prat.inf.final Flashcards
(150 cards)
-Les différents rôles de l’infirmière. toxico
évaluer
Continuum de sévérité: * légère : 2 à 3 critères positifs
* modérée : 4 à 6 critères positifs
* sévère : 6 et +
réduction méfaits
Points importants à mentionner et considérer pour les
personnes à risque ou leur entourage
* Conseils pour les patients:
* Aviser les personnes de ne pas consommer seuls.
* Inciter à fractionner leur dose pour tester la substance
* Avoir tjs une trousse de naloxone sur eux et savoir
comment l’administrer
* Reconnaître les signes d’une overdose : respiration
lente ou absente, lèvres ou doigts bleutés, difficulté à
se réveiller, absence de réponse
intervention réduction medait chez jeunes permet de retarder age et diminuer dépendance au long cours
La profession infirmière…
* Professionnels de première ligne : accès direct à la population
générale et un ensemble de personnes en difficultés avec les
substances, présentes dans toutes les couches de la société
* Un rôle incontournable même si méconnu
* Une des plus aptes à aller à la rencontre d’un patient souffrant
d’une addiction
* Les infirmiers(ères) sont formé-es à l’approche globale des patients et
amené-es à travailler avec tous les acteurs des champs sanitaires et
sociaux
* Bénéficient sur le plan relationnel d’un sens de l’écoute et de l’empathie
favorable au repérage de personnes ayant des problèmes avec les produits
* Une profession aimée : reconnaissance qui doit pousser à développer ce
travail d’accompagnement qui ne peut se construire que dans une relation
de confiance
- Une société addictogène exige des professionnels qu’ils
se mobilisent, qu’ils fassent appel à leurs compétences et
cela dans une posture de proximité et de collaboration - Le danger serait que chaque professionnel vienne armé
de sa spécialité et de ses référentiels et cela sans faire
l’effort de comprendre comment l’autre travaille - Pour construire une réponse cohérente à cette société et
à ses addictions (dans leur dimension multifactorielle), les
professionnels doivent se montrer capables d’articuler
des réponses variées et graduées ; et de les articuler
sans les mettre en posture contradictoire
étape 1: déterminer niveau risque
*3 voies d’intervention pour l’infirmièr(e) de 1ère ligne
Niveau de risque Type d’intervention
–Faible risque / Essai = Prévention primaire (enseignement) dans une approche de RDM
–Consommation régulière/ abusive = Intervention brève dans une approche de RDM
– Dépendance= Référer : services spécialisés en
addictologie
- Rôle fondamentale de la profession infirmière dans le
repérage et l’intervention précoce dans une perspective
de réduction des méfaits
role thérapeutique spécialisé
-Les clientèles à risque. toxico
- Personnes en situation d’itinérance
- Jeunes des centres jeunesse
- HARSAH /LGBTQI+
- Personnes ayant des problèmes de santé mentale
- Personnes âgées (poly-pharmacodépendance)
- Premières nations
- Personnes incarcérées ou judiciarisées
- Travailleu(r)ses du sexe
- Personnes présentant des douleurs chroniques non
soulagées - Personnes avec des antécédents familiaux de dépendance
à risque de consommation IV
* Jeunes
* 15-24 ans
* marginaux
* centres jeunesse
* Toxicomanes
* HARSAH
* Personnes de pays endémiques (ex.: Afrique, Haïti, etc.)
