Semiologie de l’adolescent Flashcards

(103 cards)

1
Q

Quelles sont les thèmes abordés durant l’adolescence ?

A

, De questions, vécu de manière subjective, différence entre les filles et les garçons, rupture avec les parents, fluctuation d’humeur.

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2
Q

Qu’est-ce qui peut être source d’angoisse durant l’adolescence ?

A

C’est un moment où on cherche à se détacher de ses parents, tout en conservant un lien intensive. Cela peut être angoissant et responsable de symptômes psychopathologiques.

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3
Q

Que peut-on dire à propos de l’adolescence en général ?

A

ce n’est pas en fait, mais c’est une question qui traverse le temps et l’espace des sociétés humaines.
C’est une période intermédiaire entre l’enfance et l’âge adulte.
Pour certains, il existe et pour d’autres pas.
Les moyens d’y accéder sont différents en fonction des cultures.

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4
Q

D’où vient le terme adolescence et est-ce que cela signifie ?

A

Il vient de la Rome antique et signifie celui qui est en train de croître contrairement à l’adulte qui est celui qui a déjà grandi. À cette époque seul les hommes citoyens passent par l’adolescence, les femmes passent directement d’enfants épouse.

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5
Q

Que peut on dire sur l’adolescence au Moyen Âge ?

A

Au Moyen Âge, l’adolescence n’existe pas. Cela montre que la notion d’adolescence fluctue en fonction des conjoncture de la société : famine, vulgaire, surpopulation.

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6
Q

Au XVIIIe siècle, que signifie le mot adolescent ?

A

Il renvoie à quelqu’un de novice et de nier. C’est interne négatif.

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7
Q

Au XIXe siècle, que signifie le mot adolescent ?

A

Il désigne les collégiens qui poursuivent leurs études et qui sont financièrement indépendants. Il est donc en lien avec le statut d’étudiants d’une personne.

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8
Q

Que peut-on dire sur les adolescents et la mode ?

A

La mode est le marketing dans une société définie aussi ce que c’est un adolescent. Exemple des Sephora kids qui a pour objectif de vendre du maquillage à des petites filles.

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9
Q

Que peut-on dire sur les théories de l’adolescence ?

A

Alzheimer, au XXe siècle, car la société fait face a de nouvelles problématiques : les bandes d’ados, la délinquance… Et les adolescents sont vu comme un problème à régler.

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10
Q

Sur quoi se focalise les premiers travaux psychologiques, anglophone sur les adolescents ?

A

Il se focalise sur des écrits de type pédagogiques et éducatif.

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11
Q

Quels sont les travaux de Freud sur l’adolescence ?

A

Dans ses trois essais sur la théorie de la sexualité, il questionne l’adolescence via l’notion de puberté pour voir ce que les changements corporelles peuvent induire chez le sujet.

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12
Q

Que peut-on dire sur les symptômes observés à l’adolescence et la société ?

A

L’adolescence est un moment d’apparition de nouveaux comportements qui sont spécifiques à cette période. La manière dont l’adolescent est perçu par la société est importante. Et toute sémiologie est inscrite dans un contexte social donné avec des représentations sociales, données.

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13
Q

Description du rythme de passage Massaï.

A

Les garçons de 10 à 20 ans sont réunis pour être initié comme les nouveaux guerriers de la tribu. Ils sont placés dans des maisons hors du village. Ils dorment dans la forêt, ils viennent la journée pour chanter et danser. Ils boivent du lait/sang de vache et son circoncis, c’est ce qui rend leur transformation officielle en homme. Ensuite ils resteront au camp pour apprendre à être des guerriers et quand ils seront des guerriers supérieurs, ils pourront épouser la femme de leur choix. C’est les défis imposées aux jeunes qui permettent de lui donner une place adulte.

