7-PD Flashcards

1
Q

Que permet la pharmacodynamie ?

A

Elle permet de :

  • Définir le type de réacti° induites par une substance active
  • Mesurer l’intensité de la réponse (courbes doses-effets)
  • Évaluer et comparer les effets des mol sur leurs cibles
  • Évaluer et comparer les mol entre elles
  • Dvp de nouveaux médicaments plus efficaces et mieux tolérés
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2
Q

Sur quels domaines portent les études de liaison spécifique ?

A

(in vitro)

  • récepteur
  • fragmts mb
  • cell isolées
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3
Q

Sur quels domaines portent les études fonctionnelles ?

A

-cell isolées
} in vitro
-organe isolé
-organisme entier } in vivo

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4
Q

Combien de difficulté existe-t-il lors de l’étude de l’act des médocs ?

A

3 difficultés

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5
Q

Quelle est la 1ère difficulté lors de l’étude de l’act des médicamts ?

A

pour étudier l’act d’un médoc, il faut pvr mesurer son effet : plus on s’éloigne de l’étage moléculaire, plus l’interprétati° devient délicate, car il y a plusieurs récepteurs présents et plusieurs mécanismes d’acti° possibles.

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6
Q

Quelle est la 2è difficulté lors de l’étude de l’act des médicamts ?

A

un médicament peut avoir plusieurs cibles, on parle de :
o Spécificité : d’un point de vue moléculaire, un médoc ne se fixe qu’à la cible visée dans l’objectif thérapeutiq
o Sélectivité : d’un point de vue moléculaire, rapport de l’affinité du médoc pour la cible visée dans l’objectif thérapeutiq par rapport à son affinité pour les autres cibles

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7
Q

Quelle est la 3è difficulté lors de l’étude de l’act des médicamts ?

A

lorsque les doses augmentent de nvlles cibles peuvent être atteintes

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8
Q

Def d’un agoniste

A

un agoniste est une substance qui se lie à un récepteur et qui produit un effet biologique, qui reproduit celui du ligand endogène

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9
Q

Def d’un antagoniste

A

un ligand sans effet biologique

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10
Q

Def de l’affinité

A

elle représente la capacité d’un médicament à se fixer à un récepteur

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11
Q

Quelle est la particularité de la liaison ligand-récepteur ?

A

C’est un équilibre réversible pouvant être décrit par la loi d’action de masse

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12
Q

Quelles relations peut-on établir, puisqu’à l’équilibre, les vitesses d’associati° et de dissociati° st égales ?

A

k+1 [L][R] = k-1[RL]

Kd = (k-1)/(k+1)

Kd = ([R][L])/([RL])

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13
Q

A quoi correspond les cstes Kd, k+1 et k-1 ?

A

k+1 : constante cinétique d’association
k-1 : constante cinétique de dissociation
KD : constante de dissociation, représente une concentration

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14
Q

Dans quel cas les relati° concernant la loi d’acti° de masse ?

A

si et SEULEMENT si :

  • tous les récepteurs sont également accessibles au ligand
  • un récepteur est soit libre, soit occupé (pas d’intermédiaire)
  • ni le récepteur, ni le ligand ne sont altérés par la liaison
  • la liaison est réversible
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15
Q

Comment peut ê étudié directmt la liaison récepteur-ligand ?

A

par marquage isotopique du ligand

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16
Q

En quoi consiste le principe du marquage isotopique ?

A

Le principe du marquage isotopique est d’utiliser un ligand marqué L*, radioactivement. On va alors étudier un tissu en présence de concentrati° différentes de ce ligand marqué. Après lavage, on mesure le taux de radioactivité résiduelle du tissu, qu’on rapporte à la radioactivité normale. Le taux de radioactivité résiduelle indique dans quelle proporti° le ligand marqué s’est lié aux récepteurs du tissu par rapport au taux de liaison maximal qu’il pourrait y avoir.

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17
Q

Qu’obtient-on comme courbe par marquage isotopique lors de l’étude de la liaison ligand-récepteur ?

A

une courbe de liaison qui est une hyperbole. On fait alors une étude du tissu + ligand marqué (L) à différentes concentrati° [L] suivi d’un lavage.
Après lavage, on mesure la radioact résiduelle du tissu puis on rapporte à la radioact maximale (R/RMax)

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18
Q

Qu’arrive-t-il à la courbe de liaison ligand marqué-récepteur lorsque les coordonnées sont normales ?

A

C’est une hyperbole

  • qui tend vers 1 d’autant plus vite que Kd est petit (100% des récepteurs occupés) lorsque [L*]
  • lorsque [L] dépasse 9 fois le Kd, la courbe ne bouge plus bcp
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19
Q

Qu’arrive-t-il à la courbe de liaison ligand marqué-récepteur lorsque les coordonnées sont semi-logarithmiques ?

A
  • la courbe devient sigmoïde

- on obtient une zone de linéarité entre 20 et 80% (montrée par la flèche verte)

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20
Q

que signifie Kd, lorsque L* = Kd= 1/2, dans la relation de la liaison ligand marqué-récepteur ?