* Travailleurs(EUSES) du sexe
* Personnes incarcérées
* Autochtones
Comportements à risque à l’adolescence
* Quels sont d’après vous les comportements à risque dès
l’adolescence? essai blessures reliés à consomm, itss, difficultés scolaires
- Pourquoi importe-t-il de tenir compte des comportements
à risque sur le plan de la santé? plus de facteurs de risque environn plus risque que jeunes adoptent ce comportement
-Les facteurs de risque. toxico
surdose opioides
Surdose opioïdes : à risque : premiers consomm, chorniques et relire liste
Usage d’opioïdes chez les patients suivants :
* âgés de ≥ 65 ans ;
* avec troubles respiratoires (apnée du sommeil, MPOC sévère, emphysème) ;
* avec insuffisance rénale et/ou hépatique sévère ;
* avec trouble psychiatrique actif et aigu (dont la dépression);
* avec troubles cognitifs ;
* avec accès limité à des soins d’urgence (région éloignée, mobilité réduite) ;
* avec polypharmacie ;
* souffrant d’obésité
▪ Patient avec dépendance connue ou suspectée aux opioïdes de prescription ou illicites
(surtout après période d’arrêt ou diminution de consommation);
▪ Patient ayant vu sa consommation d’opioïdes temporairement diminuée ou arrêtée
(incarcération, séjour en centre de désintoxication, hospitalisation);
▪ Patient sous traitement de la dépendance avec méthadone ou buprénorphine/naloxone
(surtout si début ou fin de traitement) ;
▪ Usage d’opioïde injectable ;
▪ Usage d’opioïde de prescription principalement à haute dose*;
▪ Usage concomitant d’autres drogues (à contenu inconnu) ;
▪ Usage concomitant d’opioïde et de substances sédatives (alcool, benzodiazépines,
neuroleptiques) ;
▪ Patient avec antécédents de surdose aux opioïdes ayant nécessités des soins
d’urgence;
-Les différentes approches (les grands principes et applications). toxico
continuum de la sévérité: type de prévention
Essai= prévention
utilisation régulière= réduction des méfaits, intervention précoce(on a le plus d’impact)
*abus= pareil. réduction des méfaits, intervention précoce(on a le plus d’impact)
*dépendance= soins et accompagnement (réduction des méfaits)
-L’entrevue de Anne Drost. toxico
Équité : nesoin de plus de soins et services santé besoin de plus de support pour même services de santé
Entrées multiples système de santé
Avoir des spécialistes
Rôle inf
Rencontrer les gens ou ils sont, faire des liens
Advocacy
Approcge réduction mefaits
Accepter la personne supporter leur décision et informer
Demande + grande que capacité
Barrières systémique, épuisement soignants
Pas de compétence particulière, tout s’apprend
-Les outils pour dépister, orienter, traiter, etc. toxico
étape 1: déterminer niveau risque
*3 voies d’intervention pour l’infirmièr(e) de 1ère ligne
Niveau de risque Type d’intervention
–Faible risque / Essai = Prévention primaire (enseignement) dans une approche de RDM
–Consommation régulière/ abusive = Intervention brève dans une approche de RDM
– Dépendance= Référer : services spécialisés en
addictologie
Dépistage précoce et interventions
brèves (DPIB)
Principes clés de la DPIB
* Dépistage et prise en charge des consommations à risques
* Développée pour les professionnels de santé de première ligne
(questionnaires simplifiés - Intervention Brève)
* Née dans les années 80 face aux dommages liés à l’alcool
* Sortir du dogme thérapeutique de l’abstinence totale
* Sortir du modèle de l’alcoolodépendence (l’alcoolisme)
* Pour une approche graduelle des risques (continuum de sévérité) et de
réduction des dommages
* Il n’est pas nécessaire d’être dépendant pour présenter un
usage à risque ou nocif de l’alcool
* On ne vise plus (exclusivement) l’abstinence mais à
favoriser une baisse de consommations dont on a pu
montrer l’efficacité sur les problèmes (morbi/mortalité) liés
à l’alcool
* La modération a bien meilleur goût (Educ Alcool)
but: éviter de glisser dans la dépendance
3 grands role de l’infirmière fac aux addictions
===>rôle de inf 3 roles prévention, réduction des méfaits et thérapeutique
Éducation
- Une des seules à décliner l’ensemble des fonctions face aux
addictions - Prévention des usages et surtout des usages abusifs (à risque)
- l’infirmier(ère) tient une place centrale dans le travail d’information,
d’éducation, de dépistage pour prévenir les usages et/ou limiter l’escalade - Surtout quand les solutions chimiques se substituent à la solution éducative
- Fonction souvent prise en charge par les infirmiers(ères) en milieu scolaire
ou professionnel - Réduction des méfaits liés à des usages abusifs (à risque)
- À côté de ses aspects les plus spectaculaires, cette fonction se décline dans
