prat inf exam2 Flashcards
(91 cards)
Connaître les objectifs et les principes d’intervention du programme d’hygiène du sommeil
Contrôle par stimulus: Vise l’adoption de comportements favorisant le sommeil
7 directives savoir?
Pour ainées qui ont capapcité cognitive et volonté
Connaître les interventions systématiques et spécifiques liées au sommeil
Ø Saine alimentation
Ø Mettre en place une routine de sommeil, respecter la routine de la personne
Ø Lever et coucher à la même heure
Ø Activité relaxante avant coucher
Ø Environnement propice au sommeil (exempt de bruit, température agréable, lumière tamisée, etc.)
Ø Assurer un positionnement adéquat au lit
Ø Se coucher lorsque fatigué
Ø Activité physique (mais à éviter en soirée)
Ø Si la personne ne dort pas après 30 minutes, elle doit se lever et aller dans une autre pièce. Elle retourne dans la chambre lorsqu’elle sent qu’elle a à nouveau sommeil
Ø Réponse aux besoins de base
Ø Regrouper les soins (si requis) la nuit
technique de controle par le stimulus
Connaître les cibles de dépistage et d’évaluation du sommeil
3 outils
Examen clinique 1. Anamnèse : OPQRSTU 2. Journal de sommeil: pour les aînés sans pathologie ou 2. Index de sévérité de l’insomnie pour clinicien et grille d’observation des troubles du sommeil: pour les aînés atteints d’un trouble neurocognitif majeur vivant en ressource d’hébergement
Les outils sont indispensables, mais ne permettent pas à eux seuls de reconnaître une trouble du sommeil. L’infirmière doit porter un jugement clinique à partir des données recueillies auprès des personnes âgées
Journal de sommeil:
* Il représente la pierre angulaire de l’évaluation infirmière, car il permet de recueillir des données de base sur les variables importantes du sommeil.
* Il peut être réalisé par l’infirmière lors d’une entrevue avec l’aîné ou on peut demander directement à l’aîné de compléter le journal durant toute une semaine.
* Idéalement, le journal du sommeil devrait couvrir une ou deux semaines. Toutefois, selon le contexte clinique, l’infirmière peut éventuellement le remplir pour un seul cycle de 24 heures.
* Comme le sommeil varie d’une nuit à l’autre, le journal permet d’observer ses variations nocturnes ainsi que les problèmes persistants.
* Il permet de calculer l’efficacité du sommeil de l’aîné.
* Il permet de déterminer la présence éventuelle d’un état pathologique, tel que l’insomnie primaire.
Voir ppt
Grille d’observation des troubles du sommeil
* Elle doit contenir assez de précisions lorsqu’elle est complétée pour permettre de déterminer le type de problème de sommeil.
* Noter approximativement le nombre d’heures de sommeil nocturne: temps écoulé entre le moment de l’endormissement et celui de l’éveil matinal, en déduisant les périodes d’éveil durant la nuit.
* Observer la qualité du sommeil nocturne, le nombre d’apnées ainsi que les mouvements susceptibles d’entraîner des problèmes de sommeil.
* Noter durant la journée les périodes de sieste ou les périodes de somnolence.
* La grille doit comporter les observations de plusieurs journées, idéalement une semaine afin de donner un portrait fidèle du problème de sommeil.
* Lorsque les données colligées dans cette grille suggèrent un problème de sommeil, l’infirmière peut étoffer les informations obtenues en utilisant l’index de sévérité de l’insomnie. L’index est particulièrement utile pour évaluer l’efficacité du traitement mis en œuvre pour tenter de soulager l’insomnie.*******
Index de sévérité de l’insomnie pour clinicien
* Pour que les différentes dimensions de l’index soient couvertes, la participation des infirmières de jour, de soir et de nuit est nécessaire.
* L’infirmière de jour répond aux questions 2 à 5, l’infirmière de soir répond à la question 1 a) et l’infirmière de nuit répond aux questions 1 b) et 1 c).
* Pour assurer la validité des réponses, les infirmières devraient couvrir 3 cycles de 24 heures et donc remplir 3 index.
