Hématologie - 2.8 : Néoplasies d'origine lymphoïde Flashcards

1
Q

Nommer 2 catégories de néoplasies d’origine lymphoïde ainsi que les 7 pathologies comprises dans ces catégories

A
  1. Les néoplasies des précurseurs lymphoïdes :
    * Leucémie/lymphome lymphoblastique B
    * Leucémie/lymphome lymphoblastique T
  2. Les néoplasies lymphoïdes matures :
    * Les néoplasies à cellules B matures
    * Les néoplasies à cellules T matures et NK
    * Les lymphomes hodgkiniens
    * Les maladies lymphoprolifératives post transplantation d’organe
    * Les néoplasies à cellules histiocytaires et dendritiques
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2
Q

Quelle est la cellule principalement impliquée dans la LAL ?

A

Précurseurs lymphoïdes immatures

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3
Q

Distinguer la LAL et le lymphome

A

LAL : 20% de blastes lymphoïdes ou plus dans la moelle osseuse.
Lorsqu’il y a <20% de blastes dans la moelle et qu’il y a présence d’une masse, la maladie aura alors l’appellation de lymphome.

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4
Q

Nommer une cellule anormale présente dans le sang en contexte de LAL

A

Lymphoblaste

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5
Q

V ou F : la LAL est incurable

A

F. 80-90% taux de curabilité chez l’enfant

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6
Q

Quelle l’étiologie principale de la LAL

A

Inconnue. (aléatoire)

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7
Q

Quels sont les types de LAL, leur prévalance, leur population plus touchée et leur caractéristiques propres ?

A

Le type L1 est celui que l’on observe le plus souvent (80%) chez le jeune enfant. Il se distingue par une population blastique très homogène.
Le type L2 est le type le plus souvent observé chez l’adulte (80%) avec une population blastique plus hétéromorphe.
Le type L3 ne représente que 3 à 4% de tous les cas de leucémie aiguë lymphoïde, aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte. Il se caractérise par une population de lymphocytes B matures à cytoplasme hyperbasophile (très bleuté), souvent vacuolé, ressemblant en tous points aux cellules observées dans le lymphome de Burkitt. C’est pourquoi la LAL de type L3 est aussi souvent appelée LAL de type Burkitt.

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8
Q

À l’analyse phénotypique, quel antigène est souvent présent sur les LAL d’origine des lymphocytes B immatures ?

A

CD19

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9
Q

Qu’apporte la cytogénétique en contexte de LAL ?

A
  • Chromosome de philadelphie (30% adultes)
  • Gène MLL
  • Caryotype hypodiploïde
    (tous des facteurs de mauvais pronostic)
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10
Q

Quelles sont les 5 mécanismes / causes de manifestations cliniques en contexte de LAL ?

A
  • Insuffisance médullaire (anémie, neutropénie, thrombopénie)
  • Prolifération cellulaire (syndrome tumoral, HSM, compressions vasculaires, polyadénopathies)
  • Douleurs osseuses
  • Envahissement méningé
  • Evahissement testiculaire
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11
Q

Quel signe à la radiographie osseuse est-il possible de voir en contexte de LAL avec douleur osseuse ?

A

Soulèvements périostés

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12
Q

V ou F : l’envahissement méningé est plus fréquent en LAL qu’en LAM

A

Vrai. Contrairement au cas des leucémies aiguës myéloïdes, l’infiltration leucémique des méninges est fréquente dans les LAL, soit au moment du diagnostic, soit au cours de l’évolution de la maladie. Elle se manifeste principalement par des céphalées, des douleurs rachidiennes, une raideur de la nuque, des nausées et/ou vomissements et par divers signes neurologiques focaux reflétant une atteinte des nerfs émergeant à la base du crâne.
Le diagnostic est confirmé par l’évaluation du liquide céphalorachidien prélevé par ponction lombaire ou si il y a atteinte d’un/des nerf(s) crânien(s) à la présentation clinique initiale. Une imagerie cérébrale par IRM n’est pas effectuée de routine.

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13
Q

Pourquoi y a-t-il un envahissement testiculaire en contexte de LAL et comment en faire le diagnostic ?

