Conduite auto Flashcards

1
Q

Qui sont les professionnels pouvant être interpellés par la SAAQ pour faire des évaluations en lien avec le permis de conduire ?

A
  • ergothérapeute
  • médecin
  • optométriste
  • infirmière
  • psychologue
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2
Q

Que dit l’article 603 du Code de la sécurité routière ?

A

Tout professionnel de la santé peut, selon son champ d’exercice, faire rapport à la Société du nom, de l’adresse, de l’état de santé d’une personne de 14 ans ou plus qu’il juge inapte à conduire un véhicule routier, en tenant compte notamment des maladies, déficiences et situations incompatibles avec la conduite d’un véhicule routier telles qu’établies par règlement.

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3
Q

Que dit l’article 604 du Code de la sécurité routière ?

A

La Société peut divulguer au professionnel de la santé qui lui a fait rapport en vertu de l’article 603, la décision qu’elle a prise à la suite des renseignements qu’il lui a transmis.

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4
Q

Le rôle de l’ergo par rapport à la sécurité routière

A
  • Favorise l’autonomie optimale de leurs clients quand ils utilisent un véhicule routier, que ce soit en tant que conducteurs ou passagers.
  • Se soucient d’assurer la sécurité de leurs clients, des proches de ces clients et de la population en général.
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5
Q

Exigence de la SAAQ par rapport aux examens médicales

A

Peut exiger à tout moment une évaluation médicale et pour les conducteurs de véhicules de promenade, l’examen médical est exigé à 75 ans et 80 ans et aux 2 ans par la suite.

L’examen visuel à 75 ans.

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6
Q

Le consentement est-il obligatoire avant de déclarer l’inaptitude à conduire à la SAAQ ?

A

Non
Les professionnels de la santé sont autorisés à divulguer à la SAAQ les renseignements pertinents relatifs à l’inaptitude à conduire de leurs clients, et ce, sans qu’ils aient préalablement obtenu leur consentement.

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7
Q

Qu’est-ce que stipule l’article 605 du Code de la sécurité routière ?

A

Aucun recours en dommages-intérêts ne peut être intenté contre un professionnel de la santé pour s’être prévalu des dispositions du Code de la sécurité routière.

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8
Q

L’ergo n’est pas protégé par la loi 605 si:

A

Si l’ergo déclare un conducteur inapte :

  • De manière frivole ou irresponsable
  • Avec négligence ou insouciance grave
  • Avec l’intention de lui nuire
  • Suite à un jugement non fondé sur des pratiques professionnelles reconnues
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9
Q

Quelles sont les façons dont l’ergothérapeute peut procéder pour déclarer inapte à conduire son client ?

A

Par une évaluation exhaustive concluant sur l’inaptitude à conduire d’une personne ou par une évaluation des habiletés fonctionnelles soulevant un doute sur l’aptitude à conduire d’une personne.

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10
Q

Quelles sont les particularité de l’opinion transmise par l’ergothérapeute lors de la déclaration à la SAAQ ?

A

L’opinion professionnelle transmise à la SAAQ doit être basée sur une évaluation des habiletés fonctionnelles du client. L’ergothérapeute ne peut pas envoyer uniquement de l’information relative au diagnostic médical ou, par exemple, à la prise de médicaments. Bien que la transmission de ces seuls renseignements à la SAAQ pourrait s’avérer importante, l’ergothérapeute devrait diriger son client vers le professionnel approprié en fonction du champ d’exercice de ce dernier et habilité par le Code de la sécurité routière à divulguer de l’information en toute immunité.

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11
Q

Est-ce que l’ergothérapeute peut dénoncer son client s’il sait qu’il conduit malgré que son permis ait été révoqué ?

A

Non.
l’ergothérapeute ne peut pas aviser la SAAQ ou la police qu’un de ses clients conduit alors que son permis a été révoqué ou suspendu. Il s’agit plutôt du signalement d’une infraction au Code de la sécurité routière qui ne relève pas de la compétence de l’ergothérapeute.

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12
Q

Qu’est ce que l’ergo doit faire si un client conduit sans permis

A
  • Engager des discussions
  • Faire des mises en garde
  • Faire des recommandations
  • Consigner les démarches faites auprès du patient au dossier.
  • Avec son consentement, l’ergo pourrait aussi communiquer avec des personnes de son entourage
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13
Q

Quelles sont les catégories de pathologies, de déficiences ou de conditions physiques ou mentales qui présentent un risque pour la conduite sécuritaire selon la loi et son règlement ?

A

Les problématiques de santé essentiellement incompatibles :

  • constituée de normes précises dont « l’application est facilement vérifiable et indiscutable »
  • la SAAQ a tout de même un pouvoir discrétionnaire
  • l’ergo peut quand même faire une évaluation fonctionnelle si elle a un permis valide

Les problématiques relativement incompatibles :

  • elles incluent certaines pathologies, déficiences ou conditions physiques ou mentales qui présentent un risque « difficilement quantifiable pour la sécurité routière »
  • la SAAQ peut demander des rapports de professionnels pour déterminer si la personne est apte
  • encourager le client à déclarer son état à la SAAQ
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14
Q

Que doit-on faire dans le cas qu’une incapacité à conduire est de courte durée ?

A

La SAAQ recommande que soit indiqué à la personne le moment à partir duquel la conduite deviendra à nouveau sécuritaire.

Un membre de l’équipe multidisciplinaire doit alors informer la personne des effets possibles de la maladie et de son traitement sur la conduite d’un véhicule routier et lui faire les recommandations nécessaires pour rendre la conduite sécuritaire pendant la période déterminée, ce qui peut inclure la cessation temporaire de conduire.

