Oral Français Flashcards
(59 cards)
1
Q
Quels sont les principaux registres littéraires ?
A
- épique
- tragique
- comique
- lyrique
- pathétique
- dramatique
- fantastique
- réaliste
- satirique
- argumentatif
(10)
2
Q
Qu’est-ce que le registre épique ?
A
Il met en scène des événements héroïques et des personnages exceptionnels, souvent dans un cadre mythologique ou historique.
3
Q
Qu’est-ce que le registre tragique ?
A
- situations inévitables,
- les personnages sont confrontés à la fatalité ou à leurs passions
- aboutit souvent à une fin douloureuse
- but : provoquer la pitié et la crainte, soulignant la souffrance des personnages.
4
Q
Qu’est-ce que le registre comique ?
A
- provoquer le rire
- des personnages et des situations absurdes ou exagérées
- but : critiquer la société ou divertir
- en accentuant l’aspect ridicule des comportements humains
5
Q
Qu’est-ce que le registre lyrique ?
A
- émotions personnelles intenses
- souvent liées à l’amour, la nature ou la mélancolie
- langage poétique et musical
- but : transmettre une émotion profonde et personnelle au lecteur
6
Q
Qu’est-ce que le registre pathétique ?
A
- suscite la pitié
- en dépeignant des scènes de souffrance, de douleur ou de malheur
- but : toucher le lecteur et de provoquer une réponse émotionnelle
7
Q
Qu’est-ce que le registre dramatique ?
A
- conflits intenses
- situations où l’action est au cœur de l’intrigue
- crée du suspense et de la tension
- but : captiver l’attention et intensifier l’engagement du lecteur ou spectateur
8
Q
Qu’est-ce que le registre fantastique ?
A
- introduit le surnaturel dans un monde réaliste
- perturbant la frontière entre le réel et l’imaginaire
- but : créer le doute et la peur chez le lecteur
9
Q
Qu’est-ce que le registre réaliste ?
A
- dépeint la réalité de façon objective, souvent crue, sans embellir les aspects de la vie quotidienne
- but : reproduire fidèlement la vie telle qu’elle est, sans idéalisation
10
Q
Qu’est-ce que le registre satirique ?
A
- critique la société, ses mœurs et ses défauts
- en utilisant l’ironie, le sarcasme et l’exagération
- but : provoquer une réflexion en ridiculisant des aspects de la société
11
Q
Qu’est-ce que le registre argumentatif ?
A
- convaincre ou de persuader le lecteur
- par des raisonnements logiques et des exemples
- but : orienter la pensée du lecteur en faveur de l’opinion ou de la thèse défendue
(Alors que le registre didactique a pour but de transmettre un savoir : il est clair et objectif. Argumentatif = faire adhérer à une idée ; didactique = faire comprendre une idée)
12
Q
Quelles sont les principales figures de style ?
A
- comparaison
- métaphore
- personnification
- périphrase
- métonymie
- hyperbole
- anaphore
- oxymore
- parallélisme
- chiasme
(10)
13
Q
Qu’est-ce qu’une comparaison ?
A
Une comparaison rapproche deux éléments à l’aide d’un outil de comparaison.
14
Q
Qu’est-ce qu’une métaphore ?
A
Une métaphore est une comparaison implicite, c’est-à-dire qu’elle rapproche deux éléments sans utiliser d’outil de comparaison.
15
Q
Qu’est-ce qu’une personnification ?
A
La personnification attribue des caractéristiques humaines à un objet, un animal ou une abstraction.
16
Q
Qu’est-ce qu’une périphrase ?
A
La périphrase consiste à remplacer un mot par une expression qui le décrit ou l’explique, souvent pour éviter une répétition.
17
Q
Qu’est-ce qu’une métonymie ?
A
La métonymie consiste à remplacer un mot par un autre qui lui est lié par une relation logique, souvent de proximité ou de cause à effet
18
Q
Qu’est-ce qu’une hyperbole ?
A
L’hyperbole est une exagération, une amplification d’un fait ou d’une idée pour lui donner plus d’importance ou d’impact.
19
Q
Qu’est-ce qu’une anaphore ?
A
L’anaphore consiste à répéter un même mot ou groupe de mots au début de plusieurs phrases ou vers successifs.
20
Q
Qu’est-ce qu’une oxymore ?