A

Comme les méninges, les testicules, protégés par la membrane albuginée, constituent chez les garçons un « territoire sanctuaire » où les cellules leucémiques peuvent échapper à l’action des médicaments de chimiothérapie. Les récidives testiculaires se présentent habituellement sous forme d’une masse anormale, indolore mais toujours suspecte. Une simple ponction cytologique à l’aiguille fine suffit habituellement à confirmer l’envahissement lymphoblastique.

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14
Q

Quel est le ddx d’une lymphocytose à la FSC ?

A

LAL et syndrome mononucléosique

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15
Q

Quels sont les facteurs de bons pronostic des LAL ?

A
  • Âge : entre 1 et 10 ans;
  • Sexe masculin (LAL-T seulement);
  • L’absence ou la présence de certains marqueurs de surface spécifiques (LLA-T) et l’absence d’anomalies cytogénétiques complexes;
  • La présence d’un donneur potentiel apparenté en vue d’une greffe de cellules souches (LLA-T);
  • L’absence de rechute;
  • la leucocytose initiale < 50 x 10^9 /L;
  • le caryotype : hyperdiploïdie, absence du chromosome de Philadelphie et absence de réarrangement du gène MLL (11q23) (LLA-B);
  • le mode de traitement : protocoles plus intensifs (basés sur protocoles pédiatriques);
  • la réponse initiale au traitement : rémission atteinte à la fin de l’induction
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16
Q

Quelle est la curabilité des LAL pour les enfants et les adultes ?

A

Enfants : 90%
Adultes : 50%

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17
Q

Quels sont les traitements de la LAL ?

A
  1. Polychimiothérapie (induction, intensification, consolidation, entretien) avec Rx traversant la BHE
  2. Injections intra-rachidenne (de chimiothérapie à doses plus faibles)
  3. Radiothérapie crânienne en prophylaxie si hyperleucocytose > 100
  4. Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (si moins bon pronostic : adulte, réfractaire, rechute)
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18
Q

Quelle est la définition d’un syndrome lymphoprolifératif chronique à expression leucémique ?

A

Cette section regroupe un ensemble de néoplasies chroniques caractérisées par une lymphocytose anormale (>5 x 109/L) mais de morphologie mature (c’est-à-dire non-blastique), ce qui permet de les distinguer d’emblée de l’aspect morphologique habituel des leucémies aiguës. Ces maladies sont souvent associées à la présence d’adénopathies et/ou d’une splénomégalie.

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19
Q

Nommer les maladies comprises dans la catégorie des syndromes lymphoprolifératifs chroniques à expression leucémique

A
  1. Leucémie lymphoïde chronique LLC-B
  2. Lymphome leucémique d’origine « B »
  3. Syndrome lymphoprolifératif « T/NK »
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20
Q

Par rapport à la LLC-B
- Phénotype (3)
- Aspect des cellules

A
  • CD5+/CD19+/CD23+
  • Carapace de tortue
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21
Q

Quels sont les 5 stades de la LLC-B ?

A
  • Stade 0 : Lymphocytose isolée > 5 (souvent fortuit)
  • Stade 1 : Polyadénopathie (indolore, mobile, consistance normale)
  • Stade 2 : Splénomégalie
  • Stade 3 : Anémie normochrome-normocytaire arégénérative (envahissement moelle osseuse)
  • Stade 4 : Thrombopénie
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22
Q

Par quoi est caractérisé le déficit immunitaire en contexte de LLC-B et quelle en est la principale conséquence ?

A

Hypogammaglobulinémie -> infections (souvent bactériennes) -> principale cause de décès

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23
Q

Quelles manifestations auto-immunes peuvent survenir en contexte de LLC-B ?

A
  • Anémie hémolytique auto-immune (Coombs direct +)
  • Thrombopénie auto-immune (PTI)
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24
Q

Quels sont les critères diagnostics de la LLC-B et les investigations complémentaires ?

A

Dx : lymphocytose >5, aspect non-blastique (mature), phénotype CD5+/CD19+/CD23+
Investigations complémentaires :
- Immunofixation protéines sériques
- Dosage immunoglobulines, B2-microglobuline, LDH
- Échographie abdominale (PRN) : adénopathie, splénomégalie
- Réticulocytose + Coombs (si anémie)

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25
Q

Quel sont les traitements d’une LLC-B et quelle est la différence pour les stades 0-1 ?