A

que Kd est la concentration en ligand nécessaire pour occuper 50% des récepteurs

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21
Q

Quel est l’intérêt principal de la détermination du Kd ?

A

est que ses valeurs obtenues pour un ligand donné sont les mêmes pour un type de récepteur donné, quel que soit sa localisati°

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22
Q

Qu’est-ce que permet que les valeurs obtenues de Kd pour un ligand donné soient les mêmes pour un type de récepteur donné, quel que soit la localisation ?

A

➢ L’identification des récepteurs par comparaison des affinités de récepteurs de différents sites pour un même ligand
➢ La sélection de médicaments plus sélectifs

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23
Q

Def d’affinité

A

représente la capacité d’un médicament à se fixer sur un récepteur

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24
Q

Comment varie l’affinité d’un médicament pour un récepteur en f° de la concentrati° nécessaire pour obtenir la liaison (donc la réponse) de l’effecteur ?

A

L’affinité est d’autant plus grande que la concentrati° nécessaire pr obtenir la liaison est faible
➢ Lorsque la constante de dissociation KD augmente, l’affinité diminue (et inversement)

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25
Q

Quelle substance est dite sélective pr un récepteur ?

A

▪ Elle présente une affinité plus élevée pour le récepteur en q° par rapport à d’autres récepteurs (plus
faible Kd)
▪ Elle induit un effet donné (secondaire à la stimulati° du récepteur) à une concentration plus faible que celle qui provoque des effets sur d’autres récepteurs
➢ On détermine la sélectivité en comparant les affinités d’un ligand pour différents récepteurs
➢ La sélectivité disparaît avec l’augmentation des concentrations

26
Q

De quel ordre doit ê le rapport des Kd, pour qu’un ligand soit sélectif d’un récepteur par rapport à un autre ?

A

De l’ordre de la centaine

27
Q

Pour quelle raison le Salbutamol est plus sélectif pour les récepteurs β2 q β1 ?

A

car relaxe les fibres lisses :

  • de l’utérus gravide (dans les menaces d’accouchement prématurés)
  • du poumon (dans l’asthme)
28
Q

Qu’étudie-t-on dans le cas où on ne dispose pas d’une forme marquée du nouveau médicament à tester ?

A

on étudie dans ce cas la capacité de notre médicamt à déplacer un autre ligand marqué du même récepteur, car il y a alors compétiti° entre les deux ligands.

29
Q

Que fait-on, en pratique pour étudier la capacité du médicamt à déplacer un autre ligand marqué du même récepteur ?

A

En pratique, on utilise une seule concentrati° de ligand marqué et on y ajoute des concentrations croissantes de produit :
▪ Si on ajoute un second ligand C non marqué, il y a compétition
▪ Si C augmente beaucoup, les récepteurs ne porteront plus que C et seront lavés du ligand marqué

30
Q

qu’est-ce que la CI50 ?

A

la concentration [C] de ligand non marqué, cap de déplacer 50% de la liaison du récepteur avec l’isotope L*R

31
Q

De quoi va dépendre le déplacemt de l’isotope dans la courbe de compétiti° ?

A
  • du Kd de L* (forme marquée)
  • de la concentration de L* : [L*]
  • du Kd de C : on l’appelle Ki
32
Q

Pour quelle valeur de Ki peut-on dire qu’un ligand est affin pour un récepteur ?

A

lorsque son Ki est de l’ordre de 10^9

33
Q

Qu’arrive-t-il lorsque le Ki d’un récepteur est trop élevé ?

A

La molécule ne possède aucune affinité pour le ligand

34
Q

Quelle est la relati° entre l’effet pharmacodynamiq du médicamt et les réceepteurs occupés ?

A

proportionnel

35
Q

Quelles st les conditi° pour que la courbe concentrati°-effet soit similaire à la courbe de liaison ?

A
  • l’amplitude de l’effet est proportionnelle à la quantité de récepteurs occupés
  • l’effet max (Emax} est obtenu quand tous les récepteurs sont occupés
  • la liaison du médicament aux récepteurs ne modifie pas le fonctionnement des autres récepteurs
36
Q

Quelle courbe la relati° concentrati°-effet suit-elle ?

A

une hyperbole qui tend vers 1

37
Q

Comment varie la CE50 en fonction de la puissance ?

A

Elle baisse lorsque la puissance augmente (ou affinité est grande)

38
Q

Quels facteur permettent de distinguer les agonistes ?

A

les act intrinsèques (α) (représentent la proporti° de l’effet max qu’un agoniste (partiel) peut atteindre par rapport à celui d’un agoniste complet) et leurs puissances (CE50 ou DE50)

39
Q

Par quoi l’efficacité d’une substance est-elle caractérisée ?

A

par l’effet max (Emax) qu’elle induit

40
Q

Qu’est-ce qu’un agoniste partiel ?

A

un agoniste dont l’activité intrinsèque (α) est inférieure à 1. Il provoque une réponse proportionnelle au nb de récepteurs occupés, mais même en occupant tous les récepteurs, il ne peut pas atteindre l’effet maximum atteignable par un agoniste complet.