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14
Q

Description du rythme des fourmis, balle de fusil

A

Le jeune homme homme doit plonger ses mains dans des gants, plein de fourmis qui piquent et font très mal. Il faut faire ça 20 fois avant d’être un guerrier. Le guerrier est ensuite considéré comme protégé par ses ancêtres.

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15
Q

Que dit David Lebreton, à propos du rite ?

A

L’idée d’une transmission par les ancêtres de quelque chose qui se transmet en communauté et qui fait référence à un mythe d’origine.

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16
Q

Quelles sont les trois étapes importance dans le risque de passage selon Arnold ?

A

La séparation : comment l’individu est isolé du groupe.

La marge : phase de marginalisation - moment de gestation symbolique - quand le rite est effectué à l’écart du groupe.

L’agrégation : quand il y a un retour dans le groupe, une renaissance symbolique.

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17
Q

Passage de l’enfance à l’adolescence : question de la douleur.

A

Ce passage met souvent en avant la douleur. Elle apparaît comme nécessaire. Beaucoup de sacrifices et de douleur pour pouvoir grandir et dans nos sociétés. Ça se passe aussi comme ça. On se fait aussi nos propres rites avec des cap ou pas cap ?

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18
Q

Quelle est la définition de l’OMS sur l’adolescence ?

A

Période de croissance et de développement humain qui se situe entre l’enfance et l’âge adulte entre 10 et 19 ans.

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19
Q

Que permettent les classifications de tanner ?

A

Elle permet de suivre l’avancement de la puberté physiologique chez l’ado. On prend en compte : la croissance, la pilosité, les menstruations, la première éjaculation.

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20
Q

Donner des exemples de deux cas cliniques d’adolescents chez lesquelles l’impact psychologique de la puberté est important.

A

Cas 1 : ado de 12 ans qui est très grand, et qui a une barbe qui ressemble vraiment à un monsieur. C’était dur pour lui de vivre avec ce corps et ça provoque de fortes angoisse. Il avait des besoins encore très enfantin malgré une maturité physique. Il se scarifier pour essayer d’appréhender son corps.

Cas 2 : adolescente qui a une poussée de sein important et qui cherche à les cacher, c’est dur pour elle, de voir son corps, changer, et de voir aussi le regard des autres changer, question de la sexualisation

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21
Q

Qu’est-ce qu’on peut dire sur l’adolescence et le diagnostic ?

A

On ne peut pas calculer les problématiques adolescentes sur la psychopathologie adulte. Le diagnostic pose question car il met une étiquette et l’adolescent à une plasticité cérébral qui font que certains troubles sont transitoire et ne vont pas forcément s’inscrire dans une psychopathologie. Exemple : on peut avoir des mécanismes délirant transitoire chez un ado, sans pour autant qu’il soit schizophrène.

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22
Q

Comment considère-t-on l’adolescence en psychanalyse ?

A

C’est un processus intra psychique, c’est-à-dire que des mécanismes vont se mettre en place chez l’ado pour lui permettre ce passage. Cela va entraîner des changements dans la relation à l’autre au fur et à mesure que l’adolescent traverse ses mécanismes.

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23
Q

Quels sont les stades de développement chez Freud ?

A

Oral–anal–génital–phase de latence–adolescence

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24
Q

Que peut-on dire à propos de la phase de latence ?

A

On dit que c’est une phase a conflictuelle. L’énergie libidinal du sujet est investi dans d’autres activités. Elle se réveillera à l’adolescence.

