Cognition sociale Flashcards

(32 cards)

1
Q

Divers angles d’étude des comportements sociaux?

A

sociologie, anthropologie, psychologie sociale, sciences cognitives

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2
Q

La capacité à interagir socialement de manière adaptée dépend du
recrutement de quoi?

A

Toutes les fonctions cognitives (perception, attention, mémoire, langage, fonctions exécutives) et de fonctions cognitives spécifiques = cognition sociale

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3
Q

Définition de la cognition sociale?

A

Ensemble de processus cognitifs utilisés pour percevoir et traiter les
signaux sociaux et qui dépendent de
l’activité du cerveau social.

Ces processus cognitifs permettent de bien comprendre les autres et
de bien ajuster ses comportements lors des interactions sociales

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4
Q

Liste de processus de cognition sociale?

A

attention conjointe
empathie
raisonnement moral
prise de décision sociale
traitement de visages et d’EFE
TOM
communication sociale

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5
Q

Comment les fonctions de la cognition sociale sont catégorisées?

A

-Allant de fonctions de base à des fonctions plus complexes
(bas niveau vs. haut niveau)

-Selon qu’ils impliquent un traitement «chaud»/émotionnel
ou un traitement «froid»/rationnel.

-Selon qu’ils sont de nature automatique ou contrôlée.

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6
Q

C’est quoi un processus automatique?

A

Traitement rapide

  • Exécutés de manière inconsciente
  • Traitement parallèle
  • Inévitables, pas intentionnel (si stimulus approprié présenté, toujours enclenchés, même si en dehors du focus
    de l’attention)
  • Très difficiles à modifier une fois appris
  • Ne requièrent que très peu de ressources attentionnelles
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6
Q

Fonctions de cognition sociale de bas niveau vs haut niveau?

A

Bas: direction du regard, attention conjointe, traitement des visages et EFE

Haut: raisonnement moral, TOM, prise de décision sociale

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7
Q

Quelle différence de consensus y a-t-il dans les construits de cognition sociale?

A

Achim: TOM, traitement des émotions, style attributionnel et perception sociale

Bertoux, habiletés de haut niveau: attention conjointe, mentalisation, fonctionnement émotionnel, sémantique sociale (normes), pragmatique (humour)

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7
Q

C’est quoi un processus contrôlé?

A

Traitement relativement lent

  • Accessibles à la conscience
  • Traitement en série
  • Peuvent êtres utilisés de façon flexible (Le déclenchement,
    l’interruption, l’inhibition de certains processus peuvent être contrôlés.)
  • Demandent + ressources attentionnelles
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8
Q

Rôle du cortex préfrontal médian?

A

Attribution d’états mentaux
(mentalisation, ToM)

Rôle dans l’intégration d’information
plurimodales, centrale pour la mentalisation.

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8
Q

Rôle du gyrus fusiforme?

A

Rôle : Perception des visages,
Mémorisation et reconnaissances des
visages

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9
Q

3 composantes du cerveau social?

A

Cortex préfrontal médian
Amygdale
Gyrus fusiforme

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10
Q

Rôle de l’amygdale?

A

Rôle : Détection des stimuli à valence
émotionnelle et régulation
émotionnelle.

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11
Q

C’est quoi un signal social?

A

Toutes informations, consciemment exprimée ou pas, provenant d’un être humain peut être défini comme sociale.

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12
Q

Que permettent les signaux sociaux?

A
  • Guider l’individu pour savoir dans quelles interactions
    s’engager ou pas ;
  • Anticiper le comportement des autres ;
  • Comprendre les intentions, croyances et émotions des
    autres ;
  • Façonner les interactions sociales.
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13
Q

Que permettent les informations issues des visages?

A

o Apprendre sur le monde (p. ex., direction du regard)

o Apprendre sur la personne (p. ex., EFE, caractéristiques physiques)

o Partager le monde avec autrui (p. ex., attention conjointe)

14
Q

Quels sont les 4 arguments pour le fait que les visages soient spéciaux?

A
  1. Attention préférentielle allouée aux visages
  2. Traitement particulièrement holistique/structurel
  3. Gyrus fusiforme et N170
  4. Prosopagnosie : Incapacité à reconnaître spécifiquement des
    visages en l’absence de problème de vision (type d’agnosie
    visuelle)
15
Q

Comment est expliquée l’attention préférentielle allouée aux visages?

A

Attention préférentielle allouée aux visages en comparaison à des stimuli non sociaux,
présent pratiquement dès la naissance (= biais social).

  • Développement non-linéaire.
  • Passage d’une préférence accrue pour des visages familiers → visage moins
    familier.
  • Cette attention préférentielle précoce pour un aspect clé de l’environnement social
    suggère que nos systèmes neuronaux ont évolué pour prioriser et détecter les
    visages.
  • Cela pourrait aussi être une base pour le développement de compétences plus
    avancées
16
Q

Traitement par traits vs traitement holistique/structurel?

A

Le traitement par traits est plus utile pour les portraits robot et la reconnaissance par logiciel

Traitement holistique – Farah et al. (1998)- Les relations entre les traits sont particulièrement importantes pour les visages.- Meilleure reconnaissance quand on préserve la configuration.

