Piaget Flashcards

1
Q

Comment l’enfant développe ses structures mentales?

A

En étant actif, en agissant sur les objets, sur le mondes, en explorant l’environnement

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2
Q

Schème…

A

Structure mentale ou concept, que l’enfant crée et utilise pour représenter, interpréter, comprendre le monde.

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3
Q

L’adaptation de ses schèmes se fait par…

A
  1. L’assimilation: Comprendre le monde par le biais des schèmes existants.
  2. L’accommodation: Créer des nouveaux schèmes ou modifier des schèmes existants quand ces derniers sont inadéquats pour comprendre la réalité.
  3. L’équilibre: Chercher un état d’équilibre avec le monde extérieur. Quand efficace = état d’équilibre = assimile. Quand inéfficace = état de déséquilibre = accommode.
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4
Q

Stade sensorimoteur

A

(0 à 2 ans)

La pensée est basée sur les actions et conséquences

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5
Q
  1. Exercices des réflexes
A

(0 à 1 mois)…

4 habiletés: succion, préhension, vision et audition

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6
Q
  1. Réactions circulaires primaires
A

(1 à 4 mois)…
Actions répétées centré sur le corps de l’enfant
3 différences entre s.s. stade 1 et 2
1.2.1. Accommodation des schèmes réflexes, s’adapte. Ex: adapte sa bouche selon l’objet qu’il y met.
1.2.2. Contrôle volontaire sur l’action. Continue de sucer son pouce, trouve ça intéressant
1.2.3. Répétition des actions. Désir de reproduire des actions, trouve ça intéressant. Actions, pas des réflexes, c’est l’extension du réflexe.

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7
Q

Veers la fin du s.s. stade 2…

A

(4 mois)
coordination des schèmes primaires:
Schèmes de vision et d’audition: Cherche à trouver visuellement qu’est qui cause le bruit
Schème de vision et de préhension: Il comprend qu’il peut prendre ce qu’il voit.
Schème de préhension et de succion: Quand il a quelque chose dans la main, il va le porter à sa bouche.

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8
Q
  1. Réactions circulaires secondaires
A

(4 à 8 mois)
(actions répétées centré sur l’extérieur de son corps, conséquences de son action)
Le nourrisson est plus sensible à son environnement, il
fait des actions pour produire un effet à l’extérieur de son corps.
Ces premiers liens entre les actions de son corps et leurs effets externes semblent être des associations stimulus-réponses très simple.

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9
Q
  1. Coordination des schèmes secondaires
A

(8 à 12 mois)…pour atteindre un but (apparition des comportements intentionnels)
Il coordonne une séquence d’actions pour atteindre un but: Le bébé a un but précis en tête et planifie le moyen pour l’atteindre

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10
Q
  1. Réactions circulaires tertiaires
A

(12 à 18 mois)…Fait toujours la même action mais ajoute des variations, comme le jouet où c’est une boite avec des trous de différentes formes)

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11
Q
  1. Représentation symbolique
A

(18 à 24 mois)…(capacité à former et de manipuler des symboles (mots ou images), l’enfant utilise des représentations mentales pour trouver (imaginer) une solution sans recourir à l’action avant)

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12
Q

Permanence de l’objet

A

Comprend que l’objet continue d’exister au 4e stade

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13
Q

Période préopératoire

A

(2 à 6 ans)
Augmentation de l’activité symbolique, permet que la pensée soit séparée de l’action. L’enfant peut penser à des choses imaginaires ou absentes. Peut penser à quelqu’un qui est en dehors de son environnement immédiat. L’enfant peut penser à des événements qui ont eu lieu (raconte sa journée). L’enfant peut maintenant faire des comparaisons, jugements en fonction de notions comme quantité, tailles, vitesse et poids.

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14
Q

Limite de la pensée préopératoire

A

Pensée rigide, limitée à un seul aspect de la situation, très influencé par les apparences, difficulté à distinguer réalité et fiction

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15
Q

4 caractéristiques de la pensée préopératoire

A
  1. Égocentrisme: Incapacité à se mettre à la place (perspective) de l’autre
  2. Centration: Enfant se centre sur une seul aspect d’une situation, ce qui l’amène souvent à poser des jugements erronés. (tâche de conservation liquide)
  3. Non-réversibilité: Incapacité de faire l’opération inverse, de revenir à l’état initial. Pas capable de remettre le jus du verre long au verre du départ dans sa tête. Il oublie que c’est la même quantité.
  4. Raisonnement transductif: Faire des liens de cause à effet entre des événements rapprochés dans le temps ou l’espace (passer d’un cas particulier à un autre cas particulier)
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16
Q

Stade opératoire concret

A

(6 à 12 ans)

+ logique, flexible. L’enfant est capable d’appliquer des opérations mentales logiques à des problèmes concrets.