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25
Que dit Freud, à propos de la puberté ?
 avant l’arrivée de la puberté interviennent des transformations qui doivent faire passer la vie sexuelle, infantiles à sa configuration définitive.
26
Quel est le grand changement que l’on observe à la puberté ?
La sexualité qui était fantasmé devient possible. La question est alors de savoir comment cette zone génitale va être réinvesti au moment de l’adolescence avec la possibilité d’avoir une sexualité ?
27
En quoi la question sexuelle est cruciale à l’adolescence ?
Il y a la possibilité de réalisation des capacités sexuelles. La possibilité d’enfanter pour les femmes et d’engendrer pour les hommes. Les modifications biologiques et corporelles vont réveiller les zones érogènes et remobiliser l’appareil psychique qui était endormi lors de la phase de latence.
28
Explication de Freud sur la métaphore du cristal ?
Si on jette un cristal par terre, il se brise, mais pas arbitrairement, il se brise selon des plans de clivage en des morceaux dont la délimitation bien invisible était déterminée à l’avance par la structure du cristal. Cela signifie que lorsque les sujets vont décompenser, ils vont présenter des troubles qui étaient déjà inscrit dans la construction de leur personne. Donc les troubles des personnes ont des sens beaucoup plus ancien et il faut creuser le sens d’un trouble. C’est le cas chez les adolescents. Exemple : pourquoi certains ados vont choisir d’être violent alors que d’autres vont tenter de se suicider.
29
Que nous explique Mélanie Klein ?
30
En quoi peut-on faire un parallèle entre ce que pensent Mélanie Klein et l’adolescence ?
À l’adolescence, les deux positions schizo paranoïde et dépressives sont réactivé. Pour elle, la position dépressive est une finalité de l’adolescence.
31
Que nous Winnicott à propos de l’adolescence ?
Il utilise la métaphore du poteau noir. C’est-à-dire un moment de grande turbulences. Le sujet est balancé entre différents vents contradictoire. L’environnement doit être assez sécurisant pour permettre à l’adolescent de traverser ça. Pour lui grandir est un acte agressif dans le sens où la puberté et quelque chose de traumatique en soi.Les métamorphoses physiologiques et somatiques sont violentes et cette violence surgit à l’intérieur du sujet.
32
Qu’est-ce que la métamorphose de CAFCA ?
Idée que l’adolescence, c’est se réveiller comme un cafard perdu au sein de sa famille avec un nouveau corps qui apparaît. Pose la question de savoir à quel point on peut aimer ce nouveau corps.
33
Que dit René Roussillon à propos de l’adolescence ?
Pour lui, la puberté est une expérience subjective centrale qui est traumatique. C’est une crise de la psyché (nécessite de faire un travail de réorganisation) et de faire troisd symbolique.
34
Quelles sont les trois symboliques à faire lors de la puberté selon René Roussillon ?
Nos parents sont mortels et ordinaires. La promesse de jouissance des parents pendant l’enfance. L’enfant tout puissant.
35
Faire le deuil que nos parents sont mortels et ordinaire : signification
L’enfant idéalise ses parents et les fantasmes. C’est ce qui est en lien avec la peur de mourir dans les crises de panique. On commence à penser la mort de nos parents et c’est normal et on se demande comment est-ce qu’on va survivre à ça
36
Faire le deuil de la promesse de jouissance, des parents pendant l’enfance : signification
L’ado se rend compte qu’on lui a promis que plus tard, il pourrait faire tout ce qu’il veut. Et finalement ce n’est pas vrai.
37
Faire le deuil de l’enfant tout-puissant : signification
En étant enfant tout était possible, et ce n’est plus le cas ensuite.
38
Quel est le postulat de Toby Nathan ?
Il pense que l’adolescence est une période d’intériorisation de quatre règles fondamentales. Il propose en parallèle une psychothérapie des personnes étrangères en pensant qu’il faut intégrer des éléments symboliques qui viennent de leur culture pour les prendre en charge.
