Madame dyspnée subite: MPOC Flashcards
(20 cards)
Physiopathologie de la MPOC
Tabagisme / Polluants
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Inflammation chronique des voies respiratoires
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Destruction des alvéoles (emphysème) + Hypertrophie des glandes à mucus (bronchite chronique)
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Perte d’élasticité pulmonaire + Obstruction bronchique (mucus + spasmes)
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Piégeage d’air ➜ hyperinflation thoracique
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Altération des échanges gazeux
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Hypoxie chronique + Hypercapnie
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Insuffisance respiratoire progressive
Étiologie/facteurs de risques de la MPOC
1: Tabac
- pollution, poussière, produits chimiques
- infections respiratoires fréquentes durant l’enfance
- Génétique (déficit en AAT)
- Vieillissement
Physiopathologie et conséquences de l’emphysème
Exposition chronique (tabac, polluants, génétique)
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Inflammation des voies respiratoires distales
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Destruction progressive des parois alvéolaires
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Perte de surface d’échange gazeux + perte d’élasticité pulmonaire
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Effondrement des petites voies aériennes à l’expiration
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Piégeage d’air → hyperinflation thoracique (thorax en tonneau)
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Ventilation inefficace ➜ hypoxie + hypercapnie
💡 Conséquence typique : dyspnée ++, effort respiratoire augmenté, perte de poids, tolérance à l’exercice diminuée.
Physiopathologie et conséquences de la bronchite chronique
Exposition prolongée (tabac, irritants, pollution)
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Inflammation persistante de la muqueuse bronchique
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Hyperplasie des glandes à mucus + hypertrophie des muscles lisses
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Sécrétion excessive de mucus épais
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Obstruction des bronches ➜ toux + expectorations chroniques (≥3 mois/année x 2 ans)
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↓ ventilation alvéolaire ➜ hypoxie + hypercapnie
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Risque élevé d’infections bronchopulmonaires répétées
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Insuffisance respiratoire lente et progressive
💡 Conséquences typiques : toux matinale, cyanose, surcharge pondérale, infection fréquente.
Quelles sont les manifestations cliniques de la MPOC?
- Dyspnée à l’effort puis au repos
- Toux chronique avec expectorations
- Thorax en tonneau
- Cachexie
- Hypoxémie, hypercapnie
- Bulles pulmonaires
Comment se forme les bulles pulmonaires?
Destruction des parois alvéolaires (emphysème)
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Les alvéoles voisines fusionnent entre elles
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Cela crée de grandes cavités anormales remplies d’air
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Ces cavités, appelées bulles (ou bullae), n’ont aucune fonction d’échange gazeux
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Elles occupent de l’espace, compriment le tissu pulmonaire sain
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Résultat : hypoventilation, dyspnée et risque de pneumothorax (si rupture)
💡 À retenir :
Les bulles = alvéoles détruites et inutiles, typiques de l’emphysème sévère. Elles contribuent à l’hyperinflation pulmonaire.
Expliquer la 🔴 POLYGLOBULIE dans la MPOC
➡️ Hypoxie chronique (↓ O₂ sanguin)
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➡️ Les reins libèrent plus d’érythropoïétine (EPO)
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➡️ Stimulation de la moelle osseuse ➜ production accrue de globules rouges
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➡️ Polyglobulie (hématocrite ↑) pour tenter de compenser le manque d’oxygène
💡 Problème : le sang devient plus visqueux, ce qui augmente les risques thromboemboliques.
Expliquer l’⚪ ANÉMIE dans la MPOC
➡️ Inflammation chronique ➜ perturbe l’utilisation du fer et la production des GR
➡️ Malnutrition, perte d’appétit, efforts accrus ➜ carences en nutriments essentiels
➡️ Utilisation prolongée de corticostéroïdes ➜ suppression de la moelle osseuse
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➡️ Résultat : production insuffisante de globules rouges = anémie
💡 Conséquence : l’anémie aggrave l’hypoxie, donc aggrave aussi les symptômes respiratoires.
