Maltraitance, Obésité Et TNC Flashcards

1
Q

Définir la maltraitance

A

Selon l’’Organisation mondiale de la Santé dans la Déclaration de Toronto en 2002 [1], et celle inscrite dans la Loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité adoptée en 2017 [2]

→ Il y a maltraitance quand une attitude, une parole, un geste ou un défaut d’action appropriée, singulier ou répétitif, se produit dans une relation avec une personne, une collectivité ou une organisation où il devrait y avoir de la confiance, et que cela cause, intentionnellement ou non, du tort ou de la détresse chez une personne adulte.
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2
Q

Nommer les 2 formes et les7 types de maltraitance

A

● Violence
● Négligence

  1. Maltraitance psychologique
  2. Maltraitance physiques
  3. Maltraitance sexuelle
  4. Maltraitance matérielle ou financière
  5. Maltraitance organisationnelle
  6. Âgisme
  7. Violation des droits
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3
Q

Décrire la maltraitance psychologique

A

Attitudes, paroles, gestes ou défaut d’actions appropriées, qui constituent une atteinte au bien-être ou à l’intégrité psychologique.

Violence: Chantage affectif, manipulation, humiliation, insultes, infantilisation, dénigrement, menaces verbales et non verbales, privation
de pouvoir, surveillance exagérée des activités, propos xénophobes – capacitistes – sexistes, homophobes – biphobes ou transphobes, etc.

Négligence : Rejet, isolement social, indifférence, désintéressement, insensibilité, etc

Indices : Peur, anxiété, dépression, repli sur soi, hésitation à parler ouvertement, méfiance, interaction craintive avec une ou plusieurs personnes, déclin rapide des capacités cognitives, idéations suicidaires, tentatives de suicide, suicide, etc.

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4
Q

Décrire la maltraitance physique

A

Attitudes, paroles, gestes ou défaut d’actions appropriées, qui portent atteinte au bien-être ou à l’intégrité physique.

Violence : Bousculade, rudoiement, coup, brûlure, alimentation forcée, administration inadéquate de la médication, utilisation inappropriée de contentions (physiques ou chimiques), etc.

Négligence : Privation des conditions raisonnables de confort, de sécurité ou de logement, non-assistance à l’alimentation, à l’habillement, à l’hygiène ou à la médication lorsqu’on est responsable d’une personne en situation de dépendance, etc.

Indices : Ecchymoses, blessures, perte de poids, détérioration de l’état de santé, manque d’hygiène, attente indue pour le changement de culotte d’aisance, affections cutanées, insalubrité de l’environnement de vie, atrophie musculaire, contention, mort précoce ou suspecte, etc

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5
Q

Décrire la maltraitance sexuelle

A

Attitudes, paroles, gestes ou défaut d’actions appropriées à connotation sexuelle non consentis, qui portent atteinte au bien-être, à l’intégrité sexuelle.

Violence : Propos ou attitudes suggestifs, blagues à caractère sexuel, promiscuité, comportements exhibitionnistes, agressions à caractère sexuel (attouchements non désirés, relation sexuelle imposée), etc.

Négligence : Privation d’intimité, traiter la personne aînée comme un être asexuel et/ou l’empêcher d’exprimer sa sexualité, etc.

Indices : Infections, plaies génitales, angoisse au moment des examens ou des soins, méfiance, repli sur soi, dépression, désinhibition sexuelle, discours subitement très sexualisé, déni de la vie sexuelle des personnes aînées, etc.

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6
Q

Décrire la maltraitance matérielle ou financière

A

Obtention ou utilisation frauduleuse, illégale, non autorisée ou malhonnête des biens ou des documents légaux de la personne, absence d’information ou mésinformation financière ou légale.

Violence : Pression à modifier un testament, transaction bancaire sans consentement (utilisation d’une carte bancaire, transactions Internet, etc.), détournement de fonds ou de biens, prix excessif demandé pour des services rendus, transaction contractuelle ou assurantielle forcée ou dissimulée, usurpation d’identité, signature de bail sous pression, etc.

Négligence : Ne pas gérer les biens dans l’intérêt de la personne ou ne pas fournir les biens nécessaires, ne pas s’interroger sur l’aptitude d’une personne, sa compréhension ou sa littératie financière, etc.

Indices : Transactions bancaires inhabituelles, disparition d’objets de valeur, manque d’argent pour les dépenses courantes, accès limité à l’information sur la gestion des biens de la personne, etc.

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7
Q

Décrire la maltraitance organisationnelle

A

Toute situation préjudiciable créée ou tolérée par les pratiques ou les procédures d’organisations (privées, publiques ou communautaires) responsables d’offrir des soins ou des services de tous types aux personnes aînées

Violence : Conditions ou pratiques organisationnelles qui excluent les personnes aînées des prises de décisions qui les concernent, qui entraînent le non-respect de leurs choix ou qui limitent de façon injustifiée l’accès à des programmes d’aide, etc.

Négligence : Offre de soins ou de services inadaptée aux besoins des personnes, directive absente ou mal comprise de la part du personnel, capacité organisationnelle réduite, procédure administrative complexe, formation inadéquate du personnel, personnel non mobilisé, etc.

Indices : Réduction de la personne à un numéro, prestation de soins ou de services selon des horaires plus ou moins rigides, attente indue avant que la personne reçoive un soin ou un service, détérioration de l’état de santé physique – psychologique – social, plaintes ou signalements auprès de diverses instances, etc.

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8
Q

Décrire la maltraitance: Âgisme

A

Discrimination en raison de l’âge, par des attitudes hostiles ou négatives, des gestes préjudiciables ou de l’exclusion sociale

Voici quelques exemples où l’âgisme peut découler sur
des situations de maltraitance :
• Faire un usage à d’autres fins que celle initialement associée à une médication, ce qui constitue une contention chimique au Québec, peut ouvrir la porte à d’autres comportements de maltraitance physique.
• Supposer qu’en vieillissant une personne devient asexuelle laisse présager l’adoption de comportements de maltraitance sexuelle.
• Penser que chaque personne aînée possède des avoirs monétaires ou des biens matériels qui excèdent leurs besoins ouvre la porte à de la maltraitance financière ou matérielle.
• Croire que toutes les personnes aînées perdent leurs capacités cognitives en avançant en âge prédispose à l’adoption d’attitudes infantilisantes constituant de la maltraitance psychologique.
• Concevoir que des soins de santé et des services sociaux préventifs ne sont plus « nécessaires » une fois qu’une personne a atteint un certain âge en arguant un ratio entre les coûts et bénéfices tend vers l’adoption de procédures menant à de la maltraitance organisationnelle

Violence : Imposition de restrictions ou de normes sociales en raison de l’âge, réduction de l’accessibilité à certaines ressources ou à certains services, préjugés, infantilisation, mépris, etc.

Négligence : Indifférence à l’égard des pratiques ou des propos âgistes lorsque l’on en est témoin, etc.

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9
Q

Décrire la maltraitance: Violation des droits

A

Toute atteinte aux droits et libertés individuels et sociaux

Violence : Imposition d’un traitement médical, déni du droit de choisir, de voter, d’avoir son intimité, d’être informé, de prendre des décisions ou des risques, de recevoir des appels téléphoniques ou de la visite, d’exprimer son orientation sexuelle, romantique ou son identité de genre, de pratiquer sa religion ou sa spiritualité, etc.

Négligence : Non-information ou mésinformation sur ses droits, ne pas porter assistance dans l’exercice de ses droits, non-reconnaissance de ses capacités, refus d’offrir des soins ou des services, lorsque justifiés, etc.