41
Q

Quelle est l’impact de la présence de l’agoniste partiel (Ap) sur le pourcentage de liaison de l’agoniste complet (Ac) seul ?

A

L’agoniste partiel déplace l’agoniste complet

42
Q

Quel est l’effet obtenu par l’agoniste complet (Ac) seul par rapport l’agoniste partiel (Ap) seul ?

A

est supérieur

43
Q

Quel est l’impact de l’ajout d’un agoniste partiel à la concentrati° fixe d’agoniste complet ?

A

produit une baisse de l’EFFET global

44
Q

Quel effet a un antagoniste lorsqu’il se fixe sur une macromolécule réceptrice ?

A

il ne l’active pas. (agoniste avec une act intrinsèque nulle)

45
Q

Que distingue-t-on comme antagonistes ?

A

▪ Antagoniste compétitif :
▪ Antagoniste non compétitif :
o irréversible : qui se fixe sur le même site
o réversible : qui se fixe sur un site différent (site allostérique)
Dans ces 2 cas, l’agoniste ne peut jamais arriver à surmonter l’antagonisme non compétitif, Emax ne peut plus être
atteinte par l’agoniste, même aux doses les plus élevées.

46
Q

Vers où l’antagoniste compétitif, se fixant sur le récepteur déplace-t-il la droite de la relation log dose-effet?

A

vers la droite. Il y a récupération possible de l’effet maximal (Emax) en augmentant les doses d’agoniste. Cet antagoniste est dit réversible ou surmontable.

47
Q

Qu’est-ce qui désigne la dose d’antagoniste qui nécessite de doubler (pa ex) la dose d’agoniste pour maintenir l’effet initial sans antagoniste ?

A

Le Ki d’un antagoniste

48
Q

Qu’est-ce que la CI50

A

une variable dépendant “en plus” de la dose d’agoniste utilisée pour la mesurer

49
Q

Quelles st les valeurs remarquables dans le cas de la Ki et A

A
  • Si A = KD alors CI50 = 2.Ki

- Si A = 9KD alors CI50 = 10Ki

50
Q

Par quoi est déterminée la puissance d’un antagoniste ?

A

Par son Ki concentration d’antagoniste imposant de doubler celle d’agoniste pour conserver un
même Emax sans antagoniste)
On utilise le pA2 = cologarithme du Ki de l’antagoniste = [ log (1/Ki) ]
la puissance avec pA2 n e s’utilise que pour les antagonistes, pas pour les agonistes (pour lesquels on utilise la CE50) !!

51
Q

Quelle est la particularité des antagonistes non compétitifs irréversibles ?

A

-se fixent sur le même site que l’agoniste
-provoquent une réducti° du nb total de récepteurs
-déplacent la courbe vers le max
•Emax diminue
•CE50 ne varie pas

52
Q

Quelle est la particularité des antagonistes non compétitifs réversibles/allostériques ?

A

-se fixent sur un site différent de l’agoniste (allostérique)
-provoquent une altération fonctionnelle du récepteur
-déplacent la courbe vers le max et la droite
•Emax diminue
•CE50 augmente

53
Q

Comment l’agoniste surmonte-t-il l’antagonisme avec les catégories : irréversibles et réversibles/allostériques ?

A

il ne peut JAMAIS arriver à surmonter l’antagonisme : Emax ne peut jamais être atteint, même aux doses les plus élevées

54
Q

Quelle est la particularité de certains effets ?

A

st qualitatifs ou binaires (succès ou échec d’un traitement)

55
Q

Selon l’hypothèse que l’on établit, si la proba de survenue de l’événemt qualitatif est proportionnelle au nb de récepteurs occupés et que l’effet est certain quand tous les récepteurs st occupés, quelle est la relati° entre la concentrati° (ou la dose) et la proba surveillée ?

A

une sigmoïde

56
Q

De quoi rend compte la relati° dose-effet, dans le cas d’un effet quantitatif chez un sujet donné ?

A

rend compte de l ‘intensité de l’effet

57
Q

De quoi rend compte la relati° dose-effet, dans le cas d’un effet binaire ?

A

rend compte de la proportion d’individus qui présentent l’effet recherché

58
Q

Quels st les 2 élémts intégrés par la marge thérapeutiq ?

A
  • la dose induisant les effets thérapeutiques : dose ET et DE50
  • la dose induisant les effets indésirables : dose EI et DT50
59
Q

Pour quelles valeurs la marge thérapteutiques est-elle grande ? étroite ?

A

grande : >100

étroite: 2-3

60
Q

Quels st les médocs entre autres qui st nbrx à posséder une marge thérapeutique ?

A

anti-coagulants, immunosuppresseurs, certains antibiotiques (aminosides), lithium etc.

61
Q

Quelle est la conduite particulière à tenir avec les médocs à marge thérapeutique faible ?

A
  • ajustemts rigoureux de la dose (surveillance étroite du traitemt)
  • dosages sanguins du médoc
  • détecti° des sujets à risque (métaboliseurs lents, insuffisants rénaux, insuffisants hépatiques)
62
Q

Quelle est la relati° entre affinité et act intrinsèque ?

A

elles st inépendantes