Évaluation physique respiratoire (MPOC)
Inspection: Thorax, cyanose, repistaion
Palpation: amplitude + frémissements
Auscultation: Sibilances, ronchis, crépitants, diminution des bruits
Examens paracliniques:
SPIROMÉTRIE
But : confirmer le diagnostic de MPOC et évaluer la sévérité
Paramètres importants :
VEMS (volume expiratoire max/seconde)
CVF (capacité vitale forcée)
VEMS/CVF < 0,7 après bronchodilatateur = diagnostic de MPOC
Stades 1 à 4 selon % du VEMS
Examens paracliniques:
GAZ ARTÉRIELS
But : évaluer l’équilibre acido-basique et l’oxygénation
Résultats typiques en MPOC avancée :
↑ PaCO₂ ➜ hypercapnie
↓ PaO₂ ➜ hypoxie
pH peut ↓ ➜ acidose respiratoire
Examens paracliniques:
RX PULMONAIRE
But : évaluer la structure pulmonaire et éliminer d’autres pathos (pneumonie, cancer…)
Résultats typiques en emphysème :
Thorax en tonneau (hyperinflation)
Hémidiaphragmes aplatis
Bulles d’air visibles
Examens paracliniques:
BRONCOSCOPIE/LAVAGE
But :
- Visualiser directement les bronches
- Prélever des sécrétions pour analyse microbiologique ou cytologique
Utilité :
* Rechercher une infection chronique ou opportuniste
* Exclure un cancer pulmonaire
* Aide au diagnostic différentiel (toux chronique, hémoptysie)
Traitements médicaux de la MPOC
- Bronchodilatateurs (SABA/LABA)
- Corticostéroïdes inhalés
- Oxygénothérapie (88-92% cible)
- Prednisone PO: en dose décroissante pour éviter insuffisance surrénal
- Mycostatin: si candidose buccale avec corticostéroïde
Techniques non pharmacologie pour les MPOC
- Lèvres pincées: augmente le temps expiratoires
- Toux contrôler: dégagement efficace des voies respiratoires.
- Position tripode: diminue l’effort respiratoire
- Exercices + repos bien dosés
Nutrition de la MPOC
- Petit repas fréquents
- Aliments riches en protéines
- Éviter les aliments qui cause des ballonnement comme: liqueurs, choux, légumineuse, oignons, etc..)
- Bronchodilatateurs avant repas si dyspnée
Complications possibles de la MPOC
1) Exacerbations aiguës : aggravation soudaine des symptômes (toux, essoufflement) souvent causée par une infection.
2) Insuffisance respiratoire chronique : difficulté progressive à oxygéner le sang, entraînant fatigue et confusion.
3) Pneumonie : infection pulmonaire fréquente chez les patients MPOC, aggravant leur état.
4) Pneumothorax : entrée d’air dans la plèvre causant un collapsus pulmonaire, urgence médicale.
5) Hypertension pulmonaire : augmentation de la pression dans les artères pulmonaires, surmène le cœur.
6) Insuffisance cardiaque droite (cœur pulmonaire) : le cœur droit fatigue à cause de l’hypertension pulmonaire, provoquant œdèmes et fatigue.
Indications de l’oxygénothérapie en lien avec la MPOC
- hypoxie: saturation < 88%
- Ne PAS dépasser 92% chez les MPOC avancée –> risques de narcose au CO2
- Surveiller infections (matériels humidifié = terrains pour bactéries)
L’activité physique en MPOC
aide à améliorer l’endurance, la fonction respiratoire et la qualité de vie, tout en réduisant la dyspnée et les exacerbations; elle doit être adaptée et progressive, souvent dans le cadre de programmes de réhabilitation pulmonaire.
Équipe interdisiplinaire chez la MPOC et leurs rôle
- Inhalothérapeute: spiromètre, aérosols
- Kinésiologue: réadaptation à l’effort
- Nutritionniste : Prévention cachexie
- Psychoéducation: gestion anxiété/dépression
- Infirmière: évaluation, enseignement, suivi