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10
Q

Différence entre facteurs de risque et facteurs de vulnérabilité

A

Les facteurs de risque sont davantage liés à l’environnement de la personne et aux éléments caractérisant les relations entretenues avec son réseau restreint ou élargi.
Par exemple, une personne aînée impliquée dans des conflits familiaux, récents ou de longue date, ou cohabitant avec un ou plusieurs proches, est plus susceptible de vivre une situation de maltraitance. L’isolement et un réseau social peu développé peuvent aussi favoriser le développement de situations de maltraitance.

Les facteurs de vulnérabilité concernent les caractéristiques propres à la personne aînée pouvant faire en sorte que celle-ci sera plus sujette à vivre de la maltraitance. Il peut s’agir de son état de santé physique, de pertes cognitives, de difficultés de santé mentale ou de conditions psychosociales qui la placent alors potentiellement dans l’impossibilité, temporaire ou permanente, d’effectuer par elle-même certaines activités de la vie quotidienne ou de répondre à ses besoins de base sans l’aide d’autrui.

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11
Q

Reconnaître des facteurs de risques (propres à la l’environnement) et de vulnérabilité (propres à la personne) à vivre une situation de maltraitance.

Fort consensus scientifique

A

Facteurs à fort consensus scientifique

Propres à la personne maltraitée (facteurs intrinsèques):
• Troubles neurocognitifs majeurs
• Faible revenu
• Problème de santé mentale
○ En particulier la dépression y Incapacités sur le plan physique
• Historique de violence et de négligence (durant l’enfance, dans le couple ou maltraitance après 65 ans)
• Dépendance à l’alcool et aux drogues

Propres à l’environnement (facteurs extrinsèques):
• Isolement social et faible réseau social
• Partage de son milieu de vie
• Caractéristiques de la personne maltraitante :
○ Faible réseau social et solitude
○ Hostilité
○ Dépendance à l’alcool et aux drogues
○ Dépendance fonctionnelle, émotionnelle ou financière envers la personne aînée
§ Perte d’emploi
○ Stress et fardeau associés au rôle d’aidant
○ Pertes cognitives et troubles neurocognitifs majeurs
○ Problème de santé mentale
§ En particulier la dépression
○ Faible état de santé général
§ Cumul de symptômes physiques

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12
Q

Reconnaître des facteurs de risques (propres à la l’environnement) et de vulnérabilité (propres à la personne) à vivre une situation de maltraitance.

Consensus scientifique Modéré

A

Propres à la personne maltraitée (facteurs intrinsèques):
• Genre (femme)
• Traits de personnalité (hostilité, stratégie d’adaptation passive ou d’évitement)
• Ethnicité
• Âge
• État civil
• Niveau d’éducation
• Dépendance envers autrui
• Haut degré de stress et faible capacité à le gérer
• Attitudes adoptées par la personne aînée maltraitée (se blâmer, se déprécier, excuser les comportements de la personne maltraitante, faire preuve de stoïcisme, protéger la personne maltraitante, etc.)

Propres à l’environnement (facteurs extrinsèques)
• Vivre seul
• Lien relationnel entre la personne maltraitée et la personne maltraitante difficile
○ Historique de violence familiale (durant l’enfance ou entre les parents)

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13
Q

Reconnaître des facteurs de protection qui permettent de réduire les probabilités d’une situation de maltraitance : des facteurs intrinsèques

A

Les facteurs de protection intrinsèques à la personne aînée
• Posséder de bonnes habiletés de gestion du stress et les appliquer ;
• Exprimer facilement ses émotions et ses sentiments ;
• Posséder une capacité à faire face aux événements et à leur donner un sens ;
• Détenir une connaissance de soi qui permet de reconnaître le moment auquel la recherche d’aide est nécessaire ;
• Connaître ses droits civils et humains ;
• Détenir un plan de sécurité personnel ;
• Développer un sentiment de compétence en ayant les ressources nécessaires pour parfaire ses compétences ;
• Se projeter dans l’avenir ;
• Avoir une vision positive de son orientation sexuelle ou de son identité de genre ;
• Se sentir connecté avec sa communauté ;
• Être engagé socialement par le biais d’activités récréatives ou bénévoles ;
• Être une personne qui a immigré depuis longtemps ;
• Détenir un statut d’immigration permanent ;
• Être admissible aux prestations gouvernementales ;
• Détenir une couverture de soins de santé et de médicaments adéquate lors de l’immigration.

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14
Q

Reconnaître des facteurs de protection qui permettent de réduire les probabilités d’une situation de maltraitance : des facteurs extrinsèques

A

Facteurs de protection relationnels

• Posséder un réseau social local et international de qualité et diversifié (amis, voisins, bénévoles, etc.) ; 
• Vivre au sein d’une famille bienveillante ; 
• Avoir une famille de choix pour les personnes aînées LGBTQ+ ou un « défenseur ».

Facteurs de protection associés aux pratiques organisationnelles et gouvernementales
• Coordonner les ressources gouvernementales et communautaires qui offrent des services aux personnes aînées ;
• Mettre en place les mécanismes nécessaires pour assurer l’accès aux services pour les personnes aînées dans toutes les régions ;
• Avoir développé et implanté des politiques et procédures organisationnelles de lutte contre la maltraitance dans les CHSLD ;
• Effectuer régulièrement des évaluations de la qualité des services offerts dans les organisations ;
• Former les employés des organisations offrant des services aux personnes aînées pour prévenir et détecter les situations de maltraitance, ou y intervenir ;
• Offrir des soins ou des services adaptés aux divers groupes de personnes aînées, dont la communauté LGBTQ+, les Premières Nations et Inuit, les communautés ethnoculturelles et les personnes aînées ayant des incapacités
• Assurer un environnement physique et social inclusif et sécuritaire aux personnes aînées (LGBTQ+, Premières Nations et Inuit, communautés ethnoculturelles et personnes aînées ayant des incapacités) ;
• Accéder à des interprètes professionnels lors de la prestation de soins ou de services.

Facteurs de protection associés à la communauté
• Vivre dans un environnement où le sens de la communauté est développé ;
• Entretenir des liens de voisinage réciproques ;
• Évoluer dans une communauté véhiculant une image positive du vieillissement et des personnes aînées ;
• Évoluer dans une culture dans laquelle la contribution des personnes aînées à la société est reconnue et respectée ;
• Résider sur un territoire ayant une forte proportion d’immigrants pour les personnes de la diversité ethnoculturelle

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15
Q

Discuter des caractéristiques de la maltraitance chez certains groupes de personnes aînées :

A

Communauté LGBTQ+
• La présence ou l’intersection de l’hétérosexisme, du cissexisme, de l’homophobie, de la biphobie ou de la transphobie
Vulnérabilité :
• Un historique de discrimination au sein des services sociaux et de santé, des systèmes éducatifs ou dans le milieu du travail lors de leur parcours de vie
Un stress associé à l’appartenance à une communauté minoritaire, ainsi que l’accumulation de facteurs de stress distaux (victimisation, discrimination, etc.) et proximaux (gestion de la divulgation et de la dissimulation de son orientation ou de son identité de genre, homophobie ou transphobie

Personnes avec incapacités:
Les personnes aînées ayant des incapacités ou les adultes en contexte de vulnérabilité sont plus susceptibles de subir une « cascade d’injustices » pouvant les maintenir à long terme dans une dynamique de maltraitance.