Il n’est donc pas requis d’aviser la SAAQ dans de telles situations.

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15
Q

Qui a le pouvoir décisionnel de révoquer ou non un permis de conduire ?

A

La SAAQ

*Les professionnels de la santé, dont les ergothérapeutes, n’ont qu’un pouvoir de recommandation. Donc, les professionnels doivent formuler leur opinion professionnelle le plus précisément possible et avec concision.

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16
Q

Quelles sont les interventions générales pouvant faire partie d’un plan d’intervention ergo ?

A
  • modification des habitudes de conduite
  • développement de l’autonomie à conduire
  • accès à des équipements adaptés
  • accès à des moyens alternatifs
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17
Q

Quels sont les interventions qui visent à maintenir les aptitudes à un niveau optimal

A
  • Nature à modifier certaines habitudes de conduite afin de ↓ les risques.
  • Proposer des cours de conduite de mise à niveau spécialement conçus pour les PA.
  • Activités qui visent à les sensibiliser à l’importance de conserver ou améliorer leur état de santé pour maintenir le plus longtemps possible une bonne capacité de conduite.

N.B. Ne pas confondre avec les activités pour les personnes étant à risque a/n de la conduite auto. Il s’agit ici d’activité préventive pour une clientèle qui présente Æ de condition à risque pour la conduite.

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18
Q

Quels sont les différents niveaux de la hiérarchie des activités de l’ergothérapeute ?

A

Niveau 1 : Les activités professionnelles énumérées au niveau 1 exigent de l’ergothérapeute des compétences développées dans le programme qui mène à l’obtention du diplôme universitaire en ergothérapie donnant accès au permis de l’Ordre.

Niveau 2 : Les activités professionnelles énumérées au niveau 2 exigent de l’ergothérapeute les compétences du niveau 1 et l’acquisition de connaissances et d’habiletés supplémentaires dans les domaines légal, normatif, technologique et clinique lui conférant les compétences pour mener à terme une évaluation de l’aptitude à conduire et l’adaptation d’un véhicule qui peuvent exiger des modifications des commandes primaires sans toutefois modifier la structure du véhicule.

Niveau 3 : Les activités professionnelles énumérées au niveau 3 exigent de l’ergothérapeute les compétences des niveaux 1 et 2 et l’acquisition de connaissances et d’habiletés supplémentaires dans les domaines légal, normatif, technologique et clinique lui conférant les compétences pour mener à terme une évaluation de l’aptitude à conduire et l’adaptation d’un véhicule qui peuvent exiger des modifications des commandes primaires et des modifications de la structure du véhicule.

Niveau 4 : Les activités professionnelles énumérées au niveau 4 exigent de l’ergothérapeute les compétences des niveaux 1, 2 et 3 et l’acquisition de connaissances et d’habiletés supplémentaires dans les domaines légal, normatif, technologique et clinique lui conférant les compétences pour mener à terme l’évaluation de l’aptitude à conduire et l’adaptation des véhicules lorsqu’une aide technique à la locomotion est utilisée par une personne et qu’elle y est assise pour conduire le véhicule. L’interaction entre l’usage d’une telle aide technique et la conduite d’un véhicule routier confère à l’analyse de la situation du client le niveau de complexité le plus élevé en raison de la multiplicité des éléments technologiques à considérer de manière simultanée.

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19
Q

Décrire le niveau 1 des activités de l’ergothérapeute.

A

Dépistage, évaluation des préalables à la conduite, évaluation de l’accès au véhicule.

  • Mesures préventives
  • Émettre un doute ou une opinion professionnelle sur l’aptitude à conduire
  • Assurer le suivi auprès d’une personne inapte pour pallier la cessation de la conduite
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20
Q

Vrai ou Faux ?

Conduire est un droit.

A

Faux

C’est un priviliège

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21
Q

Qu’est-ce que l’ergothérapeute doit faire pour obtenir le consentement libre et éclairé à son évaluation de la conduite ?

A

Il est du devoir de l’ergothérapeute d’informer adéquatement son client de la nature et de la portée de ses interventions en regard des attentes et des préoccupations exprimées par son client.

Lorsque le client refuse l’évaluation, l’ergothérapeute doit l’informer des conséquences d’une telle décision. Par exemple, si l’évaluation est demandée par la SAAQ et qu’elle n’est pas réalisée dans les délais prescrits, le client s’expose à une suspension administrative de son permis de conduire.

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22
Q

Vrai ou Faux ?

La population âgée court moins de risques d’avoir un accident que la population générale ?

A

Faux.Les statistiques démontrent que, sur le même nombre de kilomètres parcourus, la population âgée court plus de risques d’avoir un accident que la population générale.

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23
Q

Est-ce que l’ergothérapeute peut émettre un doute à la SAAQ sur la conduite peu importe la nature de son intervention avec un client ?

A

L’ergothérapeute peut divulguer à la SAAQ qu’un client est suspecté sérieusement d’être inapte à conduire une voiture, même si le motif d’évaluation est d’une autre nature. Ainsi, bien que la demande de services pour laquelle l’ergothérapeute intervient auprès de son client ne concerne pas directement ou implicitement l’aptitude à conduire, les résultats d’évaluation obtenus peuvent mener l’ergothérapeute à douter de l’intégrité de cette aptitude. Pour qu’ils puissent être transmis à la SAAQ, ces doutes doivent toutefois se fonder sur une évaluation des habiletés fonctionnelles.