un travail éducatif pour, par exemple, aider des jeunes à préparer/anticiper
une soirée - Autres ex: fourniture de seringues et autres matériels, éducation à l’injection
sécuritaire
étape 1: déterminer niveau risque
*3 voies d’intervention pour l’infirmièr(e) de 1ère ligne
Niveau de risque Type d’intervention
–Faible risque / Essai = Prévention primaire (enseignement) dans une approche de RDM
–Consommation régulière/ abusive = Intervention brève dans une approche de RDM
– Dépendance= Référer : services spécialisés en addictologie
Outils de dépistage et d’évaluation toxico
Jeunes et adultes
- Dépistage adultes:
- CAGE-AID
- DEBA-A/D
- Dépistage jeunes:
- ADOSPA/CRAFFT
- DEP/ADO
2 réponse + ou + indique usage abusif
deux premiers des deux colonnes les + utiles en 1ere ligne
étape 1: déterminer niveau risque
*3 voies d’intervention pour l’infirmièr(e) de 1ère ligne
Niveau de risque Type d’intervention
–Faible risque / Essai = Prévention primaire (enseignement) dans une approche de RDM
–Consommation régulière/ abusive = Intervention brève dans une approche de RDM
– Dépendance= Référer : services spécialisés en
addictologie
approche réduction des méfaits
semi
Rédcution méfaits : valoriser quand diminue consomm. Sqdc
La RDM constitue une approche pratique de la santé
publique qui vise, plutôt que l’élimination de l’usage
des drogues, à réduire ou à minimiser les méfaits
des drogues (légales et illégales) pour la personne,
la famille, la collectivité ou la société
- Sociaux :
- ↓ de la criminalité, nuisances voie publique et défense des
droits de la personne - rejet, marginalisation, isolement, exclusion des
consommateurs - Sanitaires:
- prévention des infections (VIH, hépatite B et C), des surdoses,
des accidents et des décès - Psychologiques :
- aide et soutien à la personne en difficulté et à son entourage,
troubles mentaux - Économiques:
- ↓ des coûts reliés aux soins, réinsertion sociale et
services de placement, perte de productivité, justice pénale
interventions inf 1ere ligne toxico
*3 voies d’intervention pour l’infirmièr(e) de 1ère ligne
Niveau de risque Type d’intervention
–Faible risque / Essai = Prévention primaire (enseignement) dans une approche de RDM
–Consommation régulière/ abusive = Intervention brève dans une approche de RDM
– Dépendance= Référer : services spécialisés en addictologie
À quel niveau de prévention
se situe l’approche de
réduction des méfaits ?
primaire, secondaire et tertiaire
Prévention
1aire
Prévention
* Prévention de l’abus plutôt que de l’usage
2aire
Prévention
* Ne consiste plus au dépistage des usagers afin
qu’ils corrigent leur comportement. Priorise la
réduction des conséquences graves r/a usages de
drogues (ex : DPIB).
3aire
* La démarche de réadaptation axée sur l’abstinence
a cédé sa place à des variétés de programmes et de
services offerts en fonction des besoins et
caractéristiques de la clientèle. maison réhabilitation, suboxone traitement agoniste aux opioides
pourquoi donner seringues à sophie
donner seringues sophie 14 ans car..
diminution risque transmission itss
diminuer risque méfaits à la personne
respecter autonomie et choix
obligation donner seringues
donner meilleur accès aux soins de santé
contribue à faire tomber les préjugés p/r au syst de santé et + confiance, recréer lien
diminuer cout des traitement(moins maladies)
prendre en charger aussi autres prob de santé après établissement lien confiance
- Donner du matériel d’injection stérile à Sophie sans se limiter à
le lui remettre et à la laisser partir - Tenter d’établir une relation fondée sur la confiance et le respect
mutuels - Offrir du counseling, de l’information et des références appropriées
- Offrir une éducation sur les pratiques sécuritaires d’injection, afin
de favoriser et de maintenir la capacité de s’injecter - L’inciter à réfléchir, avant de s’injecter pour la première fois,
l’encourager à adopter une autre méthode que l’injection - Si possible et approprié, tenter d’impliquer la famille du jeune
(ex : sa sœur ainée est dedans et elle l’admire…) - Garder le contact avec Sophie !
- flexibilité…
Trouble mental secondaire au trouble lié à
une substance
* Association directe
effet direct: neurotoxicité
Vulnérabilité biologique
terrain propice
Association indirecte substances
troubles psychosociaux impliqués
prob sociaux, dettes, anxiété, dépression
Facteur commun sous-jacent aux 2
troubles
- Environnement
- Génétique
- Développement
PTSD et dépendanc
- Lien concret démontré par la recherche entre événements
stressants ou traumatiques et les problèmes de
dépendance. - Plus élevé chez les femmes.
