Thème 5 : Identité et réseau social Flashcards

1
Q

Quelles sont les deux définitions du réseau social?

A
  1. En sciences humaines et sociales incluant la psychologie
    Réfère à un agencement de liens entre des individus et/ou des organisations, constituant un groupement qui a un sens il y a une logique, un sens qui les unis (ex : la famille, les collègues de travail, un groupe d’amis, un groupe communautaire, une équipe sportive, etc.).

Groupe social signifie la même chose; groupe d’amis, groupe de famille. Aussi, l’espace social fait référence au réseau ou au groupe.

  1. Dans les médias sociaux numériques
    Réfère aux différentes activités qui intègrent technologie, interaction sociale entre individus ou groupes d’individus, et à la création de contenu.
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2
Q

Que postule la théorie de Dunbar?

A

Nombre de Dunbar : règle de 150
Théorie de Dunbar (1992) selon laquelle le nombre maximal de personnes que quelqu’un connaît réellement est de 150. Ce nombre n’inclut pas les personnes que quelqu’un connaît personnellement mais avec qui la relation sociale est rompue, ni les vagues connaissances sans relation sociale persistante.

Dunbar est un anthropologue qui cherchait un lien entre la grosseur de notre cerveau et la grosseur du réseau social. Le nombre (150) inclut des gens avec qui nous sommes en contact et que l’on connait.

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3
Q

Quels sont les trois critères pour qu’une personne soit considérée comme faisant partie du réseau social?

A

3 critères pour qu’une personne soit considérée comme faisant partie du réseau social.

  1. Des gens que l’on peut reconnaître; on sait c’est qui
  2. On doit être capable d’interpréter ses réactions; p.ex. : si cette personne échoue son examen elle réagira comme ça. Ce n’est pas connaître parfaitement la personne mais avoir une idée.
  3. Il faut que ce soit une personne avec qui on a une relation stable; on ne la voit pas nécessairement souvent mais à l’occasion c’est assez. Une relation rompue p.ex. : un ancien conjoint, une ancienne amie.
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4
Q

Suite aux résultats de l’étude de Dunbar, quelles explications sont ressorties?

A

Il a mesuré la taille du néocortex et le nb d’individus et a trouvé une corrélation positive. Plus le cerveau est grand plus le réseau l’est aussi.

1ère explication / hypothèse (cognitive) : notre réseau social dépend de ce qu’on est capable de traiter au niveau social. À quel point je suis capable de faire des liens, de reconnaitre les gens, etc.

2e explication / hypothèse (évolutionniste) nous avons besoin de reconnaitre plus facilement les gens proches de nous. Le fait de reconnaitre plus facilement les gens de notre réseau fait qu’elle en fait partie. Si on ne la reconnait pas on devient méfiant.

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5
Q

Est-ce que l’étude de Dunbar a pu être confirmée?

A

Aujourd’hui le nombre de Dunbar a été remis en question. Ils ont refait l’étude et trouvé que ce n’est pas si évident que cela le 150. Ils n’ont pas pu confirmer l’étude de Dunbar.

Le cortex est lié au réseau mais il manque le contexte. C’est une troisième variable a ajouté. Dunbar ne considérait pas le contexte et donc manque de nuance.

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6
Q

Que stipule la théorie de Karinthy? Comment se nomme l’effet lié?

A

Théorie de Karinthy (1929) selon laquelle la longueur de la chaîne des connaissances sociales requise pour lier une personne arbitrairement choisie à n’importe quelle autre personne sur Terre comporte six liens.

Chacun d’entre nous pourrait avoir un lien avec une autre personne dans le monde, à raison de six liens.

Effet du petit monde : théorie des six poignées de main

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7
Q

En quoi consiste l’étude de Milgram, qu’en retient-on?

A

60 participants, devait donner une lettre au suivant jusqu’à ce qu’elle se rende au destinataire. Seulement 3 sur les 60 se sont rendus à destination. Cette étude de Milgram a abouti que l’effet du petit monde n’existe pas vraiment.

Par contre, si on donne la lettre à des artistes de cinéma ça fonctionne. L’effet du petit monde dans le monde en entier est une utopie toutefois dans un contexte particulier comme le cinéma ou l’université ça marche.

Avec les réseaux sociaux, l’effet du petit monde ça se fait. On peut accéder à bcp plus de personnes. C’est encore à l’étude, on cherche des modèles mathématiques pour que tout le monde sur la terre soit connecté.

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8
Q

Comment une valeur est accordée au réseau social?

A

La valeur accordée à un réseau repose à la fois sur une évaluation des membres individuels, des liens entre ces membres et du réseau en tant qu’unité.

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9
Q

À quoi réfère la perception d’entitativité?

A

avant tout, il faut qu’un ensemble de personnes soit considéré comme un réseau. Ceci réfère à la perception d’entitativité

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10
Q

Définition : Entitativité

A

Degré auquel un groupe peut être considéré comme une entité réelle, une unité cohérente.

À partir de quel moment on peut dire que le groupe a du sens? C’est une gradation, le groupe peut être considéré comme étant plus ou moins uni.

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11
Q

De quels facteurs dépend la perception d’entitativité?

A

La perception d’entitativité dépend de l’évaluation de différentes classes de facteurs :
* les particularités chroniques du percevant, caractéristiques personnelles
* les facteurs contextuels, ça dépend du contexte
* les propriétés du groupe.

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12
Q

Définition : Interdépendance

A

Interdépendance : Degré auquel les membres du groupe dépendent les uns des autres pour atteindre leurs buts ou résultats. Corrélation + avec l’entitativité.

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13
Q

Définition : Importance

A

Degré auquel le groupe est important pour ses membres. Corrélation positive avec l’entativité.

Importance : est-ce que faire partie d’un groupe est important pour nous

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14
Q

Définition : Interaction

A

Degré auquel les membres du groupe se rencontrent sur une base régulière. Corrélation positive avec l’entativité.