Il reviendra ensuite à la SAAQ de décider si cette information lui est suffisante pour rendre une décision quant au permis de conduire du client ou si son aptitude à conduire requiert d’autres évaluations.

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24
Q

Qu’est-ce que l’ergothérapeute peut recommander en attendant que la SAAQ rende sa décision à la suite d’une déclaration ?

A

L’ergothérapeute qui doute de l’aptitude de son client à conduire pourrait lui recommander de ne pas conduire, ou de limiter ou de modifier ses habitudes de conduite jusqu’à ce que la SAAQ ait rendu une décision sur la validité de son permis.

S’il le juge nécessaire, il peut recommander à la SAAQ d’ajouter une condition au permis qui limite la conduite, notamment en exigeant que le client ne puisse conduire qu’en présence d’un ergothérapeute ou d’un moniteur de conduite (condition S).

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25
Q

Quels sont les enjeux afin d’assurer la relation thérapeutique lors d’une démarche de DI

A
  • Conduite auto = sujet délicat à aborder avec un client : activité qui parait essentiel à plusieurs pour vivre de manière autonome.
  • Importante composante affective : fierté et indépendance
  • La perte du permis représente un grand choc.
  • Ils peuvent devenir réfractaire à l’idée de consulter ou poursuivre la consultation.
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26
Q

Quelles sont les conséquences de certaines conditions psychiatriques sur la conduite auto ?

A

Il n’y a pas beaucoup d’évidence indiquant que les maladies psychiatriques résultent en des conduites dangereuses. Néanmoins, les personnes souffrant d’un épisode aigu de psychose présentent des risques plus élevés de danger au volant. En plus, les personnes souffrant d’anxiété sévère ou de dépression présentent une moins bonne vitesse de réaction, une diminution de la concentration et des difficultés à faire des choix. De plus, elles sont absorbées par des préoccupations susceptibles de les distraire. Pour toutes ces raisons, ces personnes semblent plus à risque d’accident sur la route.

Les conditions les plus dangereuses au volant sont la démence (la plus dangereuse), l’hypomanie, a manie, la dépression majeure et les idées suicidaires, les troubles de personnalité, et les abus d’alcool.

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27
Q

Quelles sont les conditions de santé (au niveau psychiatrique) à déclaration obligatoire à la SAAQ ?

A

Maladies et déficiences mentales :
•Troubles psychiatriques entraînant un comportement anormal important, une agressivité importante, une perturbation importante du jugement, des troubles importants de la perception, un ralentissement ou une accélération importante de l’activité psychomotrice.
•Troubles psychiatriques légers ou modérés.
•Psychose récurrente ou trouble psychiatrique majeur récurrent lorsque la personne n’est pas asymptomatique depuis une période minimale de 12 mois depuis la fin du dernier épisode ou, elle n’est pas sous surveillance médicale. Pour obtenir un permis, le conducteur ayant une psychose maniaco-dépressive, un état paranoïde ou une schizophrénie devra démontrer au moyen d’un rapport médical que sa maladie est bien contrôlée et qu’il peut conduire sans danger.
•Consommation de toute drogue, médicament ou substance reconnue médicalement pour causer des troubles psychomoteurs, à des doses constituant un danger pour la sécurité

Alcoolisme et autres toxicomanies :
•Alcoolisme chronique ou dépendance pharmaco-physiologique à l’alcool éthylique ou toxicomanie sauf lorsque la personne a remis à la SAAQ un rapport d’examen ou d’évaluation, ou elle a atteint les objectifs fixés dans un plan d’encadrement.

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28
Q

Quelles sont les conditions de santé à déclaration obligatoire selon la SAAQ

A
  • Maladie et déficience des yeux (acuité, champ, couleurs)
  • Maladie et déficience des oreilles (perte acuité auditive, vertiges)
  • Maladies et déficiences de l’appareil cardio-vasculaire (anomalie cardiaque, stimulateur cardiaque, HTA > 130mmHg, anévrisme, angine)
  • Maladies et déficiences du système musculosquelettique (perte anatomique ou fonctionnelle, immobilisation d’un membre)
  • Maladies et déficiences du système nerveux (épilepsie, syncopes, trouble neurologique avec perte fonctions cognitives, éveil, équilibre, fonctions motrices)
  • Maladies et déficiences du métabolisme, reins, poumons, obésité (diabète, insuffisance rénale, obésité avec limitations fonctionnelles)
  • Atteintes de l’état général et atteintes multiples (sénilité, perte autonomie, faiblesse générale, hypersomnie)
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29
Q

Quelle est l’influence des maladies cardiaques sur la conduite ?

A

L’incidence de mort causée par une maladie coronarienne lors de la conduite auto est faible puisqu’en ressentant les symptômes de la crise cardiaque, le conducteur est généralement capable d’arrêter son véhicule avant d’avoir un accident. Les recherches démontrent que les maladies cardiaques n’augmentent pas le risque d’accident, et peuvent même le réduire. Cette réduction est probablement causée par un changement des habitudes de conduites comme une diminution de la conduite (auto-restriction) ou une conduite lors de conditions plus sécuritaires.

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30
Q

Quelle est l’influence de l’apnée du sommeil sur la conduite ?

