Intégrité de la peau et surface thérapeutique Flashcards

1
Q

Définir ce qu’est un plaie

A

Definition: une lésion de pression est un dommage localisé à la peau et/ou aux tissus mous sous-jacents, habituellement a/n d’une proéminence osseuse ou sous un dispositif médical.

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2
Q

Facteur de risques d’une lésion inévitables

A
  • Statut cardiopulmonaire significativement altéré (hypotension, vasoconstriction, hypoxémie, anémie, hypoventilation, insuffisance cardiaque, etc.);
  • Tout dispositifs médicaux empêchant la mobilisation de l’usager (ex: recommandation post-fracture, etc.)
  • État nutritionnel et hydrique inapproprié
  • Facteurs de comorbidité multiples (insuffisance rénale chronique, fonction hépatique dysfonctionnelle, niveau de conscience altéré, sclérose multiple, AVC, obésité, coma, lésion vertébrale, anesthésie/temps opératoire, âge, etc.);
  • Élévation de la tête de lit supérieure à 30 degré
  • En fin de vie (défaillance des fonctions de la peau, dysfonction des organes);
  • Choc septique ou une réponse systémique inflammatoire intense
  • Brulures sévères
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3
Q

C’est quoi une lésion des muqueuses

A

C’est causée par une pression exercée par du matériel médical causant une ischémie des tissus. Ces lésions sont localisées a/n de la bouche, du tractus gastro-intestinal (anus, rectum), de la muqueuse du nez, du tractus urinaire et du vagin.

Exemples des dispositifs médicaux en cause:
* Le matériel d’oxygénothérapie (ex. : lunette nasale, tube endothrachéal),
* Les tubes orogastriques et nasogastriques,
* Les cathéters urinaires et les entérocollecteurs rectaux à ballonnet.

La classification des lésions de pression de la peau ne peut s’appliquer aux lésions de pression des muqueuses.

Le processus de cicatrisation d’une lésion des muqueuses = identique à celui d’une lésion de la peau hormis l’absence de cicatrice.

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4
Q

C’est quoi les ulcères terminaux de Kennedy

A

En fin de vie
Le processus de défaillance des organes vitaux interfère avec le bon fonctionnement d’autres organes contribuant, par le fait même, à une plus grande détérioration du fonctionnement global du corps, et éventuellement à la mort de l’individu.

Caractérisé par:

  • Défaillance des mécanismes d’homéostasie liés au fonctionnement de la peau
  • Diminution de la perfusion cutanée et des tissus sous-cutanés
  • Réaction inflammatoire extrême
  • Hypoxie tissulaire localisée
  • Diminution de l’oxygène disponible
  • Diminution des nutriments disponibles
  • Altération dans les mécanismes d’élimination des déchets métaboliques

Condition de la peau = reflet santé global du corps souvent irréversibles

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5
Q

Caractéristiques de l’ulcère terminal de Kennedy :

A
  • En forme de poire, papillon ou fer à cheval;
  • Habituellement localisé au coccyx et au sacrum (il peut aussi être présent sur d’autres régions à risque);
  • Coloration variée : rouge, jaune ou noire;
    *Apparition soudaine et détérioration rapide (annonçant une mort prochaine dans les 2 semaines suivant l’apparition de la lésion).
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6
Q

Facteurs de risques reliés au développement d’un ulcère terminal de Kennedy

A
  • Faiblesse et diminution progressive de la mobilité de l’usager;
  • Statut nutritionnel sous-optimal :
    ○ Perte d’appétit,
    ○ Perte de poids,
    ○ Cachexie,
    ○ Diminution des taux d’albumine et de préalbumine,
    ○ Diminution du taux d’hémoglobine,
    ○ Déshydratation;
  • Diminution de la perfusion tissulaire :
    ○ Altération de l’oxygénation cutanée,
    ○ Diminution de la température de la peau,
    ○ Nécrose de la peau;
  • Perte d’intégrité cutanée reliée à :
    ○ L’utilisation de matériel médical,
    ○ L’incontinence (urinaire ou fécale ou les deux),
    ○ Des irritants chimiques (ex. : antiseptiques),
    ○ Une exposition chronique à des liquides (ex. : exsudat d’une plaie),
    ○ Des déchirures cutanées,
    ○ La présence de pression, friction, cisaillement,
    ○ La présence d’infection;
  • Système immunitaire déficient (altéré)
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7
Q

Déterminer l’objectif de soins en fonction des « 5 P » :

A
  1. Prévention (interventions préventives);
  2. Prescription (traitement local favorisant une cicatrisation);
  3. Préservation (traitement local de maintenance = plaie de maintenance);
  4. Palliation (traitement local visant le confort de l’usager);
  5. Préférences (tenir compte des désirs de l’usager).
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8
Q

Physiopathologie de la lésion de pression

A
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9
Q

Nommer les régions fréquemment touchées par les lésions de pression

A

50% des lésions de pressions sont localisées a/n du sacrum et des talons:
* Sacrum : 28,3%
* Ischions: 3,2%
* Trochanters: 2,8%
* Talons: 23,6%
* Malléoles: 2,5%
Autres sites:
* Occiput : 0,7%
* Omoplates :0,6%
* Coudes: 3,9%
* Genoux: 1,1%

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10
Q

Échelle de braden et interprétation

A
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11
Q

Décrire une plaie de stade 1

A

Peau intacte dont la rougeur ne blanchit pas à la pression

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12
Q

Décrire une plaie de stade 2 :

A

Perte partielle de la peau touchant l’épiderme et le derme. Lit de plaie rouge à rosé

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13
Q

Décrire une plaie de stade 3

A

perte complète de la peau touchant l’épiderme et le derme. On peut voir graisse et tissus non viable (sinus)

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14
Q

Décrire une plaie de stade 4

A

perte tissulaire complete. On voit muscle, tendon, os

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15
Q

Décrire plaie de stade indéterminé

A

Perte tissulaire complete recouverte d’un tissu nécrosé.

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16
Q

Décrire une plaie des tissus profonds

A

zone de décoloration marron violacé du à la pression et cisaillement.

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17
Q

Expliquer le facteurs de risques de lésions de pression: Intensité de la pression

A

Intensité: important de différencier «pression capillaire» et «pression de fermetures des capillaires»

  • Pression capillaire : La pression hydrostatique normale est approximativement de 32 mm Hg à la fin du réseau capillaire artériel et de 12 mm Hg à la fin du réseau veineux. La pression osmotique moyenne dans les tissus est d’environ 25 mm Hg.
  • Pression de fermeture des capillaires : Fait référence à la pression minimale requise pour qu’un capillaire s’affaisse. Il s’avère qu’une pression externe supérieure à 12 mm Hg est suffisante pour que les capillaires se ferment et produisent une hypoxie tissulaire, une anoxie et conséquemment une mort cellulaire

À titre indicatif, la pression exercée sur les tissus est :
* en position dorsale, latérale ou ventrale : 100 mm Hg;
* en position assise : atteint jusqu’à 300 mm Hg aux ischions.