Interaction : se rencontre n’est pas nécessairement en personne c’est la propriété la plus importe pour l’entitativité. Lien +

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15
Q

Définition : Taille

A

Nombre de personnes qui sont membres du groupe. Lien -

Taille : Important pour le groupe corrélation négative, si la taille est petite l’entitativité est plus grande

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16
Q

Définition : Durée

A

Temps pendant lequel les personnes continuent à constituer un ensemble groupal. Lien +

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17
Q

Définition : Perméabilité

A

Degré auquel il est facile de joindre ou de quitter le groupe. Corrélation négative avec l’entitativité.

Perméabilité : imperméable c’est l’inverse. Pouvoir sortir et entrer dans un groupe facilement c’est perméable. Gang de rue imperméable.

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18
Q

Définition : Similarité

A

Degré auquel les membres du groupe partagent des attributs les uns avec les autres. Lien +

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19
Q

Définition : Structure

A

Degré auquel le groupe a développé des caractéristiques spécifiques (telles que les rôles, les statuts et les normes). Lien +

Structure : plus il y a de structures plus l’entitativité est grande

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20
Q

Définition : Cohésion

A

Degré auquel les membres du groupe se sentent liés les uns aux autres et liés au groupe.
Lien +

Cohésion : impression d’être lié aux autres.

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21
Q

Définit le groupe intime et le groupe de tâche, puis ce qu’ils ont en commun.

A

*Groupe intime
Ex : famille; amis qui font des activités ensemble;
gang de rue locale; voisins qui se côtoient; colocataires.

*Groupe de tâche
Ex : équipe sportive; groupe de musique rock; orchestre; troupe de théâtre; groupe de soutien; club social de personnes aînées; comité d’étudiants; syndicat de travailleurs; jury; équipage d’un avion.

  • Entitativité élevée
  • Membres qui s’identifient les uns aux autres
  • Plus d’interactions interpersonnelles
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22
Q

Définit la catégorie sociale et l’ensemble sans lien puis ce qu’ils ont en commun.

A
  • Catégorie sociale
    Ex : femmes; étudiants universitaires; Montréalais; médecins québécois; Juifs.
  • Ensemble sans lien
    Ex : file de personnes qui attendent à l’arrêt d’autobus; spectateurs à un concert; vacanciers à la plage; patients dans une salle d’attente à l’urgence;
    clients dans un magasin à grande surface.
    Inclut sociale et sans lien :
  • Phénomène de dépersonnalisation pas d’affiliation avec aucun individu
  • Entitativité faible ou moyenne
  • Attachement symbolique pas attaché au groupe mais plutôt à la raison pour laquelle on est là p.ex. : quand on est à un concert et qu’on est attaché par le fait qu’on aime le même artiste. Un partage momentané d’un point commun.
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23
Q

Définition : Insertion sociale

A

Insertion sociale
Inclusion d’un individu dans un réseau social.
L’individu demeure différent des autres membres du groupe.

Mot-clé : différent (unicité) +  intériorisation des normes. Des groupes dans lesquels on est inclus mais on conserve sa propre individualité. Chaque individu peut entrer et sortir du groupe comme il le veut.

P.ex. : rejoindre un groupe de photographie de paysages même si le but ultime est de prendre des photos d’animaux. Je garde mon idée et je vais prendre des photos d’animaux ultimement.

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24
Q

Définition : Intégration sociale

A

Intégration sociale
Incorporation d’un individu dans un réseau social.
L’individu conserve ses particularités, mais il accepte les normes et croyances du groupe de façon à constituer un tout.

Mot-clé : Différent (unicité) + intériorisation des normes.

P.ex. : un groupe d’amis où tout le monde à ses goûts mais on a tout de même des normes comme ne pas se mentir notamment. Les normes maintiennent l’harmonie dans le groupe.

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25
Q

Définition : Assimilation sociale

A

Assimilation sociale
Accentuation des ressemblances entre les individus appartenant au même réseau social. L’individu ne se distingue pas des autres membres de son groupe (dépersonnalisation la dépersonnalisation est au niveau individuelle tandis que l’assimilation est pour le groupe). Mot-clé : Semblable (dépersonnalisation) + Conformisme est élevé. Le conformisme est si élevé que si la personne n’agit pas conformément elle est exclue. P.ex. : une secte (à l’extrême).

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26
Q

Définition : Identification

A

Action de s’identifier à quelqu’un, à un groupe ou à quelque chose.

Je me compare aux autres et je regarde si je me vois comme semblable ou différent. Cela relève de l’aspect cognitif. Si la personne me ressemble je comprends que j’ai des ressemblances.

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27
Q

Définition : Appartenance

A

Fait d’appartenir à un groupe, à un ensemble.

Aspects cognitifs et affectif je ressemble à ces gens-là mais en plus je ressens qlq chose. Il n’y a pas d’appartenance sans identification.

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28
Q

Définition : Cohésion

A

Caractère d’un réseau dont les membres sont liés les uns aux autres et sont liés au groupe.

Aspects affectif et conatif j’ai envie de m’approcher aux gens de ce groupe. Tous les gens du groupe se sentent motivés à rester dans le groupe.

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29
Q

Définition : Attraction sociale

A

Fait d’être attiré par un groupe.

Aspect conatif, on est attiré et c’est un grand motivateur à faire partie du groupe.

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30
Q

Que sait-on des concepts d’identification, d’appartenance, de cohésion et d’attraction sociale?

A

4 concepts différents mais tous liés ensemble. Il n’y a pas de chronologie claire, ce que l’on sait c’est qu’ils s’influencent tous.

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31
Q

Comment se définit la théorie de l’identité sociale?

A

Théorie de l’identité sociale :
* L’individu aspire à une identité sociale positive et distinctive.
* Ceci contribue au développement d’une bonne estime de soi.

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32
Q

Comment se définit la théorie de l’auto-catégorisation?

A
  • L’individu se catégorise dans un groupe en fonction des ressemblances qu’il partage avec les autres.
  • Ceci favorise la dépersonnalisation de l’individu.
  • Ceci contribue au développement de son concept de soi.