* La consultation de tous les membres de l’équipe soignante est requise.
Index permet de valider efficacité interventions mises en place
Définir l’insomnie primaire, ses causes et ses impacts
3 grandes causes : associés soit à une difficulté d’endormissement ou de maintien du sommeil, soit à un sommeil non réparateur.
L’insomnie se définit comme une insatisfaction associée à une difficulté d’endormissement ou de maintien du sommeil, ou à un réveil précoce matinal.
Pour distinguer l’insomnie clinique du sommeil normal, Morin (2009) propose les indices suivants:
* Prendre plus de 30 minutes pour s’endormir ou passer plus de 30 minutes éveillé au milieu de la nuit;
* Dormir moins de 6,5 heures par nuit, avec une efficacité de sommeil inférieure à 85%.
Voir pas savoir calcul efficacité sommeil
Conséquences
* Qualité de vie perturbée
* Activités quotidiennes désorganisées
* Fatigue physique et psychologique plus élevée durant la journée
* Somnolence diurne plus importante
* Difficulté d’attention et de mémoire plus marquée que chez les
bons dormeurs
* Pour les personnes âgées souffrant de déficits cognitifs: peut
occasionner l’apparition de SCPD (errance, agressivité, etc.)
efficacité de sommeil critique
- Dormir moins de 6,5 heures par nuit, avec une efficacité de sommeil inférieure à 85%.
Connaître les cycles de sommeil et les effets du vieillissement normal sur ceux-ci
Vieillissement normal
Stade 1: Augmentation en proportion et en fréquence (5% ® 10% après 65 ans): attribuable aux réveils fréquents
Stade 2: Aucune modification
Stade 3: Modification à divers degrés selon l’aîné
Stade 4: Disparition chez la plupart des aînés
Sommeil paradoxal: Réduction de la durée. Sommeil moins récupérateur et réparateur
– Changements fonctionnels , vieillissement normal
* Allongement de la période d’endormissement (30 minutes ou moins)
* Augmentation de la fréquence et de la longueur des réveils nocturnes (mais 4 réveils ou moins durant la nuit, chacun d’une durée de 20 minutes ou moins)
* Augmentation du temps passé au lit
* Morcellement du sommeil (temps réparti autrement)
* Difficulté à maintenir le sommeil jusqu’au matin
* Même nombre d’heures de sommeil que chez les adultes plus jeunes (30 à 50 ans), mais distribution différente sur une période de 24 heures
* Besoin plus grand de faire une sieste
Connaître les cibles d’évaluation et d’intervention de la vision
- Impacts fonctionnels et impacts sur la sécurité de l’aîné (lire la médication, chutes, etc.)
- Impacts psychosociaux (stress, frustration, isolement, etc.)
- Observation du comportement de l’aîné (tatonne, sursaute quand arrive, ne lit plus…)
- Vision de près et capacité à lire : échelle de Rosenbaum
- Vision périphérique
Interventions systématiques
Connaitre vieillissement normal et maladies visuelles
Ø Connaître les troubles
Ø S’assurer du port des verres correcteurs
Ø Adapter environnement
Ø place de la table
Ø orientation du lit par rapport à la porte
Ø rideaux aux fenêtres, lumières adaptées
Ø placer la personne dos à la fenêtre pour diminuer l’éblouissement
Ø ajouter une lampe de table plutôt que de laisser uniquement la lumière de plafond
Ø Adapter objets
Ø couleurs et contrastes
Ø Proposer matériel adapté
Ø loupe de travail
Ø téléphone avec grosses touches
Ø livre à gros caractères
Ø Respecter l’ordre et les habitudes
Ø Donner des repères « visuels »
Ø qui je suis, le temps, le paysage, la chambre ou la salle
Ø Dépliants d’informations papier mat et imprimé en noir sur blanc ou jaune
Connaître les cibles d’évaluation et d’intervention de l’audition
- Examen clinique de l’oreille (bouchon sérumen car assèchement séru)
- Questionnement de l’audition dans les derniers mois (entend des nouveaux bruits, infection, etc.)