A

Tx classique : anticorps monoclonal anti-CD20 + mono ou polychimiothérapie avec agent alkylant
Autres tx : inhibiteur tyrosine kinase de Bruton, inhibiteur PI3K, inhibiteur bcl-2
Corticostéroïde si anémie hémolytique
Stade 0-1 : souvent absention thérapeutique

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26
Q

Nommer les différents types (4) de lymphomes leucémiques d’origine « B »

A
  • les lymphomes du manteau
  • les lymphomes folliculaires (de bas grade)
  • les lymphomes spléniques de la zone marginale
  • la tricholeucémie
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27
Q

Comment différencie-t-on les lymphomes leucémiques d’origine « B » ?

A

Avec l’analyse de marqueurs de la surface lymphocytaire

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28
Q

Nommer les marqueurs de surface lymphocytaire des 4 lymphomes leucémiques d’origine « B » et de la LLC-B

A
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29
Q

Quelle est la différence entre le LLC-B et le lymphome du manteau ? Pourquoi cette différence est-elle importante ?

A

Différence : présence / absence antigène CD23
Importance : change ++ le traitement et le pronostic

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30
Q

Lire la liste des syndromes lymphoprolifératifs « T/NK» (im sorry?)

A

Les plus classiques sont :
 la leucémie prolymphocytaire T;
 le syndrome de Sézary;
 le mycosis fongoïdes;
 le lymphome T associé aux entéropathies;
 le lymphome T périphérique NOS;
 le lymphome T angioimmunoblastique;
 le lymphome anaplasique à grande cellule (ALK+ ou -);
 le lymphome T hépatosplénique;
 le lymphome T cutané primaire gamma-delta;
 la leucémie à grands lymphocytes T granulés (LGL-T);
 la leucémie à lymphocytes NK.

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31
Q

Concernant les lymphones :
- D’où proviennent-ils (3)
- Envahissent-ils le sang de manière prédominante

A
  • Ganglions, rate, plaques de Peyer
  • Envahissement rare du sang
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32
Q

Les lymphomes proviennent de quel type de cellule et à quel stade de maturation ?

A

Transformation néoplasique d’une cellule lymphocytaire B ou T à un stade quelconque de sa maturation morphologique ou fonctionnelle.

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33
Q

Nommer 3 particularités propres aux lymphomes

A
  • Tumeurs solides -> parler plus d’extension de la maladie plutôt que de métastase, par le territoire naturel des lymphocytes
  • Dx par pathologiste : simple ponction ganglionnaire
  • Ne pas pas généralisés d’emblée (vs leucémie) -> d’où l’importance de statuer sur l’extension de la maladie
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34
Q

Qu’est-ce qu’un lymphome leucémique ?

A

Certains lymphomes peuvent afficher d’emblée une expression leucémique (c’est souvent le cas, par exemple, des lymphomes non hodgkiniens du manteau). Dans d’autres cas, l’évolution conduit à un envahissement secondaire du sang périphérique par les cellules malignes. On parle alors de lymphome leucémique.

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35
Q

Nommer deux éléments essentiels lors du diagnostic d’un lymphome

A
  • Un diagnostic EXACT : type de lymphome
  • EXTENSION de la maladie (stade Ann Arbor)
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36
Q

Quel est l’élément pronostique le plus importance en contexte de maladie de Hodgkin vs lymphomes non-hodgkiniens ?

A

H : extension de la maladie (ensuite sous-type histologique)
N-H : type histologique (ensuite extension de la maladie)

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37
Q

Combien de sous-types existe-t-il au niveau de lymphomes hodgkiniens vs lymphomes non-hodgkiniens ? Quelle est l’importance de connaître le sous-type histologique ?

A

H : 5
N-H : environ 70
Importance : pronostic et traitement adapté

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38
Q

Dans les lymphomes de hodgkin, quel sexe est davantage atteint et quelle est l’exception à retenir

A

H > F sauf pour type scléronodulaire

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39
Q

Quels sont les types de lymphomes hodgkiniens ?

A

Forme nodulaire
➢Type Prédominance lymphocytaire
Forme classique (en ordre, diminution du % de cellules de Reed-Sternberg)
➢ Type Riche en lymphocytes
➢ Type Sclérose nodulaire
➢Type Cellularité mixte
➢ Type Déplétion lymphocytaire

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40
Q

Au niveau de l’histopathologie des lymphomes de hodgkin :
- De quelle cellule sont-ils d’origine (en majorité) ?
- Quels sont les immunophénotypes de la forme nodulaire et de la forme classique ?
- Quelle est la cellule typique des lymphomes de hodgkin ?