Comment les gens font pour se dire; moi je fais partie de tel groupe.

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33
Q

Comment la tenue vestimentaire contribue à l’appartenance de l’endo groupe? Comment ça influence l’identité?

A

Les ados confirment que le style vestimentaire influence leur identification à leur groupe.

Les chercheurs ont remarqué que ce qui influence le plus le style vestimentaire est l’identité sociale p.ex. : classique, fashion, geek, gothique, etc.

Donc, l’identité sociale influence le choix la tenue vestimentaire. La tenue est une façon de dire à quel groupe on appartient. On parle d’un groupe qu’il valorise, ils ne vont pas s’afficher dans une tenue de n’importe quel groupe.

L’identité sociale favorise la dépersonnalisation parce que tout le monde est habillé pareil

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34
Q

Est-ce que la publicité a un influence sur le choix du style vestimentaire des adolescents?

A

oui mais ça dépend de l’identité personnelle. Ils vont prendre des produits qui leurs permettent de se démarquer. Ils vont faire un choix parmi tous les produits disponibles et vont prendre ceux qui les représente le plus.

L’identité sociale = style général

L’identité personnelle = produits spécifiques, une touche personnelle (toujours en accord avec le style général)

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35
Q

Quelles sont les conclusions de l’étude de Badaoui et al. sur le style vestimentaire en lien avec la théorie de l’identité sociale?

A
  • Dans le but d’obtenir une identité sociale positive, l’adolescent va s’identifier à un groupe qu’il valorise.
  • Les groupes associés à des styles vestimentaires peuvent ainsi participer à la construction identitaire de l’adolescent dans la mesure où celui-ci consomme et expose des produits et des marques signifiantes et identifiables par les autres.
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36
Q

Quelles sont les conclusions de l’étude de Badaoui et al. sur le style vestimentaire en lien avec la théorie de l’auto-catégorisation?

A
  • En adoptant un style vestimentaire reconnaissable, l’adolescent se voit des ressemblances avec le groupe, ce qui favorise la dépersonnalisation.
  • Aussi, le désir d’appartenance favorise l’adoption et le maintien du style vestimentaire.
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37
Q

Quelle est l’influence de l’identité personnelle sur l’appartenance?

A

Par ailleurs, l’identité personnelle modère cette appartenance (ainsi que la dépersonnalisation) grâce au recours à un agencement de produits et de marques particuliers. Néanmoins, les choix personnels de produits et de marques demeurent dans les normes du groupe.

38
Q

Quelles sont les caractéristiques de la cohésion?

A

Dans un groupe, toutes les personnes se sentent liées les unes aux autres. Plus il y a de liens, plus c’est cohésif.

*Elle est favorisée par le fait que tous les membres du groupe se perçoivent comme formant un tout.
*Plus la cohésion est grande, plus les membres éprouvent un sentiment d’appartenance au groupe, plus ils s’identifient à lui, et plus ils en sont dépendants. Ils ont besoin du groupe
*Plus l’interdépendance (chacun les uns les autres) est forte, plus les points de vue dans le groupe tendent vers l’homogénéité, et plus sont sanctionnés les écarts et les déviations.

39
Q

Qu’est-ce qui est favorisé par la cohésion?

A
  • la conformité au groupe
  • la recherche de consensus
  • la perception stéréotypique,
  • la différenciation intergroupe
  • l’ethnocentrisme: le fait de se référer à notre propre groupe social pour juger les autres comme si le nôtre était le meilleur, c’est notre point de référence, ce n’est pas une bonne tendance à avoir car perception biaisée.
40
Q

En résumé, la cohésion favorise et influence quoi?

A

La cohésion
Favorise : Appartenance, Identification, Interdépendance
ce qui Influence : Homogénéité et Sanction des écarts.

41
Q

Qu’est-ce que la saillance du contexte permet?

A
  • La cohésion entre les membres du groupe est révélée seulement lorsque le contexte est saillant.
    Un ensemble de personnes peut sembler cohésif dans un contexte mais pas dans un autre.
  • Les individus peuvent être différents dans la vie de tous les jours. Mais quand ils se comparent dans un contexte précis, ils peuvent relever des ressemblances, ce qui favorise l’attraction, puis la cohésion.
    P.ex. : un ensemble dans une classe ne parait pas cohésif mais une fois à une partie de sport deviennent cohésif et se reconnaisse comme étant du même groupe classe. P.ex. : des serveurs au travail qui sont cohésifs dans le contexte du travail mais pas dans leur quotidien.
42
Q

Qu’est-ce qu’un changement du contexte intergroupe crée?

A
  • Quand le contexte intergroupe change, la perception de l’endogroupe change aussi, ainsi que la perception de soi.

p.ex. : concours de groupe de musique au QC où on est dans un contexte de compétition qui amène à se différencier des autres groupes. Une fois le concours terminé ces mêmes groupes vont faire une série de spectacles ensemble. On change de contexte intergroupe compétition  collaboration. On est maintenant relié pour une cause commune, la perception va donc changer.

43
Q

Qu’est-ce qu’un changement du contexte intragroupe crée?

A
  • De même, quand le contexte intragroupe change, la perception de l’endogroupe change aussi, ainsi que la perception de soi.

p.ex. : des ados qui forment un groupe de musique ensemble, il y a cohésion car ils ont beaucoup de ressemblances. Un des membres du groupe se blesse et se fait remplacer par un autre mais les autres joueurs du groupe continuent. Quand le membre blessé revient, les choses ont changés car il n’est plus au même niveau que les autres. Auparavant ils se sentaient au même niveau mais ce sent maintenant inférieur.

44
Q

Définition : attraction personnelle

A

attraction personnelle, unidirectionnelle; une personne envers une autre p.ex. : j’aime tel humoriste donc je vais le voir en spectacle mais lui ne me connaît pas

45
Q

Définition : attraction interpersonnelle

A

attraction interpersonnelle, deux personnes attirées l’une vers l’autre, je sens que j’ai des affinités avec la personne et je veux apprendre à la connaître p.ex. : j’aimerais partir une entreprise avec toi parce qu’on s’entend bien

46
Q

Définition : attraction sociale

A

attraction sociale attiré envers l’unité en soi, le groupe semble plaisant et nous donne envie d’y participer.

