PSY-062 - Schizophrénie Flashcards
(96 cards)
Gros chapitre… Allez!
(Attention les oreilles)
J’ai essayé de faire des petites flashcards quand c’était possible :)
- L’incidence de la schizophrénie varie dans le monde de ____-____%.
- Au Québec, on rapporte une incidence annuelle de ____-____%.
- Au Québec, on rapporte une prévalence à vie de ____-____%
- Quelle est la raison de cette variation?
- 0,3-2,7%
- Annuelle : 0,42-0,94%
- À vie : 0,59-1,46%
- Variété de composantes environnementales
De hauts coûts sont associés à cette pathologie, notamment au niveau de la perte de productivité des malades.
Un début plus précoce de la schizophrénie est observé chez quel sexe?
Homme
Décrire le/les pics d’incidence de la schizophrénie pour chaque sexe.
Âge du pic d’incidence
- Homme : 15-26 ans
- Femmes : 24-32 ans & 55-64 ans
Vrai ou Faux
Un début tardif de la schizophrénie met à risque d’une évolution plus morbide.
Faux
Début précoce met à risque d’une évolution plus mordide
Vrai ou Faux
Les hommes atteints de schizophrénie ont généralement une hospitalisation plus longue que les femmes.
Vrai
Quel est le ratio général H:F de la schizophrénie?
~1,5H:1F
Environ 1,28-1,56H:1F (32-39H:25F)
Le ratio entre les hommes et les femmes s’équilibre à l’adolescence.
Dans la schizophrénie, le ratio entre les hommes et les femmes s’équilibre à quelle tranche de vie?
Enfance, Adolescence, Adulte, Aîné
Adolescence
Décrire la répartition de l’incidence de la schizophrénie selon les tranches d’âge suivantes :
- < 12 ans
- < 14 ans
- < 18 ans
- < 25 ans
- < 35 ans
- 40-60 ans
- < 12 ans : < 10%
- < 14 ans : 5%
- < 18 ans : 20%
- < 25 ans : > 50%
- < 35 ans : 80%
- 40-60 ans : < 10%
10% des patients atteints de schizophrénie sont nés en fin d’hiver. Quel est le lien entre ce fait (random) et la hausse du risque de schizophrénie?
Une infection virale de la mère en fin de 2e trimestre augmente le risque via l’atteinte du développement cérébral fœtal
Décrire le risque de transmission (%) de la schizophrénie selon ces facteurs :
- Population générale
- Parent du 1er degré touché (mère, père, frère, soeur)
- 2 parents atteints
- Parent du 2e degré touché (oncle, tante, cousin.e)
- Population générale : 1%
- Parent du 1er degré touché : 10%
- 2 parents atteints : 40%
- Parent du 2e degré touché : 3%
Décrire le risque de transmission (%) de la schizophrénie selon ces facteurs :
- Jumeau dizygote touché
- Jumeau monozygote touché
- Jumeau dizygote touché : 10%
- Jumeau monozygote touché : 50%
- Le modèle de compréhension de la schizophrénie vise à unifier la multitudes de facteurs de risque et s’appuie sur le modèle de ____ ____ ____ qui permet de réunir les diverses facettes.
- Ce modèle démontre bien que la seule présence des facteurs physiologique est insuffisante pour provoquer l’apparition de la maladie.
Vulnérabilité au stress
Effectivement, il doit s’ajouter certains types de stress pour que la maladie arrive.
Décrire les différentes facettes du modèle de vulnérabilité au stress de la schizophrénie.
- Vulnérabilité neuropsychologique
- Stresseurs biologiques & socio-environnementaux
- Facettes de la schizophrénie
> Symptômes (+) & (-)
> Troubles cognitifs - Traitements
- Symptômes résiduels
Modèle de vulnérabilité au stress
Quelles sont les 3 principales catégories d’atteintes liées à la vulnérabilité neuropsychologique de la schizophrénie?