A
Un oxymore réunit deux termes opposés ou contradictoires dans une même expression, créant ainsi une image surprenante ou paradoxale.
21
Q
Qu’est-ce qu’un parallélisme ?
A
Le parallélisme est une figure de style qui consiste à répéter une même structure grammaticale ou syntaxique dans deux ou plusieurs propositions ou phrases.
22
Q
Qu’est-ce qu’un chiasme ?
A
Le chiasme est une construction syntaxique où deux éléments sont disposés en miroir, dans un ordre croisé (AB/BA)
23
Q
Comment faire le brouillon du commentaire aux mines ?
A
- prendre le temps de lire le texte plusieurs fois en cherchant la thèse
- distinguer les grandes parties du textes (parfois 3, parfois plus ou moins) et leur donner un titre
- isoler l’endroit du texte où la thèse est formulée le plus clairement
- pour chaque partie, déterminer la fonction rhétorique (= rôle dans la démonstration de la thèse)
- trouver pour chaque partie deux remarques littéraires (registre/figure de style)
24
Q
Comment être sur que la thèse qu’on a tirée du texte est la plus centrale ?
A
Vérifier si chacune des parties entretient bien un lien avec elle. Sinon, c’est certainement une thèse annexe – celle d’une partie du
texte par exemple.
25
Comment savoir quel titre de partie donner ?
Soit son thème (ce qui est dit), soit sa fonction rhétorique (son rôle argumentatif)
26
Quelle est la méthodologie du commentaire au mines ?
I/1 de l'intro : donner aussi le genre du texte
27
Quelles sont les différentes références dont on dispose ?
1. Philosophiques (4) :
- Descartes – *Méditations métaphysiques* (17e) (doute méthodique + « je pense donc je suis »)
- Kant, *Fondements de la métaphysique des mœurs* (18e) (impératif catégorique + morale indépendante de Dieu)
- Nietzsche – *Ainsi parlait Zarathoustra* (19e) (liberté comme rupture des normes + se faire sa propre morale, surhomme)
- Sartre – *L'Être et le Néant* (20e) (l’existence précède l’essence + « l’homme est condamné à être libre » + mauvaise fois)
2. Artistiques (3) :
- Charles Baudelaire – *Les Fleurs du mal* (19e) (poésie)
- Émile Zola – *Germinal* (19e)
- Steven Spielberg – *La Liste de Schindler* (20e) (cinéma)
3. Historiques (2) :
- La Révolution française (1789-1799)
- La crise de la démocratie
28
Qu'a-t-on à dire sur Descartes ?
*Méditations métaphysiques* (1641)
- Descartes adopte une démarche radicale : douter de tout ce qu’il croit savoir
- y compris des évidences sensibles, des raisonnements mathématiques, voire de l’existence du monde et de son propre corps
- pas un but en soi, mais un outil : le doute méthodique
- veut mettre de côté tout ce qui pourrait être incertain, afin de trouver une vérité absolument indubitable sur laquelle fonder un savoir solide :
« Je pense, donc je suis »
- le fait même de douter, c’est encore penser
- s’il pense, alors il existe nécessairement comme être pensant
- à partir de cela, reconstruit tout ce qu'il avait admis
29
Comment mobiliser Descartes ?
1. Pour défendre l’importance :
- du raisonnement rigoureux
- de la liberté intellectuelle
2. Pour montrer que l’esprit humain peut accéder à des vérités par lui-même
3. Parler de l'autonomie de la pensée
4. Parler du lien entre doute et liberté
5. Parler de la vérité/de la solidité du savoir et de l’acquis
+ autres
30
Qu'a-t-on à dire sur Kant ?
- Kant définit la liberté comme morale : non pas comme le fait de faire ce qu’on veut, mais comme la capacité à se donner à soi-même une loi rationnelle et universelle
- oppose l’autonomie (se diriger par la raison) à l’hétéronomie (être dirigé par des désirs, des influences extérieures ou une autorité)
Impératif catégorique : « Agis seulement d’après la maxime que tu pourrais vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle. »
- toujours agir de telle sorte que ce que je fais pourrait être fait par tout le monde
- permet de fonder la morale sur la raison, sans dépendre de Dieu ou d’une autorité extérieure
31
Comment mobiliser Kant ?
