes convergent sur la même chose

63
Q

attention conjointe

A

mère et enfant prête attention à un même objet/évènement en même temps

64
Q

attention conjointe dyadique

A

enfant utilise le geste de pointer pour attirer l’attention de l’adulte à un objet

9-12 mois

enfant et mère porte attention l’un à l’autre

65
Q

attention conjointe triadique

A

11-14 mois

enfant commence à suivre la ligne du regard de la mère

mère-enfant-objet

66
Q

comment la stratégie d’attention conjointe fonctionne?

A

apprentissage des mots serait facilité si les adultes étiquettent des objets/évènements sur lesquels les bébés se concentrent (peut inclure le pointage)

aussi si adulte présente des indices non verbaux au bébés pdt qu’ils prononcent des mots

67
Q

avantage de l’attention conjointe

A

peut guider le bébé à faire une correspondance correcte entre un mot et son référent. réduit les erreurs d’appariemment

68
Q

inconvénient de l’attention conjointe

A

ne rend pas compte de façon complète sur la façon dont les enfants apprenent le sens des mots

les enfants aveugles peuvent apprendre le sens des mots sans une démonstration directe

enfant ne sait pas si on référe à un objet entier, une partie ou sa forme

acquisition du sens n’implique pas toujours l’attention conjointe

69
Q

acquisition du sens n’implique pas toujours l’attention conjointe

A

enfants font une hypothèse sur le sens d’un mot en s’appuyant sur le principe associatif de contiguité temporelle : co-occurence entre un mot et son référent

70
Q

comment avons nous analysé le développement lexical?

A

par le CDI soit un questionnaire pour évaluer les compétences communicatives des enfants

71
Q

comment est-ce qu’on évalue la taille du vocabulaire chez les enfants (CDI) ?

A

base de réponses des parents qui cochent sur les listes préétablies de mots qu’ils estiment être compris et produits par leurs enfants

importantes d’études transversales et longitudinales

adapté à bcp de langue

72
Q

tendances générales

A

mots de contenu sont appris en premier

expansion de noms, ensuite de verbes et adjectifs et ensuite classe fermée

73
Q

variations interlangue au niveaux des catégories de mots appris en premier

A

ce qui est prédominant en francais : noms et items paralexicaux

ensuite prédicts et mots grammaticaux

74
Q

variations interindividuelles

A

variabilité importante au niveau de l’âge quant à l’apparition des premiers mots

et au niveau du rythme d’augmentation

Langage et acquisition (10 decks)

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