A

L’apnée du sommeil est caractérisée par des ronflements, l’arrêt de la respiration, la perturbation du sommeil et la somnolence durant le jour. Elle affecte diverses habiletés reliées à la conduite sécuritaire comme le temps de réaction, la vigilance, et les capacités d’attention. Elle peut aussi affecter le fonctionnement cognitif et engendrer des difficultés psychomotrices.
La somnolence est le facteur le plus dangereux sur la route. En effet, 54% des gens souffrant d’apnée rapportent s’être endormis en conduisant et avoir eu de la somnolence menant à un accident. Les études démontrent que l’apnée entraîne surtout des accidents impliquant seulement le véhicule du conducteur, entraîne plus d’accidents où le conducteur est responsable, et plus de problèmes dans le trafic.

31
Q

Quel est l’impact de l’arythmie cardiaque sur la conduite ?

A

Cette condition n’affecte pas négativement la capacité de conduire. Toutefois, le traitement (pacemaker) peut entraîner des conséquences sérieuses sur la conduite. Les chocs du pacemaker peuvent entraîner une perte de conscience (syncope) ou une incapacité temporaire à bouger.
Il est difficile de déterminer si les patients arythmiques peuvent conduire, mais les études récentes démontrent que lorsque bien traitée, elle ne devrait pas affecter la conduite.

32
Q

Quel est l’influence de la syncope sur la conduite ?

A

Cette condition résulte d’une variété de causes (chute de pression, pathologie neurologique, augmentation du taux sanguin de sucre, etc.) et se produit surtout chez les aînés. Les risques qu’une syncope cause un accident de voiture sont très faibles. Par contre, si une personne fait une syncope, elle devrait cesser la conduite 1 à 3 mois après l’épisode unique, et cesser pendant 1 ans (ou cessation complète) après des épisodes multiples.

33
Q

Quelle est l’influence de l’AVC sur la conduite ?

A

Il n’y a pas de critères acceptés universellement pour évaluer l’aptitude à conduire après un AVC.
Puisque les effets des AVC sont très différents d’une personne à l’autre, et varient en fonction de la localisation de la lésion, l’ergothérapeute et les autres professionnels doivent évaluer de manière spécifique l’aptitude à conduire.

34
Q

Quelle est l’influence du diabète sur la conduite ?

A

Le diabète cause une variété de problèmes vasculaires qui peuvent mener à des conditions de santé diverses telles que l’arrêt cardiaque, les déficits visuels, une diminution de la sensibilité aux extrémités, etc. Ces comorbidités peuvent affecter les capacités de conduite auto, de même que les traitements pour contrôler le diabète. Les études face au risque d’accidents démontrent des résultats inconsistants. Par contre, le diabète de type 1 est corrélé à un plus haut risque d’accident que le diabète de type 2.

35
Q

Quelle est l’influence de l’épilepsie sur la conduite ?

A

Le risque principal lors de la conduite est l’apparition de convulsions qui peuvent causer une perte de conscience et du contrôle moteur. Puisque les convulsions se produisent sans avertissement, les conducteurs n’ont pas assez de temps pour arrêter le véhicule de manière sécuritaire. L’épilepsie est associée à un plus haut risque d’accident et de blessures sur la route. Au Québec, lorsqu’il y a convulsion, le permis est suspendu pendant 1 an.

36
Q

Quelle est l’influence de la démence et maladie d’Alzheimer sur la conduite ?

A

Le déclin cognitif causé par l’Alzheimer peut affecter la capacité de conduire un véhicule. Néanmoins, 45% des personnes avec l’Alzheimer conduisent encore et la majorité conduisent seuls. Les études démontrent que les personnes avec l’Alzheimer ne changent pas leur comportement après un accident, ce qui compromet sévèrement la sécurité routière. D’ailleurs, le risque d’accident est beaucoup plus élevé (18x) chez cette clientèle.

Problèmes de conduite associés à la maladie d’Alzheimer :

  • Se perdre en conduisant, même dans des endroits familiers
  • Difficulté à contrôler la vitesse du véhicule (plus lents que la vitesse permise)
  • Échec dans le signalement du changement de voie
  • Échec dans le maintien de la position dans la voie latérale
  • Passer sur un stop
  • Échec dans la reconnaissance et le respect des panneaux de signalisation.

Les symptômes affectant la capacité de conduire un véhicule sont la perte de mémoire, le déclin des fonctions exécutives, et changements d’humeur. De nombreuses personnes qui ont un début de démence sont aptes à conduire en toute sécurité, mais perdent graduellement cette aptitude.

37
Q

Quelle est l’influence de la maladie de Parkinson sur la conduite ?

A

Cette maladie implique des symptômes psychomoteurs et des atteintes cognitives. Les symptômes psychomoteurs sont des tremblements, de la rigidité musculaire, de la difficulté à marcher, des problèmes d’équilibre et de coordination. Les atteintes cognitives sont des déficits de la mémoire, de l’attention divisée et soutenue, un traitement plus lent de l’information, et une diminution de l’attention visuospatiale. Les recherches démontrent que les capacités cognitives ne sont pas associées avec l’aptitude à conduire, alors que le déclin physique oui. L’évaluation des capacités de mouvement est probablement suffisante pour déterminer l’aptitude à conduire chez cette clientèle. En plus, il s’agit d’une maladie dégénérative, donc on note une augmentation des symptômes avec le temps. Les conducteurs vont devoir cesser de conduire rendu à un certain point. De plus, la médication peut engendrer des effets secondaires, dont la somnolence.

38
Q

Quelle est l’influence de la sclérose en plaques sur la conduite ?