39
Quels sont les quatre règles intériorisé durant l’adolescence selon Toby Nathan ?
La prohibition de l’inceste : l’adolescent qui peut être sexuellement active, va se confronter à son parent, vu comme une personne sexuée. C’est à ce moment-là qu’il n’aime pas que le parent vienne lui poser des questions intimes. La différenciation des sexes La parenté et l’affiliation La reconnaissance des différentes générations
40
Qu’est-ce que la notion de breakdown chez Moses Laufer ?
C’est une cassure. Idée d’une rupture du développement au moment de la puberté. Il se pose la question de savoir pourquoi les adolescents font des tentatives de suicide. Le Breakdown est une cassure du sujet qui a du mal à intégrer ses nouveautés corporelles. C’est une sorte de psychose, mais pas dans le sens de la psychopathologie adulte, lorsque la réalité du corps est niée. Cela peut être bénéfique pour le sujet.
41
Que peut-on dire à propos du transfert et du Breakdown ?
Ce moment de cassure peut être revécu et ré expérimenter dans le transfert. Il y a une possibilité de régression.
42
Qu’est-ce que le pubertaire selon Philippe Gutton ?
Le pubertaire concerne les transformations psychiques à l’œuvre durant la puberté. La puberté concerne le corps et le pubertaire concerne les phénomènes psychiques.
43
Selon Philippe Gutton, qui a introduit la notion de pubertaire, que se passe-t-il au moment de la puberté ?
Il y a une fragilisation du sentiment d’identité, ce qui peut être traumatique et créer une rupture du développement ainsi qu’une accession à une sexualité génital potentielle. Cela réactualise les problématiques hygiènes après la phase de latence sur un corps nouveau qui doit les intégrer. C’est une période de remaniement et de bouleversement physique et psychique, radicalement nouveau.
44
Que dit Philippe Dutton, à propos de l’adolescence ?
C’est une période de refondation de soi, une recherche de solution permettant d’assurer le sentiment continu de l’existence, tout en intégrant la nouveauté pubertaire.
45
Que dit Pierre mâle, à propos de l’adolescence ?
C’est une seconde naissance ou ce qui a été enfui va être porté à l’action. C’est un moment fécond où on peut rattraper des ratés d’un premier développement. C’est aussi dans cette crise juvénile que se profile, les aspects érotiques et psychotiques redoutables pour l’avenir qu’il faut savoir connaître.
46
Qu’est-ce que la crise juvénile selon Pierre mâle ?
47
À quoi faut-il faire attention avec les adolescents et la pathologie ?
Il faut éviter de pathologiser trop rapidement les comportements qui peuvent être aberrant. Ils ne sont pas non plus à banaliser, ils peuvent être le reflet de difficulté qui peuvent se cristalliser. Il faut aussi faire attention à ne pas trop s’identifier un symptôme et faire un autodiagnostic trop hâtif. Nécessité de prendre en compte la plasticité psychique et l’environnement qui peut être changeant.
48
Quelles sont les différentes épreuves que l’on rencontre à l’adolescence ?
Il faut se séparer de l’enfance et la quitter pour penser par soi-même. Apprivoiser et faire avec un nouveau corps. Trouver sa propre identité, tout en intégrant un groupe d’appartenance. Et tout ceci de manière concomitante et parfois contradictoire..
49
Qu’est-ce que l’on entend par se séparer et quitter l’enfance pour penser par soi-même ?
On va se séparer des identification parentale qui deviennent embarrassante, et rechercher de nouvelles identification auprès de nos pairs, de stars…
50
Lorsque l’on cherche à quitter l’enfance pour penser par soi-même, quelles sont les difficultés qui peuvent arriver ?
Risque de conflit intrapsychique (perte de repères, inquiétude pour l’avenir, culpabilité) c’est conflits vont être plus ou moins passable en fonction de l’environnement (état psychique, des parents, histoire, familiale, tradition…) Certains ados vont choisir de rester des enfants pour éviter ses effets de transition.