- Test de dépistage : test du chuchotementà connaitres et 2 variantes
- Vérifier les signes suivants:
- Manque d’attention
- Demande souvent de répéter
- Habitude de tendre l’oreille
- Manque de réaction au bruit
- Histoire familiale de problèmes auditifs
Interventions systématiques
Ø S’assurer du port des prothèses auditives fonctionnelles
Ø Se placer en face et au même niveau de la personne pour lui adresser la parole
Ø Avoir l’attention de la personne avant de commencer à parler
Ø Bien articuler, cadence modérée et pause entre les phrases pour s’assurer que la personne entend et qu’elle comprend
Ø Réduire les bruits ambiants (sur attention, concentration)
Ø Utiliser un amplificateur de voix au besoin
Ø Valider la compréhension
Ø Utiliser le langage non verbal : expressions du visage
Ø Utiliser des objets ou des images : tableau de communication
Connaître les interventions systématiques et spécifiques liées à l’élimination vésicale
VÉSICALE
Interventions systématiques
Ø Procurer l’aide requise
Ø Établir un horaire d’élimination qui repose sur les habitudes urinaires des personnes
Ø Éviter l’utilisation de culotte d’incontinence
Ø Rappel pour les personnes ayant un trouble cognitif
Ø Profiter des levers pour amener la personne à la toilette
Ø Si OMI, surélever les jambes au coucher
Ø Éliminer les boissons irritantes
Ø Répartir l’hydratation entre 6 h et 18 h
Interventions spécifiques
Ø Rappels programmés
Ø Horaire mictionnel
Ø Entraînement vésical et déclenchement de la vessie
Ø Exercices pelviens ou de Kegel
Ø Traitement pharmacologique (notamment en présence d’infection urinaire)
Ø Cathétérismes intermittents et surveillance du résidu post mictionnel
Ø Adaptation de la salle de toilette
Ø Utiliser des repères visuels
Connaître les interventions systématiques et spécifiques liées à l’élimination intestinale
Interventions systématiques
Ø Encourager l’élimination 20 à 30 minutes après les repas
Ø Procurer l’aide requise
Ø *Favoriser la satisfaction des besoins de base
Ø Hydratation
Ø Alimentation: fibres alimentaires
Ø Mobilité
Ø Surveillance médication
Ø Assurer un accès facile et sécuritaire à la toilette
Ø Surveillance de la fréquence de l’élimination intestinale
Interventions spécifiques
Ø Aliment laxatif (ex: jus de pruneau chaud)
Ø Massage abdominal
Ø Méthode de défécation programmée
Ø Application d’un protocole de constipation
Ø Implication de la nutritionniste
Ø Adaptation de la salle de toilette
Connaître les cibles d’évaluation de l’élimination vésicale et intestinale
ajout intest?
L’évaluation des problèmes urinaires vise à confirmer et à déterminer la gravité de l’incontinence, le type d’incontinence ainsi que les troubles et les facteurs associés à la perte d’urine.
Il faut procéder à cette évaluation:
1. à l’admission (portrait)
2. régulièrement pendant l’épisode de soin (évolution)
3. lorsque des changements surviennent dans l’état de santé de l’aîné
reconnaitre les facteurs de risque réversibles
Important de connaitre tableau
Facteurs de risques réversibles
: tabagisme, surplus de poids, habitudes de vie et d’hygiène, hydratation, alimentation, élimination intestinale, sédentarité et médicaments(diurétiques)
Journal des urines durant 7 jours pour recherche s et s. 48h peu être suffisant
Si pas en mesure de dire, aller vérifier aux 2h
vérif oedeme, examiner région
Le journal des urines permet de déterminer les caractéristiques de l’incontinence urinaire.
Savoir en gros ce que regarde pour intestinal voir diapo
2 types incontinence urinaires
Incontinence urinaire aiguë:
- soudaine, associée à un problème de santé ou consécutive à une intervention chirurgicale ou à l’action de certains médicaments.
- disparaît la plupart du temps avec la résolution du problème primaire.