Cette « cascade d’injustices » s’explique par le fait que ces personnes sont :
1. statistiquement plus à risque de vivre de la maltraitance ou de la négligence ;
2. possiblement moins outillées pour distinguer les soins appropriés de ceux qui ne le sont pas ;
3. disqualifiées ou non prises au sérieux lorsqu’elles dénoncent une situation de maltraitance, ce qui entraîne un faible nombre de démarches de validation de leurs dires ;
4. laissées à elles-mêmes par manque d’interventions adaptées à leurs besoins

Personnes proches-aidantes:
7 catégories de manifestations de maltraitance envers les personnes proches aidantes en provenance de 4 types d’acteurs, soit l’entourage, la personne aidée, les institutions fréquentées par la dyade aidé-aidant et la personne proche aidante elle-même.
Exemples:
• Imposer le rôle de personne proche aidante et surresponsabiliser :
• Porter des jugements sur les façons de faire de la personne proche aidante:
• Normaliser le rôle de la personne proche aidante et de la maltraitance vécue dans l’exercice de ce rôle :
○ tolérer les mauvais comportements de l’aidé, excuser la maltraitance et l’expliquer par la maladie ou l’âge de l’aidé, etc. ;
• Nier l’expertise de la personne proche aidante et sa contribution familiale et sociale : ne pas reconnaître l’ampleur du rôle, son importance ainsi que la diversité des connaissances et des compétences nécessaires à son exercice, etc. 
• Nier les besoins de la personne proche aidante : mettre à l’écart ses besoins au bénéfice de ceux de l’aidé, etc. 
• Utiliser de la violence psychologique, physique ou sexuelle envers la personne proche aidante :
• Contribuer à l’appauvrissement de la personne proche aidante : ne pas reconnaître l’impact financier de la proche aidance, ne pas rembourser un prêt octroyé par la personne proche aidante, refuser de payer des dépenses engagées par celle-ci, etc

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16
Q

Reconnaître des conséquences de la maltraitance aux plans physiques, psychologiques, social et matériel;

A

Conséquences physiques:
· Séquelles physiques temporaires ou permanentes
· Détérioration de l’état de santé
· Déclin des capacités fonctionnelles
· Augmentation de la morbidité
· Mortalité
· Problème de sommeil
· Consommation d’alcool accrue
· Épuisement et manque d’énergie

Conséquences psychologiques:
	· Anxiété 
	· Dépression 
	· Faible estime de soi 
	· Tristesse, moral bas, malheureux y Idéations suicidaires
	· Tentative de suicide 
	· Sentiment croissant d’insécurité 
	· Sentiment de stress 
	· Honte 
	· Culpabilité 
	· Bouleversement des saines habitudes de vie liées à la santé mentale 
	· Sentiment de perte de contrôle sur sa propre vie

Conséquences matérielles ou financières:
	· Perte de ressources financières 
	· Perte de biens matériels 
	· Privation de biens essentiels 
	· Dette 
	· Insolvabilité 
	· Faillite 
	· Méfiance dans la gestion des avoirs par autrui 
	· Accélération de la déclaration de l’inaptitude à gérer ses bien
	
Conséquences sociales:
	· Solitude 
	· Perte de contacts avec des personnes de l’entourage 
	· Développement d’un sentiment de méfiance 
	· Conflits 
	· Accroissement de la dépendance 
	· Difficulté à effectuer des activités quotidiennes 
	· Changement de milieu de vie entraînant un éloignement des personnes appréciées

Résidents ciblés par la maltraitance :
• Isolement et évitement de certains lieux communs ; peur de réagir et d’amplifier la situation ou les conséquences (rumeur, vengeance, etc.) ; peur de dénoncer et de passer pour un « panier percé »
Résidents témoins de la maltraitance :
• Évitement des personnes maltraitées ; peur de réagir pour contrer les comportements de la personne maltraitante (particulièrement si cette personne est leur conjoint ou est dans leur cercle amical)
Employés témoins de la maltraitance :
• Sentiment d’injustice ; remémoration de leur propre vécu de rejet social
Résidents ou groupe maltraitants :
• Difficulté d’entretenir un réseau social ; rumeurs qui circulent à leur sujet
Vie collective :
• Ambiance malaisante au moment de l’événement ; évitement des lieux communs

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17
Q

Reconnaître des freins et des leviers relatifs au dévoilement d’une situation de maltraitance (pour la personne aînée et pour la personne témoin)

A

Freins:
Personne aînée:
• Protection des liens familiaux (lien de dépendance ; éviter de causer du tort à la personne maltraitante)
• Peur des représailles et des conséquences (peur que la situation s’aggrave)
• Sentiments de honte, de gêne et de culpabilité
• Manque de capacités (physiques, psychologiques, sociales ou financières)
• Méconnaissance de la maltraitance et des ressources ou méfiance à les utiliser
Témoin
• Peur des représailles pour soi et pour la personne aînée
• Doute lié au manque d’informations (méconnaissance de la situation, des actions à entreprendre et des ressources d’aide; peur de faire une erreur)
• Refus de s’immiscer dans la situation (se mêler de ses affaires)
• Non-consentement de la personne aînée (refus que le témoin demande de l’aide)
• Méfiance envers les services d’aide (perception négative à l’égard des services)
Leviers
Personne aînée:
• Atteinte de ses limites personnelles (situation intolérable)
• Connaissance de la maltraitance et des ressources d’aide
• Accès à des services de soutien et d’accompagnement de qualité (services confidentiels et respectueux du rythme ; lien de confiance)
• Caractéristiques personnelles (physiques, psychologiques, sociales ou financières)
• Désir de retrouver du pouvoir sur sa vie

Témoin:
• Connaissance de la maltraitance, de la situation et des ressources d’aide
• Croyances et valeurs (sentiment d’injustice ou devoir d’aider autrui)
• Perception de la gravité de la situation (intolérance à l’égard de la situation ; éviter que la situation dégénère ; vulnérabilité de la personne aînée)

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18
Q

Nommer 3 cadre socio-juridique au Québec concernant la maltraitance des personnes aînées

A
  1. Possibilité de lever la confidentialité ou le secret professionnel,
  2. Le signalement obligatoire de certaines situations de maltraitance (*et à qui faire ce signalement), et
  3. Le signalement volontaire
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19
Q

Cadre socio-juridique au Québec concernant la maltraitance des personnes aînées: Décrire ce qu’implique la possibilité de lever la confidentialité ou le secret professionnel

A

La levée du secret professionnel ou de la confidentialité :
o Une personne témoin de maltraitance et tenue par son métier au secret professionnel ou à la confidentialité peut faire un signalement ou participer à l’examen d’un signalement dans certains cas. La levée du secret professionnel ou de la confidentialité sera possible lorsqu’il y a risque sérieux de mort ou de blessures graves. Une blessure grave se définit comme une « blessure physique ou psychologique qui nuit d’une manière importante à l’intégrité physique, à la santé ou au bien-être d’une personne ou d’un groupe de personnes identifiables »;

La protection contre les mesures de représailles :
o Une personne qui fait un signalement ou participe à l’examen d’un signalement ou d’une plainte, de bonne foi, ne peut faire l’objet de mesures de représailles telles que rétrogradation, congédiement, sanction disciplinaire, déplacement injustifié d’un usager ou rupture du bail;

L’immunité de poursuite :
o Une personne qui, de bonne foi, fait un signalement ou participe à l’examen d’un signalement ne peut pas être poursuivie en justice.

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20
Q

Cadre socio-juridique au Québec concernant la maltraitance des personnes aînées: Décrire ce qu’implique le signalement de certaines situations de maltraitance et à qui faire le signalement

A

Selon la Loi, tout prestataire de services de santé et de services sociaux ou tout professionnel reconnu en vertu du Code des professions dans l’exercice de ses fonctions ou de sa profession qui a un motif raisonnable de croire qu’une personne est victime de maltraitance doit signaler sans attendre le cas pour les personnes suivantes :
· les usagers des (CHSLD);
· un résident en situation de vulnérabilité en résidence privée pour aînés (RPA);
· un usager de 18 ans et + d’une ressource intermédiaire (RI) ou d’une ressource de type familial (RTF);
· une personne inapte selon une évaluation médicale;
· les personnes inaptes protégées, peu importe leur lieu de résidence, soit :
o une personne sous tutelle,
o une personne sous curatelle,
o une personne à l’égard de laquelle un mandat de protection a été homologué.