A
  1. Lymphocytes B
  2. Nodulaire : CD45+; CD20+; CD15-; CD30-
    Classique : CD45-; CD20-; CD15+; CD30+.
  3. Cellules de Reed-Sternberg
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41
Q

Quelles sont les 4 variantes de la cellules de Reed-Sternberg ?

A
  • Cellule hodgkinienne
  • Cellule L&H
  • Cellule lacunaire
  • Cellule anaplasique
42
Q

Au niveau microscopique, qu’est-ce qu’un distinguer un lymphome H d’un N-H ?

A

H : polymorphe
N-H : monomorphe

43
Q

Dans le lymphome hodgkinien, quel substrat est néoplasique et comment justifie-t-on la présence des autres cellules ?

A

Néoplasique : cellule de Reed-Sternberg et ses variantes
Autres cellules : réactionnel!

44
Q

Au niveau microscopique, comment distinguer les 4 types de lymphome de Hodgkin de forme classique ?

A
  • Scléronodulaire : fibrose collagénique avec nodules, cellules hodgkiniennes et lacunaires
  • Cellularité mixte : cellules hodgkiniennes et Reed-Sternberg
  • Déplétion lymphocytaire : cellules hodgkiniennes et Reed-Sternberg, mais très atypique / anaplasiques, peu de cellules d’accompagnement
  • Riche en lymphocyte : petits lymphocytes avec cellules hodgkiniennes et Reed-Sternberg classiques
45
Q

Distinguer les stades de classification des lymphomes avec le système d’Ann Arbor (1 à 4 + A, B et X)

A
46
Q

Comparer les lymphomes H et N-H au niveau de : leur incidence, leur mortalité, leur pronostic et la population davantage atteinte

A
  • Incidence : ++ N-H
  • Mortalité : ++ N-H
  • Pronostic : N-H + sombre
  • Population : jeune (20-35) pour H, âgé (65-74) pour N-H
47
Q

Quelles sont les présentations cliniques possibles de la maladie de Hodgkin et quelle autre maladie doit être investiguée ? Comment distinguer la maladie du lymphome de Hodgkin ?

A
  • Adénopathie superficielle isolée (cervicale, axillaire, indolore)
  • Adénopathie profonde avec compression (médiastin, toux sèche, gêne respiratoire, élargissement du médiastin au R-X)
  • Polyadénopathie avec ou sans fièvre (HSM associée potentiellement)
    Maladie à investiguer : mononucléose infectieuse à EBV
    Distinction : monotest négatif, présence de lymphocytose, confirmation par biopsie (pour maladie Hodgkin)
48
Q

Quel ganglion doit être biopsié pour le diagnostic de la maladie de Hodgkin ?

A

Le ganglion le plus important et le plus accessible -> parfois médiastinoscopie, thoracoscopie ou laparoscopie nécessaire

49
Q

Quelles sont les 2 étapes du bilan d’extension de la maladie et quel est le délai à ne pas dépasser ?

A
  1. Examen physique + questionnaire (Sx associés, territoires atteits)
  2. Bilan radiologiques (TDM cerv, thorax, abdo, pelvien + TEP) -> 2 semaines pour le faire
50
Q

Au niveau de la ponction-biopsie en contexte de lymphome de Hodgkin :
- Si la moelle est atteinte, qu’est-ce que cela signifie au niveau du stade ?
- Par quoi a-t-elle été remplacée
- Dans quel contexte en a-t-on encore besoin ?

A
  • C’est un stade 4 (localisation extra-lymphatique)
  • Remplacée par TEP
  • Atteinte médullaire à clarifier (ex : cytopénies profondes)
51
Q

Nommer les éléments qui influencent le pronostic du lymphome de hodgkin

A
  • Stade d’extension de la maladie
  • Sous-type histologique
  • Sexe (M<F)
  • Vitesse de sédimentation
  • Anémie
  • Hypoalbuminémie
  • Hyperleucocytose
  • Lymphopénie
52
Q

Comment peut-on juger qu’une maladie de Hodgkin à un pronostic « favorable » ? (5)

A

La « favorabilité » se détermine selon la vitesse de sédimentation (<30 secondes), l’absence de symptôme B, l’âge (50 ans et moins), l’implication de 3 régions ou moins et l’absence de large adénopathie médiastinale. Tous ces éléments doivent être présents pour être considéré favorable.