47
Q

Dans le concept d’attraction sociale, quels liens retrouvent-on entre les construits?

A
  • Ces construits sont indépendants, mais ils peuvent se produire en même temps dans un groupe.
  • L’attitude positive entre les membres du groupe produit l’attraction sociale.
  • L’attraction sociale favorise la cohésion.

Attitude positive mène à l’Attraction sociale qui mène à la Cohésion

Comme le groupe a l’air intéressant (AP) j’ai envie de le rejoindre ou d’y rester (AS) cela favorise la cohésion

48
Q

Explique l’identification au groupe et attraction sociale de Hogg et Hains

A

Chercheurs ont cherchés le lien entre identification au groupe et attraction sociale.

Il y a 2 niveaux de comparaison. Le niveau du haut c’est inter groupe le niveau du bas c’est intra groupe.

La première chose que la personne fait c’est évalué son groupe de manière objective p.ex. : comparer mon équipe de football aux autres en observant les données chiffrées.

La deuxième chose c’est évalué de subjective; qu’est-ce que vous pensé personnellement, est-ce que cette perception est stable selon vous.

Les chercheurs ont remarqué une corrélation positive entre le statut intergroupe objectif et subjectif.

Ensuite les chercheurs ont demandé de s’identifiés à leur endo groupe. Ils devaient décrire leur groupe de manière claire (parfois les réponses étaient ambiguës et plus c’est clair plus l’identification se faisait bien), ensuite prototypicalité voici mon groupe; est-ce que je m’identifie/ressemble à eux.

Plus le statut de l’endo groupe est jugé élevé, plus les gens ont tendance à s’y identifier. Cela est en lien à la théorie de l’identité sociale de Tajfel.

Plus je trouve que je ressemble à l’équipe plus ça favorise l’attraction sociale (conatif) soit m’intégrée et faire partie de ce groupe. Il y a donc corrélation positive aux deux variables du bas.

49
Q

Quelles sont les autres observations faites de l’étude de Hogg et Hains?

A

Les gens qui font partie d’un groupe qu’ils considèrent comme ayant un statut élevé ont plus tendance à :
* Penser que le statut du groupe est légitime parce qu’il est lié à des caractéristiques internes des membres.
* Penser que les groupes sont faiblement perméables.
* Affirmer qu’ils ne changeront pas de groupe. Pourquoi aller dans un autre groupe si je perçois que le mien va bien.

50
Q

Définition : Exclusion sociale

A

Le verbe « exclure » signifie de ne pas laisser entrer, ne pas admettre, chasser, tenir à l’écart.
L’exclusion représente une condition dans laquelle un individu se trouve coupé de son réseau social. Mettre à l’écart.

51
Q

Définition : Stigmatisation sociale

A

Le verbe « stigmatiser » désigne l’action de dévaloriser, de blâmer avec dureté et publiquement.

La stigmatisation implique un attribut qui jette un discrédit profond sur un individu l’amenant à ne pas être considéré comme ordinaire et sain, mais comme impur et vicié.

La stigmatisation sociale peut inclure de l’exclusion sociale dû aux défauts qu’on attribue aux gens.
Stigmatisation est plus «sévère» que l’exclusion. On perçoit des défauts aux gens

52
Q

Quelles sont les 4 caractéristiques énoncées dans le cours concernant l’exclusion sociale?

A
  • Cette notion a davantage été étudiée dans le cadre de l’approche systémique.
  • La notion d’exclusion suppose l’existence de déterminants et de processus à la fois internes et externes. La personne vit sa situation en fonction de pressions objectives fait réels p.ex. : intimidation et subjectives peut-être imaginé p.ex. : croire que les autres ne m’aime pas.
  • La vulnérabilité d’une personne peut la mener à l’exclusion; et l’exclusion de la personne peut mener à la vulnérabilité. La vulnérabilité peut être une cause et un effet de l’exclusion. P.ex. : une personne peut devenir vulnérable à force d’être exclu et vice-versa.
  • L’exclusion peut-être (on peut aussi se résigner) vécue comme un traitement injuste. On voit un lien avec la théorie de la privation relative (sentiment d’être injustement traité). Pé .ex. : la fille de Mme Emery qui n’a pas invité à une fête où toutes ses autres amies ont été invités.
53
Q

Quand on parle d’exclusion sociale, à quoi réfère les déterminants et processus?

A

Déterminants = cause, facteur déclencheur qui peut mener à l’exclusion. Interne p.ex. : estime de soi si faible que la personne s’exclut elle-même du réseau. Externe p.ex. : un ado qui change d’école et qui est exclu parce que personne ne le connait.

Processus = qui nous maintiennent dans l’exclusion. Interne p.ex. : faible contrôle des émotions qui l’exclu de son réseau. Externe p.ex. : vit de l’intimidation dans son réseau qui fait en sorte que les autres la mettent à l’écart.

54
Q

Au niveau individuel, comment intervient on pour lutter contre l’exclusion?

A
  • Prendre en compte l’état biologique, psychologique et social de la personne.
  • Voir si la personne peut lutter efficacement contre l’exclusion dont elle est victime.
  • Voir quel est l’effet de l’aide qu’elle reçoit ou qu’elle peut recevoir.

Évaluation :
- D’abord faire l’anamnèse (historique) de la personne. Cela permet un portrait global de la personne.
- Ensuite, voir si la personne a des ressources internes/externes (qualité/soutien).

Intervention :
Individuel : biologique p.ex. : handicap, difficultés cognitives/neurologiques. Quelles sont les ressources internes/forces de la personne sur lesquelles on peut se focaliser (+ attrayant pour les autres / redonner une estime/confiance en soi à la personne), ensuite regarder les faiblesses. Est-ce que la personne accepte l’aide/admet qu’elle a des difficultés? Le but : amener la personne à se valoriser à ses yeux et ceux des autres.