51
Que dit Marcelli à propos du besoin de se séparer et de quitter l’enfance pour penser par soi-même ?
L’adolescent expulser l’autre de ses pensées pour devenir le seul dépositaire, tout comme l’enfant veut agir de son propre chef : c’est moi qui pense, cela, c’est mes pensées, je pense.
52
Qu’est-ce que l’on retrouve chez l’adolescent qui cherche à penser par soi-même ?
On peut retrouver une certaine susceptibilité paranoïde chez l’adolescent et des sensibilités aux théories complotisme.
53
Pourquoi utilise-t-on la métaphore du homard au sujet de l’adolescence ?
On parle du complexe du homard. Leo grandit et doivent changer de carapace deux fois par an. L’idée est l’adolescence. Le sujet se retrouve aussi dans des périodes de vulnérabilité comme lorsque le homard perd sa carapace.
54
Que peut-on dire à propos de l’insatisfaction corporelle ?
Elle concerne 50 % des collégiennes et 35 % des collégiens en 2016.
55
Quels sont les trois axes pour prendre en compte le corps ?
Le schéma corporel : aspect sensorimoteur L’image du corps : représentation de son propre, corps, risque de dysmorphophobies, de bouffer hypocondriaque ou de sentiment d’étrangeté. Le corps social : le corps vécu dans et par son environnement, risque de détérioration, de l’image, du corps, de honte, d’hyper sexualisation culte de la minceur.
56
Que signifie le terme d’identification en psychanalyse et en quoi est important lors de l’adolescence
L’identification, c’est le fait de vouloir être comme… On distingu l’identité intime de l’identité sociale. Lors de l’adolescence, on se questionne, et on s’affirme, on se demandant qui, on est, et en essayant de créer un jeu qui viendrait se distinguer des identifications infantiles.
57
Que peut-on dire sur les personnes LGBT lors de l’adolescence ?
Elle se questionne sur leur identité sexuelle et sur leur identité de genre, et il faut le prendre en compte dans la santé psychique car elles sont plus discriminées stigmatiser et font plus de tentative de suicide. Elles peuvent avoir peur d’être différente.
58
En quoi chercher son identité à l’adolescence peut être contradictoire ?
L’adolescent cherche à être un jeu tout en appartenant à un groupe. Il veut être unique mais comme les autres. Il aussi entre identité narcissique et groupe « je-nous »
59
Quels sont les risques à l’adolescence de vouloir appartenir à un groupe ?
Le harcèlement, le phénomène du bouc émissaire, l’exclusion, le refuge dans le virtuel.
60
Que peut-on dire à propos de l’agir adolescent ?
La question du passage à l’acte qui est une réponse privilégiée de l’adolescent pour faire face a un conflit. Il faut s’intéresser sur la nature de ce passage à l’acte, sur son lien avec d’autres manifestations psychique ou psychopathologique et sur sa fréquence
61
Qu’est-ce qu’un acte autocentrée chez l’adolescent ?
La scarification par exemple.
62
Qu’est-ce qu’un acte hétérocentré chez l’adolescent ?
La colère, l’agression, la fugue ou les conduites sexuelles, risquent par exemple.
63
Que dit Marty à propos de l’agir ?
 l’agir comme parole pourrait être pensé comme un moyen auquel il est fait appel pour tenter de symboliser les émotions, voire d’élaborer des traumatismes insuffisamment, travailler psychiquement.
64
Pourquoi est-ce que les adolescents passent à l’acte ?
Cela leur permet d’éviter d’élaborer psychiquement ce qui est trop compliqué. C’est un phénomène inconscient.
65
Corrélation entre dépression et passage à l’acte
Il y a une forte corrélation entre la dépression adolescente et le passage à l’acte, ce qui peut être interprété comme la traduction de la dépression en action.
66
Pourquoi est-ce que un adolescent passe à l’acte ?