53
Q

Quel est le traitement de la maladie de Hodgkin et quelle est la différence entre les maladies favorables, limitées défavorables et avancées ?

A

Chimiothérapie ABVD + radiothérapie
Favorable : courte durée de chimio (2-4 cycles), si stade 1A -> possibilité seulement radiothx ciblée
Défavorable : 4-6 cycles
Avancé : 6-8 cycles (28 jours chacun)

54
Q

Quand est que la radiothérapie complémentaire sur des champs limités est-elle indiquée ?

A

Seulement s’il existait au départ des masses ganglionnaires d’un diamètre supérieur à 10 cm.

55
Q

Quels sont les traitements post-rédicive de la maladie de Hogdkin ?

A
  • Chimiothérapie
  • Chimiothérapie myéloablative (forte dose) + autogreffe de cellules souches
56
Q

Quel est le principal problème relié aux lymphomes de hodgkin ? (3 types)

A

Le principal problème relié au traitement de la maladie de Hodgkin tient au fait qu’il s’adresse très souvent à des individus jeunes qui survivent longtemps à leur maladie et qui peuvent, plusieurs années plus tard, développer d’autres cancers dont l’apparition est favorisée par le traitement du premier!
Les néoplasies secondaires le plus souvent observées sont la leucémie aiguë myéloïde, les lymphomes non hodgkiniens et les cancers solides de divers types, souvent déterminés par le site préalable d’irradiation (poumon, sein, estomac, etc.).

57
Q

Quelle est la différence dans l’évolution de l’incidence des lymphomes H et non-H ?

A

H : stable, relativement bas
N-H : plus élevé et a doublé depuis 30 ans (raison inconnue)

58
Q

Par rapport aux lymphomes non-hodgkiniens :
- De quelles cellules proviennent-ils (%) ?
- Quelles sont les anomalies chromosomique possibles (2) ?
- Quelle est une étiologie possible du lymphome de Burkitt ?

A
  • 80% lympho B, 20% lympho T
  • Translocation 14;18 dans lymphomes B foliculaires, translocation 8;14 dans lymphomes de Burkitt
  • Virus EBV
59
Q

Quelle est la présentation clinique du lymphome non-hodgkinien et quelle est la principale différence avec les lymphomes hodgkinien?

A

Atteinte ganglionnaire superficielle et/ou profonde, unique ou multiple, avec ou sans atteinte de l’état général. Atteinte splénique isolée possible
Différence : présentations extra-ganglionnaire bcp plus présentes en N-H

60
Q

Quels sont les principaux sites de présentation extra-ganglionnaire en contexte de lymphome non-hodgkinien ? (10)

A
  • la moelle osseuse;
  • le système nerveux central (méninges)
  • l’estomac, l’intestin grêle ou le côlon;
  • le foie;
  • les poumons;
  • la sphère ORL;
  • les glandes lacrymales et salivaires;
  • la glande thyroïde;
  • les os
  • la peau et le tissu sous cutané
61
Q

Nommer trois contextes de lymphomes non-hodgkiniens secondaires

A
  • VIH/SIDA
  • Maladie auto-immune (ex : PAR, Sjogren)
  • Second cancer (2nd au tx)
62
Q

Quels sont les éléments essentiels du rapport anatomopathologique en contexte de lymphome non-hodgkinien ? (8)

A
  1. Envahissement néoplasique lymphoïde du ganglion;
  2. Patron architectural du LNH : folliculaire ou diffus;
  3. Description des cellules tumorales (grandes ou petites, encochées ou non, à noyaux matures ou immatures, aspect monocytoïde, blastes etc.);
  4. Immunophénotype principal T ou B et la présence de marqueurs spécifiques d’une sous-population lymphocytaire précise (CD3, CD20, CD5, CD4, CD8, etc.);
  5. Présence d’un réarrangement génique des récepteurs B ou T, confirmant la monoclonalité;
  6. Présence de toute protéine aberrante, excessive ou caractéristique d’une variété particulière de LNH (ex: bcl-1 dans les lymphomes du manteau ou alk dans les lymphomes anaplasiques à grandes cellules);
  7. Présence de translocations spécifiques associées à la prolifération tumorale;
  8. Diagnostic précis permettant de classer le LNH au sein des différentes
63
Q

Quelles sont les modalités utilisées pour le bilan d’extension des lymphomes non-hodgkiniens ?