A

Les symptômes sont très variables d’une personne à l’autre tels que des engourdissements, des picotements, des faiblesses, de la paralysie, des spasmes, une perte de la vision, une vision brouillée ou double, une diminution de l’équilibre, de la fatigue, de la dépression, une diminution de la mémoire à court terme, une diminution de la vitesse de traitement de l’information, et d’autres troubles cognitifs. Plusieurs de ces symptômes affectent la conduite. Les études démontrent que la sclérose en plaque augmente le risque d’accidents et d’accrochages sur la route.
Il est difficile de déterminer l’aptitude à conduire des personnes souffrant de la sclérose en plaques. Malgré le fait que les déficits des capacités psychomotrices sont des facteurs importants à considérer, les études ont démontrées que les problèmes émotionnels et les déficits cognitifs le sont également.

39
Q

Quels sont les défis liés au vieillissement qui peuvent avoir un impact sur la conduite auto ?

A
  • Ralentissement psychomoteur
  • Diminution de l’acuité visuelle statique et dynamique
  • Diminution de l’attention divisée
  • Atteinte de la perception des profondeurs
40
Q

Quelle est l’influence des changements anatomiques des yeux sur la conduite ?

A

L’âge affecte la fonction des yeux et du cerveau, ce qui entraîne des difficultés à voir pendant la conduite. On note une diminution marquée de la quantité de lumière qui atteint la rétine avec l’âge. Les personnes âgées requièrent plus de lumière pour conduire le soir. L’accommodation de l’œil diminue avec âge (presbytie), entraînant une difficulté à voir les objets de proche. La personne peut éprouver des difficultés à lire le tableau de bord.

41
Q

Quelle est l’influence des changements au niveau du mouvement des yeux sur la conduite ?

A

Les mouvements des yeux diminuent avec l’âge. L’œil requiert plus de temps pour entamer un mouvement de saccade et la vélocité des mouvements de saccade est plus lente. L’aîné prend donc plus de temps pour localiser un objet dans la scène visuelle. Le mouvement de poursuite visuelle est aussi affecté avec âge, entraînant des difficultés à cerner les détails d’un objet qui est en mouvement. De plus, l’étendue du champ visuel diminue avec l’âge. En effet, les personnes âgées ont besoin d’initier des mouvements de la tête pour lire le tableau de bord après avoir regardé la route, alors que les jeunes ont seulement à bouger leurs yeux.

42
Q

Quelle est l’influence de la sensibilité à la lumière sur la conduite ?

A

La sensibilité à la lumière correspond à la plus faible intensité à laquelle la personne peut voir. Cette faculté tend à diminuer avec l’âge. La diminution à la sensibilité à la lumière rend la conduite nocturne plus difficile.

43
Q

Quelle est l’influence de l’adaptation à la noirceur sur la conduite ?

A

Il n’y a pas de conclusion à savoir si l’adaptation à la lumière diminue avec l’âge ou non. Toutefois, le temps de récupération à l’éblouissement augmente avec âge. Lors de la conduite nocturne, l’éblouissement survient lorsqu’on croise une autre voiture. L’effet aveuglant de l’éblouissement est plus grand chez les conducteurs âgés. Les personnes âgées ont plus de difficulté à voir après avoir croisé une voiture et ils ont besoin de plus de temps pour récupérer de l’éblouissement.

44
Q

Quelle est l’influence de l’acuité visuelle sur la conduite ?

A

L’acuité visuelle statique décline à partir de 40-50 ans et continue à décliner jusqu’à 90 ans. Ainsi, alors qu’une personne vieillit, les détails spatiaux doivent être grossis pour être vus à la même distance qu’avant. L’acuité visuelle dynamique est nécessaire lorsque le conducteur lit les panneaux de signalisation dans une auto en mouvement. Elle tant à décliner avec l’âge comme l’acuité statique.

45
Q

Quelle est l’influence de la sensibilité au contraste spatial sur la conduite ?

A

La sensibilité aux contrastes spatiaux réfère à la différence entre les parties lumineuses et foncées d’un patron requis pour être en mesure de le détecter. La sensibilité aux contrastes spatiaux est affectée par l’âge. Les personnes âgées avec les yeux en santé ont un déclin marqué de la sensibilité au contraste avec luminosité de haute fréquence. La diminution de la sensibilité au contraste peut être un prédicteur de problèmes de conduite auto chez les aînés, notamment pour voir un véhicule inattendu dans le champ visuel périphérique, à lire le tableau de bord, à voir à travers le pare-brise, et à lire les insignes à une certaine distance.

46
Q

Quelle est l’influence du champ visuel sur la conduite ?

A

La performance de la vision dans le champ visuel périphérique diminue avec l’âge, particulièrement lorsque la personne est distraite par une tâche ou un stimulus, car la demande attentionnelle augmente. La diminution du champ visuel est corrélée positivement avec les risques d’accidents. La taille du champ visuel peut être augmentée avec l’entraînement.

47
Q

Quelle est l’influence de la perception spatiale sur la conduite ?

A

Réfère à la capacité à évaluer les distances. C’est grâce à la perception spatiale qu’un conducteur connaît la distance entre son auto et celle devant lui, ou qu’il est capable d’effectuer un changement de voie. On soupçonne une diminution de la perception spatiale chez les personnes âgées en raison des nombreux accidents aux intersections et aux virages à gauche.

48
Q

Quelle est l’influence de la perception du mouvement sur la conduite ?

A

Puisque la conduite a lieu dans un environnement dynamique, la perception adéquate du mouvement est essentielle pour la sécurité et la conduite du véhicule. Certains types de perception du mouvement déclinent avec l’âge, par exemple, la perception des mouvements en profondeur. La sensibilité au mouvement est plus faible en vieillissant. Certains aînés ont de la difficulté à détecter les vitesses relatives des objets. Les personnes âgées ne perçoivent pas toujours les situations critiques de mouvement dans le trafic et ont donc moins de temps pour réagir.