55
Q

Au niveau social primaire, comment intervient on pour lutter contre l’exclusion?

A
  • Importance des personnes significatives.
  • Les réseaux primaires (famille et amis) constituent une source principale du soutien social.
  • Le soutien social n’est considéré comme bénéfique que s’il répond aux besoins et aux attentes de la personne confrontée à une situation aversive particulière.
  • Dans certains cas, le soutien social, au lieu d’être bénéfique, tend à provoquer une accentuation du stress et des réactions agressives.

Intervention (suite) :
Social primaire : Identifier les personnes plus importantes pour favoriser le soutien social de la personne. Ensuite, il faut se mettre du pdv de la personne et se demander si la fait du bien de recevoir le soutien, est-ce qu’elle en retire un bénéfice? Sinon, ça va faire comme si la personne n’avait pas de soutien social qualité plutôt que présence. Amener de l’aide à la personne peut être un stresseur pour la personne, « si j’ai besoin d’aide c’est que ça va mal». Certaines personnes peuvent aussi être un mauvais soutien. Il faut regarder la qualité des membres du réseau pour la personne elle-même.

56
Q

Au niveau communautaire, comment intervient on pour lutter contre l’exclusion?

A
  • Les politiques publiques mises en place tentent de rapprocher les personnes exclues des droits « ordinaires » dont elles ont été éloignées.
    Droits ordinaires c.-à-d. services sociaux, communautaires, etc.
  1. Les gens en situation de grande pauvreté sont souvent exclu dû à leur manque d’argent. P.ex. : activités parascolaires pour les enfants, écoles privées, etc. Il faut donc des politiques publiques/communautaires pour les gens qui n’ont pas les accès qu’ils veulent. Avec pauvreté vient les gens avec un faible taux d’éducation/analphabétismes. Ils ne sont pas en mesure d’aller chercher l’aide/ressources par eux même.
  2. Les gens qui ont des différences (plan physique, social, etc.) p.ex. : élève qui ne pouvait pas accéder à son cours parce qu’elle avait un handicap physique et l’école n’a pas pu l’accommoder pour son fauteuil. Il faut donc des actions communautaires et politiques publiques pour aider.
57
Q

Au niveau collectif, comment intervient on pour lutter contre l’exclusion?

A
  • Nous ne pouvons pas analyser l’exclusion sociale si nous ne prenons pas en compte simultanément la dynamique des attributions stigmatisantes fondées sur le racisme, le sexisme, la gérontophobie, l’homophobie, la xénophobie, etc.

Grande idéologie, sensibiliser la population aux différences.

58
Q

Décrit le modèle écologique en entier.

A

Ontosystème : C’est l’individu : âge, sexe, bagage génétique, connaissances, capacités, déficits, attitudes, valeurs, personnalité, tempérament, intérêts, etc.

Microsystème : C’est le système qui entretient une relation immédiate avec l’individu : famille, garderie, groupe d’amis, école, etc. milieu dans lequel on vit, interinfluence

Mésosystème : C’est le système qui est constitué de tous les microsystèmes. Il permet d’assurer une cohérence dans le contexte de vie de l’individu. Lien qu’on retrouve entre les systèmes. P.ex. : rencontre parent-enfant, microsystème école rencontre microsystème famille.

Exosystème : C’est le système des forces extérieures ayant des
répercussions sur le microsystème : règlements, programmes éducatifs, situation financière, etc. l’individu n’est pas directement relié mais en subi directement les effets p.ex. : récession, heures disponible au travail, lois du gouvernement etc.

Macrosystème : C’est le système des forces éloignées qui ont des influences subtiles et à long terme sur le microsystème : valeurs, culture, religion, idéologies politiques, etc. Idéologie, qu’est-ce qui est véhiculé dans les pensées sociales?

Technosystème : C’est le système des nouvelles technologies utilisées par l’individu : téléphone, radio, télévision, ordinateur, internet, médias sociaux, etc. Système ajouté plus tard, toutes les technologies qui peuvent nous influencer.

Chronosystème : C’est le système des transitions vécues par l’individu tout au long de sa vie et qui tient compte de l’époque et du contexte historique. On évolue dans le temps en tant que personne (17 ans, 25 ans, etc.) C’est aussi l’époque 2022 vs 1922. C’est le temps individuel et de notre civilisation.

59
Q

Quel lien fait-on entre le modèle écologique et les niveaux d’intervention?

A

Anamnèse en fonction de tous ces systèmes;
- Au niveau individuel : Ontosystème
- Niveau social primaire : microsystème et mésosystème (est-ce que les microsystèmes s’entendent)
- Niveau communautaire : exo (chercher à ce que les gens ont accès aux ressources communautaires) et microsystème (il faut des gens sur le terrain pour applique les services)
- Niveau collectif : macro (racismes, sexismes; sensibilisation pour changer les valeurs des gens, tolérance, acceptation, ouverture) et techno système (réseaux sociaux est un bon outil pour répandre l’information à plus de gens possibles, campagne de sensibilisation.

60
Q

Quelles sont les 4 caractéristiques énoncées dans le cours concernant la stigmatisation sociale?

A
  • Cette notion a davantage été étudiée dans le cadre de l’approche de la cognition sociale.
  • La stigmatisation se manifeste par la discrimination d’une partie de la population par un groupe dominant. Dominant c.-à-d. un groupe qui s’accorde la dominance, ils ne le sont pas réellement.
  • La stigmatisation est un terme global qui contient trois facettes essentielles :
  • les méconnaissances, un manque d’info sur les membres de l’autre groupe
  • les attitudes négatives, préjugés
  • les comportements discriminatoires ils traitent différemment les gens du groupe.
  • La stigmatisation peut se faire à différents niveaux :
  • la population, idées véhiculées dans la société
  • les institutions, racisme systémique, problème dans les institutions qui fait en sorte que les gens sont exclu
  • l’individu. Auto stigmatisation
61
Q

Décrit les différentes étapes du mécanisme de stigmatisation

A

Étiqueter : « ces gens-là sont différents (c’est superficiel, pas négatif, pas positif; une caractéristique) », ils sont roux, leur peau est différente, ils bégaient, ils sont autistes, ils vont à une école différente, etc. Très cognitif

Stéréotyper : ils sont différents ET je leur attribue un défaut, p.ex. : tous les élèves de Concordia sont paresseux. Cognitif
- On entre vraiment dans la stigmatisation

Séparer : je ne veux pas être associé à eux, eux-nous. C’est encore cognitif. Je me dissocie/dans ma tête, de ce groupe. Je ne suis pas comme eux.