1. La morale n’est pas relative (elle repose sur des principes universels issus de la raison)
2. Parler du devoir
3. Parler de la liberté
+ autres
32
Qu'a-t-on à dire sur Nietzsche ?
*Ainsi parlait Zarathoustra* (publié en plusieurs volumes entre 1883 et 1885), morale des esclaves
- remet en question la morale chrétienne traditionnelle
- considère qu’elle repose sur le ressentiment, la culpabilité, le refus de la vie, et qu’elle inverse les valeurs naturelles :
- ce qui est fort, libre, créateur est vu comme « mal », et ce qui est faible ou soumis est valorisé comme « bien »
- l'appelle morale des esclaves : de ceux qui, ne pouvant pas dominer, inventent une morale pour condamner ceux qui sont forts ou puissants
Morale des maitres, surhomme
- pense que la vraie liberté, c'est de créer ses propres normes et valeurs
- oppose alors une morale des maîtres, celle d'un homme libre, capable de transgresser les normes imposées, de se dépasser lui-même : idéal du surhomme
- figure de celui qui ne suit pas une morale dictée de l’extérieur, mais invente la sienne, par fidélité à sa propre vie
- pas méchant ou égoïste, mais libre et créatif
33
Comment mobiliser Nietzsche ?
1. La véritable liberté suppose la rupture avec les dogmes, l’invention de soi, et le refus de la soumission morale
2. Critique des traditions
3. Parler de la puissance du désir
4. Parler de la créativité comme valeur
+ autres
34
Qu'a-t-on à dire sur Sartre ?
*L'Être et le Néant* (1943)
- l’existence précède l’essence : l’homme existe d’abord, avant d’être défini par quoi que ce soit (pas d'existence prédéfinie)
- l'individu est libre : c'est à lui de se définir à travers ses actions et ses choix
L’homme est « condamné à être libre »
- cette liberté implique une responsabilité totale sur ses choix et leurs conséquences : la liberté est aussi une condamnation
- ne peut jamais fuir cette liberté, il faut assumer ce poids d'existence
Mauvaise foi
- l’individu fuit cette liberté pour éviter la responsabilité de ses actes
- en se mentant à soi-même, en se réfugiant dans des rôles sociaux ou dans des justifications externes
35
Comment mobiliser Sartre ?
1. Parler de liberté absolue
2. Parler de la responsabilité et l’angoisse qui découlent de la liberté
3. Parler du poids des choix
4. Parler de l'authenticité et de la mauvaise foi
5. Parler de la tension entre liberté individuelle et pression sociale
6. Parler de la nature humaine et de l'identité
+ autres
36
Qu'a-t-on à dire sur *Les Fleurs du mal* ?
*Les Fleurs du mal* (1857)
- tension entre le spleen (l’ennui, le dégoût de la vie) et l’idéal (la quête de beauté, d’élévation, d’absolu)
- figures du mal, de la beauté, de la femme, de la ville
- être humain déchiré, aspirant à la transcendance mais rattrapé par ses désirs, sa chair et ses vices :
- enfermement de l’homme dans une oscillation constante entre chute et élévation
- les femmes et la drogue : ce qu’il appellera pas la suite des paradis artificiels, permettent de s'évader vers un ailleurs, mais éphémère et illusoire, repousse simplement
« Spleen »
- exprime une angoisse existentielle étouffante, un sentiment de vide intérieur
« L’Albatros »
- le poète est comparé à un oiseau majestueux qui, une fois à terre, devient lourd et ridicule
- image de l’homme ou du poète inadapté au réel, aspirant au ciel mais empêtré dans la boue
« L’Invitation au voyage » et « Harmonie du soir »
- cherche un ailleurs, un paradis esthétique ou sensoriel, souvent inaccessible
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Comment mobilier *Les Fleurs du mal* ?
1. Parler du malaise de l'existence
2. Parler de la recherche de la beauté comme réponse au mal
3. Parler de l'ambivalence de l'homme (entre chair et esprit, élévation et chute)
4. Parler de la fonction de l'artiste (comme médiateur entre le réel et l’idéal)
5. Parler de la tension entre liberté et aliénation intérieure
+ autres
38
Que signifie ambivalence ?
C'est le caractère de ce qui comprend deux composantes très distinctes, voire opposées
39
En quoi *Les Fleurs du mal* permettent-elles de parler de la tension entre liberté et aliénation intérieure ?