49
Q

Quelle est l’influence de l’attention sur la conduite ?

A

Avec le vieillissement, on remarque une diminution de l’attention divisée, de l’attention sélective, et de la capacité à changer son attention vers un autre stimulus. Les difficultés en lien avec le déplacement de l’attention prédisent davantage d’accidents que les déficits d’attention sélective.

50
Q

Quelle est l’influence de la mémoire de travail sur la conduite ?

A

Diminution de la quantité d’information qui peut être traitée simultanément. La vitesse de traitement de l’information de la mémoire de travail est réduite de moitié chez les aînés. L’information sur les dangers routiers potentiels est traitée plus lentement, ce qui augmente les risques accident. On remarque alors une diminution de la vitesse de conduite, une conduite hésitante, ou des manœuvres inattendues.

51
Q

Quelle est l’influence de la mémoire à long terme sur le conduite ?

A

L’âge n’engendre aucune différence pour la vitesse de traitement de l’information en mémoire à long terme. Toutefois, les personnes âgées ont plus de difficulté à y stocker de la nouvelle information ou à en retirer. On remarque donc des difficultés lors des changements de configuration de route, des changements de véhicule, des difficultés à se souvenir quoi faire dans certaines situations de conduite et à se souvenir des règles de conduite, augmentant ainsi les risques d’accident.

52
Q

Quelle est l’influence des capacités de résolution de problème sur la conduite ?

A

Cette capacité diminue à partir de 40-50 ans. La relation entre le déclin des capacités de résolutions de problèmes et les aptitudes de conduite ou accidents de la route n’a pas été encore démontrée.

53
Q

Quelle est l’influence de la cognition spatiale sur la conduite ?

A

La capacité à s’orienter et à se positionner par rapport à d’autres objets dans l’espace diminue avec l’âge. Par exemple, cela peut se traduire par des difficultés à utiliser des cartes routières. La personne âgée prend plus de temps à réaliser des tâches qui requièrent un raisonnement spatial, ce qui augmente le risque accident. La personne éprouve aussi plus de difficultés à s’orienter dans son environnement, et n’est pas en mesure de se créer une carte mentale de son quartier (cartographie cognitive). Cela entraîne des difficultés à trouver un endroit.

54
Q

Quelle est l’influence de la vitesse de réaction sur la conduite ?

A

On distingue deux types de temps de réaction, soit le temps de réaction simple (donner réponse à 1 stimulus) ou le temps de réaction par choix (distinguer 2 stimuli ou plus et d’avoir possiblement une ou plusieurs réponses à donner). Les 2 types de temps de réaction augmentent avec âge. La personne a donc besoin de plus de temps pour répondre à stimulus. Cette lenteur est particulièrement notable lors de tâches complexes et lorsque des décisions doivent être prises rapidement en conduisant. Cette lenteur augmente les risques d’accident de la route. Toutefois, la corrélation entre temps de réaction et histoire d’accident est faible.

55
Q

Quelle est l’influence de la flexibilité sur la conduite ?

A

Les personnes âgées présentant moins de flexibilité articulaire ont des capacités de conduite moins bonnes que celles présentant des amplitudes articulaires fonctionnelles. La diminution de la flexibilité aux mouvements de rotation de la tête, affecte la capacité à regarder derrière et à tourner la tête pour faire angle mort. Les stationnements à reculons peuvent être difficiles lorsque la personne présente une incapacité à regarder vers l’arrière (les miroirs ne peuvent pas toujours compenser suffisamment).

56
Q

Quelle est l’influence de la coordination sur la conduite ?

A

Après l’âge de 60 ans, on remarque une moins bonne précision des mouvements discrets et continus. L’influence de la diminution de la coordination sur la performance de conduite et l’implication dans des accidents n’a pas été démontrée

57
Q

Quelle est l’influence de la force musculaire sur la conduite ?

A

La force est importante pour réaliser les activités en lien avec la conduite auto, surtout au niveau des mains, des épaules et des jambes. Toutefois, la force diminue avec l’âge. Aucune étude n’a démontré la relation entre le risque d’accident et diminution de la force. Les personnes âgées qui marchent moins rapidement ont tendance à faire plus d’erreurs reliées à la sécurité routière et sont plus susceptibles d’être impliquées dans des accrochages. L’entraînement permet d’améliorer la force musculaire.

58
Q

Dans le dépistage des aptitudes à la conduite, quelles composantes de la personne devons-nous évaluer ?

A
  • cognition
  • vision
  • perception
  • capacités physiques
59
Q

Décrire le dépistage par l’entrevue sur les habitudes de conduite.

A

Évaluer les habitudes de conduite de la personne, la perception que la personne a de ses capacités à conduire, l’état de son permis de conduire et les caractéristiques de son véhicule.

Obtenir la perception des proches sur les capacités antérieures ou actuelles de la personne à conduire.

La reconnaissance des panneaux routiers est clairement un élément clé de la sécurité de la conduite automobile et est à évaluer dans la dépistage. Il n’y a pas d’outil standardisé.

L’outil OSCAR (outil de sensibilisation aux capacités requises pour une conduite automobile sécuritaire et responsable) sert à aider un client à prendre conscience de ses capacités à conduire à faire aux 6 mois.

60
Q

Décrire le dépistage des fonctions motrices et perceptuelles.