Durée: Dommage tissulaire = intensité + durée de la P

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18
Q

Expliquer le facteurs de risques de lésions de pression: Tolérance des tissus

A

Tolérance des tissus: facteur déterminant

  • La condition, ou l’intégrité, de la peau et des structures de soutien sous‐jacentes (vaisseaux sanguins, liquide interstitiel, collagène, etc.) influencent la capacité de la peau à redistribuer la pression.
  • Plusieurs facteurs intrinsèques et extrinsèques altèrent la capacité à effectuer cette tâche
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19
Q

Nommer les facteurs de risques extrinsèques au développement d’une lésion de pression

A

*Friction
1. Cisaillement
2. Humidité

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20
Q

Expliquer le facteurs de risques extrinsèque du développement d’une lésion de pression : Friction

A
  • Lésion de Friction n’est pas lésion de pression
  • Friction n’est pas une cause directe de la lésion pression
  • Friction : altère l’épiderme et les couches supérieures du derme
    *Effet synergique (friction + gravité) Þ effet de cisaillement
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21
Q

Expliquer le facteurs de risques extrinsèque du développement d’une lésion de pression : cisaillement

A
  • Cisaillement = la gravité poussant vers le bas + résistance du corps (friction) entre usager et surface Þ Force mécanique caractérisée par le déplacement des plans osseux et sous cutanés l’un p/r à l’autre
  • Peau bouge très peu donc torsion de la peau par un déplacement parallèle
  • Conséquences:
    • Déformation des vaisseaux sanguins
    • Déchire les tissus
    • Favorise le développement du sous-minage dans une plaie
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22
Q

Expliquer le facteurs de risques extrinsèque du développement d’une lésion de pression : humidité

A
  • Facteur prédisposant : altère la résilience de l’épiderme aux forces externes
  • Humidité légère à modéré: aug phénomène de friction et de cisaillement
  • Humidité abondante : dim phénomène de friction et de cisaillement
  • Microclimat= T° corporelle + niveau d’humidité de la peau
    • Sources d’humidité:
      ○ Incontinence urinaire: urine modifie le pH de la peau (devient alcalin) Þ Altère la flore cutanée = peau + vulnérable
      ○ Incontinence urinaire & fécale: Urée + bactéries des selles = ammoniac qui libèrent des toxines et irritants chimiques Þ Agresse ++ peau
      ○ Transpiration, diaphorèse et fièvre
      ○ Exsudat d’une plaie
    • Microclimat = fonctionnalité thérapeutique de certaines surfaces permettant de maintenir la T° cutanée dans la normale et gère l’humidité entre la surface et l’usager
      ○ Créer par une circulation d’air sous le tissu semi-perméable de recouvrement, via un recouvrement imperméable ou via une circulation d’air entre usager et le recouvrement
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23
Q

Nommer les facteurs de risques intrinsèques de l’apparition d’une lésion de pression

A
  1. âge >65 ans
  2. hypotension
  3. stress
  4. tabagisme
  5. dénutrition et déshydratation
  6. élévation de la Élévation de la T° corporelle
  7. maladie et comorbidités
  8. médication
  9. dlr
  10. obésité
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24
Q

Expliquer le facteurs de risques intrinsèque du développement d’une lésion de pression : âge

A
  • Jonction dermo‐épidermique s’amincit, se sépare, Þ altération de l’orientation des fibres de collagène + diminution dans les échanges d’éléments nutritifs = dim de la résistance au cisaillement
  • Atrophie graduelle de la peau + changements/altérations des systèmes sanguin et lymphatique a/n de la peau apparaissent.
    • dim Perception de la dlr
    • Retard de rx sensorielle
    • ­ aug de la fragilité vasculaire
    • Perte de tissu gras sous-cutané
    • Déclin réponse inflammatoire avec l’âge
  • Ces changement = dim capacité des tissus mous à redistribuer la P sans compromettre la circulation
  • Prédisposent les PA aux déchirures cutanées
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25
Q

Expliquer le facteurs de risques intrinsèque du développement d’une lésion de pression : hypotension

A
  • Occasionne une redistribution fonctionnelle du sang des structures de la peau vers les organes vitaux. Étant moins vascularisés, dim pression de fermeture des capillaires Þ prédisposition au processus d’ischémie.
  • Tissus profonds + vulnérable car vascularisation extensive
    *Talons chez un usager présentant une basse pression (hypotension, état de choc, déshydratation)= + à risque de lésion de pression.
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26
Q

Expliquer le facteurs de risques intrinsèque du développement d’une lésion de pression : stress

A
  • Stress émotionnel ­ la libération de cortisol dans le corps humain. aug [cortisol] altère les propriétés mécaniques de la peau en aug disproportionnellement la dégradation du collagène p/r à sa synthèse.
    *Les glucocorticoïdes interférant avec la diffusion de l’eau, des minéraux et des nutriments entre les réseaux capillaire et cellulaire Þ des changements structuraux dans le tissu conjonctif
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27
Q

Expliquer le facteurs de risques intrinsèque du développement d’une lésion de pression : Tabagisme

A
  • Hypoxie des tissus et limite cicatrisation
    *Nicotine stimule le SN sympathique = libération d’épinéphrine Þ vasoconstriction périphérique + dim circulation sanguine + ­ aug fixation du CO à hémoglobine au détriment du O + interférence dans métabolisme de l’oxygène due à la présence hydrogène
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28
Q

Expliquer le facteurs de risques intrinsèque du développement d’une lésion de pression :Élévation de la T° corporelle

A
  • Le corps démontre une ­de 10 % de son métabolisme pour chaque ­ de 1 °C de la température corporelle
  • ­ T ° corporelle augmente le métabolisme + consommation d’O2 Þ aggravant l’effet d’ischémie en ­ besoins en oxygène
  • Le contrôle de la T° corporelle = composante de la tolérance des tissus à la pression
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29
Q

Expliquer le facteurs de risques intrinsèque du développement d’une lésion de pression: Médication et dlr

A

*Médicament qui dépriment le SNC + dim Capacité à ressentir la dlr et l’inconfort

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30
Q

Expliquer le facteurs de risques intrinsèque du développement d’une lésion de pression: Obésité

A
    • de difficulté pour mobilité au lit /fauteuil
      ­* aug niveau d’humidité entre usager et literie et entre 2 plis cutanés
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31
Q

Nommer les différentes options de transfert avec un appareillage

A
  1. Levier à station debout (vu en HC)
  2. Levier ReTurn 7500 (rouge avec pad au genou)
  3. Levier Stand Assist (pad sous les fesses)
  4. Lève-personne mobile au sol
  5. Lève-personne sur rail au plafond
  6. Lève-personne structures amovibles
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32
Q

Critères d’utilisation des aides à la station debout

A
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33
Q

Effet de l’utilisation des lève-personnes complets et assis-debout

A
  • Les résidents sont - alités et -de plaies de pression dans les résidences où les lève-personnes de tous types sont plus accessibles.
    o Toutefois, cela est moins important chez la population utilisant des lèves-personnes complets car ceux-ci ont moins de mobilité
    o Ces avantages sont + importants pour les personnes pouvant supporter un certain poids et utiliser le lève-personne assis-debout pour qui le maintien de la mobilité est plus probable
  • Les chutes et les fractures des résidents sont associées modérément à l’utilisation/la disponibilité de lève-personnes
    o Cela s’explique par le fait que si la personne a besoin d’une aide à la mobilité et d’un lève-personne, elle est à plus haut risque de chutes donc le fait de se mobiliser et de sortir du lit avec un lève-personne aug les risques de chutes p/r à l’immobilisation au lit.