17
Q

Quels sont les deux arguments contre le fait que les visages sont spéciaux?

A
  1. Expertise (p. ex., Gauthier & Tarr)
    * Le développement d’une expertise entraine une
    activation du gyrus fusiform (p. ex., Greebles,
    oiseaux…).
  2. Individu vs catégorie
18
Q

À quel âge se développe la capacité à suivre le regard d’autrui?

A

Dès 6 mois : intérêt et capacité à suivre le
regard d’autrui.

  • Processus de bas niveau permettant l’attention
    conjoint.
19
Q

Que dit l’étude de Bayliss and Tipper?

A

«Gaze-cuing effects» (effet d’orientation du regard).

On manipule la validité des essais (valide/invalide) et la prédictibilité du visage (prédictible/non-prédictible)

Résultat:
-TR essais valides < TR essais
invalides
-Peu importe la tâche, peu importe que le visage soit prédictif ou non.

Les participants suivent la direction du regard d’autrui, même si cette
personne ne regarde jamais en direction de la cible que le participant tente
de détecter.

Donc… Suivre la direction du regard d’autrui (attention conjointe) est un
processus rapide et automatique.

20
Q

Comment les EFE d’autrui génèrent des EFE similaires chez l’observateur?

A

o Observer une EFE entraine chez l’observateur
la contraction des mêmes muscles du visage.

➢ L’imitation de la EFE observée augmenterait la
capacité à identifier correctement l’émotion chez
autrui. Cela permettrait d’expérimenter la même
émotion qu’autrui (contagion émotionnelle). Ressentir l’émotion perçue chez autrui contribue à ce que l’observateur adopte une réponse appropriée à une situation.

21
Q

C’est quoi le processus de référence sociale?

A

Utilisation de la réaction/disposition émotionnelle d’autrui pour
guider notre réponse à une situation nouvelle ou ambiguë.

-Présent tôt dans le développement (7 à 10 mois)

Exemple : bébé qui observe la réaction/disposition émotionnelle de sa
mère pour guider son exploration du monde.

-Fondement pour l’apprentissage social

22
Que révèle l'étude de El Zein et al. sur Direction du regard x EFE?
Présentation d'EFE (peur/neutre/colère) et direction du regard (direct/détourné) Résultats : * Effet d’interaction : Valence x direction du regard * Donc, visages plus menaçants sont catégorisés plus efficacement. * Ceux-ci activent davantage des zones cérébrales impliquées dans le traitement des visages.
23
Que dévoilent les résultats supplémentaires de l'étude de Bayliss et Tipper sur la direction du regard?
Plusieurs participants répondent que le visage pas fiable a été présenté plus souvent, preuve qu'on se souvient davantage des individus envers qui notre jugement est négatif (ici, les «trompeurs»). Même si la validité de la direction du regard d’un individu n’influence pas son effet sur le comportement de l’observateur (effet d’indiçage présent), cette information peut être utilisée pour former un jugement sur la fiabilité de cet individu (2 processus indépendants).
24
Comment se forment les premières impressions?
-On se forme une première impression rapidement à partir du visage d’autrui → environ 40 ms. -La valeur positive ou négative attribuée à un nouveau visage est liée à l’activation de la partie ventrale de l’amygdale. L’intensité de ce jugement est liée à la partie dorsale de l’amygdale. -Cette activation a lieu même si on ne demande pas au participant d’attribuer une valeur au visage présenté (p. ex., tâche de mémorisation) → traitement plutôt inconscient / automatique
25
Que révèle l'étude de Golby et al. sur les préjugés?
→Mémorisation accrue pour des visages de la même race que soi.- Activation du gyrus fusiforme augmentée pour des visages de personnes appartenant à l’endogroupe
26
Que révèle l'étude de Ratner et Amodio sur les préjugés?
→Encodage des visages de personnes appartenant à l’endogroupe supérieur à celui des visages appartenant à l’exogroupe. -Amplitude de la N170 : Endogroupe > Exogroupe *N170 : indice du degré avec lequel la configuration initiale d’un visage est encodée.
27
Que révèle l'étude de Ofan et al. sur les préjugés?
une identité appartenant l’endogroupe n'est pas toujours traitée de manière préférentielle. →N170 : effet inverse trouvé (Endogroupe < Exogroupe). →Effet trouvé spécifiquement chez les participants présentant des préjugés raciaux implicites plus forts Compatible avec le fait que les membres de l’exogroupe sont souvent perçus comme étant plus menaçants. Ceci serait d’autant plus vrai pour les sujets qui présentent de forts préjugés envers les membres de l’exogroupe
28
C'est quoi un préjugé implicite?
* Attitudes et stéréotypes implicites qui reflètent des associations inconscientes dans la pensée. * Se forment par exposition direct ou indirecte à des membres de groupes raciaux dans des contextes souvent négatifs.
29
Comment mesurer les préjugés implicites?
→ Tâches informatisées de «priming» séquentiel fixation/prime/target/response Les biais raciaux évalués par ces mesures implicites ont montré qu'ils prédisaient une large gamme de formes comportementales de discrimination.