A
  • TDM axial complet
  • Biopsie moelle osseuse
  • Examens additionnels (manifestations extra-ganglionnaires fréquentes : ponction lombaire, transit grêle, scintigraphie osseuse
  • TEP
64
Q

Distinguer la curabilité des LNH indolent vs agressifs et expliquer pourquoi

A

Indolent : incurable
Agressif : curable
Agressif = cellules en multiplication rapide et ouvre la porte à plusieurs agents de chimiothérapie efficaces à différentes phases du cycle cellulaire vs indolent, phase G0 ou G1 et peu sensibles à la chimiothérapie

65
Q

Quels autres éléments, mis à part le sous-type histologique, influencent la survie en contexte de LNH ?

A
  • Extension de la maladie
  • Âge
  • État général
  • Taux sérique de LDH
66
Q

Quels sont les traitements du LNH ?

A
  • Chimiothérapie CHOP
  • Immunothérapie
  • Radiothérapie (palliative)
  • Allogreffe cellules souches (jeunes avec donneur compatible)
  • Parfois, aucun tx (LNH indolent)
67
Q

Quelles sont 2 molécules efficaces pouvant bonifier le traitement de chimiothérapie

A
  • Rituximab (anticorps anti-CD20)
  • Cellules T-CAR (lymphocytes T modifiés d’un patient
68
Q

Quel est le rationnel d’utilisation de la radiothérapie en contexte de LNH ? (4)

A
  • Formes indolentes
  • Sites tumoraux de plus de 10 cm (éviter récidive locale)
  • Compression d’organe
  • Douleur
69
Q

Quels sont les 6 LNH les plus fréquentes ?

A
  • Diffus à grandes cellules B
  • Folliculaire
  • Zone marginale, MALT
  • T périphérique
  • Diffus B à petits lymphocytes matures (type LLC)
  • Zone du manteau
70
Q

Expliquer l’indice pronostique international pour les lymphomes B diffus à grandes cellules

A
71
Q

Expliquer l’indice pronostique international pour les lymphomes B folliculaires

A
72
Q

Qu’est-ce qu’une monopathie monoclonale (quel type de cellule, quel rôle, etc.)

A

Maladies lymphoprolifératives issues des lymphocytes B matures engagés dans la transformation plasmocytaire et dont la fonction principale est de secréter des immunoglobulines (ou gammaglobulines).

73
Q

V ou F : les immunoglobulines du sérum sont monoclonales en temps normal

A

Faux. Les immunoglobulines du sérum sont polyclonales puisqu’elles originent simultanément d’une multiplicité de clones ou de familles de plasmocytes secrétant chacune un anticorps d’un type immunochimique particulier, dirigé contre un antigène particulier.

74
Q

Que retrouve-t-on à l’électrophorèse des protéines en contexte de gammapathie monoclonale ?

A

La présence, en concentration nettement anormale, d’une gamma-globuline prédominante dont toutes les molécules, à l’immunofixation, appartiennent à une même classe (IgG, IgA ou IgM) et possèdent une même chaîne légère.

75
Q

Par rapport aux immunoglobulines :
- Quels sont les types de chaînes légères
- Quels sont les types de chaînes lourdes
- Quel type de chaîne peut varier pour une même Ig
- Quelles sont les deux parties d’un Ig
- Laquelle de ces parties est variable et pourquoi

A
  • Lambda et Kappa
  • Gamma (IgG), Alpha (IgA), mu (IgM), delta (IgD)
  • Chaîne légère pour varier (chaîne lourde est la même pour un Ig donné)
  • C-terminale et N-terminale
  • N-terminale peut varier pour recevoir un antigène spécifique
76
Q

V ou F : les chaînes légères des Ig traversent difficilement le filtre glomérulaire

A

Faux, elles traversent facilement le filtre glomérulaire pour être éliminées dans l’urine.

77
Q

Quels sont les Ig qui peuvent traverser la barrière placentaire ?