L’obligation de signaler s’applique même aux personnes liées par le secret professionnel, sauf à l’avocat et au notaire.
Le signalement obligatoire est effectué auprès du commissaire local aux plaintes et à la qualité des services (CLPQS) d’un établissement si la personne maltraitée y reçoit des services.

Concernant les situations de vulnérabilité hors du réseau de la santé et des services sociaux, le signalement se fait à l’un des partenaires de l’Entente-cadre nationale, soit auprès :
· d’un corps de police;
· du Curateur public;
· de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ);
· de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

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21
Q

Cadre socio-juridique au Québec concernant la maltraitance des personnes aînées: Décrire ce qu’implique le signalement volontaire

A

la Loi rend obligatoire le signalement des cas de maltraitance en certaines circonstances, elle encourage en tout temps le signalement volontaire des situations de maltraitance.
Le témoin d’un acte de maltraitance posé envers une personne aînée ou une personne majeure en situation de vulnérabilité peut volontairement faire un signalement.
Si la personne victime de maltraitance reçoit des services du réseau de la santé et des services sociaux, le signalement se fait auprès du Commissaire local aux plaintes et à la qualité des services (CLPQS) de l’établissement.
Concernant les situations de vulnérabilité hors du réseau de la santé et des services sociaux, le signalement se fait à l’un des partenaires de l’Entente-cadre nationale, soit auprès :
· d’un corps de police;
· du Curateur public;
· de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ);
· de l’Autorité des marchés financiers (AMF)

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22
Q

Définir le concept de bientraitance envers les aînés

A

La bientraitance est une approche positive, valorisant le respect de toute personne, ses besoins, ses demandes et ses choix, y compris ses refus. Elle s’exprime par des attentions et des attitudes, un savoir-être et un savoir‑faire collaboratif, respectueux des valeurs, de la culture, des croyances, du parcours de vie et des droits et libertés des personnes. Elle s’exerce par des individus, des organisations ou des collectivités qui, par leurs actions, placent le bien-être des personnes au cœur de leurs préoccupations. Elle se construit par des interactions et une recherche continue d’adaptation à l’autre et à son environnement.

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23
Q

Bienveillance VS bientraitance

A

La bienveillance, qui est l’expression de l’attention, de la gentillesse, de l’empathie, de la sollicitude et de l’indulgence, repose sur le bien-être envers toute personne.
La bientraitance partage les mêmes fondements que la bienveillance. Elle s’en distingue par la prise en compte du point de vue de la personne avant toute action. Lorsqu’il est impossible de recueillir son point de vue, peut alors être pris en considération celui qu’elle aurait précédemment exprimé (verbalement ou par écrit) ou celui d’un proche

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24
Q

Principes directeurs (conditions favorables à la bientraitance) :

A
  1. Placer la personne au centre des actions : la personne aînée juge si l’action accomplie ou suggérée lui convient, si elle est bientraitante pour elle.
    1. Favoriser l’autodétermination et l’empowerment chez la personne aînée afin de lui permettre de prendre en main le cours de sa vie, de faire des choix en harmonie avec ses valeurs, ses habitudes de vie, sa culture, etc.
    2. Respecter la personne et sa dignité afin qu’elle se sente considérée et qu’elle acquière son estime personnelle.
    3. Favoriser l’inclusion et la participation sociales pour apporter du bien-être aux personnes aînées qui souhaitent briser leur isolement et contribuer à la société.
    4. Déployer des actions et des interventions alliant compétence « savoir-faire » et jugement « savoir‑être ».
    5. Offrir un soutien concerté afin de poser les gestes les plus appropriés pour chaque dimension de la vie de la personne aînée (ex. : habitation, santé, alimentation, vie amoureuse et familiale, etc.), toujours en respectant les choix de cette dernière
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25
Q

Pratiques favorables à la bientraitance :

A
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26
Q

stratégies pour amorcer la discussion avec une PA vulnérable concernant une situation potentielle de maltraitance

A

Environnement thérapeutique:
Qui favorise la confiance, la confidentialité et le respect. Les ergo devraient:
· Créer une ambiance où la personne se sent en confiance et à son aise. Lors d’une conversation téléphonique, essayez de trouver un endroit où le risque d’être entendu ou interrompu est minimal.
· Faire preuve d’empathie, récapituler les propos concernant la situation de la personne et se mettre au diapason de ses sentiments.
· Recueillir de l’information en écoutant calmement la personne, sans la juger, en lui manifestant votre soutien et en tenant compte des facteurs culturels et spirituels.
· Éviter les commentaires qui pourraient sembler dénigrants à l’égard de la personne présumée maltraitante

Questions ouvertes possibles pour l’entrevue:

1. Comment vont les choses à la maison? 
2. Est-il arrivé que quelqu’un vous fasse mal chez vous? 
3. Vous sentez-vous en sécurité? Y a-t-il quelque chose dont vous voudriez me parler? 
4. Avez-vous récemment vécu une situation préoccupante? Que s’est-il passé? 
5. Est-ce que quelqu’un a déjà essayé de profiter de vous?
6. Est-ce que quelqu’un vous a déjà poussé ou forcé à faire des choses que vous ne vouliez pas faire ? 
7. Prenez-vous vos décisions par vous-même ou est-ce que d’autres personnes prennent à votre place les décisions qui vous concernent, par exemple comment et à quel endroit vous vivez? 
8. Passez-vous beaucoup de temps seul? Est-il déjà arrivé que quelqu’un ne vous aide pas, alors que vous aviez besoin d’aide ?
9. Avez-vous peur de quelqu’un? 
10. Auriez-vous besoin d’aide pour…? 
11. Ce doit être difficile pour vous de vous occuper de…?
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27
Q

Stratégie pour intervenir auprès de la personne maltraitante.

A

Éduquer les familles et les aidants quant à leurs responsabilités en matière de prestation de soins et de procurations

Certaines personnes peuvent ne pas avoir conscience de ce qui va à l’encontre de la loi . Voici des exemples (RCPMTA, 2011)de questions qui peuvent être abordées avec les familles :
○ « Saviez-vous que le type de procuration dont vous disposez ne peut être utilisé pour prendre des décisions en matière de santé? »
○ « Saviez-vous qu’une procuration doit être utilisée au bénéfice de la personne âgée, et non au bénéfice d’autres personnes? »
○ « Saviez-vous que votre suggestion pourrait être considérée comme allant à l’encontre de la loi? » ou « Nous pourrions nous demander si la situation pourrait être considérée comme un cas de violence ou de mauvais traitement, si elle se produisait »

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28
Q

8 principes directeurs d’intervention auprès d’une personne âgée vulnérable ou vivant une situation de maltraitance.

A
  1. Respectez les valeurs de la personne
    Respectez les valeurs, les priorités, les objectifs et les choix de vie de la personne âgée. Trouvez des réseaux de soutien et des solutions qui conviennent à chacune des personnes âgées.
    1. Reconnaissez à la personne âgée le droit de prendre des décisions
    2. Demandez le consentement ou la permission
    3. Évitez l’âgisme
    4. Sachez que les mauvais traitements peuvent survenir n’importe où
    5. Impliquez la personne âgée dans la résolution des problèmes et la prise de décisions
    6. Valorisez l’indépendance et l’autonomie
    7. Réagissez de manière appropriée
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29
Q

Définir ce qu’est l’inaptitude

A

On parle d’inaptitude lorsqu’une personne n’a pas les capacités intellectuelles nécessaires pour prendre soin d’elle-même ou pour gérer ses biens. L’inaptitude n’a pas d’âge. Que l’on soit vieux ou jeune, riche ou pauvre, sportif ou pas, elle peut toucher n’importe qui, et à n’importe quel moment de la vie.

