Strongylose Flashcards
(137 cards)
strongylose
infestations parasitaires très fréquentes, chez les mammifères (y compris l’homme) et chez les oiseaux, dues à la présence de nématodes appartenant au groupe des strongles (ordre des Strongylida)
types de strongylose
digestives, respiratoires, circulatoires
imaginales, larvaires
impact ?
énorme impact économique
classification des strongles
Nématodes :
1) Secernentea : plasmides = extrémités sensorielles à l’extrémité antérieure
2) Strongylida : bourse copulatrice extrémité postérieure
Strongylidés cycle ?
homoxène
F/ Strongylidés digest. = GI
F/ Ancylostomatidés digest. = IG
F/ Syngamidés respi
Trichostrongyloidea cycle ?
homoxène
F/ Trichostrongylidés digest. = estomac (ou caillette), IG
F/ Dictyocaulidés respi
Métastrongyloidea cycle ?
homoxène :
F/ Filaroïdidés respi
hétéroxène :
F/ Métastrongylidés respi
F/ Protostrongylidés respi
F/ Angiostrongylidés respi/circ
F/ Crénosomatidés respi
Strongles parasites obligatoires ?
principal cycle ?
que mangent ils ?
localisation ?
migration ?
oui
homoxène
hématophages, histophages, chymivores
variable : estomac, IG, GI, App respiratoire, App cardio vasculaire
oui au stade larvaire
cycle évolutif homoxène
animal élimine les œufs dans l’environnement —> L1 —> L2 —> L3 —> ingestion par un animal —> appareil digestif, devient adulte …
caractéristiques cycle homoxène strongles :
Forme infestante
Deux stratégies pour les larves
PPP
L3
A ) migrations extra digestives
B ) dvplt dans la muqueuse digestive :
b1 = dvplt rapide
b2 = arrêt du développement
quelques semaines (b1) à plusieurs mois (b2)
strongles cycle hétéroxène (surtout respiratoires)
Fécès : larve L1 —> sol —> HI —> L2 —> L3 —> ingestion puis migration —> L4 —> App respiratoire —> adultes —> œufs —> L1
épidémiologie : facteurs de risque chez l‘animal
immunité (age, sexe) = immunité acquise
génétique (tolérance vs résistance)
épidémiologie : facteurs de risque evt
Temps
Humidité
UV
épidémiologie : facteurs de risque exploitation
Gestion du pâturage
épidémiologie : facteurs de risque chez le parasite
Polymorphisme biologique
Fécondité
Développement larvaire
- Arrêt du développement larvaire des strongles (hypobiose/inhibition)
• Larves toutes arrêtées au même stade de développement (L3 ou L4 selon le parasite)
• Aspect identique (morphologie et taille, immobilité, métabolisme réduit)
• Nombre élevé des larves inhibées par rapport aux autres stades de dvlpt
• Reprise synchrone du développement de la plupart des larves inhibées
Arrêt du développement larvaire des strongles (hypobiose/inhibition) Deux mécanismes, souvent associes
- hypobiose larvaire : conditionnement du dvlpt des larves chez l’hôte par action climatique (froid ou baisse d’humidité) sur les larves L3 infestantes présentes dans l’environnement ; phénomène inconstant, inductible expérim., réversible
- inhibition immunologique : complexe ; la réaction immune de l’hôte induit arrêt dvlpt L3/L4 sans destruction ; reprise suite à baisse immunité (rôle de gestation/lactation, malnutrition, absence de réinfestation, élimination des parasites de la lumière digestive…)
Arrêt du développement larvaire des strongles (hypobiose/inhibition) Deux mécanismes, souvent associes
Conséquences
• Survie du parasite pendant la saison défavorable - Répartition géographique
• Dynamique de l’infestation parasitaire des troupeaux
conséquences épidémiologiques
Dynamiques des populations de strongles de petits ruminants
Hyperdispersion
La répartition des parasites n’est pas homogène au sein d’un groupe d’hôtes
Augmentation de l’excrétion fécale des œufs de strongles
• Observé d’abord dans des troupeaux ovins ; rôle majeur des brebis en fin de gestation et début de lactation ; phénomène connu aussi chez bovins, chevaux et porcins
• Durée limitée à quelques semaines dans la période pré/post-partum
• Multifactoriel
- augmentation de la ponte des femelles présentes
- ponte de nouvelles femelles issues de la levée d’inhibition larvaire
- nouvelles femelles issues de l’ingestion de larves L3 infestantes transhivernantes (faible survie des L3, mais fécondité augmentée des femelles qui proviennent des L3 qui ont survécu)
Conséquences épidémiologiques majeures augmentation de l’excrétion des œufs
Dynamique de l’infestation parasitaire : contamination de l’environnement à une période redevenue plus favorable (climat, présence de jeunes réceptifs…)
diagnostic épidémiologique
Pas de contagion
Généralement maladies de pâturage
(A) Expliquer la démarche diagnostique des strongyloses
Diagnostic épidémiologique :
- Pas de contagion
- Généralement maladies de pâturage
Diagnostic clinique :
Maladies due aux larves et aux adultes
Signes variables (selon les parasites, les stades parasitaires, les localisations)
• anémie
• troubles digestifs
• signes respiratoires
• autres (nerveux, cutané, …)
Diagnostic de laboratoire :
• Non spécifique : numération-formule, hématocrite, protéinémie, pepsinogène sanguin…
• Spécifique :
- corposcopie +++ mais négatif si strongylose larvaire
- sérologie : angiostrongylose