TSA Flashcards
(102 cards)
Quelle est l’évolution de la prévalence et de l’étiologie de l’autisme ?
La prévalence a augmenté au fil du temps, en partie due à un meilleur dépistage et à l’élargissement des critères diagnostiques. L’étiologie est multifactorielle : forte hérédité (jusqu’à 91 %) et influence environnementale (17 %).
Quels sont les principaux facteurs génétiques associés à l’autisme et quels sont leurs effets sur le cerveau ?
Des gènes affectant la formation des synapses et la plasticité cérébrale sont impliqués. L’hérédité est élevée, comme le montrent les études de jumeaux : concordance MZ 70-90 %, DZ 20 %.
Quelle est la différence entre la prédisposition génétique et le déterminisme génétique dans l’autisme ?
On hérite d’une prédisposition, c’est-à-dire une susceptibilité, mais pas de l’autisme comme tel. L’expression dépend aussi de facteurs environnementaux.
Quels sont les principaux facteurs environnementaux liés à l’autisme ?
Des facteurs périnataux, néonataux et postnataux sont impliqués : âge parental avancé, prématurité, infections, complications à la naissance, etc.
Quelle est la particularité cognitive liée aux intérêts spécifiques en autisme ?
Les intérêts particuliers sont révélateurs d’un phénotype cognitif avec forces perceptives, sensibilité aux détails, recherche de cohérence, et traitement local de l’information.
Quelles sont les forces perceptives communes chez les personnes autistes ?
Discrimination visuelle, recherche visuelle rapide, rotation mentale, traitement d’informations visuo-constructives, détection des régularités et cohérence locale.
Comment les habiletés perceptives se manifestent-elles dans le développement ?
Elles sont présentes très tôt : les jeunes enfants autistes préfèrent les patterns visuels aux stimuli sociaux et montrent des forces dans des tâches perceptives.
Quel est le profil cognitif typique au WISC-IV pour les non-autistes ?
Les non-autistes ont un profil plus homogène avec scores pondérés autour de 10-11 dans l’ensemble des indices (IRP, ICV, IMT, IVT), sans écart majeur.
Quel est le profil cognitif typique au WISC-IV pour les enfants autistes ?
Les enfants autistes montrent un profil plus hétérogène, avec forces en IRP (ex. : matrices) et faiblesses en ICV (compréhension), en IVT et en IMT.
Quelles sont les différences cognitives entre enfants autistes et Asperger ?
Les enfants Asperger ont un ICV plus élevé (compréhension verbale), alors que les enfants autistes ont un IRP plus élevé (raisonnement perceptif). Les Asperger performent mieux en langage.
Quelles sont les spécificités langagières fréquentes en autisme ?
Langage expressif parfois préservé, mais faiblesse dans la pragmatique. Le langage réceptif est souvent plus atteint que l’expressif.
Quelles sont les forces typiques du raisonnement non verbal en autisme ?
Raisonnement visuo-spatial, détection de patterns, traitements perceptifs élaborés, stratégies non linguistiques.
Quel est le lien entre perception et cognition chez les enfants autistes ?
La cognition repose en partie sur une perception visuelle forte, même pour les enfants minimalement verbaux.
Que montrent les études comparant WISC-IV et RPM chez les enfants autistes ?
Le test des matrices (RPM) surestime les compétences par rapport au WISC-IV, ce qui met en valeur le biais des outils d’évaluation.
Quel est le risque d’interprétation erronée lié aux tests cognitifs chez les autistes ?
Le QI global peut sous-estimer les capacités réelles, surtout si l’enfant a un profil très hétérogène ou est minimalement verbal.
Quelle est l’utilité du test des matrices de Raven en contexte d’autisme ?
Il mesure le raisonnement non verbal, est moins influencé par le langage, et met en valeur les forces perceptives des personnes autistes.
Pourquoi faut-il être vigilant dans l’interprétation du QIG ou du GAI ?
Car un profil cognitif hétérogène peut fausser ces indices, surtout si certaines sous-épreuves sont très faibles.
Quel écart est souvent observé entre QI et fonctionnement adaptatif chez les autistes ?
Un rendement intellectuel souvent supérieur aux habiletés adaptatives, surtout chez les autistes sans déficience intellectuelle.
Chez les enfants autistes avec un QI faible : Le niveau adaptatif est plus en cohérence avec leur QI (moins d’écart).
Chez les enfants autistes sans déficience intellectuelle : Leurs résultats aux tests cognitifs sont souvent bons ou dans la norme, mais leurs compétences adaptatives sont inférieures à ce que leur QI suggérerait.
Quelles sont les particularités cognitives chez les enfants minimalement verbaux ?
Ils peuvent avoir de bonnes habiletés perceptives et de raisonnement non verbal, mais un langage limité qui masque leur potentiel.
Que signifie un profil cognitif non homogène en autisme ?
Un écart marqué entre les différents indices cognitifs (ex. : IRP élevé, IVT faible), fréquent chez les personnes autistes.
Pourquoi faut-il adapter les outils d’évaluation en autisme ?
Car les outils standardisés peuvent sous-estimer les compétences réelles, en raison du langage ou du format de passation.
Quels sont les symptômes diagnostiques du TSA selon le DSM-5 ?
Déficits persistants en communication et interactions sociales ; Comportements restreints et répétitifs ; Apparition précoce ; Altération fonctionnelle significative ; Non expliqué par autre condition.
Quels sont les spécificateurs du diagnostic de TSA ?
Avec/sans DI Avec/sans déficit du langage Associé à une condition médicale Mentale ou environnementale Autres troubles.
Quels sont les niveaux de sévérité du TSA ?
Niveau 1 (soutien), Niveau 2 (soutien substantiel), Niveau 3 (soutien très substantiel), selon l’intensité du soutien requis.