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30
Q

Comment savoir qu’une personne est inapte et qu’elle a besoin de représentation?

A

Ce sont les évaluations médicale et psychosociale combinées qui permettent de constater l’inaptitude d’une personne et son besoin de représentation.

Elles se penchent sur la capacité de la personne à s’occuper d’elle-même et de ses biens. Elles portent aussi sur la nécessité qu’elle soit représentée par une autre personne pour l’exercice de ses droits civils.

Lorsque son inaptitude est constatée et que son besoin de représentation est établi, des démarches doivent être faites auprès du tribunal. Ces démarches visent l’ouverture d’une mesure de représentation pour la personne concernée

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31
Q

4 mesures de protection offertes aux personnes qui en ont besoin :

A
  1. La mesure d’assistance,
  2. La représentation temporaire,
  3. La tutelle
  4. Le mandat de protection
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32
Q

Qu’est-ce que le mandat de protection?

A

· Personne visée = Votre proche apte qui se questionne au cas où il deviendrait inapte
· Le mandat de protection peut être rédigé par un individu afin de déterminer ce qui va arriver s’il devient inapte.
Qu’est-ce que le mandat de protection? Document par lequel un individu exprime ses volontés et désigne une ou plusieurs personnes de confiance qui prendront soin de lui et administreront ses biens en cas d’inaptitude. La personne de confiance devient ainsi le mandant et l’individu (rendu inapte), le mandataire.
· Exemple : Mon frère est mandataire de mon bien-être et soins de santé et ma sœur est mandataire de la gestion de mon argent et de mes biens. Exemple : Mes 3 enfants sont mandataires et décident ensemble de la gestion de tout. Je précise que 2/3 des mandataires doivent être d’accord pour prendre une décision.
· Possibilité de penser à des personnes remplaçantes. La personne remplaçante sera votre mandataire au cas où la personne choisie ne voudrait plus assumer se rôle ou qu’elle ne soit plus en mesure de le faire (exemple, si elle est décédée).

Mandat de protection fait quand t apte pour au cas que tu deviens inapte, qui tu veux qui s’occupe de mes biens et de mes soins

Mais le mandat n’est pas mis en vigueur tant et aussi longtemps qu’il n’est pas homologué par le tribunal (donc quand que tu deviens inapte)

33
Q

Qu’est-ce que la mesure d’assistance?

A

Permet à votre proche d’être accompagné et conseillé dans ses prises de décisions, la gestion de ses biens et l’exercice de ses droits. Nécessite une procédure de reconnaissance officielle d’une ou de deux personnes comme assistantes. Celles-ci pourront alors agir comme intermédiaires entre la personne assistée et des tiers (organismes, ministères, entreprises de services, professionnels, etc.). Les assistants ne peuvent pas signer des documents au nom de la personne assistée.

34
Q

La mesure d’assistance VS la procuration :

A

• La procuration est un contrat par lequel votre proche, apte, vous autorise à le représenter et à agir en son nom pour certains actes liés à ses biens. Elle peut être utilisée, par exemple, pour payer des factures, encaisser des chèques et même vendre un immeuble.
• Dans la mesure d’assistance, les assistants ne peuvent pas signer des documents au nom de la personne assistée. La personne vivant une difficulté est capable d’exercer ses droits, de prendre les décisions qui la concernent et d’exprimer ses volontés et préférences. = comme un conseiller légale

35
Q

Qu’est-ce que la représentation temporaire?

A

(démarche auprès du tribunal nécessaire)
• Personne visée = Votre proche inapte qui a besoin d’être représenté ou de voir son mandat de protection homologué
• Lorsque les évaluations médicale et psychosociale combinées établissent son inaptitude et son besoin de représentation.
• Le tribunal décide que tu peux agir pour cet acte seulement. Quand personne en situation de vulnérabilité et qu’elle n’est pas déclarer inapte légalement

Permet à votre proche d’être représenté uniquement pour un acte précis. La personne doit agir dans son intérêt, dans le respect de ses droits, en tenant compte de ses volontés et préférences. Cette représentation temporaire lui permet de conserver l’exercice de ses droits, sauf celui lié à l’acte à accomplir. Elle prend fin une fois que l’acte est accompli. Exemple d’actes : renoncer à une succession, vendre un immeuble.
• Si votre proche a besoin d’être représenté pour plusieurs actes, le tribunal va devoir autoriser l’entrée en vigueur du mandat de protection. C’est ce qu’on appelle l’homologation. Tant qu’il n’est pas homologué, le mandat de protection n’a aucun effet et il ne permet pas au mandataire d’agir. Lorsqu’il n’existe aucun mandat de protection ou que le mandat ne peut pas être homologué, la loi prévoit l’ouverture d’une tutelle pour la personne inapte qui a besoin de représentation.

36
Q

Savoir ce que veut dire le terme « homologué »

A

Homologué = rendre « officiel » votre mandat de protection (par le tribunal) avant que le mandataire puisse l’utiliser. Cette procédure = l’homologation.

37
Q

Distinguer le mandat de protection du testament

A

Mandat de protection = Document par lequel un individu exprime ses volontés et désigne une ou plusieurs personnes de confiance qui prendront soin de lui et administreront ses biens en cas d’inaptitude.
Testament = Document qui permet de transmettre ses biens à son décès.

38
Q

Distinguer la tutelle publique et la tutelle privée

A

La tutelle : (démarche auprès du tribunal nécessaire)
· Une mesure de représentation qui permet à votre proche d’être représenté pour la protection de sa personne ou la gestion de ses biens par une autre personne. La personne désignée par le tribunal est appelée le tuteur. Lorsque personne dans l’entourage de votre proche ne peut être tuteur, le tribunal peut désigner le Curateur public pour assumer ce rôle. On parle alors de tutelle publique.
· Tuteur/tutelle privé = Parent, famille, ami. Personne désignée par le tribunal.
o Conseil de tutelle = groupe de personnes qui surveillent et accompagnent le tuteur dans ses responsabilités. Il n’y a pas de conseil de tutelle avec le Curateur public

Si on a rien décider (donc pas de mandat)= on va ouvrir une tutelle, on va désigner quelqu’un pour décider de qui s’occupe de tes bien ou de mes soins

39
Q

Définir la responsabilité dans l’obésité

A

La définition commune de la responsabilité étant « l’obligation de répondre de ses actes et d’en supporter toutes les conséquences », l’obèse, puisqu’il a mal agi en mangeant trop « paye » son comportement déviant par la surcharge pondérale, il est tenu responsable de son état.

40
Q

Discuter de la complexité de la notion de «responsabilité » dans l’obésité notamment, la stigmatisation

A

On reproche moins à l’individu obèse ses comportements déviants que le fait de ne pas respecter la norme dans laquelle il évolue : l’idéal de minceur.

La stigmatisation de l’obésité se justifie par leur prétendue responsabilité et engendre une série de discriminations sociales

De la responsabilité on glisse rapidement à la stigmatisation…

La culpabilité ( responsabilité «négative» ) deviendra un moteur du comportement déviant, confinant l’obèse dans un véritable cercle vicieux. L’individu obèse se sent coupable de ne pas adopter les comportements adéquats puisqu’il transgresse la règle, ne respecte pas la norme sociale dans laquelle il évolue.