L’homme a une volonté de s’élever, de s’arracher à la médiocrité du monde (mouvement vers l'idéal) mais il n’est pas maître de lui-même : il est dominé par des forces intérieures (ennui, désirs, pulsions, angoisse, culpabilité) qui l'empêchent d’agir librement
40
Qu'a-t-on à dire sur *Germinal* ?
Émile Zola – *Germinal* (1885)
- raconte le combat des mineurs de charbon dans le nord de la France à travers le parcours d’Étienne Lantier, ouvrier révolté
- met en scène la violence sociale, l’injustice économique, l’aliénation du travail, et la vie presque inhumaine des familles ouvrières broyées par le système capitaliste industriel
- la machine devient un instrument de domination, qui remplace la force humaine tout en l'écrasant
- naturalisme pour dépeindre la réalité sociale de manière crue
- la colère collective peut mener à des mouvements révolutionnaires, mais aussi à des impasses ou à une répression féroce
- se termine sur une note d’espoir, symbolisée par les graines prêtes à germer, même après l’échec de la grève
41
Rappeler la fin de *Germinal*
La grève tourne rapidement à la famine, à la division et à la violence. Les familles n'ont plus rien à manger, certains ouvriers finissent par reprendre le travail par désespoir, et la grève dégénère. Étienne se heurte à la brutalité des soldats envoyés par l'État et à l'indifférence des patrons. Zola clôt le roman sur l’idée que malgré l’échec immédiat, les idées semées par la grève germeront tôt ou tard : « une armée noire, vengeresse, qui poussera lentement sous la terre ».
42
Comment mobiliser *Germinal* ?
1. Parler de la condition ouvrière et du capitalisme
2. Parler du rapport entre technique et souffrance humaine
3. Parler des luttes collectives contre l’injustice
4. Parler de l’exploitation, du progrès destructeur
5. Parler de la valeur du travail
6. Parler de la tension entre déterminisme social et espoir d’émancipation
+ autres
43
Qu'a-t-on à dire sur *La Liste de Schindler* ?
Steven Spielberg – *La Liste de Schindler* (1993)
- histoire vraie d’Oskar Schindler, industriel allemand et membre du parti nazi, qui sauve plus de 1 100 Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale en les employant dans ses usines pour les soustraire à la déportation et à la mort
- paradoxe moral d’un homme d’affaires opportuniste et ambigu qui, confronté à l’horreur de la Shoah, prend peu à peu conscience de son pouvoir d’action et de sa responsabilité humaine.
- interroge la capacité de chacun à résister au mal systémique, à agir contre l’indifférence, mais aussi à évoluer moralement
- Schindler n’est pas un héros idéal : il est présenté avec ses contradictions, ce qui rend ses choix d’autant plus puissants
- rappelle l’importance de chaque vie humaine, dans un monde où la logique totalitaire voulait précisément effacer cette valeur
- noir et blanc symbolique, renforçant l’idée de fracture morale
- mise en scène sobre, parfois documentaire, pour rappeler la gravité historique et humaine de ce qui est montré
44
Comment mobiliser *La Liste de Schindler* ?
1. Parler de la responsabilité individuelle (face à un système inhumain)
2. Parler du pouvoir moral de la conscience (même chez ceux qui n’y étaient pas prédestinés)
3. Parler de la valeur d’un acte humain dans l’inhumain
4. Parler du paradoxe du bien : comment agir bien dans un monde fondamentalement mal orienté
+ autres
45
Qu'a-t-on à dire sur la Révolution Française ?
La Révolution Française
- contexte de crise sociale, politique et économique
- nourrie par les idées des Lumières : égalité, liberté, souveraineté du peuple, critique de l’absolutisme et des privilèges
- elle porte un projet de transformation radicale du monde, fondé sur la raison et le droit naturel
- débouche d’abord sur une avancée historique : fin de la monarchie absolue, DDHC, suffrage élargi
- révèle aussi des contradictions :
La Terreur (1793–1794)
- illustre comment un idéal d’égalité et de vertu peut conduire à la justification de la violence au nom du bien
- la guillotine devient un instrument de la république, les droits sont suspendus au nom de leur sauvegarde
46
Comment mobiliser la Révolution Française ?