*Des politiques et procédures sécuritaires ont été mises en place pour l’utilisation des lève-personnes et cela a mené à une réduction des risques de chute
o Malgré l’entraînement des proches et du personnel à la bonne utilisation du lève-personne, il reste la présence de risque de chutes car cela est un risque qui sera toujours apporté par la mobilisation de résidents.
*Il est mieux de bien sélectionner les résidents pour l’utilisation d’un lève-personne assis-debout et d’observer les changements de leur condition et tant qu’il n’y a pas de changement, poursuivre son utilisation pour bénéficier des avantages de cette mobilisation

34
Q

Les effets de la hauteur de soulèvement des lève-personnes assis-debout sur le poids supporté par le personnel infirmier :

A
  • Pour prévenir les dlr et blessures aux épaules du personnel, des lève-personnes assis-debout sont utilisés pour transférer des patients avec appui partiel avec l’utilisation de la force des membres supérieurs
  • Les patients supportent une plus grande partie de leur poids lorsqu’ils sont soulevés plus haut
  • Tenir les poignées n’a pas d’effet sur le poids supporté par le personnel lors du transfert
  • À hauteur plus basse, l’utilisation des poignées ne diminue que très peu le poids supporté
  • Tous les participants étaient plus confortables d’utiliser le lève-personne mécanique que la ceinture de marche pour effectuer un transfert du FR au lit
  • Les lève-personnes assis-debout peuvent être utilisé par des personnes Æ forces dans les MS
  • Les personnes ayant une moins bonne capacité à supporter leur poids peuvent être transportées moins haut dans le lève-personne assis-debout.
35
Q

Utilité du lève-personne complet

A

Le PML complet est utilisé pour soulever et transporter les résidents capables de supporter moins de la moitié de leur poids.

· Certains PML complets peuvent être utilisé pour les résidents bariatrique.
· Il y a une augmentation de résidents de longue durée qui utilise cet appareillage.

36
Q

Désavantage du lève-personne mobile au sol

A
  • Efforts souvent en torsion du dos pour déplacer l’appareil avec le client (tirer, pousser, tourner), donc risque de lésion.
  • Difficile à déplacer sur du tapis ou une surface de plancher inégale (nécessité de modifier le plancher).
  • Nécessite un espace de giration de 183 cm (6 pi).
  • Nécessite un espace de rangement lorsque non utilisé.
  • Client totalement dépendant des aidants et soignants pour ses déplacements.
  • Hauteur max de levée restreinte par la hauteur max du mât
  • Peut aider à déplacer le client dans le lit, mais crée de l’encombrement.
  • Temps de suspension dans la toile plus long.
  • Temps d’utilisation plus long.
37
Q

Avantages du lève-personne sur rail au plafond

A
  • Aucun effort pour déplacer l’appareil. Peu d’efforts pour glisser le moteur et le client sur le rail. Peu ou pas de risque de lésion.
  • L’état du plancher n’augmente pas les efforts. Ne nécessite pas d’adaptation du plancher
  • Pas besoin d’espace au sol
  • pas besoin espace de rangement requis
  • Favorise l’autonomie du client qui a l’usage d’au moins une main (modèles à 4 fonctions).
  • Hauteur max de levée plus importante
  • Aide à positionner dans le lit sans ajouter à l’encombrement
  • Réduction du temps de suspension dans la toile
  • Réduction du temps d’utilisation
38
Q

Éléments à considérer lors de l’utilisation du LPSRP

A

Dans la chambre, on installe le rail au-dessus du lit pour transférer le client du lit au FR. L’installation la plus fréquente permet le transfert à côté du lit mais, au besoin, elle peut aussi être au pied du lit.

Si des transferts sont effectués dans d’autres pièces, par exemple au salon et dans la salle de bain, le rail doit couvrir les endroits de transfert dans chaque pièce.

39
Q

Utilisation du LPSRP

A
  • Transfert dans la sdb (entrer, sortir du bain)
  • Positionnement complet au lit
  • Soins d’incontinence
40
Q

Type de structure amovible

A
  1. autoportante
  2. structures à serres à 3 poteaux pour la SDB
  3. structure autoportante avec pont roulant
41
Q

Utilisation de la toile universelle ou «quick fit en U»

A
  • s’installe et se retire facilement
  • Peut avoir 6 courroies pour usager manquant de tonus ou si agités
  • Permet meilleur positionnement des hanches
  • Peut être utilisée à la toilette, mais le port de vêtements adaptés est nécessaire
  • Possible de laisser la toile au fauteuil de l’usager, mais on doit veiller à retirer les courroies sous les cuisses
  • Peut avoir un appui-tête
  • Æ utiliser avec usager amputé d’un MI
  • Présence d’une PTH = seule toile pouvant être utilisée

Utilisation (note pour stage/HC):
* Tjs croiser les courroies
* Toile couvre grand trochanter
* En général, les boucles les plus courtes sont utilisées aux épaules et les plus longues aux jambes. Ceci permet d’obtenir une position plus assise (hanche près de 90 degrés), si une position plus couchée est désirée, le professionnel vous demandera d’utiliser une plus longue aux épaules.

42
Q

Utilisation de la toile hamac

A
  • Utiliser avec des usagers:
    • Grabataire
    • Æ Positionnement particulier
    • Æ Agitation
    • Æ Spasticité
  • Peut être pleine ou avoir un trou
  • Le trou dim risque de glissement lorsque l’usager est assis
  • Ce type de toile est plus étroit que les autres modèles et a une apparence plus discrète lorsque laissée au fauteuil
  • attention! La toile hamac = seule toile dont on croise Æ les courroies. Il faut donc redoubler de vigilance lors de son utilisation
43
Q

Utilisation toile hygiénique ou ceinture

A
  • S’installe et se retire facilement
  • Attache en forme de boucle ou velcro
  • Vêtements adaptés Æ nécessaire pour aller au toilette
  • Ñ elle doit être utilisé pour les usagers qui ont une bonne force des MS
  • Æ utiliser pour usagers hémiplégiques, avec rupture de la coiffe des rotateurs, avec fracture ou faiblesse d’un MS
    Æ utiliser avec usager amputé (MS ou MI)
44
Q

Utilisation de la toile barils

A
  • S’installe et se retire facilement
  • Vêtements adaptés Æ nécessaire pour aller au toilette
  • Attention: pas recommandé d’utiliser pour usagers hémiplégiques, avec rupture de la coiffe des rotateurs ou faiblesse d’un MS ou du tronc, à moins que cela ne soit demander par un professionnel de la réadaptation
  • Æ utiliser avec usager amputé (MS ou MI) ou usager avec fracture d’un MS
  • Exige - de force des MS que la toile hygiénique et +confortable pour les épaules
45
Q