41
Q

Discuter de la complexité de la notion de «responsabilité » dans l’obésité :la maladie VS maladie chronique

A

A/n individuel, la prise de poids dépend d’une interaction complexe entre des facteurs génétiques et des facteurs environnementaux qui ne sont pas de notre contrôle/ responsabilité.
Par exemple:
→ Les enfants pas responsables de leur patrimoine génétique, et de leur environnement, ce qui n’empêche pas, de leur attribuer la responsabilité de leur état. l’obèse n’est pas traité comme d’autres malades : les parents de l’enfant asthmatique adapteront leur envi en fonction de la maladie de l’enfant en retirant les moquettes et en se séparant du chat ; de la même manière il ne devrait pas être du ressort de l’enfant obèse de devoir chercher à s’adapter

Maladies chroniques
Lorsque l’hyperplasie et les phénomènes inflammatoires du tissu adipeux s’installent et que tout le système de régulation se base sur un poids plus élevé, il est alors tjs possible de prendre du poids, mais le retour définitif en arrière est pour ainsi dire impossible.
→ Ces mécanismes physiologiques ne peuvent qu’amener à la conclusion suivante : l’obésité est une maladie chronique comme une autre, dont le patient n’est pas responsable, et où les résultats de prise en charge en terme de perte de poids sont généralement très décevants,

42
Q

Nommer les 3 phénotypes de l’obésité chez la PA

A

*Phénotypes = Ensemble des traits observables
L’IMC ou indice de corpulence reste le critère le plus utilisé pour le diagnostic d’obésité, mais il tient seulement compte de la corpulence. et non des changements liés au vieillissement

  1. Obésité abdominale
  2. Adiposité lipodystrophique liée à l’âge
  3. Obésité sarcopénique
43
Q

Définir le phénotype de l’obésité abdominale

A
  • ↑ de la masse grasse du tronc est constante et semble donc presque physiologique au cours du vieillissement
    • Le tour de taille pourrait être l’indice le plus utile et le plus simple à mesurer, mais le résultat est variable d’un opérateur à l’autre.
    • Il est souvent plus juste de parler d’adiposité abdominale, car la masse grasse totale peut être normale pour l’âge, alors que la masse grasse abdominale peut dépasser 50 %.
      Graisse sous-cutanée
44
Q

Définir le phénotype de l’adiposité lipodystrophique liée à l’âge

A
  • Caractérisée par une ­de masse grasse de TAV (tissu adipeux viscéral) – a/n du tronc – associée à une perte de TA appendiculaire (membres supérieurs et inférieurs).
    • Ce phénotype serait particulièrement associé au développement de l’insulinorésistance et à la baisse de l’adiponectinémie comme l’a montré une étude récente.
45
Q

Définir le phénotype de l’obésité sarcopénique

A
  • l’obésité sarcopénique est définie comme la coexistence de l’obésité, caractérisée par un excès de masse grasse, ET de la sarcopénie, caractérisée par une faible masse musculaire et une fonction musculaire diminuée.
  • Normalement le masse musculaire va s’adapter avec le poids mais pas ici
46
Q

Connaitre les conséquences négatives associées à l’excès de poids chez la PA (9)

A
  1. Mortalité (lien disparaitrait après 65 ans) : baisse de l’espérance de vie

Altération des capacité fonctionnelles = menace l’autonomie et la qualité de vie
2. Limitation fonctionnelles : liée à la sarcopénique
3. Arthrose
4. Trouble respiratoires : apnée du sommeil
5. Incontinence urinaire: liés à l’aug de l’IMC
6. Cataracte : surpoids + obésité facteur de risque ainsi que l’insulino-résistance

  1. Maladies cardiovasculaire: Le lien est plus fort avec le tour de taille ou le rapport taille sur hanche
  2. Cancers
  3. Déclin cognitif : surpoids + obésité = aug risque de dév. maladies neurodégénératives
47
Q

Connaitre les conséquences Positives associées à l’excès de poids chez la PA (4)

A
  1. Favorable pour les tissus osseux: densité minérale osseuse + élevée = facteur protection pour ostéoporose et fracture
  2. Les conséquences de la ménopause seraient compensée ( perte osseuse atténuée)
  3. Le TA gynoïde permet d’amortir les effets d’une chute sur le grand trochanter = protège le col fémoral d’une éventuelle fracture.
  4. Effet protecteur en situation d’agression : Plus de réserves d’É + masse grasse accrue = favorable
48
Q

C’est quoi le déni de l’obésité en tant que maladie chronique

A

Les personnes obèses vont alterner perte et reprise de poids, car ils gardent en esprit qu’il peuvent guérir de leur maladie et ne plus être obèse= ERREUR

Ils ne sont pas dans le déni d’être obèse, mais le DÉNI DE LA MALADIE CHRONIQUE, d’une condition sur laquelle ils ne peuvent agir.

49
Q

Comment vaincre le déni de l’obésité chronique

A

Par l’acceptation

« si tu désires une chose qui ne dépend pas de nous, tu ne pourras qu’échouer, sans compter que tu te mettras dans l’impossibilité d’atteindre ce qui est à notre portée et qu’il est plus sage de désirer, ce qui dépend de nous. »

50
Q

Comment le déni de l’obésité en tant que maladie chronique influence les occupations d’une personne présentant de l’obésité.

A

Tant que les personnes n’auront pas accepter qu’ils ont une maladie chronique. Ils vont se donner des excuses pour ne pas faire une activité à cause qu’il ne sont pas mince et mal vu par la société.
Exemple:
« Quand j’aurai perdu du poids, tout ira mieux, je rencontrerai quelqu’un, je ferai à nouveau du sport, je pourrai aller à la piscine… Mais pour le moment…».

Svnt les patients se donnent des règles ce qui restreint le champ de leur existence.
→ Sortir le moins possible pour éviter le regard des autres,
→ Ne pas aller au restaurant de peur d’être jugé sur sa façon de manger
→ Ne pas aller à la piscine, ne pas aller à la plage,
→ « j’attends mon petit garçon au coin de la rue quand je vais le chercher à l’école, pour qu’il n’ait pas honte de moi devant ses copains ».

51
Q

Attitudes contre-productives qui renforce le patient dans la dé-responsabilisation

A

· Confronter le client dans l’idée qu’il est très important de perdre du poids
· Poser un objectif de perte de poids
· Prétendre savoir ce qui est mieux pour le client
· Paternaliser : « On va commencer par cesser de grignoter » ce qui
infantilise le pt et le déresponsabilise de sa condition

Bref : le soignant aide rarement son patient lorsqu’il lui dit comment se comporter.

52
Q

Comment les ergo peuvent favoriser l’engagement d’une personne en situation d’obésité dans ses occupations? (4 étapes)

A
  1. Amener le patient à être responsable (acceptation de sa maladie)
  2. Amener à sortir de la lutte avec la thérapie d’acceptation et de l’engagement (acceptation de soi et des émotions négatives)
  3. Amener à sortir de la dictature du langage (autonomie/ écoute de soi)
  4. Favoriser l’engagement, vers la responsabilité (l’autonomie par le travail de l’engagement-> redonner du sens)
53
Q

Comment amener le patient à être responsable? (en 4 étapes)

A

L’obèse ne peut être responsable et autonome tant qu’il n’accepte pas sa maladie.

