B1. Méningo-encéphalite herpétique Flashcards

(15 cards)

1
Q

Méningo-encéphalite herpétique: gravité

A

. est une urgence diagnostique et thérapeutique car il y a risque de séquelles graves

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2
Q

Méningo-encéphalite herpétique: étiologies

A

. HSV-1
-> 95% des cas

. HSV-2
-> 5% des cas, avec habituellement un tableau de méningite sans note encéphalitique

Présent, dans un état latent (quiescent) dans les ganglions nerveux céphaliques.

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3
Q

Méningo-encéphalite herpétique: age de survenu

A

. tout âge possible
. âge moyen: 40 ans

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4
Q

Méningo-encéphalite herpétique: clinique

A

Associe souvent à divers degrés:
- début rapide à type syndrome grippal, asthénie, altération de l’état général
- syndrome infectieux avec F° quasi constante, souvent élevée
- syndrome méningé plus inconstant, parfois limité aux céphalées
- syndrome encéphalitique: synd confusionnel avec tb du comportement (agitation, agressivité), tb de la vigilance fluctuants pouvant aller jusqu’au coma, crises épileptiques partielles simples ou complexes (illusion, hallucinations olfactives, gustatives ou auditives, crises végétatives) avec ou sans généralisation secondaire ou d’emblée généralisées
- tb du langage: aphasie de Wernicke
- plus rarement, atteinte du champ visuel (quadranopsie supérieure) ou motrice (hémiparésie dans les formes graves nécrotiques ou oedémateuses)

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5
Q

Méningo-encéphalite herpétique: doit toujours être évoquée devant quoi ?

A

. toute céphalée fébrile
. toute confusion fébrile
. tout coma fébrile

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6
Q

Méningo-encéphalite herpétique: LCS, dans les formes débutantes

A

. peut être normal

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7
Q

Méningo-encéphalite herpétique: LCS

A

. typiquement clair, avec:
- prédominance lymphocytaire (souvent < 500/mm3)
- hyperprotéinorachie généralement modérée (<1g/l)
- normoglycorachie

. du fait de la nécrose associée, un aspect faiblement hémorragique peut être retrouvé
- 10 à 1000 hématies/mm3

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8
Q

Méningo-encéphalite herpétique: LCS, dans les formes pures

A

. l’hypercytose peut être discutée
. et la protéinorachie légèrement augmentée

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9
Q

Méningo-encéphalite herpétique: LCS, utilisation de la technique PCR

A

. à la recherche dans le LCS d’une réplication virale par technique PCR est faite systématiquement

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10
Q

Méningo-encéphalite herpétique: PCR, résultats possibles

A

. peut être négative au début de la maladie (jusqu’à 4j)
. et doit être renouvelée en cas de suspicion clinique

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11
Q

Méningo-encéphalite herpétique: un LCS normal exclut-il la maladie ?

A

. un LCS normal, y compris par PCR, en début de maladie n’exclut pas le diagnostic de méningite encéphalite herpétique
. dans ce cas -> une seconde PCR sur LCS doit être réalisée au moins 4j après le début des signes neurologiques, en traitant le patient jusqu’à obtention des résultats

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12
Q

Méningo-encéphalite herpétique: citer d’autres examens biologiques pouvant être utilisé

A

Peuvent être utilisés, mais restent limités:
. la recherche d’antigènes herpétiques sanguins peut être + très précocement mais la technique est peu sensible
. les anticorps (IgM) dans le sang, et le LCS sont très spécifiques mais la positivité est tardive (environ 8j)

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13
Q

Méningo-encéphalite herpétique: IRM

A

. hypersignaux sur séquences T2 et FLAIR
- principalement localisés au niveau des lobes temporaux: topographie antérieure évoluant vers la région moyenne et médiale
- et des régions frontales orbitaires, le plus souvent, bilatéraux mais asymétriques, avec prise de contraste sur la séquence T1 au gadolinium

. l’évolution vers une atrophie des :
- noyaux amygdaliens
- et de l’hippocampe, est souvent retrouvée

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14
Q

Méningo-encéphalite herpétique: scanner cérébral

A

. moins sensible que l’IRM
. peut mettre en évidence une hypodensité avec oedème et prise de contraste gyriforme de ces mêmes régions

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15
Q

Méningo-encéphalite herpétique: EEG

A

. peut montrer des ondes lentes séparées par d’intervalles réguliers prenant un aspect pseudo-périodique, ainsi que des pointes ou pointes-ondes
. les anomalies prédominent dans les régions temporales et frontales

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