Utilisation de la toile à double cuissarde

A
  • Toile plus enveloppante pour tous usagers
  • Peut être utilisée pour usager amputé d’un MI
  • Aussi disponible avec 6 courroies
  • Pas utiliser avec PTH
  • Peut rester sous l’usager lorsqu’il est assis, mais on doit retirer les courroies sous les cuisses
  • Ñ tend à coller les cuisses l’une contre l’autre et à les tourner vers l’intérieur. Donc, attention pour usager avec problème de hanche
  • Æ utiliser pour amener l’usager aux toilettes
46
Q

Positionnement au lit pour diminuer les plaies de pression

A
  1. Assis à 90°
    * Le poids du corps entier est distribué sur une très petite surface ce qui résulte en une plus grande pression et donc un plus grand risque de développer un ulcère de pression a/n du sacrum.
    * Une position assise droite devrait être maintenue seulement pour de courte période de temps, ou des méthodes pour réduire la pression seront nécessaires.
  2. Demi-assis en DD (60°)
    * Résulte en une pression significativement plus petite qu’une position à 90°. Donc, préférable de manger en position demi-assis qu’à 90°.
  3. DD en position « semi-fowler » (on aime ++)
    * Position qui a le moins de pression.
    * Recommander si le pt doit rester dans une position pour + de 2h et s’il n’a pas de contre-indication.
    * Cette position est relaxante et les forces de cisaillement sont minimales.
  4. DD à 30° (on aime)
    * Sur un certain type de matelas (polyéthylène-uréthane), la différence entre un DD à 30° et le semi-fowler n’est pas significative.
  5. Décubitus dorsal à 0, 30, et 60° :
    * La pression ne diffère pas de manière significative. Ne signifie pas qu’il a des risques égales de développer un ulcère de pression, car les forces de cisaillement ↑ lorsque l’angle est >30°.
  6. Décubitus latéral jambes à 90°
    * Pression sur une petite surface (grand trochanter), donc la pression est grande.
    * En position à 90° en DL avec le pt appuyer sur les épaules, la pression est + grande proche des épaules.
    * Si le bras et l’épaule sont déplacés de sous le corps du pt (position + confortable), la pression max bouge vers le pelvis et les genoux et la pression ↓ à l’épaule.
    * Pas de différence significative entre les 2 positions latérales à 90°.
    * Sur un matelas de polyéthylène uréthane la moyenne max de pression ne diffère pas de façon significative entre la position lat à 30 et 90° (30° plus facile à positionner, se fait à 1 personne : + utiliser)
  7. Décubitus latéral jambes à 30° (on aime +++)
    · Tourner le pt à une position à 30° ­ la surface de pression proche du pelvis où il y a plus de tissus mous → la pression est ↓ et peut alors être mieux distribué. Axe du tronc
    · Peut être fait avec des oreillers et un oreiller long peut être mis sous les MI et dégagé le talon du matelas ce qui permet de ↓ la pression à cet endroit.
    · 30° plus facile à positionner que le latéral à 90, peut se faire par une seule personne alors plus utilisée (placé à 90 : demande l’aide de 2 personnes)
  8. DV
    * Peu utilisée bien que la pression soit faible dans cette position.
    * Devrait être considérée comme une alternative pour certains patients. Cette face du corps ne présente pas de saillie osseuse particulière
    * Faire attention aux contre-indications de cette position. Exemple : trachéotomie
    * Il faut mettre un petit coussin sous l’abdomen pour soulager les lombaires
    * Les PA supportent rarement le positionnement en DV même en semi-latéral à moins qu’ils dormaient ainsi avant
47
Q

Interventions ergothérapiques selon les axes préventif dans le trx des plaies

A
  • Interventions qui préviennent l’apparition de plaies
  • S’appliquent principalement aux plaies/ulcères de pression

Cible les facteurs significatifs pour prévenir l’apparition d’une plaie.
Objectifs généralement visés :
− Promouvoir et favoriser la mobilité :
· Programme de prévention et de réduction des mesures de contention, chute
· Entraînement aux AVQ
− Favoriser l’adoption de saines habitudes de vie qui auront un impact favorable sur intégrité de la peau
· Autonomie à hygiène
· Capacité à s’alimenter et à s’hydrater (accessibilité, préparation, déglutition)
· Maintien d’une bonne posture
− Réduire ou éliminer les facteurs de risque extrinsèque:
− Gérer facteurs de risque
· Information, sensibilisation, enseignement
· À faire auprès des personnes à risque, aidants et personnel
− Rechercher les conditions optimales permettant d’assurer l’intégrité du client :
· Identification et réduction des risques environnementaux (aménagement des lieux, état du matériel, disponibilité des RH, adaptation de l’activité).

48
Q

Interventions ergothérapiques selon les axes curatif dans le trx des plaies de type diabétiques, artérielle ou veineuse

A
  • Comprend les interventions réalisées par l’ergo lorsque la personne présente une plaie
  • Favoriser la guérison ou prévenir la détérioration

· Surfaces préventives (matelas spécialisés)
· Équipements de posture, mobilité et transfert (ex : coussins FR)
· Orthèses statiques

  • Favoriser bonne HDV:
    · Sensibiliser et enseigner les principes de prévention des plaies de pression
    · Sélectionner les équipements et objets usuels dont les matériaux respectent la condition de la plaie (ex : vêtements, siège de douche, équipement de transfert)
    · Modifier les techniques de mobilité au FR
    · Prévoir un horaire pour assister la personne dans ses changements de position au lit
    · Enseigner aux aidants les méthodes et les techniques de transfert les plus appropriées
49
Q

Nommer les actions sur les forces mécaniques et l’environnement pour le trx des plaies de pression

A

a. La détermination du positionnement, des horaires de positionnement et du type de matériel spécialisé requis, p. ex. les modules de positionnement, les butées, les biseaux, les assises particulières, le siège-bascule au fauteuil roulant et les coussins spéciaux ;

b. La détermination des techniques de mobilité (au lit, en fauteuil roulant) et de transfert, ainsi que l’entraînement à leur utilisation ;

c. La détermination du type de surfaces thérapeutiques ;

d. La détermination des stratégies d’adaptation (p. ex. positions lors de l’habillage, l’hygiène corporelle et l’hygiène excrétrice), des équipements, dispositifs et matériels (p. ex. barre plafond-plancher, trapèze, siège auto-souleveur, matériel facilitant le glissement) et l’entraînement à leur utilisation ;

e. La détermination des aides techniques et de l’équipement facilitant les soins locaux de la plaie
f. La détermination et la fabrication d’orthèses statiques.