  1. L’acceptation signifie: vouloir vivre en étant en surpoids, et ne plus vouloir être mince.
  2. Appropriation des nouvelles perspectives offertes par la « condition » qu’est l’obésité.
  3. Appropriation = autonomie : où le patient se fixe ses propres règles, selon sa propre norme.
  4. L’autonomie l’amène à être responsable de sa vie
54
Q

Expliquer cette lutte où la personne obèse est piéger dans un cercle vicieux

A

Ces patients luttes contre ses habitudes et ses émotions naturelles, car «manger ses émotions» permet un équilibre avec ses émotions

  • Le patient obèse a 2 problèmes :
  1. Un terrain favorable aux émotions négatives (une estime de soi basse, une histoire douloureuse), auquel s’ajoute
  2. Une lutte constante contre lui-même (corps et comportements), stratégie hautement inefficace qui contribue de surcroît à la détérioration de l’humeur et autres variables psychologiques, et à terme à l’aggravation du problème pondéral
55
Q

Comment aider à sortir de la lutte avec la thérapie d’acceptation et d’engagement?

A

But de cette thérapie : L’acceptation de la maladie comme partie de soi, puis l’engagement, l’appropriation en acte de cette maladie.

Donc le patient doit arrêter de lutter contre ses habitudes et ses émotions naturelles

  • Face à cela, l’ergo ne doit ni renforcer le patient dans ce schéma de lutte improductive contre le poids, ni prescrire la moindre règle alimentaire.
  • Avoir une attitude d’écoute et d’empathie, afin d’aider le patient:
    • à identifier la fonction de ses comportements,
      - à sortir de la logique binaire des bons et mauvais comportements,
    • lui faire comprendre qu’il n’existe pas de « recette magique » qui puisse régler définitivement, et facilement, son problème.

Ainsi permettre d’amener le patient à sortir de la lutte : vers l’acceptation de soi et des émotions négatives.

56
Q

C’est quoi la dictature du langage? et sa conséquence?

A

Tyrannie du langage établie par société/entourage: « Je suis gros donc je ne peux pas [rencontrer quelqu’un], je dois faire régime ».
= Empêche le patient de savoir ce qu’il veut, ressent, et est vraiment.

Dictature du langage de ce « qu’il faut faire» et « ne faut pas faire » qui conduisent à la lutte et à des situations absurdes

57
Q

Comment amener les patients sur le chemin de l’acceptation: Sortir de la dictature du langage (avec la thérapie d’acceptation et d’engagement)

A

Le patient doit passer par un nouveau rapport au langage (dictateur) définissant et fixant une situation qui n’est alors plus modifiable.

Utiliser techniques de « pleine conscience » :
○ L’aider à réécouter ses propres sensations corporelles, ses émotions, ses pensées, par un contact avec l’instant présent et l’expérience.
○ Permet de diminuer le ressenti de stigmatisation, l’anxiété et la reprise de poids.
○ Écoute de soi = autonomie en respectant ses réelles envie et non celle d’un régime
○ Le soignant l’aidera à respecter à nouveau son corps, en travaillant sur ses sensations alimentaires, faim et satiété.
- comme manger « car c’est l’heure » sans avoir faim.

Cela permettra la flexibilité psychologique et ainsi réduire l’évitement expérientiel
- celui qui pense spontanément qu’il ne peut pas aller dîner chez des amis sans être tenté et manger trop, ou sans être jugé par eux pourra, par l’expérimentation pas à pas, comprendre que même s’il a cette pensée, elle ne correspond pas à la réalité.

= multitudes de réaction possible à une situation/ émotion

58
Q

Définir l’engagement dans le processus vers la responsabilité (l’autonomie par le travail de l’engagement)

A

L’engagement sera la prise en main de la condition enfin acceptée, le moment où le patient obèse décidera de lui-même comment vivre avec sa maladie.

Là où l’autonomie peut apparaître comme une gestion au quotidien, dans l’instant présent, de sa condition,
-> l’engagement sera davantage une projection vers une nouvelle « perspective ».

59
Q

Quelle est la finalité de la thérapie de l’acceptation et de l’engagement avec une personne en situation d’obésité?

A

La finalité n’est pas l’acceptation,

Finalité = dépassement de la maladie.
○ Le 1er pas de l’acceptation libère l’esprit et l’énergie du patient, qui peut alors se consacrer à agir en fonction de ses valeurs.

60
Q

Comment favoriser l’engagement, pour mener à un sentiment positif de responsabilité

A

Retrouver un sens à ses actions et sa vie ainsi que d’agir en concordance avec soi-même:
1. Identifier ses valeurs:
○Exercice de penser à un souvenir agréable et le faire réfléchir sur les valeurs à l’origine de ce sentiment positifs
○ 2e type d’exercice : lui demander ce qu’il voudrait qu’on retienne de lui, ce qui lui permet de se rendre compte des grandes lignes qu’il souhaite donner à sa vie, (sauf « Il a bien fait régime toute sa vie » ou « Il a réussi à perdre du poids ». )

  1. S’engager dans l’action et renforcement de ses choix :
    ○ En soulignant l’aspect positif de l’action accomplie,
    ○ En limitant éventuellement la volonté de trop en faire trop vite, car risque de découragement.
61
Q

Quels sont les défis (2) à effectuer des AVQ chez les personnes obèses?

A
  1. Difficultés en raison des limites de portée, de force, douleur et endurance.
  2. Souffrir de neuropathies = sensibilisation accrue à la sécurité pour éviter la dégradation de la peau.
62
Q

2 Éléments à tenir compte avec les équipements adaptatif

A
  1. Taille ( ex: aide chaussette souple pour être adapté à la taille du mollet et à la portée)
  2. Durabilité (ex: poids maximal)
63
Q

Interventions pour faciliter l’habillage des personnes obèses (5)

A

Difficulté de portée:
1. Bâton d’habillage (pousser et tirer les vêtements sur les MI ou pour passer chemise autour des épaules)
2. Enfile chaussette souples
3. Lacet élastiques/ attaches adaptés (velcro)
4. Pince à long manche (ramasser au sol ou enlever les vêtement des cintres)
5. Vêtement à ouverture frontales, amples, extensible

64
Q

Interventions pour faciliter l’hygiène complète des personnes obèses (4)

A

Difficulté de portée:
- Équipement à long manche et possibilité de rajouter une rallonge
- Sèche-cheveux (pour sécher la peau au endroits inaccessibles)

Difficulté d’endurance
- Douche téléphone avec long boyau
- Banc de transfert bariatrique (retirer dossier pour plus de surface assise et serviette supp pour déversement)

65
Q

Interventions pour faciliter les soins personnels des personnes obèses (2)

A

Enjeux d’intégrité de la peau:
- Miroir à long manche

Difficulté de portée:
- Produit en spray en vente libre

66
Q

Interventions pour faciliter l’hygiène à la toilette des personnes obèses (5)

A

Difficulté de portée:
-Support/ rallonges pour papier hygiénique
- Bidet monté sur les toilettes
- Bâton d’habillage (remonter vêtement)
- Urinal à long manche (fait maison)

Enjeux de surface:
- Chaise d’aisance bariatrique lisse au dessus de la toilette

67
Q

Interventions pour faciliter la mobilité fonctionnelle des personnes obèses (6)

A

Enjeux de force:
-Installer des meubles à une hauteur appropriée
- Fauteuil auto-souleveur bariatrique

Enjeux d’endurance:
- Chaise berçante/bureau bariatrique actionnée par les pieds
- Déambulateur à 4 roue avec siège
- FR bariatrique

Œdème : surélever les MI

68
Q

TNC: Principe de neuroplasticité : plasticité cérébrale, réserve cérébrale et réserve cognitive

A

Plasticité cérébrale : correspond à la capacité du cerveau à se modifier, tout au long de la vie, dans ses structures (réserve cérébrale), ou dans son adaptation fonctionnelle (réserve cognitive), tant lors de lésions cérébrales que sous l’effet de stimulations cognitives.
- Renforcement des synapses “chemins” utilisées et
- Affaiblissement des synapses “chemins” non utilisées

Réserve cérébrale : Caractéristiques structurelles (volume cérébrale, # de neurones). Favorisée par l’activité physique (augmente vascularisation cérébrale et développement de nouveaux neurones tout au long de la vie). = volume

Réserve cognitive : Préserver la cognition malgré la présence de changements cérébraux. Nouvelles stimulations cognitives tout au long de la vie : enrichissement des liens synaptiques et plus grande efficacité du cerveau, fort utile en présence d’atteintes cognitives.
* Adaptation à la présence de zones dysfonctionnelles par la maladie en mobilisant les zones cérébrales saines pour qu’elles puissent réaliser les fonctions cognitives qui sont menacées.