- Automédication
- Peut entrainer des cercles vicieux
- Association directe
stress augmente conso
Trouble de l’humeur et dépendance
- Pas d’association formelle
- Risque x 2 chez personnes avec dépression majeure
- Risque x 4 des sx dépressifs avec Cannabis
- 90% alcoolique ont des sx dépressifs
Trouble bipolaire et dépendance
effet de la consommation
- Diminue la réponse au traitement
- Diminue fidélité au traitement
- Diminue le laps de temps entre rechutes
- Augmente tentative suicide
- Augmente la fréquence des hospitalisations (X2)
Trouble de l’humeur et dépendance
- L’abus/dépendance entraîne généralement des troubles
de l’humeur. - Un plus grand risque de dépression est associé à la
consommation de drogues. - Plus les troubles de l’humeur sont sévères, plus le risque
suicidaire est élevé et l’efficacité du traitement diminue. - Une consommation même modérée ou épisodique peut
maintenir un état dépressif ou réduire les effets du
traitement. - Même après qq mois d’abstinence, la personne peut se
sentir de nouveau déprimée à cause de difficultés
psychosociales ou physiques. - Une difficulté supplémentaire:
- Le sevrage de la cocaïne peut mimer une dépression (50 % ont
des idées suicidaires pendant les premiers jours) - L’intoxication à la cocaïne peut mimer une phase maniaque
- L’utilisation chronique de la cocaïne peut mimer un trouble bipolaire
- L’alcool peut masquer une manie
- Une consommation même modérée ou épisodique peut maintenir
un état dépressif - Lors d’un arrêt ROH, cocaïne ou opiacés
- anhédonie persistante possible plusieurs mois après
- Syndrome dépressif majeur persiste 1 mois post arrêt
Psychose et dépendance
- Risque 2 à 4 x de développer dépendance si trouble
psychotique. - Les personnes atteintes de schizophrénie sont près de cinq fois
plus susceptibles d’avoir des problèmes de consommation. - Abus de drogues associés à l’apparition de troubles
psychotiques, résistance aux traitements, augmentation
du nombre de consultation à l’urgence psychiatrique. - Impact du cannabis: augmentation du risque x 6 de
développer schizophrénie, jeunes ado plus vulnérables,
certaines personnes plus vulnérables au niveau
génétique. - Impacts des autres substances: stimulants, perturbateurs.
Aggravent symptômes positifs, négatifs et atteinte
cognitive. - Automédication: pour diminuer symptômes ou effets
secondaires des médicaments. Controversé! - Vulnérabilité biologique: facteurs de risque biologiques de
la personne ou déclenchée par la substance?
Troubles concomitants: ce qu’il faut tenir
compte.
- Sont variables
- Peuvent être synergiques exacerbe++
- Un trouble peut en masquer un autre
- Comprendre ces interactions demande une évaluation soignée
- Épidémiologie:– Tabagisme +++– Alcool ++– Drogues illicites +
- Les drogues peuvent affecter directement les neurotransmetteurs
responsables de la maladie mentale. - Important de déterminer l’âge du début des deux troubles. et contexte quand devenu chornique
- Vérifier la durée de l’abstinence. et comment se passait sm
- Autre trouble psychiatrique avant la toxicomanie ou lors d’abstinence?
- Antécédents psychiatriques familiaux?
- Les constats et impacts reliés au traitement durs a tx
- Violence
- Volet pharmacologique: psycho pharmaco: devient excitable ou irrationnnel après une consommation comportement violent juste a cause subtsnace
- Volet économico-compulsive: pour aller chercher largent pour consommer pour monailler substance
- Volet systémique les 2
Hypothèses de comorbidité (résumé)
- En général, la présence d’un trouble (toxico/dépression) peut créer ou augmenter le
risque de voir apparaitre l’autre trouble. - La consommation prolongée ou abusive de psychotropes produit des symptômes
dépressifs. - La consommation prolongée ou abusive de psychotropes provoque des
changements biopsychosociaux qui favorisent le développement de symptômes
dépressifs.
Facteur de vulnérabilité
- Trouble identitaire et faible estime de soi.
- Sentiment d’impuissance ou de surestimation de leurs capacités.
- Mécanismes de défense immature et mauvaises stratégies
d’adaptation.