50
Q

Intervention préventive et curatif sur le facteur de risque: perception sensorielle

A
  • Mettre en place horaire de positionnement et des routines de soins
  • Retirer les bas et les chaussures à tous les quarts de travail (selon le milieu de soins).
  • Installer une surface d’appui préventive, réactive ou active, avec ou sans gestion du microclimat (ex. : tissu imperméable tel que du Gore‐ TexMD ou à faible perte d’air), sur le lit et le fauteuil.
  • Limiter le positionnement au fauteuil à 1h TID chez les usagers ayant une lésion de pression ne pouvant être dégagée
51
Q

Intervention préventive et curatif sur le facteur de risque: Humidité

A
  • Traiter la cause de l’humidité.
  • Établir un horaire pour l’élimination urinaire/fécale.
  • Instaurer une routine de vérification de la culotte d’incontinence.
  • Nettoyer la peau avec un produit nettoyant ayant un pH neutre, après chaque incontinence.
  • Utiliser une barrière cutanée et un hydratant pour la peau.
  • Appliquer des pansements mousses a/n des proéminences osseuses où des lésions de pression peuvent se développer (gérer le microclimat; NPUAP, EPUAP et PPPIA, 2014).
  • Observer la peau lors des changements de culotte d’incontinence ou changements de position.
  • Installer une surface d’appui avec gestion du microclimat (ex. : tissu imperméable tel que du Gore‐TexMD ou à faible perte d’air).
52
Q

Intervention préventive et curatif sur le facteur de risque: Activité

A
  • Encourager l’usager à effectuer ses mobilisations au fauteuil et dans la chambre selon sa tolérance.
  • Mettre en place un horaire de repositionnement.
  • Encourager l’usager à faire le transfert de poids en avant et en arrière, puis à gauche et à droite aux 15 minutes.
  • Encourager l’usager à faire des répulsions (push‐ups) aux 15 minutes.
  • Idéalement, l’usager ne devrait jamais s’asseoir sur une lésion de pression. Cependant, certains doivent s’asseoir dans un fauteuil afin ­ leurs mobilité et activité, et de prévenir des complications pulmonaires et circulatoires. En collab avec l’ergo, lorsqu’un usager s’assoit dans le fauteuil :
    • limiter le positionnement au fauteuil à une durée ≤ 1 heure, 3 fois/jour :
      ○ choisir un fauteuil à dossier haut et muni d’accoudoirs,
      ○ s’il y a utilisation d’un lève‐personne : enlever les sangles et les supports de transfert une fois la manœuvre terminée, car ce sont des sources potentielles de pression.
  • Installer d’une surface d’appui préventive, réactive ou active, sur le fauteuil
  • Orienter en physiothérapie.
  • Noter que l’utilisation d’AT peut causer ou résoudre une problématique de friction et de cisaillement (ex. : trapèze de lit).
53
Q

Intervention préventive et curatif sur le facteur de risque: Mobilité

A
  • Encourager l’usager à effectuer ses mobilisations au lit (seul ou avec aide).
  • Effectuer les mobilisations aux 2h/ Instaurer un horaire de positionnement.
  • Placer l’usager en position latérale à 30° p/r à la surface d’appui (ajout de coussins, d’un coussin avec angle de 30° ou d’oreillers).
  • Dégager les talons (placer un oreiller sous les jambes, des genoux aux chevilles; utiliser du matériel de mise en décharge ou des coussins avec angle de 30°).
  • Placer le genou en légère flexion (5 à 10°).
  • Installer une surface d’appui préventive, réactive ou active, sur le lit et le fauteuil.
  • Vérifier l’effet d’écrasement de la surface d’appui.
  • Orienter en physiothérapie.
  • Noter que l’utilisation AT peut causer ou résoudre une problématique de friction et de cisaillement (ex. : trapèze de lit)
54
Q

Intervention préventive et curatif sur le facteur de risque: Nutrition

A
  • ­ l’apport en protéines
  • Ajouter des suppléments de vitamines et minéraux
  • Offrir à boire et encourager la consommation de liquides (sauf s’il y a une limite hydrique à respecter)
  • Évaluer la capacité à s’alimenter seul
  • Encourager consommation de collation riches en protéines
    *Orienter vers une nutritionniste
55
Q

Intervention préventive et curatif sur le facteur de risque: Friction et cisaillement

A
  • Mettre des bas à l’usager afin de minimiser la friction a/n des talons.
  • Mettre des vêtements à manches longues à l’usager afin de ¯ la friction a/n des coudes.
  • Effectuer les mobilisations à l’aide d’une alèse de glissement (doit être placée sous tout le corps).
  • Élever le pied de lit à 30° et la tête de lit jusqu’à un max de 30°.
  • Installer l’usager dans un fauteuil, dos adossé et pieds reposant sur le sol ou sur un appui‐pied (pour répartir le poids).
  • Appliquer des pansements mousses a/n des proéminences osseuses où des lésions de pression peuvent se développer (pour gérer la friction et le cisaillement; NPUAP, EPUAP et PPPIA, 2014).
  • Installer une surface d’appui qui répond spécifiquement aux problématiques de friction et de cisaillement.
  • Installer et encourager l’utilisation d’un trapèze au lit.
56
Q

Horaire de positionnement

A
57
Q

Nommer des interventions ergothérapiques (AT) pour promouvoir le confort et les occupations au lit

A
  1. Choix des draps à bande centrale (mobilité au lit + prévention chute)
  2. Piqués ( mobilisation par aidant + incontinence
  3. Alèses glissante et piquée de taille moyenne (banc au pied)
  4. Alèse combo (1 côté glissant + 1 côté absorbant)
  5. Tube de glissement
  6. Barre pivotante (utile pour transfert du lit au Fr)
  7. Barre fixe en M avec 2 bande transversale ( Bed-aid stab)
  8. Échelle de lit
  9. Équipement pour pousser avec les pieds ( bloc de poussé)
  10. Barre plafond-plancher
58
Q

Le lit d’hôpital est facilitant et indiqué dans les situations suivantes :

A

o Si les soins au lit durent longtemps
o Si le client est alité la majorité de la journée
o S’il a des difficultés pour s’asseoir dans le lit
o S’il a des difficultés pour se lever du lit et s’y recoucher
o Lorsqu’un lève-personne est requis
o Le lit électrique rend le pt plus autonome s’il a accès à la commande et les capacités de l’actionner.
o Le pt peut varier l’inclinaison de la tête et du pied de lit, sans avoir à dépendre d’un aidant.

59
Q

Expliquer l’effet d’écrasement

A
  • Survient lorsque le matériel de la surface d’appui se comprime pour ne laisser qu’une épaisseur < 2,5cm
  • Important d’adapter la surface à l’usager en raison de l’effet d’écrasement potentiel, qui survient lorsque :
    ○ Poids excède les recommandations du fabricant
    ○ Une disproportion entre le poids et la taille (ex: amputation des MI)
    ○ Tendance à garder la tête de lit > 30°
    ○ Surface Æ bien ajustée (dégonflée ou surgonflée)
60
Q

Nommer les types de surfaces d’appui 4

A
  1. Surmatelas :
    *Peut limiter les transferts de l’usager
    * Risque d’effet d’écrasement
    * Risque de piégeage
    * Risque de chute
  2. Matelas et matelas de remplacement:
    * Þ une redistribution de la pression (surfaces préventives).
    * Le matelas de remplacement = une surface d’appui spécialisée qui remplace la surface préventive et qui peut être installée sur une base de lit régulière.
  3. Système de lit intégré
  4. Coussin
61
Q

Nommer les différentes compositions des surfaces d’appui 3

A
  1. Mousse ( coussin, surmatelas, matelas)
  2. gel (coussin)
  3. Fluides (coussin et matelas )
62
Q

Décrire les caractéristiques de la composante mousse

A
  • Cellules fermées = imperméabilité empêchant les gaz et les liquides de pénétrer dans la mousse.
    ○ Cela aug ­ la T° de la peau.