Incontinence urinaire chronique:
- peut apparaître soudainement lors d’une maladie aiguë ou de manière insidieuse - étiologie physiologique
- s’aggrave avec le temps
- se présente sous quatre formes (d’urgence, de stress, de débordement et fonctionnelle)
- *Il peut être parfois difficile chez les aînés de distinguer les catégories d’incontinence, car une personne peut présenter plus d’une forme d’incontinence.
4-5 types incontinence urinaire chronique
Incontinence d’urgence ou par réduction du temps d’alerte
Perte involontaire d’urine accompagnée d’un besoin d’uriner urgent et persistant. L’aîné urine en petites quantités, plus de huit fois par jour ou plus de deux fois par nuit.
Cette forme d’incontinence est souvent stimulée par divers signaux sensoriels tels que le son de l’eau qui coule ou la sensation d’avoir froid.
La quantité d’urine perdue dépend de l’habileté du sphincter et de la capacité de la personne à arrêter sa contraction.
Souvent associée à un désordre génito-urinaire ou neurologique
Incontinence de stress ou à l’effort
Perte d’urine consécutive à un effort qui accroît la pression intra abdominale (au moment de se moucher, tousser, rire, faire de l’exercice ou se pencher)
Causes les plus communes:
- Accouchements multiples (entraîne une faiblesse du plancher pelvien);
- Obésité (l’accumulation de graisses augmente la pression abdominale);
- Exercices physiques avec impact au sol (course à pied, sauts…)
- Prostatectomie.
* Plus fréquent chez les femmes (et les interventions de type hystérectomie)
Incontinence mixte
Perte d’urine involontaire qui combine les symptômes de l’incontinence d’urgence et de l’incontinence d’effort.
L’aîné perd de l’urine lors d’activités quotidiennes ou à l’effort, en plus de ressentir des envies urgentes d’aller aux toilettes et d’uriner souvent et en petites quantités.
Survient fréquemment chez les femmes âgées.
Dans une telle situation, déterminer le symptôme dominant pour établir la cause et orienter les interventions.
Combinaison urgence et effort
Incontinence urinaire de débordement ou par trop plein
Perte d’urine involontaire associée à de légères contractions de la vessie consécutives à son hyperextension. Elle se manifeste par plusieurs symptômes, tels que le goutte-à goutte fréquent ou constant, de petites mictions, la sensation de vessie pleine après la miction et un jet d’urine qui commence difficilement ou qui s’arrête en cours de miction.
Causes les plus communes:
– Hypertrophie bénigne de la prostate;
– Type d’incontinence plus rare chez les femmes.
Peut voir avec bladder scan après. Fait partie examen clinique
Incontinence fonctionnelle
Pertes d’urine associées à l’incapacité de se rendre aux toilettes en raison d’une atteinte cognitive, d’une atteinte de la motricité ou d’obstacles environnementaux. Associé à perte autonomie fonctionnelle ou cognitive
* La perte est donc causée par un facteur étranger au système urinaire.
* Ce type d’incontinence augmente le risque de chute
* Forme d’incontinence souvent la plus fréquente en centre d’hébergement en raison d’un nombre insuffisant de personnels, de la prévalence élevée de troubles neurocognitifs majeurs et de la perte d’autonomie des aînés.
Définir l’incontinence urinaire et ses causes réversibles et irréversibles
Perte involontaire d’urine
- Incapacité à retenir ou à contrôler l’urine dans un lieu ou un moment approprié
- L’incontinence urinaire n’est pas considérée comme une maladie, mais bien comme le symptôme d’un problème sous-jacent. ***
- *Les changements normaux associés aux vieillissements ne causent pas l’incontinence urinaire.
Causes réversibles:
* Condition de santé aiguë
– Infection urinaire
– Diminution de la mobilité physique (diminue autonomie fonctionnelle)
– Faiblesse du plancher pelvien
– Constipation
– Prostatectomie
– Hystérectomie
* Médicaments et autres substances
– Diurétiques
– Anticholinergiques
– Psychotropes (antidépresseur, antipsychotiques, sédatifs, etc.)