- Anomalies génétiques
- Anomalies cérébrales
- Dysfonction des neurotransmetteurs
Modèle de vulnérabilité au stress : Vulnérabilité neuropsychologique
Décrire les facteurs liés aux anomalies génétiques de la schizophrénie.
- Génétique
- ATCD familiaux
- Facteur épigénétique (20%)
- Marqueurs génétiques mesurables (poursuite oculaire anarchique)
- Plus les parents porteurs sont génétiquement proches, plus le risque est grand
- Risque double si le proche débute la maladie en âge précoce
- Jumeaux homozygotes concordance 50%
- Adoption n’a pas d’influence (sauf si mère biologique atteinte et famille d’acceuil avec communication perturbée)
Modèle de vulnérabilité au stress : Vulnérabilité neuropsychologique
Décrire les facteurs liés aux anomalies cérébrales de la schizophrénie.
- Histologie
- Immunologie
- Structurale
- Imagerie fonctionnelle
- Histologiques : Anomalies de la migration des cellules dans la région limbique (trouble du développement du cerveau lors de la phase fœtale)
-
Immunologiques : Lésions cérébrales reliées à une atteinte auto-immune chez certains patients.
> Virus neurotrophiques (CMV, HSV, rétrovirus, VIH) → Infectent directement le cerveau
> Autoanticorps perturbent développement cérébral → Sx de schizophrénie -
Structurales :
> Maladie neurodéveloppementale avec des composantes neurodégénératives (ex : élargissement des ventricules) arrive avant l’apparition des symptômes
> Certains changements (ex : perte progressive de matière grise) se perpétuent dans le temps -
Imagerie fonctionnelle :
> Changements fonctionnels lors de certains symptômes (ex : aire de Broca activée lors des discours intérieur et aire de Wernicke lors des hallucinations auditives)
> Diminution de l’activité de certaines aires cérébrales chez les schizophrènes
> 3 zones interreliées affectées : Cortex préfrontal, cortex temporal & cortex limbique (variabilité des Sx selon quelles zones sont les plus touchées)
Région limbique : Hippocampe, cortex entorhinal, amygdale, thalamus, cingulum, septum
Modèle de vulnérabilité au stress : Vulnérabilité neuropsychologique
Décrire les facteurs liés à la dysfonction des neurotransmetteurs de la schizophrénie.
- Dopamine
- Sérotonine
- Glutamate
-
Dopamine :
> Surproduction = Survigilance aux stimuli → Symptômes (Évènement normal peut être considéré comme un évènement d’une grande signification pour l’individu)
> Plus grande synthèse de DA en schizophrénie
> Décharge plus importante de DA selon une stimulation
> Plus grande qté de DA dans la synapse -
Sérotonine :
> Effet modulateur sur l’expression émotive
> Schizophrénie : Semble plus élevée (↓ de l’enzyme la dégradant) -
Glutamate :
> Surstimulation glutaminergique = toxique sur les neurones → Dégénérescence neuronale → Hyperactivité dopaminergique
> Schizophrénie : Mauvaise régulation = Voie commune finale de la pathologie
Il est à noter que les antipsychotiques utilisés dans le traitement de la schizophrénie ont tous la propriété de bloquer la transmission de la DA au niveau des récepteurs DA1 et DA2. Considérant que 30% des patients ne répondent pas aux antipsychotiques, il faut en déduire que la DA et sa transmission ne peut à elle seule expliquer les symptômes.
Modèle de vulnérabilité au stress : Stresseurs bio & socio-environ.
Décrire les facteurs biologiques de la schizophrénie.
- Drogues
- Ob/Gyn
-
Cannabis & drogues :
> Surstimulation dopamine
> ↑ risque de schizophrénie 2 à 25x
> Pourraient précipiter la schizophrénie (voir ci-bas) -
Complications obstétricales : Survenue d’événement obstétrical ↑ risque de schizophrénie (prob. en affectant développement cérébral / potentialisant l’effet de l’hypoxie cérébrale)
> Sauf chez les patients dont la survenue de la schizophrénie est précoce (< 12 ans)
Cannabis & drogues pourraient précipiter la schizophrénie en :
- Produisant des symptômes psychotiques transitoires chez tout individu
- Déclenchant une schizophrénie plus précocément chez les patients prédisposés
- Intensifiant les symptômes d’un patient schizophrène
- Provoquant des rechutes des patients en rémission ou qui cessent leur médication
Modèle de vulnérabilité au stress : Stresseurs bio & socio-environ.
