Système digestif - Physiologie (1 à 8) Flashcards
(207 cards)
Quelles sont les cinq rôles du système gastrointestinal?
1- Mécanique (transit, broyage).
2- Fermentation (MO).
3- Digestion (transformations biochimiques, enzymes).
4- Absorption (circulation sanguine).
5- Défense immunitaire (système ouvert).
Parmi les systèmes suivants, lequel ne contrôle pas le fonctionnement du TGI ?
a) Le système nerveux entérique ou intrinsèque (SNI).
b) Le système endocrinien.
c) Le système nerveux extrinsèque (SNE).
d) Le système immunitaire.
e) Aucune de ces réponses.
e).
Quel système est “intégré” au TGI ?
a) Le système endocrinien.
b) Le système immunitaire.
c) Le système nerveux intrinsèque.
d) Toutes ces réponses.
d). Le système nerveux extrinsèque (le seul qui n’est pas intégré) innerve le TGI. Ses effets sont médiés indirectement en modifiant l’activité du SNI et du système endocrinien.
Où est situé le plexus nerveux sous-muqueux, qui fait partie du système nerveux intrinsèque du TGI?
a) Dans la séreuse
b) Dans la sous-muqueuse
c) Dans la muqueuse
d) Dans la musculeuse
b). Il y a deux plexus du système nerveux intrinsèque, dont le plexus nerveux sous-muqueux.
Où est situé le plexus nerveux myentérique, qui fait partie du système nerveux intrinsèque du TGI?
a) Dans la séreuse
b) Dans la sous-muqueuse
c) Dans la muqueuse
d) Dans la musculeuse
d). La musculeuse est organisée en deux couches de cellules musculaires lisses. Entre ces deux couches se retrouve le plexus myentérique, un des deux plexus du système nerveux.
Concernant la motricité du TGI, lequel des énoncés suivants est faux?
a) Le transit des aliments dans le TGI est assuré par les cellules musculaires lisses de l’oesophage au rectum.
b) Les cellules musculaires lisses adjacentes sont liées par des jonctions communicantes, ce qui permet la formation d’un syncytium.
c) Le syncytium de base SIP, qui assure la fonctionnalité mécanique du TGI, est entièrement formé de cellules musculaires lisses liées par des jonctions communicantes.
d) Les motoneurones du système nerveux intrinsèque, les hormones, les substances paracrines et les médiateurs du système de défense influencent le comportement de motricité normal et anormal.
c). Le syncytium de base SIP est formé par le syncytium de cellules musculaires lisses ET par les cellules interstitielles (les ICC et les PDGFRalpha+) qui sont responsables du rythme bioélectrique de base (pacemaker).
Vrai ou faux. Les cellules interstitielles (ICC et PDGFRalpha+) sont responsables du rythme bioélectrique de base (pacemaker) dans le TGI.
Vrai.
Vrai ou faux. Les cellules musculaires lisses du TGI sont identiques dans un même segment (l’oesophage, par exemple), mais pas d’un segment à l’autre (l’oesophage vs l’estomac, par exemple).
Faux. Même dans un segment en particulier, par exemple l’oesophage, les cellules musculaires lisses sont différentes entre les couches musculaires (circulaire et longitudinale) et même différente dans une même couche (activités électriques et mécaniques).
Quel ion est responsable de la contraction des cellules musculaires lisses ?
a) Na+
b) Ca2+
c) Cl-
d) K+
b). Le couplage excitation-contraction de la CML est réalisé par les variations de concentration en ions Ca2+ libres dans la cellule.
Le Ca2+ libre dans les cellules musculaires lisses provient de deux endroits: l’extérieur de la cellule et le réticulum sarcoplasmique. Quels récepteurs permettent l’entrée de Ca2+ en provenance du milieu extracellulaire?
Les canaux ioniques au Ca2+ de type voltage-dépendant (VDCC) et de type non-sélectif (NSCC).
Les canaux non-sélectifs (NSCC) des cellules musculaires lisses sont représentés, entre autres, par les protéines membranaires TRP. Lequel des énoncés suivants est faux?
a) Les TRP forment des canaux membranaires qui s’ouvrent par étirement de la cellule musculaire lisse.
b) L’ouverture du canal membranaire permet l’entrée des ions Ca2+ et Na+ à l’intérieur de la cellule.
c) L’ouverture du canal membranaire entraîne une dépolarisation de la membrane, rendant ainsi plus sensibles les VDCC (canaux Ca2+ voltage-dépendant).
d) La sortie d’ions K+ de la cellule vers le milieu extracellulaire diminue la sensibilité des NSCC.
d). La sortie d’ions K+ entraîne une hyperpolarisation de la membrane, ce qui diminue la sensibilité des canaux voltage-dépendant (VDCC). Cependant, les NSCC sont sensible à l’étirement de la cellule musculaire lisse, pas au potentiel membranaire.
Qu’est-ce qui contrôle la contraction des cellules musculaires lisses?