*La mousse à haute résilience : cellules ouvertes Þ une meilleure prévention des lésions de pression.
* Dans la mousse élastique, l’air entre et sort rapidement des cellules ouvertes grâce à la haute densité, Þ surface s’ajuste au poids de l’usager pour bien distribuer la pression.
* La haute densité et la faible résistance de la mousse viscoélastique Þ Surface d’épouser la forme du corps. L’air entre et sort lentement des cellules ouvertes, ce qui imite le mvt d’un liquide.
○ Æ gestion du microclimat

63
Q

Décrire les caractéristiques de la composante gel

A

Composée d’un réseau d’agrégats solides, de dispersions colloïdales ou de polymères pouvant imiter une mousse viscoélastique.
* Æ Gestion du microclimat
* Efficace contre le cisaillement

64
Q

Décrire les caractéristiques de la composante fluide

A
  • Peu de résistance,
  • Épousent les formes du corps
  • Offrent un niveau élevé d’immersion (enfoncement).
  • Fluide visqueux : Élastomère de silicone, silicone ou polyvinyle créant une résistance supérieure.
    • Efficace contre le cisaillement.
      *Eau : Fluide de densité moyenne créant une résistance intermédiaire.
      :/ Peu recommandé dû à plusieurs problématiques telles que : risques de fuite d’eau (coussin ou matelas percé); difficulté, voire impossibilité, d’effectuer une réanimation cardio‐ respiratoire; manœuvres de repositionnement difficiles pour le personnel soignant.

*Air : Fluide de faible densité offrant une résistance minimale. Il peut être combiné à un, ou plusieurs, autre(s) composant(s).

65
Q

Décrire les 4 différentes fonctionnalités des surfaces d’appui (tous motorisé)

A

Alternance entre pression et pulsation
* Gonflement 1 ou ++ cellules d’air effectué sur une courte période selon un cycle rapide.
* Gonflement des cellules se fait de façon graduelle.
* Un réglage en fonction du poids et de la taille de l’usager doit être effectué pour certaines surfaces d’appui.
* Les mobilisations au lit et lors des transferts peuvent être difficiles

Faible perte d’air
* Composée d’un groupe de cellules d’air interreliées
* Faible perte d’air Þ dim Chaleur sous la surface corporelle + favorise le contrôle de l’humidité (microclimat)

Rotation latérale
* Rotation longitudinale de l’usager = possible jusqu’à un max de 40°.
* Les rotations peuvent être en continu ou seulement lors des mobilisations au lit.
* Les mobilisations au lit et lors des transferts peuvent être difficiles.

Haute perte d’air (air fluidisé)
* Cette fonctionnalité = uniquement dispo pour les systèmes de lit intégré (lit et surface combinée).
* La haute perte d’air Þ à l’air de pénétrer dans les billes de silicone créant sensation d’être sur un fluide.
* dim Pression a/n des capillaires à < 32 mm Hg en permanence.
* Propriétés hautement curatives : à privilégier pour les grands brûlés; les lésions de pression étendues; les lésions de pression de stade 3, 4 et les lésions de pression LTP (sacrum et tronc); et les greffes (ex. : lambeaux myocutanés pédiculés).
* Les mobilisations au lit et lors des transferts peuvent être difficiles.
* Utilisée majoritairement en milieu hospitalier et $$$
*Si incontinence ou humidité excessive

66
Q

Différentes catégories de surfaces d’appui et leur Indications

A
  1. Surface préventive : pour niveau de risque faible de plaie
  2. Surface réactive :
    * Permet une distribution de la pression en réaction au poids appliqué.
    * But: permettre une immersion profonde (enfoncement) et un enveloppement de l’usager Þ dim la déformation des tissus aux points de pression.
    Indication:
    - niveau de risque moyen à élevé
    - L’usager peut changer lui‐même de position sans s’appuyer sur sa plaie, et ce, pour au moins deux positions différentes et sans effet d’écrasement de la surface d’appui.
    Possibilité d’option : faible perte d’air et avec air fluidisé
  3. Surface d’appui active :
    * caractérisée par un changement périodique de la pression avec redistribution de la pression peu importe le poids appliqué.

Indications: Niveau de risque élevé à très élevé, personne alité , syndrome d’immobilisation, dlr grave au changement de position

Possibilité fonction: faible perte d’air

67
Q

Contre indication des catégories de surfaces d’appui (active et réactive)

A
  • Instabilité cervicale, thoracique ou lombaire;
  • Traction cervicale ou squelettique;
  • Usager agité, confus, etc. (voir risque de piégeage

Ajout de
* Problème pulmonaire;
*Claustrophobie;

  • Mobilité et activité de l’usager sont favorisées;
68
Q

Décrire les facteurs liés à la personne influençant le choix de la surface thérapeutique (10):

A
  1. La sélection de la surface d’appui doit être basée sur les besoins de l’usager.
  2. Poids et taille maximums de l’usager
  3. Humidité :
    La gestion du microclimat = faible perte d’air
  4. Activité:
    • Pour les soins actifs en réadaptation physique, la mobilisation de l’usager doit être possible afin d’effectuer les transferts : surfaces préventives ou réactives.
    • Si l’usager est alité = surface active.
  5. Mobilité
    • Considérer les objectifs de rééducation et de remobilisation (physiothérapie) lors du choix de la surface d’appui.
  6. Friction et cisaillement
    • Peuvent être occasionnés par des mvt involontaires de l’usager (ex. : Parkinson, sur un FR), un glissement de l’usager dans le lit ou lors des transferts, etc. = surfaces réactives et actives
    • L’usager ayant besoin d’une élévation constante de la tête du lit peut bénéficier d’une surface avec laquelle la friction et le cisaillement sont réduits.
  7. Maladies concomitantes liées au développement d’une lésion de pression
    • Pour un usager ayant une traction squelettique ou cutanée, consulter le médecin pour vérifier si une surface réactive ou active peut être utilisée.
  8. Lésion
    * Nombre de lésion et position
    * si patient se mobilise pour 2 position et + = réactive
    * La localisation de la lésion détermine les interventions à mettre en place pour soulager la pression : par exemple, Æ nécessaire d’avoir une surface d’appui pour des lésions de pression au talon et à l’occiput.
  9. Dlr trouver surface plus confo pour la personne

10.Niveau de risque de chute
* Certaines surfaces rendent les transferts difficiles

69
Q

Distinguer euthanasie volontaire, involontaire, non-volontaire et mort délibrée

A

Euthanasie volontaire
c’est-à-dire les situations dans lesquelles une personne décide intentionnellement et sciemment de mettre fin à son existence, avec ou sans l’aide de professionnels de la santé.
* Vanpuymbrouck affirme que : Le terme mourir délibérément est un euphémisme utilisé pour le suicide assisté et l’euthanasie volontaire.