Ça lui permet de se donner un rôle actif qui contrecarre le vécu de passivité, face aux bouleversements subis. Cela lui évite d’être dépressif et de prendre conscience du caractère conflictuel de sa situation et de réfléchir. Agir permet d’éviter de penser et de fuir.
67
Les conduites ordaliques chez les adolescents, c’est quoi ?
Conduite que l’adolescent va mettre en place pour tester sa survie et sa légitimité à être en vie. Il joue avec la mort. L’adolescence se demande où est-ce qu’il peut aller.
68
Qu’est-ce qui est important d’interroger à propos des conduites ordaliques chez l’adolescent ?
Est-ce qu’il y a une quête d’indépendance ? Jusqu’à où il peut aller ? Quel est l’influence du groupe ? Comment il a conduite individuelle ? Dans quoi cette conduite s’inscrit-t-elle ?
69
Pourquoi est-ce que l’automutilation est addictives ?
Elle soulage la souffrance psychique, déplace cette souffrance sur le corps et nous donne une certaine satisfaction. Cela rend le comportement additif.
70
Quand démarre l’automutilation et comment faut-il réagir ?
Elle démarre généralement entre 12 et 14 ans et est très fortement associé au tentative de suicide dû à la présence d’idées noires. Il faut y prêter attention, ne pas minimiser l’acte et faire preuve de beaucoup d’écoute.
71
Comment peut-on définir l’automutilation ?
Conduite intentionnelle, auto effectue à faible, atteinte, vitale, corporelle d’une nature, socialement, inacceptable et réalisée afin de réduire une détresse psychologique
72
Quelles sont les différentes catégories d’automutilation ?
Majeures Stéréotypiques Modéré/superficiel
73
Les automutilation majeures, description.
Énucléation, amputation, émasculation, se brûler les pupilles etc. Souvent en lien avec un état délirant.
74
Les automutilation stéréotypique, description.
Se cogner la tête, se mordre…
75
Les automutilation modérées, description.
Elles peuvent être impulsive (coupure, brûlure) ou compulsive (trichotillomanie, onychophagie)
76
Que peut-on dire à propos des automutilation à forme modérée et forme archaïque
Les formes modérées sont une manière d’externaliser une souffrance psychique. Les formes archaïques sont une manière d’arrêter la dissociation entre le corps et la psyché en passant par un réel brutal.
77
Que peut-on dire à propos des chiffres sur les scarifications ?
Une adolescente sur six scarifiée. Deux tiers sont des femmes. 40 à 60 % des adolescents, hospitalisés ce Scarify.
78
79
Quels sont les raisons des scarification ?
Elle traduisent des émotions, fortes et très difficile, des tensions internes, qui peuvent être la conséquence de difficultés, relationnelles, d’évènements difficiles et traumatisant ou d’une faible estime de soi, d’un trouble psychique, sous-jacent.
80
À quoi faut-il faire attention avec une personne qui se scarifie ?
On regardera si les zones de scarification sont visibles ou cachées, mais aussi les parties du corps qui sont scarifiée et qui peuvent rendre compte d’une problématique plus ancienne. Exemple : la question des attouchements.
81
Pourquoi est-ce qu’on peut se scarifier lorsqu’on a une faible estime de soi ?
On cherche à se faire du mal par mépris pour soi-même.
82
Qu’est-ce que l’on observe parfois comme phénomène dans un groupe avec la scarification?
On observe parfois un phénomène de contagion par le groupe dans la mutilation qui peut se traduire par un manque de limite un terrain individuel. On ne fait pas toujours une distinction très claire entre nous et les autres.
83
Dans le suicide, quelles sont les quatre entités que l’on distingue ?
Le suicide, la tentative de suicide, les velléité, suicidaires, les idées suicidaires.
84
Définition du suicide.
Acte volontaire dans le but de se donner la mort.
85
Tentative de suicide, définition.
Acte volontaire dans le but de se donner la mort, mais sans y aboutir.
86
Velléité suicidaire, définition.
Ébauche d’acte. On fixe une date, on fait une lettre aux proches, etc. Quand on met en place des choses dans le sens de cet acte.