17
Q

5 types de problèmes concrets que l’enfant opératoire concret peut résoudre

A
  1. La conservation
  2. Conservation = comprendre que certaines propriétés physique d’un objet restent inchangées même si l’apparence de l’objet change
    -La réversibilité: «Si je le remet à sa forme initiale, ce
    sera le même objet.» (conservation de la substance)
    -L’addition ou la soustraction: «Tu n’en as pas enlevé
    ou ajouté, alors c’est pareil.» (conservation de la
    substance)
    -Argument de compensation (ou de décentration)::
    «c’est plus long (étroit), donc ca monte plus haut.»
    (conservation du liquide)
    Compensation: 1 dimension compense pour l’autre
    dimension
  3. La classification (inclusion des classes)
    L’opération qui permet de trier et de départager les renseignements importants et les renseignements superflus.
    -Classification hiérarchique (8-9 ans): Il saisit le principe de l’inclusion des classes, une opération concrète qui permet de comprendre la relation entre les classes d’objets dans laquelle une classe subordonnée est comprise dans une classe générique.
  4. La sériation
    Ordonner des objets selon un critère quantitatif. Ex: du plus petit au plus grand, plus pâle au plus foncé. S’agit donc de placer divers éléments selon un ordre croissant ou décroissant.
  5. Inférence transitive (transitivité):
    La transitivité désigne la propriété d’une relation sur un ensemble - Tâche réussie vers 9-10 ans: Si on connaît la relation entre A et B, et la relation entre B et C, alors on peut inférer la relation entre A et C
  6. Meilleur compréhension des notions de distance, vitesse, temps
18
Q

La période des opérations formelles

A

(12 et +)…devient capable de manipuler et d’organiser les idées autant que les objets.À ce stade, le jeune est maintenant capable d’effectuer des opérations mentales logiques sur des pensées, des concepts, des idées
Le possible l’emporte sur la réalité
Capacité de penser à des notions abstraites (se projette dans le futur)
Capable d’imaginer un monde meilleur
Davantage capable de penser à long terme

19
Q

Émergence de la pensée hypothético-déductive

A

Poser des hypothèses et les tester de façon systématique pour tirer (déduire) des conclusions
Pas présente au st. opératoire concret arrive au formel
Plus haut niveaux de pensées de l’humain c’est la pensée hypothético

20
Q

5 caractéristiques des opérations formelles

A
  1. Passage du concret à l’abstrait
    La pensée n’est plus limitée à des objets tangibles ou à des événements réels; elle peut dorénavant porter sur des situations abstraites.
    Ex: À quoi ressemblerait un monde où les humains n’auraient pas de mémoire?
  2. Passage du réel au possible
    L’adolescent est capable d’envisager les différentes possibilités d’une situation en se détachant d’une perspective unique. Cette caractéristique comprend aussi l’envol de l’imagination.
    Ex: Un petit avion s’écrase lors d’une excursion de pêche. Quelles sont les causes possibles de cet accident?
  3. Prévision des conséquences à long terme
    Il peut envisager les diverses possibilités qui s’offrent à lui et prévoir les conséquences à long terme de ses actions ou de ses choix.
    Ex: Un étudiant se demande s’il ira ou non à l’étranger pour terminer ses études. Quels sont les avantages/inconvénients d’y aller et de ne pas y aller.
  4. Logique déductive
    Devant un problème, il peut poser des hypothèses et les vérifier systématiquement.
    Ex: Si tous les humains sont égaux, alors vous et moi le sommes.
    Appelé raisonnement hypothético-déductif, consiste à tirer des conclusions hypothétiques et de raisonner du général au particulier.
  5. Résolution systématique des problèmes
    Devant un problème, il est capable de chercher la réponse systématiquement et méthodiquement.
21
Q

Contributions de la th. de piaget

A
  1. Il a fournit des descriptions fines, détaillés et très juste de la pensée de l’enfant
  2. Contributions au plan méthodologique très importante pour évaluation des capacités cognitives de l’enfant à différents âges
    a. Élaborer différentes tâches et problèmes à résoudre (Il a pensé à inventer la tâche de la conservation du liquide, et attacher un objet à une corde pour voir qu’est qui se passe chez l’enfant)
    b. Il s’est intéressé à différentes activités/actions de vie quotidienne pour comprendre le développement cognitif de l’enfant (Croit que les actions du quotidien est l’indicateur de ce que l’enfant comprend du monde
    Le fait que l’enfant répète la même action était vu comme un signe pour Piaget d’un élément du dév. cognitif de l’enfant)
    c. Utilisation d’entrevues (méthode clinique) (Il posait des questions à l’enfant pour essayer de comprendre ce qu’était le raisonnement de l’enfant, ce qu’il voyait du monde. Voulait comprendre, peu importe si l’enfant échouait ou réussissait, il lui posait des questions pour savoir comment il était arrivé là.)
  3. Ses travaux ont grandement stimulé la recherche sur le dév. cognitif
  4. Il a attiré l’attention sur l’enfant comme un agent actif de son propre dév. cognitif
    a. L’enfant est vraiment actif dans son dév., il explore, répète ses actions, il construit lui-même ses structures mentales par ses activités.
    b. Comme l’activité de compensation des liquides, on a beau lui expliquer, si l’enfant n’a pas encore construit ses structures mentales, il ne comprendra pas
  5. Élaboration d’un programme éducatif dans les écoles/garderies
    a. Influencé comme maintenant, dans les garderies, il y a beaucoup de matériaux, une variété de matériel.
22
Q

Critiques de la th. Piaget

A
  1. Il y a des études qui suggère que Piaget avait sous-estimé les capacités des enfants (Comme la capacité de prendre la perspective d’autrui, il disait 8-9 ans mais lorsqu’on prenait une maison et des objets plus concret, ça indiquait 4-5 ans. Toutefois, les âges que Piaget disaient était les bonnes dates pour lorsque les capacités étaient complètement maîtriser)
  2. N’accorde pas de place à la culture mais lorsqu’il y a conservation du poid/liquide, ça change par pays
  3. Changement d’un stade à l’autre ne seraient pas aussi abrupts que Piaget proposait
  4. Avoir sous-estimé les influences des interactions sociales
  5. Le développement cognitif s’arrête-il vraiment à l’adolescent? (pensée post-formelle)