Les neurones moteurs du TGI, soit les motoneurones entériques, qui font partie du système nerveux intrinsèque par l’intermédiaire des ICC.
Il y a deux types de motoneurones entériques qui contrôlent la contraction des cellules musculaires lisses: les motoneurones excitateurs et les motoneurones inhibiteurs. Laquelle des caractéristiques suivantes ne s’applique pas aux motoneurones excitateurs?
a) Ils libèrent, entre autres, de l’oxide nitrique (NO) et du peptide intestinal vasoactif (VIP)
b) Les récepteurs des médiateurs des motoneurones excitateurs se retrouvent à la membrane des cellules musculaires lisses.
c) La stimulation de ces récepteurs entraîne la production d’IP3 et la sortie de Ca2+ du réticulum sarcoplasmique via les canaux dépendants à l’IP3.
d) Le Ca2+ stimule l’activité de la myosine kinase, qui favorise la contraction des cellules musculaires lisses.
a). Cette caractéristique s’applique plutôt aux motoneurones inhibiteurs. Les motoneurones excitateurs, quant à eux, libèrent de l’acétylcholine, la substance P et la neurokinine 1 (aussi appelée tachykinine).
Il y a deux types de motoneurones entériques qui contrôlent la contraction des cellules musculaires lisses: les motoneurones excitateurs et les motoneurones inhibiteurs. Laquelle des caractéristiques suivantes ne s’applique pas aux motoneurones inhibiteurs?
a) Ils libèrent, entre autres, de l’oxide nitrique (NO) et du peptide intestinal vasoactif (VIP)
b) Les médiateurs des motoneurones inhibiteurs agissent via divers mécanismes afin de sensibiliser les canaux membranaires au K+.
c) L’entrée de K+ dans la cellule entraîne la dépolarisation de la membrane des cellules musculaires lisses.
d) La myosine phosphatase, activée à la suite de la liaison des médiateurs des motoneurones inhibiteurs, favorise la relaxation des cellules musculaires lisses en diminuant les interactions actine/myosine.
c). La sensibilisation des canaux membranaires au K+ entraîne leur ouverture et la sortie de K+ dans le milieu extracellulaire. Il y a donc une hyperpolarisation de la membrane, qui la rend plus difficile à dépolariser et donc prévient la contraction. Ceci est accomplit conjointement avec l’activation de la myosine phosphatase, qui favorise la relaxation.
Quelles sont les deux types de dépolarisations membranaires qui sont propagées d’une cellule musculaire lisse à une autre?
1- Ondes lentes.
2- Potentiels d’action/pics calciques.
Vrai ou faux. Dans la paroi du TGI, le potentiel membranaire de repos n’est pas constant et varie entre -70/-60 mV et -50/-40 mV dans le temps.
Vrai. Il s’agit de dépolarisation partielle de 20 à 30 mV.
Qu’est-ce qu’une onde lente?
Les vagues de dépolarisation partielle dans le TGI qui, grâce aux jonctions communicantes, se propagent entre les cellules musculaires lisses sur une certaine distance.
Vrai ou faux. Les ondes lentes sont couplées à une activité mécanique.
Faux. Elles servent à synchroniser la motricité du TGI.
Vrai ou faux. La fréquence des ondes lentes varie selon le segment du TGI.
Vrai. Chez le chien, par exemple, la fréquence de dépolarisation est de 5 par minute au niveau de l’estomac, 20 par minute au petit intestin et 5 par minute au côlon.
Vrai ou faux. Une onde lente est une dépolarisation totale de la membrane cellulaire occasionnée par l’ouverture des canaux Ca2+ de type VDCC.
Faux. Il s’agit plutôt de la définition d’un potentiel d’action.
Quel est le lien entre une onde lente et un potentiel d’action?
Chaque potentiel d’action est associé à une onde lente, mais les ondes lentes ne sont pas toujours associées à un potentiel d’action.
Vrai ou faux. Les potentiels d’action des cellules musculaires lisses du TGI surviennent seulement au sommet des ondes lentes.
Vrai. Seules les ondes lentes associées à des pics calciques mèneront à des contractions.
Laquelle des situations suivantes mènera à une contraction dans les cellules musculaires lisses du TGI?
a) La sensibilisation des canaux membranaires au K+.
b) Une dépolarisation partielle de 20 à 30 mV qui se propage entre les cellules musculaires lisses sur une certaine distance.
c) La stimulation des récepteurs de l’oxide nitrique et du peptide intestinal vasoactif à la membrane des cellules musculaires lisses.
d) Un pic calcique se produisant au sommet d’une onde lente.
d). Seules les ondes lentes associées à des pics calciques mèneront à des contractions. S’il y a cinq ondes lentes par minute observées dans l’estomac, les muscles peuvent donc se contracter entre zéro et cinq fois chaque minute.
Dans quelles couches de la paroi digestive les ICC sont-elles les plus nombreuses?
Dans les couches musculaires et le plexus myentérique.