= efficacité des fc cognitive (loisir variées, niveau scolarité, niveau de stimulation) = préventif pour Alzheimer

69
Q

Nommer des stratégies cognitives misant sur les capacité préservées (6)

A
  1. Routine automatisée
  2. Apprentissage sans erreur
  3. Estompage
  4. Encodage moteur
  5. Récupération espacée
    (2,3,5= stratégie de restauration)
  6. Aides mnésiques externes
70
Q

Clientèles visée pour les stratégies cognitives misant sur les capacités préservées

A

Personnes âgées :
* Présentant un trouble neurocognitif (TNC) majeur léger à modéré;
- Mémoire procédurale et processus de récup implicite de l’info
- Nouveaux apprentissage: séquence automatisée déclenchée de façon inconsciente avec un stimuli déterminé.
- « Certaine » conscience des
difficultés ou gains secondaires
à l’intervention.
* Demeurant à domicile;
* Présentant des difficultés fonctionnelles

71
Q

Expliquer la stratégie cognitives misant sur les capacités préservées: Routine automatisée

A

Ex: Séquence existante : doit se rendre à la salle à manger le midi
* Ajout d’aller à l’infirmerie avant le repas

EX: Rappels nécessaires pour faire hygiène + tâches familières antérieures (vider poubelles
Séquence existante:
a. regarde le téléphone pour la date
b. Regarde le calendrier pour le jour (à partir de la date)
c. Prend sa dosette fait par sa conjointe (à partir du jour)

Ajout d’une étape pour regarder son horaire afin de savoir ce qu’il doit faire dans la journée. Horaire complété par sa conjointe.

72
Q

Expliquer la stratégie cognitives misant sur les capacités préservées: Apprentissage sans erreur

A

S’assurer de la réalisation des bons gestes à chaque répétition car le corps les retiens. Utile pour l’intégration d’aides externes, difficultés de mémoire prospective. Prévenir le mauvais encodage moteur en évitant les erreurs entre les pratiques et durant les pratiques
§ Accompagnement pour se rendre à l’infirmerie en dehors des rencontres d’ergothérapie (pairage)
§ Intensification des rencontres d’entrainement pour accélérer l’apprentissage
§ Conjointe ramène M. à vérifier l’horaire lors de sa routine le matin.

73
Q

Expliquer la stratégie cognitives misant sur les capacités préservées: Estompage

A

Diminuer graduellement des indices lors de l’apprentissage. Repose sur les processus de récupération implicites
○ Fournir des indices suffisants pour éviter les erreurs et les réduire au fur et à mesure de l’apprentissage

74
Q

Expliquer la stratégie cognitives misant sur les capacités préservées: Récupération espacée

A

Refaire les séquences à des délais de plus en plus espacées pour favoriser l’apprentissage. Favorise consolidation.
- On double le délais par 1 min, 2 min, 4 min, 8 min, etc. si erreur on diminue
○ Pratiques du trajet de la chambre à la salle à manger / infirmerie

75
Q

Expliquer la stratégie cognitives misant sur les capacités préservées: Aides mnésiques externes

A

○ Calendrier à gros chiffres
○ Cahier de visite
○ Liste de numéros de téléphone
○ Tableau avec les dates et les heures des rendez-vous
○ Minuterie
○ Agenda (onglets)
○ Montre mémos (date, numéros de téléphone, noms, rendez-vous)
○ Alarmes mentionnant l’action à poser
○ Objets à la vue
○ Portefeuille de conversations
○ Fiches d’organisation des tâches ménagères
○ Messages sur les lieux de passage
○ Fiches d’actions nécessaires
○ Fer à repasser intelligent
○ Téléphone à numéros préenregistrés
○ Liste sur la porte pour éléments à ne pas oublier

76
Q

Principes généraux des stratégies cognitives misant sur les capacités préservées (6)

A
  1. Potentiel d’apprentissage:
    ○ Habiletés préservées (neuroplasticité et réserve cognitive) :Mémoire procédurale, Processus de récupération implicite de l’information
  2. Certaine conscience des difficultés
    ○ Engagement
    ○ Perception de pertinence
    ○ Nécessaire pour le transfert dans la quotidien (phases de la réadaptation)
  3. Motivation intrinsèque:
    ○ Gains pour la personne
    ○ Faire plaisir à l’aidant n’est pas suffisant pour maintien de l’engagement à long terme
    ○ Objectif signifiant
  4. Objectifs, priorités
    ○ Cibler les objectifs prioritaires (1 à 2)
    ○ Éviter de vouloir tout travailler
  5. Analyse d’activités
    ○ Quelle est l’étape problématique de la tâche?
    ○ Partir de celle-ci pour identifier les solutions
  6. Compréhension des habiletés cognitives
    ○ Habiletés atteintes et habiletés préservées
    ○ Savoir avec quelles habiletés il est possible de travailler; permettra d’orienter les stratégies
    ○ ** Attention à l’aspect culturel et aux habitudes de vie antérieures
77
Q

Expliquer les stratégies compensatoires

A

Les stratégies compensatoires enseignent aux patients de nouvelles façons d’effectuer des tâches cognitives et impliquent l’utilisation de stratégies internes et externes
ex: aide mémoire
* Imagerie visuelle: association d’informations matérielles et visuelles. Des images mentales sont créées pour faciliter l’apprentissage et le rappel de la matière
* Méthode des lieux : relier mentalement un lieu avec chaque élément à retenir

78
Q

Nommer les 3 stratégies complémentaire au approche de restauration (Apprentissage sans erreur, récup espacée et estompage) et à l’approche compensatoire

A
  • Stimulation cognitive
  • L’entrainement cognitif
  • Réadaptation cognitive

Chez les personnes âgées en bonne santé, l’entraînement cognitif est l’approche la plus étudiée et comprend à la fois des stratégies réparatrices et compensatoires. **

79
Q

Distinguer les stratégies complémentaires

A
  1. Stimulation cognitive
    ○ Cerveau se restructure en réponse à stimulation, même si âge avancé
    ○ ↑ Vitesse de traitement (attention), Mémoire (Imagerie, Élaboration, Méthode des lieux), Résolution de problèmes (« stop and think »), Amélioration tâches « vie quotidienne »
  2. Entrainement cognitif:
    ○ SE METTRE AU DÉFI COGNITIVEMENT!
    ○ Solliciter les capacités préservées + favoriser la neuroplasticité
    § nouveaux trajets; nouvelles recettes.
    ○ Musclez vos méninges
    ○ Trousse de stimulation cognitive (3e édition)
  3. Réadaptation cognitive
    Objectif ultime: MAINTENIR OU AMÉLIORER L’AUTONOMIE
    Objectifs secondaires:
    * Améliorer la qualité de vie;
    * Améliorer le sentiment de compétence;
    * Diminuer le fardeau des aidants;
    * Diminuer les SCPD (comportements réactifs)