– Narcotiques
– Bloqueurs alpha adrénergique
– Bloqueurs canaux calcium
– Boissons irritantes pour la vessie (alcool, caféine, chocolat, thé, cola)
Causes irréversibles:
* Maladie dégénérative chronique (maladie de Parkinson, troubles neurocognitifs majeurs) * Accident vasculaire cérébral, diabète
* Chirurgie liée à la fonction urinaire
Entraîne ultimement une incontinence urinaire chronique
Identifier les manifestations atypiques de l’infection urinaire
Distinguer le vieillissement normal du vieillissement pathologique vision
et manifest cliniques pathologiques
Vieillissement normal - vision
* Diminution:
* de la vision nocturne
* De l’acuité de la vision centrale
* De l’étendue de la vision périphérique
* De l’appréciation des profondeurs et des contrastes de couleurs
* Du diamètre de la pupille
* Du réflexe cornéen
* De la production de larmes
* Ralentissement du réflexe pupillaire
* Augmentation de la sensibilité à l’éblouissement
* Pseudoptosis: abaissement des paupières
Pas d’effet sur autonomie de la personne
Vieillissement pathologique - vision
- Cataracte
- Dégénérescence maculaire
- Glaucome
- Hémianopsie
- Rétinopathie diabétique
**savoir manifest cliniques 3 affections vision
Cataracte
* Baisse progressive de la vision * Impression désagréable de brouillard * Éblouissement * Distorsion de l’image * Diminution de la vision nocturne * Possibilité de vision dédoublée
Glaucome
* Perte de vision périphérique * Impression de halo autour des points lumineux
Dégénérescence maculaire
* Besoin de lumière plus important et baisse de l’acuité visuelle * Zone aveugle dans le champ de la vision centrale et distorsion de l’image, vision possible sur les côtés * Sensation permanente d’ondulation des lignes droites
2 variantes test chuchotement
1 doit répéter minimum 6 des 12 chiffres chuchotés
doit répéter 3chiffres-lettres sur 6
ex:2-r-7, e-8-f
commencer par oreiller entend+
Connaître les interventions systématiques et spécifiques liées à la nutrition et à l’hydratation
Systématique
ØS’assurer du port des prothèses dentaires
ØVeiller à une hygiène buccodentaire adéquate et régulière
ØFournir l’aide nécessaire à l’alimentation
ØPositionnement au fauteuil pour le repas
ØSurveillance du % du plat principal consommé
ØOffrir un repas dès que la personne n’est plus à jeun
ØEncourager les proches à apporter des aliments que la personne aime
Spécifique
ØDépistage de la malnutrition
ØRéférence en nutrition pour augmenter la prise quotidienne de protéines
ØSi peu d’appétit, offrir le cabaret plat par plat (commencer avec repas principal)
ØServir un supplément nutritionnel
ØS’assurer que la personne utilise adéquatement les aides techniques et l’aide à l’alimentation requise
ØFavoriser la mobilité pour stimuler l’appétit
ØAdapter les textures des solides et la consistance des liquides au besoin (nutritionniste)
nterventions systématiques
Selon la vignette clinique, des exemples:
Ø Donner accès à l’eau (attention si restriction liquidienne)
Ø Offrir à boire à chaque contact
Ø Offrir les médicaments avec une plus grande quantité d’eau
(125 à 250 ml)
Ø Offrir des collations riches en eau
Ø Norme d’hydratation (si pas de restriction): environ 1,5L
par jour
Ø S’assurer de ne pas maintenir inutilement une restriction
liquidienne
Ø Impliquer les proches, les PAB, etc.