Discriminer : je ne veux pas être associé à eux, je ne les invite pas, ça peut être très ouvert (je le dis haut et fort) mais ça peut aussi être très subtil (ne pas prendre le temps d’écouter l’autre), c’est caché.

Priver de pouvoir social : leurs opinions (groupe discriminé) ne transparaît pas dans la société. Ils n’ont pas pu donner leurs idées, ils perdent leur statut social. Ils sont mis de côté par la société, car ils n’étaient pas inclus dès le départ. Le fait d’être mis de côté fait en sorte qu’ils sont exclus.

Mécanisme de stigmatisation c’est pour un groupe! C’est pour différencier un groupe de gens. Par contre il est possible de discriminer une personne du groupe.

62
Q

Lutter contre l’étiquetage consiste en?

A

Lutter contre l’étiquetage. Nuance : L’étiquetage est une vraie caractéristique p.ex. : est de religion musulmane, il ne faut pas nier la caractéristique. Il faut plutôt en parler neutrement ou positivement. La personne n’est pas sa caractéristique, on met de l’avant qu’on parle de la personne plutôt qu’une de ces plusieurs caractéristiques.

63
Q

Lutter contre les stéréotypes consiste en?

A

Lutter contre les stéréotypes. Chercher à donner les vraies informations à propos du groupe, parler et mettre de l’avant les caractéristiques positives.
Sensibilisation :
1. Faire de la sensibilisation p.ex. : campagne sur les troubles mentaux, #metoo, BLM. Cela nous amène à mieux connaître ces gens.
2. Rencontrer les gens dans un milieu ciblé; aller faire une intervention dans un endroit où il y a beaucoup de gens qui vivent/propagent stéréotypes.
3. Travailler auprès des intervenants dans un milieu. P.ex. : chez les infirmières après le drame de Joyce de la communauté autochtone. Pour permettre des actions plus respectueuses.

64
Q

Lutter contre la déshumanisation consiste en?

A

Lutter contre la déshumanisation. Parler de la personne plutôt que sa caractéristique. Normaliser certaines situations (il y a plusieurs personnes avec ces différences pas juste une seule). Prévalence : il y a combien de gens dans cette situation?

65
Q

Promouvoir la catégorisation croisée ou multiple consiste en?

A

 Promouvoir la catégorisation croisée ou multiple. Axé le discours sur les ressemblances avec l’autre groupe plutôt que les différences. Au lieu de dissocier eux et nous, regarder les ressemblances. Il faut mettre l’accent sur les ressemblances.

66
Q

Mettre en place des groupes de pression et insérer les personnes stigmatisées dans la communauté consiste en?

A

P.ex. : des manifestations/groupes qui vont forcer les gouvernements et communautés à réfléchir.

67
Q

Quelles sont les différentes réactions d’une personne victime de stigmatisation sociale?

A
  • Certaines personnes stigmatisées peuvent acquiescer aux stéréotypes qui les stigmatisent. C’est ce qu’on appelle l’autostigmatisation. « Ah oui! C’est vrai je suis paresseux. »
  • Certaines personnes préfèrent garder une partie de leur identité cachée aux autres, afin d’éviter les préjugés et la discrimination (qu’elle acquiesce ou non aux stéréotypes véhiculés par les autres). C’est ce qu’on appelle l’identité stigmatisée dissimulée.

Ce sont des gens qui n’adhère pas aux idées que les autres ont à leur égard.

68
Q

Quels sont les effets possibles de l’autostigmatisation?

A
  • Effets négatifs possibles : faible estime de soi, faible confiance en soi, anxiété, dépression, problèmes de sommeil, insatisfaction dans la vie, difficulté à travailler ou à poursuivre des études, difficulté à faire face aux tracas quotidiens, etc.
  • Certaines personnes sont, au contraire, énergisées par la révolte envers le préjudice subi et remplies par une colère justifiée. Oui, c’est vrai on a le défaut mais aussi plusieurs qualités qui méritent d’être reconnues.
69
Q

Explique l’étude sur l’identité stigmatisée dissimulée (Étude de Quinn et Chaudoir)

A

1er résultat : les variables individuelles prédisent directement la détresse psychologique (SA, C, Sa)
2e résultat : Le résultat de la saillance vers la détresse est marginalement significatif (presque, sur le bord) d’où le pointillé. On l’inclut quand même.
3e résultat : la détresse psychologique est le plus fort prédicteur de la santé physique (parmi toutes les variables).
4e résultat : le stigma anticipé a un impact direct sur la santé physique.

5e résultat : le stigma culturel a un impact direct sur la santé physiques

En conclusion : Le fait de garder pour soi qlq chose qui est important dans notre identité et d’avoir peur d’en parler a un impact sur la santé physique et psychologique. Bcp de stress. Une autre bonne raison d’intervenir pour que les gens soient à l’aise de s’exprimer.