Comment est-ce que le cannabis & autres drogues pourraient précipiter la schizophrénie?
4 réponses
- Produisant des symptômes psychotiques transitoires chez tout individu
- Déclenchant une schizophrénie plus précocement chez les patients prédisposés
- Intensifiant les symptômes d’un patient schizophrène
- Provoquant des rechutes des patients en rémission ou qui cessent leur médication
Modèle de vulnérabilité au stress : Stresseurs bio & socio-environ.
Décrire les facteurs psycho-sociaux de la schizophrénie.
- Vie quotidienne
- Émotionnalité
- Urbanisme
- Immigration
- Performance
- Soutien social
- Événements de la vie quotidienne : Plusieurs événements rapprochés → Compromettent capacités d’adaptation → Provoquent des rechutes.
- Émotionnalité exprimée : Taux de rechutes ↑ par présence de familles ayant une expression émotive forte.
-
Urbanicité : Plus la ville est densément peuplée, plus la personne y va vécu longtemps et moins il y a de cohésion sociale, plus la personne est à risque.
> La schizophrénie entraîne une dérive sociale. -
Immigration : L’immigration (surtout si discrimination) entraîne une augmentation du risque de schizophrénie.
> Immigrants 1ère génération : Risque ↑ 2,3x
> Immigrants 2e génération : Risque ↑ 2,1x
> Discrimination sociale : Risque ↑ 5-10x - Pression de performance : Exigences de la vie moderne entravent l’insertion sociale
- Tensions (travail, examens, pression de performance) plus difficiles à supporter si schizophrène
> Schizophrène a plus de difficulté à composer avec la pression de performance -
Soutien social : Perte du soutien social peut affecter grandement le patient
> Surtout si maladie à début précoce (patient est dans une phase où il développe ses habiletés sociales et relationnelles et de s’affranchir de sa famille)
- Événements de la vie quotidienne : Chez un sujet sain, il ne provoquera pas la pathologie puisque le filtrage des stimuli est compétent.
- Émotionnalité exprimée : Cet effet est annulé lors de la prise de neuroleptiques.
Quels sont les critères diagnostiques de la schizophrénie?
DSM-V
Décrire les symptômes pré-morbides de la schizophrénie.
Avant la maladie
Comportements et idées bizarres :
- Difficulté de socialisation
- Anomalies développementales
- Rituels / habitudes bizarres
- Difficultés cognitives
Décrire les symptômes prodromaux de la schizophrénie.
Annonciateurs de la maladie
- Symptômes négatifs
- Détérioration du niveau de fonctionnement antérieur (s’installe sur 2-3 ans)
- Sentiment de malaise
- Plaintes somatiques vagues
- Difficultés cognitives
- Angoisse qui s’intensifie
- Perte du sommeil
- Sentiment de perte de contrôle sur ses pensées
- Troubles psychologiques : Perturbation du sommeil, perte d’appétit, sentiment de malaise sans raison apparente
- Troubles affectifs : Anxiété, perplexité, tension, surexcitation, perte d’intérêt envers l’entourage, sentiment d’inutilité, dépression
- Troubles comportementaux : Agitation, nervosité, bizarreries, diminution des contacts avec les amis
- Troubles cognitifs : Diminution de la concentration, pertes de mémoire
- Élaboration délirantes : Impression d’être persécuté, ridiculisé, que les autres parlent de soi, accroissement des préoccupations religieuses
- Troubles perceptuels : Illusions, couleurs apparaissent plus ternes / plus brillantes, apparition d’hallucinations fugaces