A

IgG (Go through)

78
Q

Quels sont les Ig qui apportent un support immunitaire initial ?

A

IgM (maintenant)

79
Q

Par quoi sont sécrétés les immunoglobulines (2) ?

A

Plasmocytes et lympho-plasmocytes (lymphocytes B partiellement différenciés)

80
Q

Quelles sont les deux techniques pour quantifier les Ig et sur quels substrats (2) peut-on les pratiquer ?

A
  • Électrophorèse et immunofixation
  • Sérum / urine (collecte 24h)
81
Q

Quelles sont les quatres principales conséquences des gammapathies monoclonales sur le sang ?

A
  • Accélération de la vitesse de sédimentation >100mm/hr
  • Présence frappante de rouleaux érythrocytaires au frottis
  • Diminution des Ig normales
  • Hyperviscosité sanguine
82
Q

Nommer 1 gammapathie monoclonale sans prolifération et 2 avec prolifération

A

Sans prolifération : MGUS (gammapathie monoclonale de signification indéterminée)
Avec prolifération :
- Macroglobulinémie de Waldenstrom
- Myélome multiple

83
Q

V ou F : les immunoglobulines monoclonales ne sont pas dirigées contre un antigène spécifique

A

Vrai (sauf de rares exception)

84
Q

Quelle est la définition du myélome multiple ?

A

Il s’agit d’une prolifération néoplasique de plasmocytes, envahissant la moelle osseuse en foyers (d’où le terme de myélome multiple) et synthétisant généralement une immunoglobuline monoclonale complète ou des fragments d’immunoglobulines (dans ce dernier cas, on parle de myélome à chaîne légère).

85
Q

Quelles sont les cytokines impliquées dans la croissance plasmocytaire en contexte de myélome multiple et leur conséquence principale ?

A
  • IL-6 qui induit IL-1 bêta
  • Activateur des ostéoclastes -> déminéralisation osseuse
86
Q

Quels sont les critères diagnostic du myélome multiple en 3 phases ?

A

10% de plasmocytes dans la moelle osseuse ou plus* (la moelle contient normalement moins de 3% de plasmocytes)
OU l’existence d’un plasmocytome isolé (tumeur solide plasmocytaire).

PLUS: l’un des symptômes CRAB:
- HyperCalcémie (> 2.75 mmol/L)
- Insuffisance Rénale (créatinine > 177μmol/L ou Clcr < 40ml/min)
- Anémie (<100g/L ou > 20g/L sous la normale du patient)
- Lésion osseuse (Bone) (au moins 1 lésion de 5mm ou plus à l’IRM, au TDM ou au TEP.

De plus, un diagnostic de MM peut être porté chez un patient si un seul de ces critères est présent :
- 60% ou plus de plasmocytes clonaux dans la moelle
- Un niveau de chaîne légère de 100mg/L ou plus en présence d’un ratio de chaînes légères de 100 ou plus
- Plus d’une lésion focale osseuse ou de la moelle à l’IRM

87
Q

Quelles sont les différences pour les critères diagnostic du myélome multiple indolent ? Pourquoi cela est-il important ?

A

10-60% de plasmocytes dans la moelle OU une paraprotéine sérique monoclonale de 30g/L ou plus SANS symptôme CRAB associé.
Cette entité est importante à différencier puisque qu’elle ne nécessitera qu’un suivi rapproché sans traitement tant qu’elle n’aura pas évolué en un myélome multiple actif.

88
Q

Pourquoi la biopsie est-elle nécessaire au diagnostic du myélome multiple ?

A

Car l’infiltration plasmocytaire est souvent focale et peut facilement passer inaperçue lors de l’aspiration. Une analyse cytogénétique conventionnelle et avec FISH est également faite sur la moelle aspirée.

89
Q

Quel bilan d’investigation aide à préciser le pronostic en contexte de myélome multiple ?

A

Dosage de la Bêta-2 microglobuline sérique

90
Q

Quels sont les 3 stades de myélome multiple ?

A

Stade 1 (masse tumorale faible) : tous les critères suivants doivent être présents :
- Hémoglobine > 100 g/L;
- Calcémie normale (corrigée pour l’albuminémie);
- 0 ou 1 seule lésion osseuse lytique sur les radios;
- IgG sérique monoclonale < 50 g/L ou IgA < 30 g/L;
- Chaînes légères urinaires <4g/jour.