1. Parler des liens entre :
- théorie et pratique (liberté formelle et liberté réelle notamment)
- liberté et sécurité
- justice et pouvoir
2. Interroger le rôle du peuple dans l’histoire, entre spontanéité révolutionnaire et manipulation politique
3. Parler des droits humains
4. Parler de la légitimité de l’insurrection et des limites de la pensée et raison politique
5. Parler de la violence issue d’un idéal mal maîtrisé
6. Parler de la fragilité de la démocratie face à la peur, à la colère, ou au fanatisme politique
+ autres
47
Qu'a-t-on à dire sur la crise de la démocratie ?
La crise de la démocratie
- depuis quelques années, de nombreux signaux montrent que les démocraties traversent une crise profonde
- désengagement électoral, défiance envers les institutions, montée des régimes illibéraux, désinformation massive sur les réseaux sociaux, et populismes exploitant les peurs et les frustrations
- la démocratie suppose une éducation du jugement, une liberté critique, et un débat rationnel
- mais elle est aujourd’hui fragilisée par la polarisation, la manipulation émotionnelle, et l’érosion de la confiance
- Tocqueville avait déjà anticipé certains de ces risques : l’égalitarisme excessif peut conduire à un désir de sécurité qui étouffe la liberté, ou à la tyrannie de la majorité
48
Comment mobiliser la crise de la démocratie ?
1. Parler de la place de la vérité dans l’espace public
2. Parler de la capacité des citoyens à exercer une volonté éclairée
3. Mettre en avant la fragilité (notamment le risque de dérive autoritaire) des régimes fondés sur la liberté
4. Parler de la tension entre volonté populaire et respect des droits fondamentaux
5. Parler de l’importance de l’éducation, de la raison et de la parole critique pour préserver la démocratie
6. Parler du danger d’un effacement du débat rationnel au profit de la manipulation des affects
+ autres
49
Comment faire le brouillon de la dissertation (aux mines comme à l'X) ?
- reprendre la thèse trouvée dans le texte
- sélectionner les exemples qui vont
dans son sens et les exemples qui la remettent en question ou la nuancent
- les organiser en 2 ou 3 parties
50
Quelle est la méthodologie de la dissertation (aux mines comme à l'X) ?
51
Quelles sont les attentes du résumé à l'X ?
S’approprier, de l’intérieur, la pensée d’autrui et sa structure, de manière synthétique :
- dégager les articulations précises du texte proposé
- tout en gardant leur ordre
- et en respectant impérativement le système énonciatif, y compris lorsqu’il est a la première personne
- *le résumé ne peut donc commencer par « ce texte parle de... »*
- éviter la simple paraphrase : la reformulation des termes du texte doit être importante
- aucun jugement ou commentaire personnel ne trouvera sa place dans le résumé
(je sais pas trop comment faire la phrase pour introduire le genre etc tout en respectant le système énonciatif)
52
Comment faire le brouillon du résumé à l'X ?
Repérer :
- le genre
- le contexte
- les articulation logiques du développement
- les différents thèmes qui se succèdent
- le système énonciatif
53
Quelle est la méthodologie du résumé à l'X ?
3 minutes
1. Introduction avec genre et contexte du texte
2. Un développement qui met en évidence les articulations logiques du texte et les différents thèmes qui s'y succèdent, en les reformulant
(Il ne faut pas mettre d’analyse littéraire, à l’inverse des mines)
54
À quoi faut-il faire attention pour la problématique qu’on étudie ?
Il ne faut pas choisir une problématique à partir du texte puis trouver une phrase qui s’y raccroche particulièrement, mais plutôt trouver une phrase intéressante dans le texte et en tirer la problématique
55
Que faire si on ne comprends pas bien un mot dans le texte ?
Le chercher dans le dictionnaire : même si ça ne gêne pas, l’examinateur risque de demander
56
Faut-il parler à la première personne à l’X, si le texte est à la première personne ?
C’est une démarche de résumé, donc oui
57
Faut-il parler à la première personne à l’X, si le texte est à la première personne ?
C’est une démarche d’analyse, donc non
58
Comment réagir si le texte ne propose pas de thèse ?
Normalement il en propose une, mais s’il n’y en n’a pas il ne faut pas chercher à en inventer une
59
Comment faire la transition du résumé à la dissertation ?
« … évoque …, et ce thème a retenu mon attention. J’ai donc choisi de consacrer ma discussion à cette idée en me demandant : *problématique* »