70
Q

Définitions : Stigma anticipé, Centralité, Saillance

A
  1. Stigma anticipé : Degré avec lequel la personne pense que les autres vont la stigmatiser si elle leur révèle la caractéristique de son identité qu’elle cache.
  2. Centralité : Degré avec lequel la personne pense que cette caractéristique de son identité la définit.
  3. Saillance : Degré avec lequel la personne pense à cette caractéristique de son identité. Est-ce que ça occupe beaucoup ses pensées?
    Trois premières variables sont indépendantes (orange) (influencent autre chose) et individuelles.
71
Q

Définitions : Sigma culturel, détresse psychologique, santé physique

A
  1. Stigma culturel : Degré de dévaluation sociale de cette caractéristique. Variable indépendante mais sociale. Demander aux gens de la pop générale de se prononcer.
  2. Détresse psychologique : Symptômes dépressifs et anxieux.
  3. Santé physique : Symptômes et malaises physiques communs. Tous les malaises qu’on pourrait avoir dans la vie de tous les jours.
    Deux dernières variables (dépendantes/bleu) : on se demande si variables 1- 4 influencent 5-6.
72
Q

Comment fait-on pour communiquer clairement?

A

Pour communiquer clairement…
- Il faut se connaitre soi-même; en faisant de l’introspection, s’observer soi-même (pourquoi j’ai agi de telle façon, pourquoi je suis fâchée, etc.)
- Il faut prendre la perspective de l’autre; utiliser un langage/mots que l’autre va comprendre, mettre les choses en contexte/contextualiser pour qu’elle comprenne bien, se demander si la personne a les mêmes connaissances que nous sur le sujet, il faut s’adapter aux connaissances de la personne/expliquer davantage.
- Il faut demeurer authentique

73
Q

Qu’est-ce qu’une communication claire permet?

A

Cela va donc permettre à la personne de se faire une représentation de nous (représentation de mon identité par l’autre). Il peut donc avoir une rétroaction; parfois la personne va nous donner des indices de si elle a compris ou non ce qu’on lui dit.

Réponse : simplement ce qu’elle nous répond, nous donne une information qui n’a pas rapport à la rétraction.

Cela nous donne une information sur nous (représentation de mon identité par moi). La façon que la personne répond à notre commentaire nous donne une information sur nous-même.

Le fait de parler avec les autres nous donne des infos sur nous.

74
Q

Quelles sont les stratégies qui nous aident à définir notre identité à travers nos interactions avec les autres?

A

À travers nos interactions avec nos amis c.-à-d. les autres, trois stratégies aident à définir notre propre identité :
* Se voir à travers l’autre.  Ressortir Ressemblances
* Se distancier de l’autre.  Ressortir Différences
* Reconnaître sa position dans le réseau.  Clarifier Rapports

75
Q

Qu’est-ce que se voir à travers l’autre exige?

A

Ceci exige :
* de s’engager dans l’interaction avec l’autre; vrai échange, on est dans l’interaction
* de communiquer clairement ses idées;
* que l’autre soit attentif au message et aux divers signaux;
* que l’autre réponde au message et aux signaux.
Miroir : je dis quelque chose et l’autre me répond à sa façon.

76
Q

Quels sont les moyens pour se distancier de l’autre?

A

L’individu peut prendre ses distances :
* en contrastant ses propos de ceux de l’autre; on apporte des nuances « toi tu dis ça, mais je suis pas totalement d’accord »
* en adoptant une attitude différente de l’autre; comme dans l’exemple plus haut
* en critiquant l’autre; sortir les éléments négatifs
* en cessant sa relation avec l’autre.

77
Q

Qu’est-ce que se reconnaitre dans un réseau permet?

A

L’individu non seulement reconnaît sa place dans le réseau, mais il définit aussi son identité selon ses rôles dans le réseau, hors du réseau et par rapport aux autres membres du réseau. On reconnaît les rôles. Le réseau c’est le groupe. P.ex. : Le rôle de Dylan dans le groupe c’est qu’il est un ami. Dans son association étudiante par contre son rôle c’est trésorier. On peut avoir un rôle différent par rapport aux différentes personnes de son groupe (confident/soutien envers Andrew, mais aide financière envers un autre). Il faut donc reconnaitre le rôle qu’on a avec les autres.

78
Q

en quoi consiste les réseaux sociaux numériques?

A

Dans le contexte virtuel du Web, l’expression « réseaux sociaux » renvoie à l’usage social d’internet ainsi qu’aux services de réseautage social, qui peuvent se définir comme l’ensemble des moyens en
ligne mis en œuvre pour relier des personnes physiques c.-à-d. : les gens en soi ou morales c.-à-d. aux groupes p.ex. : caisse Desjardins, l’université entre elles. Il recouvre plusieurs applications Web connues sous le nom de « service de réseautage social en ligne », avec de multiples objectifs et vocations.
Comment ils contribuent à notre identité?

79
Q

comment l’identité se construit à travers les réseaux sociaux?

A
  • Dans le contexte des médias sociaux, la construction de notre identité se fait à travers nos communications.
80
Q

quelles sont les deux particularités des réseaux sociaux numériques?

A
  • leur temporalité, il y a des choses qu’on affiche qui vont rester là très longtemps (comparativement à quand on parle à qqun c’est la mémoire)
  • leur espace. Nos appareils nous suivent partout comparativement à quand on parle à qqun en personne.
    Ainsi les réseaux sociaux sont omniprésents
81
Q

Qu’est-ce que les réseaux sociaux permettent&

A
  • Les réseaux sociaux numériques donnent accès à une variété de relations.
  • En tant que membre d’un réseau social numérique, nous nous positionnons par rapport aux autres. On se compare aux autres
  • Les réseaux sociaux numériques nous permettent également de présenter aux autres ce qui nous distingue et nous rend unique.

Ces points font référence à notre identité sociale, surtout les deux derniers, (quand je fais partie d’un groupe, comment je me compare) et personnelle. Les réseaux sociaux participent à la construction des deux (sociale et personnelle).

82
Q

Quelles sont les quatre stratégies pour se faire connaître par les autres de Zarghooni?