Euthanasie involontaire = meurtre

Euthanasie non-volontaire
L’euthanasie sans consentement de quelqu’un qui n’a pas la capacité de consentir; souvent décrit comme un meurtre par pitié.

Mort délibérée
Le terme mourir délibérément est utilisé pour désigner librement et habilement la planification, l’organisation et la précipitation de sa propre mort. L’article se concentre principalement sur la situation des personnes confrontées à une maladie incurable, qui veulent mourir pour éviter de nouvelles souffrances ou détresses.

70
Q

Influence de la vieillesse et de la fin de vie sur les occupations

A

Le rapport au temps
* Elle a conscience qu’elle a plus de temps derrière elle que devant elle. Elle ne connaît pas le moment de sa fin, mais elle sait qu’elle n’en a jamais été aussi proche. Cela a inévitablement de grandes incidences.
* Nous nous refusons tous de nous penser comme vieux jusqu’à ce qu’on doive s’y résigner, car la conscience du temps qui passe amène l’angoisse pour un mortel.
* Vivent plus dans les souvenirs. = isolation

La manque de passion
* Rejet de la communauté vient de la fin de la vie active. Plusieurs personnes se gardent occupées et s’impliquent dans divers projets, mais l’âge fait en sorte qu’inévitablement, petit à petit, de nombreuses activités deviennent de plus en plus difficiles à accomplir ou sont redoutées. De plus, l’intérêt de commencer de nouveaux projets peut se perdre quand on voit la fin approcher.
* L’ennui amène une dévalorisation de soi en même temps qu’une dévalorisation aux yeux des autres. Un sentiment d’absurde peut nous envahir, car on ne voit plus le sens de nos actions. Il est alors risqué de sombrer dans une sorte d’apathie intellectuelle ou affective. Le seul remède à cela = stimulation constante et renouvelée. Pour agir de façon à créer du sens et à prendre part à la communauté.
* Préparer sa retraite, ce n’est donc pas seulement mettre de l’argent de côté, c’est aussi cultiver et diversifier ses passions, maintenir une curiosité pour la nouveauté et entretenir des relations sociales autres que professionnelles

71
Q

Définition d’une bonne mort

A

la bonne mort est :
· ‘’ exempte de détresse et de souffrance évitables pour les patients, les familles et les soignants ; en accord général avec les patients et les familles qui souhaitent ; et raisonnable conformément aux normes cliniques, culturelles et éthiques’’.

Compréhension de la bonne mort= la personne est autorisé/ habilitée à mourir selon ses conditions relativement sans douleur et avec dignité.

72
Q

Élément à considérer d’une bonne mort pour une personne en considérant son contexte culturel

A
  • Notre réaction face à la mort = façonnées individuellement, reflétant les stratégie développé au cours de la vie
  • Nécessite une compréhension de la nature et du déroulement de la mort + ce qui constitue une bonne mort dans différentes cultures et contextes

Les différentes attentes temporelles de la mort influencent le processus de la mort pour la personne mourante et son entourage
o Une mort certaine à une heure connue,
o Une mort certaine à une heure inconnue,
o Une mort incertaine mais une heure connue quand la certitude sera établie, et
o Une mort incertaine et un moment inconnu où la question sera résolue.

73
Q

Considérer la culture pour une bonne mort

A
  • Différent pays = culture différente avec valeurs, croyance, mœurs et coutumes distinctes pour la mort

○ Le premier est représenté par l’Europe du Nord et le monde anglo-saxon, y compris l’Amérique du Nord, où les codes d’éthique s’inspirent de la philosophie utilitariste américaine. Les principes centraux sont l’autonomie du patient, la bienfaisance, la non-malfaisance et la justice.
○ La deuxième école de pensée reflète l’Europe du Sud avec des traditions enracinées dans la philosophie aristotélicienne basée sur des valeurs selon lesquelles la communauté est supérieure à l’individu. Cela se voit, par exemple, dans les cultures où le rôle de la famille de la personne en phase terminale est plus important que l’indépendance et l’autonomie.

les considérations interculturelles doivent être intégrées dans les services palliatifs.

74
Q

Comment l’ergo peut contribuer à une bonne mort

A

peuvent améliorer considérablement la qualité de vie en créant du sens et en maintenant l’intégrité grâce à l’engagement occupationnel et aux expériences qui aident le client à vivre une bonne mort.

75
Q

Est-ce que la pression diffère beaucoup entre une position en décubitus dorsal à 30 degrés et à 60 degrés ?

A

La pression ne diffère pas de manière significative.

Par contre, cela ne signifie pas que les risques de développer des plaies sont égales car les forces de cisaillement augmentent lorsque l’angle est à plus de 30 degrés.

76
Q

VRAI OU FAUX?
la position DD à 30 degrés génère le moins de pression d’interface et permet une meilleure perfusion sanguine suggérant que cette position est la plus bénéfique pour réduire les risques de plaie de pression.

A

VRAI!
Les positions DD et DL à 30 degrés génère le moins de pression d’interface

77
Q

Dans l’article portant sur la mort délibérée, expliquez le sujet de mourir délibérément en tant qu’occupation.

A

Mourir délibérément peut impliquer un groupe d’activités qui ont une valeur et une signification culturellement fondées (par exemple, organiser des funérailles, se préparer pour le service en prenant une douche, aménager la pièce avec une lumière tamisée et de la musique). L’association entre la culture, les valeurs et l’occupation a été notée par de nombreux auteurs dans les domaines de l’ergothérapie et de la science de l’occupation.

Cependant, mourir délibérément n’est ni un événement ordinaire ni quotidien, qui sont des attributs de l’occupation, selon de nombreux auteurs. En effet, mourir délibérément n’est pas une occupation habituelle exercée avec cohérence ou régularité, éléments qui définissent également une occupation selon le Code taxonomique de la performance occupationnelle, étant donné que cette occupation n’aura lieu qu’une seule fois.

Mourir délibérément ne fait évidemment pas partie des trois principaux domaines d’occupation, bien que cette typologie ne soit pas universellement acceptée. La plupart des définitions de l’occupation ne sont pas compatibles avec l’idée que mourir délibérément est une occupation, pourtant Christiansen et Townsend (2010) ont soutenu que « les rituels et les cérémonies, comme les mariages et les funérailles, sont des occupations ».

Certains cadres conceptuels et définitions devraient être révisés pour inclure la mort délibérée en tant qu’occupation. Le concept d’occupation enraciné dans la vie quotidienne exclut une variété d’activités qui pourraient être qualifiées d’occupations. Les occupations peuvent être associées aux domaines de la spiritualité et de la dignité.

78
Q

Dans l’article portant sur la mort délibérée, expliquez le sujet de mourir délibérément en tant qu’occupation intentionnelle et significative.