Stade 2 (masse tumorale moyenne) : myélome ne correspondant aux critères ni de stade 1 ni de stade 3.

Stade 3 (masse tumorale élevée) : UN seul des critères suivants suffit :
- Hémoglobine < 85 g/L;
- Calcémie > 3 mmol/L (corrigée pour albuminémie);
- > 3 lésions osseuses lytiques sur les radios;
- IgG sérique monoclonale > 70 g/L ou IgA > 50 g/L;
- Chaînes légères urinaires > 12 g/jour.

91
Q

À quoi correspond les suffixes a et b pour classifier le stade de myélome multiple ?

A

Les suffixes a et b désignent l’absence (a) ou présence (b) d’insuffisance rénale, selon que le taux de la créatinine sérique est inférieur à 177 μmol/L dans le premier cas, de 177 μmol/L et plus dans le second.

92
Q

V ou F : le myélome multiple est une maladie incurable

A

Vrai. Maladie lente, mais inexorable

93
Q

V ou F : En ce qui concerne le myélome indolent, pendant les cinq premières années suivant le diagnostic, environ 50% des ces patients évolueront en myélome actif par année.

A

Faux. 10 %.

93
Q

Quels sont les 3 principales complications du myélome multiple ?

A
  • Hypercalcémie (déminéralisation osseuse)
  • Compression neurologique
  • Insuffisance rénale irréversible
94
Q

Quels sont les traitements du myélome multiple ?

A
  • Chimiothérapie
  • Greffe de cellule souche autologue
  • Radiothérapie (compressions, douleur osseuse, risque de fracture vertébrale)
  • Biphosphonate IV (1x/mois) : réduction fx / dlr osseuse
95
Q

Quelle est la définition de la macroglobulinémie de Waldenstrom (quel Ig, différence avec le myélome multiple, incidence p/r au myélome multiple, âge des patients atteints) ?

A

Néoplasie d’origine de cellules appelées lympho-plasmocytaires.
Ces cellules ont la capacité de sécréter uniquement des immunoglobulines de classe M, d’où la désignation de macroglobulinémie, faisant référence au poids moléculaire élevé de la paraprotéine IgM toujours observée dans le sérum des individus atteints de cette maladie. Contrastant avec le myélome, il n’y a jamais d’atteinte osseuse dans la maladie de Waldenström. Son incidence est aussi beaucoup plus faible que celle du myélome. La maladie ne s’observe guère avant 50-60 ans mais sa fréquence augmente par la suite de façon exponentielle avec l’âge.

96
Q

Quelle est la définition de la gammapathie monoclonale de signification indéterminée (MGUS) ?

A

On regroupe sous ce terme les gammapathies pour lesquelles l’investigation n’arrive pas à mettre en évidence de prolifération tumorale expliquant l’existence d’une paraprotéine monoclonale, ou encore pour lesquelles les critères diagnostiques d’un myélome ou d’une macroglobulinémie de Waldenström ne peuvent pas être rencontrés.

97
Q

Quelle est l’incidence et l’âge des patients en contexte de MGUS ?

A
  • Incidence : fréquent (2-8% population) en haut de 70 ans
98
Q

Quelles sont les caractéristiques de la MGUS ?

A

a) l’observation, à l’immunofixation, d’une immunoglobuline monoclonale de
concentration faible ou modérée (inférieure à 30 g/L pour une IgG et à 10 g/L pour une IgA ou une IgM);
b) Le myélogramme montre une plasmocytose inférieure à 10 % ou une lymphocytose inférieure à 30%;
c) La concentration de la paraprotéine demeure stable au cours des mois et des années qui suivent sa découverte;
d) Il n’existe pas d’effondrement associé des immunoglobulines normales;
e) Il n’y a pas de syndrome tumoral ni d’atteinte autrement inexpliquée de l’état général du malade;
f) Les radiographies du squelette sont normales.

99
Q

Quel est le pronostic de la MGUS ?

A

Bénin.
Progression vers une autre maladie (myélome multiple / macroglobulinémie de Waldenstrom) environ 1%

100
Q

Quel est le traitement de la MGUS ?

A

Aucun traitement requis -> contrôle périodique pendant plusieurs années