A
  • L’autodescription. Quand on se décrit p.ex. : sur FB (Verbal)
  • Les déclarations sociales. Tout ce qu’on peut mettre sur les réseaux qui représentent nos intérêts. P.ex. : une personne qui met plusieurs photos de chats sur son fb  aime les chats. On le sait sans avoir besoin de mots. (Intérêts)
  • Les comportements non verbaux. Les images, émoticônes, les photos avec des gestes/postures qui nous font comprendre ce que la personne veut dire sans qu’elle le verbalise. (Émotionnel)
  • Les associations sociales. Dire qu’on fait partie d’un groupe ou s’associé à un groupe. P.ex. : photos avec son équipe de soccer. Montrer les gens/groupes qu’on aime et qui nous intéressent auquel on désir être associé. Présenter les groupes qu’on aime/auquel on veut s’associer.
83
Q

En quoi consiste l’identité numérique?

A

Lien technologique entre une entité réelle et une entité virtuelle. Ce qu’on veut bien présenter de soi sur les réseaux sociaux.

La personne/Entreprise/Groupe etc. va utiliser les réseaux pour se présenter et peut-être changer certains détails.

  • Quand personne ne nous voit, qu’est-ce qui nous empêche d’être quelqu’un d’autre? Ainsi, sur internet, nous pouvons nous créer une identité dite « numérique » plus ou moins distincte de notre identité réelle (exemple de Facebook).
84
Q

La personne qui manipule son identité s’arrange pour faire quoi?

A
  • La personne qui manipule son identité s’arrange pour que les autres croient à l’image projetée.

La personne veut qu’on la voie de cette façon-là, consciemment elle va choisir des éléments pour qu’elle soit perçu de cette manière.
Il faut par contre éviter les contradictions sinon ce ne sera pas crédible comme identité.

85
Q

Pourquoi se construire une identité numérique? Explique le en fonction de la liberté d’expression.

A
  1. Pouvoir s’exprimer librement
    * Le Moi se construit par un processus de socialisation qui le fonde (ce qui est acceptable socialement) et le limite (ce qui est inacceptable socialement).
  • Autrui généralisé : consiste en l’intériorisation des connaissances à propos des différents rôles joués par chacun dans une interaction sociale. Les rôles qu’on connait qu’on peut faire et ceux par rapport à nous. P.ex. : avec les étudiants je peux faire telle chose, avec mon mari telle autre chose, etc. Dans la vie de tous les jours, on essaie de prendre les rôles les plus socialement acceptés.
  • Lors de la construction de son Moi, la personne peut choisir les rôles qu’elle va jouer que parmi le « stock de rôles » que son groupe d’appartenance socioculturel lui propose.
  • Or, le réseau social numérique permet à la personne de s’exprimer plus librement et de montrer ce qu’elle veut, sans subir le jugement direct d’autrui. Des gens qui viennent de toutes sortes de domaine peuvent s’exprimer p.ex. : des psys dans un groupe pour les nouveaux parents. Parfois les gens peuvent devenir insolent.
86
Q

Pourquoi se construire une identité numérique? Explique le en fonction du Soi idéal.

A
  1. Échapper à la déception de ne pas atteindre le Soi idéal
  • La construction d’une identité numérique vise alors à combler le vide qu’expérimente la personne entre son Soi idéal et son Soi perçu. En allant sur les réseaux la personne peut mettre de l’avant des traits qui les mettent en valeur qu’ils n’ont pas/ne ressentent pas au quotidien. C’est une façon de se valoriser elle-même.
  • Du même coup, au lieu de se référer aux autres, la personne cherche son identité en elle-même.
87
Q

Pourquoi se construire une identité numérique? Explique le en fonction de la reconnaissance des autres.

A
  1. Obtenir la reconnaissance des autres
  • Cette reconnaissance est basée sur la proposition d’une « personne idéale ».

C’est une façon d’aller rechercher la reconnaissance auprès des autres.

88
Q

Quels sont les différents effets néfastes de l’identité numérique

A

Les réseaux sociaux numériques peuvent être dangereux dans le cas d’une absence de réflexion sur leur utilisation. Les risques pour l’identité sont de tomber dans la superficialité, la fusion au réseau au détriment de l’individualité, la perte de l’estime de soi, la constante attente de l’évaluation positive par les autres et la peur d’être ignoré. Il ne faut pas non plus négliger les risques de vol d’identité et de cyberdépendance. Enfermement virtuel et réticulaire sont opposées

  • Enfermement virtuel
  • Enfermement réticulaire
  • Faible estime de soi et sx dépressifs
    cyberdépendance
89
Q

Définition : Enfermement virtuel

A
  • Enfermement virtuel. Il y a des gens qui ont un besoin de se valoriser, en mettant leurs exploits/photos sur le web ça leur permet de se valoriser. Cela peut parfois faire en sorte que la personne se ferme entièrement à son réseau social parce qu’elle craint la critique. Elle construit son identité à partir de son soi idéal. Pourtant se référer aux autres est très importants. Devenir dépendant des réseaux sociaux pour construire son identité. (Pas de moi (social), unicité fausse). Fausse unicité, image représente son soi idéal et non ça vraie identité.
90
Q

Définition : Enfermement réticulaire

A
  • Enfermement réticulaire. Réticulaire c.-à-d. réseau, la personne ne trouve pas de groupe qui correspond à ses attentes. La personne va s’entourer de personnes qui partage les mêmes intérêts que lui sur internet. Ils vont prendre de plus en plus de place et il va arrêter de côtoyer les gens de la vraie vie, à l’extérieur. (Pas de Je (personnel), dépersonnalisation)
    Virtuel et Réticulaire : Il y a un déséquilibre; la personne n’a pas assez d’informations pour savoir qui elle est  soit elle a seulement son info ou celle de son groupe.
91
Q

Quels sont les différents effets positifs de l’identité numérique?

A

Il ne s’agit pas de diaboliser les réseaux sociaux numériques car ils offrent plusieurs avantages pour le développement de l’identité, tels que la possibilité de s’exprimer, d’interagir avec les autres et de se comparer à eux. Ceci nous permet de prendre conscience de nos goûts, intérêts, passions et opinions, et de clarifier notre identité.
* Clarification de l’identité.
* Libération des limites imposées par la société.
* Prise de position dans le groupe.
* Création de liens avec les autres.