A

Si on se concentre sur les personnes qui orchestrent leur propre mort, car cela donne un but et un sens au tissu de leur vie - des personnes pour qui la mort représente un objectif qui qu’ils souhaitent réaliser pour diverses raisons (c’est-à-dire un projet qu’ils apprécient pour son sens).
* Ils peuvent avoir pris cette décision parce que leur vie a perdu son sens et est devenue une source de souffrances physiques, psychologiques ou morales insupportables. Peut-être que la vie n’est plus « bonne » pour eux.
* Une personne peut avoir accompli tout ce qu’elle pense pouvoir faire au cours de sa vie et n’avoir tout simplement aucune envie d’en faire plus.
* La mort délibérée n’est pas nécessairement liée à la souffrance mais peut être caractérisée comme un choix pratique (professionnel) de cesser de vivre. Les raisons sont personnelles et idiosyncratiques. De telles pensées troublantes mettent en lumière la ligne de démarcation que nous souhaitons tracer entre la mort délibérée, par laquelle des personnes capables s’arrangent pour mettre fin à leur vie avant sa fin naturelle par des voies officiellement sanctionnées, et le suicide non autorisé et probablement plus tragique, généralement accompli seul, et très bien digne des efforts de prévention.

La préparation à mourir délibérément pourrait être une occupation pour les personnes qui éprouvent des problèmes de santé, mais cela pourrait aussi être une occupation pour les personnes relativement en bonne santé qui ne souhaitent plus vivre.

L’occupation ne consiste peut-être pas seulement à donner un but et un sens à la vie pour la santé et le bien-être. Cela pourrait également être considéré comme vivre ou mourir de manière significative. Par conséquent, mourir délibérément peut être une occupation intentionnelle et significative.

79
Q

Dans l’article portant sur la mort délibérée, expliquez le sujet de mourir délibérément dans le contexte des soins palliatifs.

A

Les personnes en soins palliatifs dans certains pays peuvent légalement choisir de planifier, d’organiser et de mettre fin à leur vie afin d’éviter une souffrance qui ne peut être gérée avec succès. Cela peut être un choix professionnel de maîtriser un événement inéluctable au lieu d’attendre passivement un décès imminent. Pour une personne activement mourante, mourir délibérément pourrait être un moyen d’échapper aux derniers jours de détresse et d’inconfort.

La mort délibérée est généralement limitée aux personnes souffrant d’une maladie en phase terminale et implique une intervention médicale. Mourir délibérément dans le cadre des soins palliatifs implique un certain nombre d’activités souhaitées, sélectionnées, planifiées et organisées menant à un événement mortel. Mourir délibérément pourrait être considéré comme une occupation de ce point de vue, même une occupation intentionnelle et significative

80
Q

Quels sont les 6 principaux axes de réflexion en ergothérapie en lien avec la mort délibérée?

A

1) Mourir délibérément en tant qu’occupation peut exister selon plusieurs continuums (par exemple, la volonté de mourir, la prévisibilité et la proximité temporelle).
2) Mourir délibérément pourrait être associé aux domaines de la spiritualité et de la dignité parce qu’il pourrait s’agir de l’une des dernières occupations potentiellement utiles et significatives de la durée de vie de tous les êtres humains
3) Mourir délibérément peut être considéré du point de vue de la justice occupationnelle, qui cherche à identifier les changements sociaux, politiques et économiques pour permettre aux personnes de participer à l’occupation et de vivre une pleine citoyenneté. (Attention ne faut pas que ça devienne un moyen pour les décideurs ou les gestionnaires de réduire la charge de travail ou les coûts des soins de santé)
4) Réfléchir à la mort délibérée en tant qu’occupation soulève diverses énigmes éthiques. Les questions sur l’occupation sont façonnées non seulement par les lois mais aussi par des valeurs et des croyances locales spécifiques sur les occupations qui devraient être autorisées. Considérer la mort délibérée comme une occupation est une étape vers la mise en lumière d’occupations sous-traitées et quelque peu invisibles (souvent des occupations sombres, ex : tabagisme).
5) Il est possible que de nombreux décès partagent certaines caractéristiques communes. Par exemple, attendre, se préparer à la mort et réviser la vie quotidienne peuvent avoir lieu dans différents contextes mais avoir des significations différentes. En revanche, « continuer la vie », « affirmer la vie » ou « être activement engagé dans une occupation intentionnelle aussi longtemps que possible » semblent incompatibles avec mourir délibérément et peut donc remettre en question cette perspective sur l’occupation.
6) Une définition conceptuellement robuste doit être neutre à la fois axiologiquement (en termes de valeurs) et normativement (en termes de jugements). Par exemple, la légalité, l’acceptabilité sociale et la valeur ne devraient pas être utilisées comme critères pour déterminer si une activité représente une occupation. De plus, une définition de l’occupation doit être universelle et doit inclure tous les phénomènes qu’elle prétend représenter. La réduction de l’occupation aux soins personnels, aux activités productives et aux loisirs exclut de nombreuses occupations rares ou spirituelles, telles que celles liées aux rituels ou aux rites de passage. De plus, une définition doit être ontologique ; c’est-à-dire qu’il doit décrire l’essence des phénomènes qu’il entend étiqueter.

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Q

Quelles sont les principales réfutations apportées au concept de mourir délibérément?

A

Bien que les auteurs incluent des personnes handicapées dans leurs exemples, ils n’explorent pas les contextes culturels, politiques et économiques des expériences des personnes handicapées. Les auteurs parlent des préoccupations éthiques et de justice pour les personnes handicapées dans leur argumentation ; cependant, les personnes décédées ne peuvent pas atteindre l’objectif axé sur la justice d’expérimenter la pleine citoyenneté.

Les auteurs semblent également abandonner leur défi aux concepts occidentaux d’occupation lorsqu’ils choisissent des définitions qui sont ancrées dans des influences capacitistes qui alimentent les préjugés et la discrimination envers les personnes handicapées. L’exemple le plus clair est leur choix de décrire l’occupation comme étant liée aux obligations communautaires (Guay et al., 2022). En incluant « offrir une libération de la disgrâce ou des tourments familiaux, remplir des obligations sociales ou avoir un but moral ou rituel » (Guay et al., 2022, p. 7) comme raisons de poursuivre délibérément la mort, les auteurs perpétuent les notions capacitistes que les personnes handicapées sont un fardeau et que le monde se porterait mieux sans elles.

Les auteurs semblent brouiller la frontière entre la gestion d’une progression naturelle de la mort et le choix intentionnel de faciliter la mort. Les auteurs suggèrent de mourir délibérément comme une option lorsqu’il y a un manque d’accès aux services de soins palliatifs. Nous soutenons que le manque d’accès est une injustice professionnelle et encourageons les ergothérapeutes à travailler aux niveaux individuel et systémique de la défense des droits face à ce scénario

La position de l’article est que le fait de ne pas inclure les voix des personnes handicapées dans cet examen renforce la conscience sociale historique selon laquelle vivre avec un handicap est pire que la mort. Nous soulignons que tout discours sur l’occupation doit répondre à l’appel de McArthur et Gill (2021) et réfléchir à la façon dont les théories des études sur le handicap peuvent enrichir le raisonnement éthique et bioéthique de la science de l’occupation et de l’ergothérapie. Nous convenons que la définition de l’occupation doit être critiquée, mais utiliser l’exemple de la mort délibérée comme occupation n’est pas un exemple approprié