A

Habiletés cognitives:

  • état d’éveil
  • vitesse de traitement (temps réaction)
  • attention
  • conscience corporelle et spatiale
  • gnosie/perception visuelle
  • orientation spatiale
  • mémoire
  • jugement et autocritique
  • capacité d’inhibition
  • flexibilité mentale
  • fonctions exécutives

Habiletés motrices:

  • AA (cou, tronc, MS, MI)
  • force
  • endurance
  • vitesse d’exécution mouvement
  • coordination
  • marche
  • douleur
  • équilibre

Habiletés sensorielles:

  • sensation tactile MS/MI
  • proprioception et kinesthésie
61
Q

Quels tests ont été prouver scientifiquement comme prédicteur de la performance sur la route?

A
  • Useful Field of View (UFOV)
  • Trail Making Test (TMT)
62
Q

Décrire l’outil de dépistage Useful Field of View (UFOV)

A

Il s’agit d’un outil qui permet d’évaluer le champ de vision utile, c’est-à-dire la capacité du cerveau à extraire/ sélectionner ou ihiber rapidement les info visuelle sans mvt de la tête ou des yeux

En veillisant, déficit de trx peut entrainer un déclin de la zone et sa taille peut réduire par une mauvaise vision et des difficultés à diviser l’attention et à ignorer les distractions..

  • Domaine d’évaluation: Vitesse de trx visuel Attention divisée et sélective
  • Administration: sur ordinateur
  • Normes: Adultes âgées de 65 à 95 ans
63
Q

Lien entre le UFOV et les capacités nécessaire pour la conduite automobile

A

Conduite nécessite des exigences ++ en matière de vitesse de traitement et d’attention sélective et divisée.
* EX: une vitesse de traitement rapide est nécessaire pour qu’un conducteur reconnaisse le moment où la balle d’un enfant a roulé dans la rue.
* Une attention sélective est nécessaire pour répondre aux stimuli urgents (la personne dans le passage pour piétons) sans être distrait par des stimuli sans importance (par exemple, le chiot qui court sur le trottoir).
* Une attention partagée est nécessaire pour se concentrer sur les multiples stimuli pertinents rencontrés dans un environnement de conduite complexe (par exemple, observer la circulation vers l’avant et les côtés du véhicule lors d’un changement de voie).

64
Q

Décrire l’outil de dépistage Motor Free Visual Perceptual Test (MVPT).

A

Cet outil a été développé et standardisé. Il évalue les capacités perceptivo-visuelles en fournissant un profil des habiletés requises pour la conduite, ainsi qu’une idée dans le traitement des informations visuelles. Les personnes qui obtiennent un score inférieur à 30 nécessitent une évaluation plus approfondie de la capacité de conduire.

  • Domaine d’évaluation: Recherche visuelle, discrimination, figure-fond, fermeture visuelle (compléter une figure avec fragments manquant), mémoire
  • Normes: 4 à 80 ans
  • Lien avec l’aptitude à conduire = incohérent
65
Q

Décrire l’outil de dépistage Trail Making Test A et B (TMT).

A

Cet outil permet d’évaluer la fonction cognitive globale en mesurant l’attention sélective et divisée, la flexibilité mentale, l’analyse visuelle, le séquençage et la mémoire visuelle.

La tâche est chronométrée et le client doit compléter le plus rapidement et efficacement possible la tâche sans lever son crayon. Lorsqu’une personne prend plus de 2 minutes ou ne peut pas terminer le test, elle court un risque important d’être inapte à conduire.

PARTIE A
- Domaine d’évaluation: Balayage visuel et vitesse motrice

PARTIE B

  • Domaine d’évaluation: Attention divisée, traçage mental
  • Temps d’administration: 5 à 10 minutes
66
Q

Décrire l’outil de dépistage Rapid Pace Walk Test (RPWT).

A

Cet outil évalue la mobilité des MI, la stabilité du tronc et l’équilibre. Le test consiste à demander au client à marcher sur une ligne de 10 pieds, un aller-retour, le plus rapidement possible.

  • Domaine d’évaluation: Moteur
  • Temps d’administration: 1 à 2 minutes
  • Score: Temps écoulé pour marcher 10 pieds. Un score plus grand que 7 secondes est corrélé avec plus d’événements négatifs lors de la conduite auto.
  • Certaines recherches ont démontré un lien entre le test Rapid Pace Walk (RPW) et l’aptitude à conduire.
67
Q

Décrire l’outil de dépistage Alternating Foot Tap Test.

A

Cet outil simule la mobilité des MI en «appuyant» sur les pédales d’accélérateur et de frein avec un pied. Peut permettre de surveiller les déficits en proprioception.

  • **Il n’a pas été démontré **que les scores permettent de prédire les accidents responsables chez les conducteurs âgés, mais le test a une validité apparente en tant que mesure de la capacité d’un individu à déplacer rapidement la jambe/le pied de l’accélérateur au frein.

Le score n’est pas un facteur prédictif significatif d’un potentiel risque d’accident.

Par contre, on remarque plus de difficultés chez les clients qui font le test en un temps supérieur à 12,75 secondes.

68
Q

La décision à remettre à la suite de l’évaluation des aptitudes à conduire ne doit pas se baser sur une seule évaluation. Toutefois, il y a quelques exceptions à cette règle. Quelles sont-elles ?

A
  • Le client ne respecte pas les standards de la SAAQ au niveau de la vision, du temps de réaction, ou autres conditions médicales. Une référence à un spécialiste ou davantage de séances de thérapie pourraient alors être envisagées.
  • Les scores du client aux différents tests indiquent tous des incapacités sévères.
69
Q

Quelles sont les 4 recommandation possibles à la suite d’une évaluation de la capacité à conduire ?