Ø Attention aux boissons déshydratantes*
Interventions spécifiques
Selon la vignette clinique, des exemples:
Ø Offrir de l’assistance PRN
Ø Bilan in/out: noter les ingestas (y compris café, thé et les
boissons gazeuses) et consigner les excrétas
Ø Encourager la personne à boire à chaque contact
Ø Augmenter la quantité de liquide avec la médication
Ø Modifier la consistance des liquides si présence de
dysphagie
Ø Impliquer les proches (1 visite – 1 verre d’eau)
Ø Surveillance accrue si vomissement ou diarrhée
Connaître les trois types de déshydratation ***
- Déshydratation isotonique
a. –Perte égale d’eau et de sodium.
b. –Causes: * Vomissements * Diarrhées * Hémorragie * Usage de certains diurétiques * Diabète - Déshydratation hypertonique
a. -Diminution du volume hydrique corporel total due à une perte d’eau pathologique, à une diminution des apports hydriques ou à la combinaison de ces deux facteurs.
b. -Causes: * Transpiration excessive (ièvre, canicule) * Dé icit d’apport en eau * Combinaison de ces deux facteurs. - Déshydratation hypotonique
a. -Perte de sodium supérieure à la perte hydrique.
b. -Causes: * Troubles rénaux (problèmes de glandes surrénaliennes) * Prise de certains diurétiques * Diminution de la prise orale d’eau et de sel
Connaître les cibles d’évaluation de la nutrition et de l’hydratation
Utilisation d’outils de dépistage:
* Mini Nutritional Assessment (MNA-SF) : peut être utilisé en milieu clinique ou communautaire . Détection des personnes souffrant de malnutrition ou présentant un risque de malnutrition. Dans tous milieux. Dépistage et évaluation version longue. Version court dépistage seul
* Outil canadien de dépistage nutritionnel (OCDN): destiné aux milieux hospitaliers de soins aigus. Dépistage pour milieux hospitaliers
Le dépistage du risque nutritionnel vise à détecter les personnes encore asymptomatiques, mais qui sont susceptibles de manifester des problèmes d’ordre nutritionnel à plus ou moins long terme.
Définir la dénutrition protéino-énergétique, ses conséquences ainsi que ses signes et symptômes
La malnutrition se dé init comme un déséquilibre de l’état nutritionnel découlant d’apports insuf isants et/ou d’une augmentation des besoins énergétiques et nutritionnels.
Conséquences:
* Accroı̂t la fragilité de l’organisme
* Augmente la prévalence de la morbidité et de la mortalité
* Diminution de la masse et de la force musculaire
* Diminution des défenses immunitaires à aı̂nés plus vulnérables aux infections et aux lésions de pression
Connaître les interventions systématiques et spécifiques liées à l’intégrité de la peau
Systématiques
Selon la vignette clinique, des exemples:
ØVéri ier les sites anatomiques des proéminences osseuses aux 8 heures
ØS’assurer d’un bon positionnement au lit et au fauteuil
ØSurveiller l’état de la peau lors des positionnements
ØExercices passifs au lit
ØAssurer l’hydratation par la bouche (une hydratation adéquate protège la peau contre les traumatismes)
ØProiter de toutes les occasions pour mobiliser la personne
ØLaver la peau avec un savon doux et bien assécher (les agents nettoyants à pH neutre diminuent la sécheresse de la peau et aident à stabiliser le pH)
ØSurveiller la présence d’humidité dans les draps
ØUtiliser au besoin des crèmes protectrices
ØEviter le plus possible le port de culotte d’incontinence (pour éviter la macération et l’humidité)
ØHoraire de positionnement aux 2 heures si patient alité (impliquer PAB)
ØAdapter les surfaces de contact, au besoin
ØInterventions selon les facteurs de risque présents
ØSi plaie:
Ø Surveillance clinique de l’évolution des plaies et application du plan de traitement
Ø Surface d’appui spécialisée au besoin et matériel adapté
Ø Enseignement sur l’utilisation du matériel adaptée
Ø S’assurer des apports nutritionnels adéquats
Connaître les cibles d’évaluation de l’intégrité de la peau
**
interprétation 4 niveaux risque braden
Braden…
Interprétation du score (4 niveaux de risque)
Score de 15 à 18: risque faible
Score de 13 ou 14: risque modéré
Score de 10 à 12 : risque élevé
Score ≤ à 9: risque très élevé
* L’interprétation du score porte sur deux aspects: le résultat global ainsi que le résultat pour chaque paramètre.
À savoir
Connaître les stades de plaies de pression