87
Idée suicidaire, définition.
Idée noire et représentation mentale d’acte suicidaire.
88
Quand on reçoit un patient qui nous parle de suicide, que faut-il faire ?
Il est important de lui poser des questions pour préciser la nature : est-ce que c’est simplement des idées ? Est-ce que vous vous êtes déjà organisé ? est-ce qu’une date est prévue ?
89
Que peut-on dire à propos des différences de suicide chez les hommes et chez les femmes ?
90
Quelle est la différence entre les tentatives de suicide des filles et des garçons ?
Chez les garçons, on a plus de prise de risque et le passage à l’acte se fait via la pendaison ou les armes à feu. Chez les filles, le passage à l’acte se fait majoritairement via des IMV ou des pendaisons.
91
Qu’est-ce qu’une IMV ?
intoxication médicamenteuse volontaire.
92
En quoi le suicide est un sujet important ?
C’est la deuxième cause de mortalité chez les 15 25 ans après les accidents de la route.
93
Quelles sont les trois dimensions qui nous permettent de comprendre les tentatives de suicide chez les ados ?
L’adolescent fait face a une crise existentielle insupportable. Cette crise, née de l’interaction entre l’individu et des évènements négatifs. Le suicide devient alors la seule solution pour faire face à cette crise
94
Qu’est-ce que le suicide traduit d’un point de vue psychique ?
C’est une faiblesse du moi. On a plus de mécanisme de défense efficace pour faire face a un vécu de crise.
95
Quelle est la différence entre le suicide et le raptus suicidaire ?
Le raptus est impulsif et imprévisible. Il dépasse le sujet. Cela peut arriver durant la prise de psychotrope ou en tant que signe d’entrée en psychose. Exemple : quand on a nos premières hallucinations.
96
Pourquoi est-ce qu’il faut être vigilant à propos de la dépression durant l’adolescence ?
On distingue : l’adolescent déprimable : état de down, exprimée par quasiment tout le monde. L’adolescence dépressif : forme expressive, avec de la tristesse et des difficultés à agir. L’adolescent avec un épisode dépressif majeur
97
Quels sont les signes cliniques de la dépression dans le discours des adolescents ?
Je m’en fous, je n’en ai rien à faire, j’ai envie de rien : perte d’intérêt ou de plaisir. Je suis nul, je n’y arrive pas, je suis moche : perte de l’estime de soi, dévalorisation et sentiment d’impuissance. Je n’y arrive pas, c’est trop dur, je n’y comprends rien : troubles cognitif. Je suis méchante, c’est de ma faute, j’ai honte : sentiment de culpabilité, de honte Personne ne m’aime : perte d’amour, sentiment de désespoir.
98
Quels sont les repérage des signes cliniques de la dépression dans le discours des parents ?
Désarroi : je ne la reconnais plus, il n’est plus comme avant. Connotation négative qui entretient le sentiment de dévalorisation de l’adolescent : il n’est jamais content, il est méchant. Sentiment d’impuissance : on ne peut jamais lui faire plaisir.
99
100
Comment se caractérise un EDM ? Épisode dépressif majeur.
Troubles émotionnels : humeur, dépressive, véritable, perte d’intérêt et de plaisir. Troubles cognitifs : concentration, pensée de mort. Troubles physiques et psychomoteur : ralentissement, agitation, insomnie, anorexie, hypersomnie.
101
Quelle est la particularité des épisodes dépressifs majeurs chez les ados ?
Il se plaint rarement et manifeste plutôt des comportements non aisé. Son humeur est irritable, voire hostile plutôt que triste. L’humeur et le ralentissement peuvent garder un rétif. L’idée de suicide est parfois retourner en une fascination pour la mort.
102
103
Quelles sont les clignotants lors d’une dépression chez un adolescent ?
Auto dévalorisation/baisse de l’estime de soi. Chute des résultats scolaires. Tristesse/perte d’intérêt. Troubles du sommeil/appétit. Isolement/retrait social. Idées suicidaire. Conduite à risque. Crise de colère/violence/radicalité. Ralentissement psychomoteur.