A

1) Le client présente des difficultés si importantes que son permis de conduire devrait lui être retiré
2) Le client présente des difficultés qui nécessitent une évaluation approfondie de son aptitude à conduire
3) Le client ne représente pas un danger mais pourrait bénéficier de certaines interventions pour optimiser sa conduite
4) Le client ne nécessite aucun suivi au sujet de la conduite d’un véhicule de promenade

70
Q

Quel est l’objectif, les composantes et l’impact potentiel d’un programme d’éducation sur le maintien de l’autonomie et de la sécurité à conduire ?

A

Objectif:
1. Améliorer la performance à la conduite et donner l’information nécessaire aux conducteurs
2. Augmenter la conscience et les connaissances des personnes sur les changements qui se produisent au niveau de leurs capacités
* Pour les incapacités qui ne sont pas remédiables, important d’augmenter la connaissance et conscience personnelle pour que la PA soit en mesure de reconnaître le déclin et réduise ou arrête sa conduite auto si la conduite sécuritaire n’est plus possible.
3. Compenser ou surmonter le déclin des capacités relié à l’âge
o Peut avoir à enseigner comment faire de nouvelles choses ou cmt faire les choses de manière différente.
o Enseignement sur adaptations du véhicule (ex : boule au volant)
* Avoir l’opportunité de pratiquer pour augmenter les habiletés de conduite auto.

Composantes:

  • séances en classe + entraînement sur la route
  • 8 semaines
  • 8h de cours théoriques
    o Risques associés à la conduite
    o Ajustement de la vitesse
  • 2h sur route
    o 1e session : Parle des erreurs faites par le conducteur dans l’évaluation de base
    o 2e session : Revoit ces points et adresse les erreurs communes faites par conducteurs âgés en général

Impact potentiel:
Les études antérieures montrent que les cours n’affectent pas le nombre d’accident
* Impact peut connu sur les risques d’accident
* Aide les PA à surmonter les problèmes reliés au manque de connaissance
* Classe + instruction sur route : améliore la mobilité communautaire des PA.
o ↑ performance théorique (connaissance des règles et des panneaux)
o ↑ performance sur route

71
Q

Quel est l’objectif, les composantes et l’impact potentiel d’un programme d’entraînement physique sur le maintien de l’autonomie et de la sécurité à conduire ?

A

Objectif:
Aider ces personnes à diminuer le déclin dans les habiletés psychomotrices qui sont montrées comme modifiables (ex : flexibilité aux épaules, rotation du tronc, etc.).

Composantes:
- bâti sur ce qui est connu du déclin avec l’âge, comment il affecte la conduite, et ce sur quoi on peut jouer (modifiables)

Impact potentiel:
L’augmentation de l’amplitude articulaire peut aussi aider à faire un meilleur balayage dans l’auto, reculer tourner leur tête, faire ses angles morts, etc.

72
Q

Vrai ou Faux ?

Le taux de dépression est plus élevé chez la population qui s’est fait retirer son permis ?

A
Vrai
On constate une augmentation importante des taux de dépression à la suite de l’annonce de la cessation de la conduite automobile.
- intégration sociale
- fonctionnement social et physique
- bien-être général
73
Q

Discuter des enjeux associés à la cessation de la conduite automobile

A
  • Plus difficile à accepter lorsque PT n’a pas accès à d’autres conducteurs pour assurer son transport ou à des moyens de transport en commun (régions rurales)
  • Conducteurs manquant de ressources ont tendance à continuer de conduire malgré leur déficit car c’est leur seul moyen de transport.
  • Peut aussi mener à une grande dépendance sur les aidants informels (↑ du fardeau de l’aidant)
    o Aidants peuvent manquer du travail pour transporter l’aîné ne conduisant plus
    o Raison pour ne pas cesser de conduire
  • Certains hommes ayant des femmes ne conduisant pas, se servent tout de même d’elles comme copilote
    o Cela inclut de les assister pour l’orientation topographique, la navigation sur des routes inconnues
    o Surveiller l’environnement (trafic)
    o Les femmes font de la guidance verbale pouvant servir d’alerte précoce à un danger imminent
    o Pas de preuves encore si c’est efficace ou non
  • DRS devrait aider le client et son aidant à élaborer des stratégies pour accéder et utiliser des modes de transport alternatifs pour assurer une participation sociale complète, la reprise des rôles, le maintien des réseaux personnels et professionnels, et une santé optimale et le bien-être (les clés pour promouvoir une qualité de vie)
  • Important d’inclure les moyens alternatifs de transport dans le PI
  • Augmentation de 27 % des visites à l’urgence associées à la dépression à la suite du renoncement à la conduite automobile.
  • Impact négatif sur l’intégration sociale (mesuré en examinant le nombre et la fréquence des contacts d’une personne avec ses amis et sa parenté).
  • Déclin important en matière de fonctionnement social et physique, ce qui entraîne des difficultés face à la réalisation des activités quotidiennes.
  • Le privilège de conduire affecte l’autonomie, la participation à des loisirs, la socialisation, la santé et le bien-être général de la personne.
  • Un changement se produit face aux rôles et responsabilités de la vie lorsque le renoncement à la conduite auto est obligatoire: plus grand fardeau pour le conjoint.
74
Q

Nommer des ressources disponibles pour pallier aux difficultés à conduire ou à la cessation de la conduite.

A
  • Programme « 55 ans au volant »
  • Cours de perfectionnement ou de rafraîchissement de la conduite
  • CanDrive